- Nina68Niveau 9
Fesseur Pro a écrit:+1valle a écrit:Je suppose que bien d'entre vous ne serez pas d'accord avec moi, mais je pense qu'il est normal que rien n'ait été prévu, tout comme je pense qu'il est anormal que des collégiens soient encouragés à ne pas aller en cours demain.
Il y a un épisode caniculaire, certes, mais la vie continue normalement, ce n'est pas comme s'il y avait des chaleurs qui mettraient en danger la santé de qui que ce soit. Il fait chaud, on boit, on transpire, il est plus difficile de se concentrer, c'est tout, rien de grave. Tout le monde continue à travailler, je ne vois pas en quoi les élèves ou les enseignants serions différents.
Et il va falloir s'habituer à ces périodes de (trop) fortes chaleurs, malheureusement.
S'habituer ? Avec 30 collégiens entassés dans une petite salle suffocante, totalement liquéfiés, on ne peut pas travailler.
Ce qu'il faut, c'est trouver des adaptations, que la technologie nous aide à faire en sorte que ce genre d'épisode soit supportable.
- agirouNiveau 6
J'imagine un défilé de professeurs venant pour dire bonjour et rester longtemps pour discuter de tout et de rien en essayant de gagner du temps pour se rafraîchir alors que la direction est ultra occupée en ce moment??Fesseur Pro a écrit:Chaleur étouffante ici et aucune climatisation bien entendu.
Des ventilateurs à fond dans les locaux de la direction, on y passe souvent en ce moment.
- valleExpert spécialisé
C'est ce que je conteste. Il est en effet impossible de travailler sous le froid (disons à 11º pendant toutes les heures de cours), mais rien n'empêche le travail à 35 voire 40 degrés, c'est juste moins confortable, surtout si on passe le temps à vouloir lutter contre la température au lieu d'accepter qu'il fait chaud et basta.Nina68 a écrit:Fesseur Pro a écrit:+1valle a écrit:Je suppose que bien d'entre vous ne serez pas d'accord avec moi, mais je pense qu'il est normal que rien n'ait été prévu, tout comme je pense qu'il est anormal que des collégiens soient encouragés à ne pas aller en cours demain.
Il y a un épisode caniculaire, certes, mais la vie continue normalement, ce n'est pas comme s'il y avait des chaleurs qui mettraient en danger la santé de qui que ce soit. Il fait chaud, on boit, on transpire, il est plus difficile de se concentrer, c'est tout, rien de grave. Tout le monde continue à travailler, je ne vois pas en quoi les élèves ou les enseignants serions différents.
Et il va falloir s'habituer à ces périodes de (trop) fortes chaleurs, malheureusement.
S'habituer ? Avec 30 collégiens entassés dans une petite salle suffocante, totalement liquéfiés, on ne peut pas travailler.
Ce qu'il faut, c'est trouver des adaptations, que la technologie nous aide à faire en sorte que ce genre d'épisode soit supportable.
Après on peut toujours décrire une scène où il y aurait 1 élève par m2 plus une sale complètement ensoleillée plus... En effet, ça peut devenir ingérable, comme une salle de cours avec 9 PAP + une panne de wifi + je ne sais pas quoi.
Ce qui n'empêche en effet qu'il faille chercher des aménagements lorsque possible, d'un côté, et à bien utiliser ses ressources (l'importance dont il était question quelque part d'aérer les lieux pendant la nuit).
- amethysteDoyen
Sauf que l'organisme ne s'habitue pas toujours. On sait très bien qu'en cas de canicule, il y a une augmentation des passages aux urgences. Ce n'est franchement pas le moment. Enfin, l’INRS (Institut National de Recherche et de Sécurité) conseille d'évacuer les salariés (ou décaler les horaires, aménager les locaux, bref, faire quelque chose) au-delà de 30°C pour une activité sédentaire, 28°C pour un travail avec une activité physique.Fesseur Pro a écrit:+1valle a écrit:Je suppose que bien d'entre vous ne serez pas d'accord avec moi, mais je pense qu'il est normal que rien n'ait été prévu, tout comme je pense qu'il est anormal que des collégiens soient encouragés à ne pas aller en cours demain.
Il y a un épisode caniculaire, certes, mais la vie continue normalement, ce n'est pas comme s'il y avait des chaleurs qui mettraient en danger la santé de qui que ce soit. Il fait chaud, on boit, on transpire, il est plus difficile de se concentrer, c'est tout, rien de grave. Tout le monde continue à travailler, je ne vois pas en quoi les élèves ou les enseignants serions différents.
