Marcel Proust, A la recherche du temps perdu, un seul volume

Bonjour,

Comme beaucoup d'entre vous, je me suis lancée dans la relecture complète de "La Recherche" avant de commencer l'étude sérieuse de l'oeuvre au programme "Le Temps retrouvé". Certes, j'avais dans ma bibliothèque les différents volumes dépareillés et bien fatigués, acquis du temps de mes jeunes années, mais je souhaitais un support plus pratique à emporter dans une valise et que je pourrais compulser et annoter sans regret tout au long de l'année. Dans cette perspective, la prestigieuse édition de La Pléiade, même d'occasion, ne pouvait pas convenir, même si elle me faisait envie. Quant à la plus récente, en coffret de quatre volumes, cela aurait été tout à fait déraisonnable.
J'ai fini par commander, et recevoir au courrier, le Quarto Gallimard qui, à première vue, correspond à mes attentes pour la somme modique de 35 euros : volume unique, à la couverture souple dont les pages s'ouvrent pleinement sans risque d'en casser le dos, élégamment présenté dans un coffret rigide cartonné joliment illustré d'orchidées, sans doute les fameux catleyas...Le papier employé est un peu plus épais que du papier bible, l'encre d'un noir foncé et la hauteur de police raisonnable, tout à fait habituelle. Par ailleurs, contrairement aux avis que j'avais pu consulter, je trouve que les dimensions de cet ouvrage font qu'on peut tout à fait le lire au lit, quitte à le caler un peu. Bref, mon achat me convient et je le signale aux personnes qui pourraient être intéressées.

Bonjour Béatrice et merci pour cet avis sur ce volume.

J'aimerais confirmer cet avis. Ce volume est très bien réalisé et pratique. Il y a juste l’élément du poids (1,7 kg...) qui fait qu'il est un peu difficile de le lire à bout de bras sans risquer la tendinite.
J'ajouterai une chose au commentaire de @Béatrice69 : j'ai apprécié l'absence totale d'annotation. C'est sans doute une compulsion de lettreux mais je ne peux pas m'empêcher de lire les notes, ce qui casse la lecture. Ici, il n'y a rien que le texte, on peut laisser la lecture couler comme un (très) long fleuve.