enseigner dans le privé

Regarde cette grille comparatives des salaires nets, c'était vrai avant 2017, ça ne l'est plus, c'est même l'inverse.
https://www.snep-unsa.fr/Salaires

freche a écrit:Regarde cette grille comparatives des salaires nets, c'était vrai avant 2017, ça ne l'est plus, c'est même l'inverse.
https://www.snep-unsa.fr/Salaires

Si ça l'est toujours... Oui on a le même brut, mêmes primes etc mais on paye une cotisation chômage (nous ne sommes pas fonctionnaire) en plus, notre net est plus faible. Et ne parlons pas des retraites....

A ma connaissance, il y a toujours un petit écart à cause d'une complémentaire obligatoire qu'on verse à notre établissement.

Mais de toute manière quand on enseigne dans le privé sous contrat c'est qu'on y trouve son avantage ailleurs que dans le salaire. En premier c'est la qualité de la vie dans une région choisie. Et cela ne concerne que certaines régions où parfois les établissements sous contrat sont plus nombreux que ceux du public par exemple dans notre canton, il y a 2 collèges privés sous contrat et aucun collège public...

Et historiquement le privé rencontre des difficultés de recrutement depuis très longtemps, la barre d'admission est la même que pour le public si bien que souvent des postes ne sont pas pourvus car les candidats sont moins nombreux en proportion.

Dans d'autres régions on peut aussi choisir le privé car il existe une sélection des élèves et cela donne une meilleure ambiance de travail. Mais il existe aussi des établissements privés sous contrat qui recrutent les élèves virés de partout (pour survivre) et alors on peut vite tomber de haut...

Manu7 a écrit: Mais il existe aussi des établissements privés sous contrat qui recrutent les élèves virés de partout (pour survivre) et alors on peut vite tomber de haut...

Absolument, je trouve que c'est flagrant à Lyon (et certainement dans les autres grandes villes), il n'y a pas de "juste milieu" dans les établissements privés, c'est l'élite ou la cata. J'avais l'impression de davantage d'hétérogénéité de niveau à la campagne.

Les CDE sont souvent clairs là-dessus: on racle les fonds de tiroirs sinon on perd des heures. C'est un cercle vicieux mais c'est ainsi.

Il y a une tendance également (je parle toujours de Lyon) à fusionner entre les établissements: un établissement en déclin se retrouve sous la tutelle d'un autre, et c'est ainsi que quelques grosses structures dominent la ville.