Et il va falloir s'habituer à ces périodes de (trop) fortes chaleurs, malheureusement.
- adumbrateNiveau 10
valle a écrit:C'est ce que je conteste. Il est en effet impossible de travailler sous le froid (disons à 11º pendant toutes les heures de cours), mais rien n'empêche le travail à 35 voire 40 degrés, c'est juste moins confortable, surtout si on passe le temps à vouloir lutter contre la température au lieu d'accepter qu'il fait chaud et basta..Nina68 a écrit:Fesseur Pro a écrit:+1valle a écrit:Je suppose que bien d'entre vous ne serez pas d'accord avec moi, mais je pense qu'il est normal que rien n'ait été prévu, tout comme je pense qu'il est anormal que des collégiens soient encouragés à ne pas aller en cours demain.
Il y a un épisode caniculaire, certes, mais la vie continue normalement, ce n'est pas comme s'il y avait des chaleurs qui mettraient en danger la santé de qui que ce soit. Il fait chaud, on boit, on transpire, il est plus difficile de se concentrer, c'est tout, rien de grave. Tout le monde continue à travailler, je ne vois pas en quoi les élèves ou les enseignants serions différents.
Et il va falloir s'habituer à ces périodes de (trop) fortes chaleurs, malheureusement.
S'habituer ? Avec 30 collégiens entassés dans une petite salle suffocante, totalement liquéfiés, on ne peut pas travailler.
Ce qu'il faut, c'est trouver des adaptations, que la technologie nous aide à faire en sorte que ce genre d'épisode soit supportable.
Oui, enfin, pour avoir fait cours dans des préfabriqués surchauffés... non, on n'arrive pas vraiment à travailler.
- valleExpert spécialisé
amethyste a écrit:Sauf que l'organisme ne s'habitue pas toujours. On sait très bien qu'en cas de canicule, il y a une augmentation des passages aux urgences. Ce n'est franchement pas le moment. Enfin, l’INRS (Institut National de Recherche et de Sécurité) conseille d'évacuer les salariés (ou décaler les horaires, aménager les locaux, bref, faire quelque chose) au-delà de 30°C pour une activité sédentaire, 28°C pour un travail avec une activité physique.Fesseur Pro a écrit:+1valle a écrit:Je suppose que bien d'entre vous ne serez pas d'accord avec moi, mais je pense qu'il est normal que rien n'ait été prévu, tout comme je pense qu'il est anormal que des collégiens soient encouragés à ne pas aller en cours demain.
Il y a un épisode caniculaire, certes, mais la vie continue normalement, ce n'est pas comme s'il y avait des chaleurs qui mettraient en danger la santé de qui que ce soit. Il fait chaud, on boit, on transpire, il est plus difficile de se concentrer, c'est tout, rien de grave. Tout le monde continue à travailler, je ne vois pas en quoi les élèves ou les enseignants serions différents.
Et il va falloir s'habituer à ces périodes de (trop) fortes chaleurs, malheureusement.
La chaleur n'est pas une maladie. Si on a entre 4 et 65 ans et qu'on suit des consignes basiques (s'hydrater, ne pas rester au soleil, etc.) il n'y a pas de raison qu'il arrive quoi que ce soit.
Il y a aussi une augmentation des passages aux urgences lors des épidémies grippales (je me place dans le monde avant-Covid) et on n'arrêtait pas l'école en hiver.
adumbrate a écrit:valle a écrit:C'est ce que je conteste. Il est en effet impossible de travailler sous le froid (disons à 11º pendant toutes les heures de cours), mais rien n'empêche le travail à 35 voire 40 degrés, c'est juste moins confortable, surtout si on passe le temps à vouloir lutter contre la température au lieu d'accepter qu'il fait chaud et basta..Nina68 a écrit:Fesseur Pro a écrit:
+1
Et il va falloir s'habituer à ces périodes de (trop) fortes chaleurs, malheureusement.
S'habituer ? Avec 30 collégiens entassés dans une petite salle suffocante, totalement liquéfiés, on ne peut pas travailler.
Ce qu'il faut, c'est trouver des adaptations, que la technologie nous aide à faire en sorte que ce genre d'épisode soit supportable.
Oui, enfin, pour avoir fait cours dans des préfabriqués surchauffés... non, on n'arrive pas vraiment à travailler.
Oui, voilà, on peut toujours donner des cas précis où il y a de vrais problèmes, mais c'est comme dire qu'en cas de pluie il faut arrêter les cours en disant "pour avoir fait cours dans un établissement inondé, on n'arrive pas à travailler".
- agirouNiveau 6
Ce qui est davantage ingérable concerne l'envie de fraîcheur de tout un pan d'élèves qui veulent déserter les classes pour aller boire ou se laver le visage et la tête surtout pour celles dont les conseils de classes sont passés. Le professeur doit-il gérer un défilé de jeunes se déplaçant partout surtout que les portes des salles sont toutes ouvertes mêmes celles qui sont maintenues fermées toute l'année?
- CalandriaGrand sage
31,5 dans ma salle en début d'après-midi avec seulement 5 élèves. Je n'imagine pas demain sachant que je serai un étage plus haut (et on sent la différence quand on passe du 2e au 3e étage) sans volet avec des fenêtres qui s'entrouvent juste. Les élèves peuvent difficilement se concentrer. Il faudrait démarrer plus tôt ou avoir des locaux rénovés et isolés.
Mon fils est dans la salle la plus chaude de son école. Pas de volets, rien pour couper un peu la chaleur. Des ventilos ont été installés aujourd'hui mais il ne sent rien de la place où il est. Compte tenu des soucis de santé qu'il a pu avoir cette année (et parce que mon mari ne travaille pas exceptionnellement), il n'ira pas à l'école demain.
Mon fils est dans la salle la plus chaude de son école. Pas de volets, rien pour couper un peu la chaleur. Des ventilos ont été installés aujourd'hui mais il ne sent rien de la place où il est. Compte tenu des soucis de santé qu'il a pu avoir cette année (et parce que mon mari ne travaille pas exceptionnellement), il n'ira pas à l'école demain.
- Nina68Niveau 9
adumbrate a écrit:valle a écrit:C'est ce que je conteste. Il est en effet impossible de travailler sous le froid (disons à 11º pendant toutes les heures de cours), mais rien n'empêche le travail à 35 voire 40 degrés, c'est juste moins confortable, surtout si on passe le temps à vouloir lutter contre la température au lieu d'accepter qu'il fait chaud et basta..Nina68 a écrit:Fesseur Pro a écrit:
+1
Et il va falloir s'habituer à ces périodes de (trop) fortes chaleurs, malheureusement.
S'habituer ? Avec 30 collégiens entassés dans une petite salle suffocante, totalement liquéfiés, on ne peut pas travailler.
Ce qu'il faut, c'est trouver des adaptations, que la technologie nous aide à faire en sorte que ce genre d'épisode soit supportable.
Oui, enfin, pour avoir fait cours dans des préfabriqués surchauffés... non, on n'arrive pas vraiment à travailler.
Si je n'étais pas si KO ce soir, je vous répondrais vertement. Et puis je vois pas comment on "passe son temps à lutter contre la température" ?? Nous on avait une chape de plomb, c'est tout. Et même on essaie de ne pas y penser, c'est bien lourd, une chape de plomb. Mais nous sommes sans doute de petites natures !
- valleExpert spécialisé
L'établissement doit rappeler aux élèves qu'il convient de prendre une bouteille d'eau et que 1) il n'est pas vraiment nécessaire de boire toutes les 15 secondes, et 2) que, sauf motif médical précis, il n'y a pas de raison qu'ils doivent aller se laver le visage (?) pendant les cours.agirou a écrit:Ce qui est davantage ingérable concerne l'envie de fraîcheur de tout un pan d'élèves qui veulent déserter les classes pour aller boire ou se laver le visage et la tête surtout pour celles dont les conseils de classes sont passés. Le professeur doit-il gérer un défilé de jeunes se déplaçant partout surtout que les portes des salles sont toutes ouvertes mêmes celles qui sont maintenues fermées toute l'année?
Mais je suis d'accord, le problème est plutôt la difficulté à gérer les élèves. Mais c'est le même problème qu'il y a partout : l'envie de tout un pan d'élèves de jouer avec leur stylo peut aussi être difficile à gérer.
- laMissSage
valle a écrit:Si on a entre 4 et 65 ans et qu'on suit des consignes basiques (s'hydrater, ne pas rester au soleil, etc.) il n'y a pas de raison qu'il arrive quoi que ce soit.
Pourtant, nous étions plusieurs ici même à avoir suivi les consignes basiques (et moins basiques, même) il y a quelques années et à avoir eu des maux de tête violents, des vertiges, des nausées.
_________________
Si rien n'est décidé, ce sera à chacun d'entre nous de décider en conscience.
- Nina68Niveau 9
agirou a écrit:Ce qui est davantage ingérable concerne l'envie de fraîcheur de tout un pan d'élèves qui veulent déserter les classes pour aller boire ou se laver le visage et la tête surtout pour celles dont les conseils de classes sont passés. Le professeur doit-il gérer un défilé de jeunes se déplaçant partout surtout que les portes des salles sont toutes ouvertes mêmes celles qui sont maintenues fermées toute l'année?
Ils ne sont pas équipés de gourdes ou de bouteilles ? Chez nous ils boivent quand ils le souhaitent.
- valleExpert spécialisé
laMiss a écrit:valle a écrit:Si on a entre 4 et 65 ans et qu'on suit des consignes basiques (s'hydrater, ne pas rester au soleil, etc.) il n'y a pas de raison qu'il arrive quoi que ce soit.
Pourtant, nous étions plusieurs ici même à avoir suivi les consignes basiques (et moins basiques, même) il y a quelques années et à avoir eu des maux de tête violent, des vertiges, des nausées.
Je n'en sais rien. Il y a des écoles au Texas, au Mexique, en Grèce. Elles ne sont pas forcément climatisées. Il y a des travailleurs qui travaillent dehors (chez toi aussi, non seulement en Grèce). Comment font-ils ? Je répète : si on n'est pas un bébé, une personne âgée ou quelqu'un avec des problèmes de santé spécifiques, la chaleur ne devrait pas poser de problèmes*.
Je ne vois pas pourquoi l'EAF était prévue pour l'après-midi, mais je ne pense pas que l'épisode caniculaire d'aujourd'hui justifie un décalage, c'est l'essence de ce que je voulais dire.
*J'édite vu le message qui suit celui-ci : je le répète, on peut toujours donner des cas précis où il y a un problème autre que la chaleur qui empêche le travail, je ne parle pas de ça.
- amethysteDoyen
Il y a 3 ans, on a eu un épisode de canicule au mois de juin. Le recteur a refusé de fermer l'établissement. Il aurait fallu que tu viennes expliquer à l'infirmière, qui a littéralement transformé le hall en infirmerie, avec des élèves allongés partout par terre, qu'il faut s'habituer. Peut-être, si on avait des conditions de travail digne de ce nom. On n'a toujours pas de fenêtres dans les salles, même après les deux ans de pandémie, alors rafraîchir les salles la nuit avec les 2 ou 3 malheureux vasistas, c'est une blague. Et non, 38°C à 14h dans une salle, on ne travaille pas, pas avec des enfants en tous cas. Je n'arrive pas à comprendre comment on peut accepter de les laisser maltraités comme ça.
- Ajonc35Sage
Ma petite- fille m'a dit ce soir qu'un ventilateur avait été mis dans sa classe ( 27 ou 28 eleves). J'ai des doutes sur l'efficacité mais c'est mieux que rien.
Au- delà du problème qui vous, me, preoccupe c'est l'affligeant état des établissements qui devrait être mis à la une des journaux.
Dans mon lep, les bâtiments sont des passives thermiques. Chauffage à fond en hiver, il fait trop chaud au 3eme tandis qu'on se caille au rdv. En fin d'année, on bénissant les salles au nord, car au sud entre les fenêtres ouvertes ( oui dans celui-là les fenêtres s'ouvraient) et une rocade , on devait choisir.
Je ne parle pas des salles au sud ouest fenêtres ne s'ouvrent pas et on ouvre les portes pour avoir un peu de la " fraîcheur" du couloir. J'allais aussi dans une salle où fenêtres et portes s'ouvraient sur une véranda au sud.
Récemment une émission parlait du retour de l'arbre dans les cours d'école à la place du bitume.
Je travaillais dans un lycée agricole oû les bâtiments prennent la place des arbres.
Au- delà du problème qui vous, me, preoccupe c'est l'affligeant état des établissements qui devrait être mis à la une des journaux.
Dans mon lep, les bâtiments sont des passives thermiques. Chauffage à fond en hiver, il fait trop chaud au 3eme tandis qu'on se caille au rdv. En fin d'année, on bénissant les salles au nord, car au sud entre les fenêtres ouvertes ( oui dans celui-là les fenêtres s'ouvraient) et une rocade , on devait choisir.
Je ne parle pas des salles au sud ouest fenêtres ne s'ouvrent pas et on ouvre les portes pour avoir un peu de la " fraîcheur" du couloir. J'allais aussi dans une salle où fenêtres et portes s'ouvraient sur une véranda au sud.
Récemment une émission parlait du retour de l'arbre dans les cours d'école à la place du bitume.
Je travaillais dans un lycée agricole oû les bâtiments prennent la place des arbres.
- amethysteDoyen
Pour avoir été en Grèce, ils évitent quand même les grandes baies vitrées exposées plein sud, eux.valle a écrit:laMiss a écrit:valle a écrit:Si on a entre 4 et 65 ans et qu'on suit des consignes basiques (s'hydrater, ne pas rester au soleil, etc.) il n'y a pas de raison qu'il arrive quoi que ce soit.
Pourtant, nous étions plusieurs ici même à avoir suivi les consignes basiques (et moins basiques, même) il y a quelques années et à avoir eu des maux de tête violent, des vertiges, des nausées.
Je n'en sais rien. Il y a des écoles au Texas, au Mexique, en Grèce. Elles ne sont pas forcément climatisées. Il y a des travailleurs qui travaillent dehors (chez toi aussi, non seulement en Grèce). Comment font-ils ? Je répète : si on n'est pas un bébé, une personne âgée ou quelqu'un avec des problèmes de santé spécifiques, la chaleur ne devrait pas poser de problèmes.
Je ne vois pas pourquoi l'EAF était prévue pour l'après-midi, mais je ne pense pas que l'épisode caniculaire d'aujourd'hui justifie un décalage, c'est l'essence de ce que je voulais dire.
- Ajonc35Sage
Quand on obligera les recteurs, ministres et compagnie à venir oasser une heure avec vous.amethyste a écrit:Il y a 3 ans, on a eu un épisode de canicule au mois de juin. Le recteur a refusé de fermer l'établissement. Il aurait fallu que tu viennes expliquer à l'infirmière, qui a littéralement transformé le hall en infirmerie, avec des élèves allongés partout par terre, qu'il faut s'habituer. Peut-être, si on avait des conditions de travail digne de ce nom. On n'a toujours pas de fenêtres dans les salles, même après les deux ans de pandémie, alors rafraîchir les salles la nuit avec les 2 ou 3 malheureux vasistas, c'est une blague. Et non, 38°C à 14h dans une salle, on ne travaille pas, pas avec des enfants en tous cas. Je n'arrive pas à comprendre comment on peut accepter de les laisser maltraités comme ça.
Qu'ils changent de trottoir! Bon, je rêve.
- agirouNiveau 6
Les ordinateurs sont mis à dure épreuve avec une odeur mi-plastique mi-autre produit que ces engins contiennent dans leurs entrailles en plus du bruit amplifié de leurs ventilos et de ceux des vidéoprojecteurs. Les machines ne savent pas mentir ni exagérer. Je retire ma clé USB en m'aidant de la partie métallique pour ne pas l'arracher de son habitacle. C'était brûlant ce midi.
- YazilikayaNeoprof expérimenté
Ma collégienne est restée à la maison aujourd'hui et restera à la maison demain. Le collège a annulé les cours de l'après-midi. Je ne peux pas aller la chercher sur le temps de midi.
Il fera 40°C demain. Et oui, mes élèves de CM ne peuvent plus travailler efficacement l'après-midi (pas de ventilateurs).
Mais on fait avec, y'a pas le choix.
Il fera 40°C demain. Et oui, mes élèves de CM ne peuvent plus travailler efficacement l'après-midi (pas de ventilateurs).
Mais on fait avec, y'a pas le choix.
- DanskaProphète
valle a écrit:Je suppose que bien d'entre vous ne serez pas d'accord avec moi, mais je pense qu'il est normal que rien n'ait été prévu, tout comme je pense qu'il est anormal que des collégiens soient encouragés à ne pas aller en cours demain.
Il y a un épisode caniculaire, certes, mais la vie continue normalement, ce n'est pas comme s'il y avait des chaleurs qui mettraient en danger la santé de qui que ce soit. Il fait chaud, on boit, on transpire, il est plus difficile de se concentrer, c'est tout, rien de grave. Tout le monde continue à travailler, je ne vois pas en quoi les élèves ou les enseignants serions différents.
Cela dit, de nombreux travailleurs disposent de bureaux climatisés et ne sont pas entassés à 35 par salle... Ce n'est pas le cas pour les personnes qui travaillent à l'extérieur, je te l'accorde, mais on n'est pas obligé de s'aligner sur le moins-disant non plus.
(et avant qu'on me comprenne de travers, je ne suis pas du tout favorable à la climatisation, beaucoup plus à des bâtiments intelligemment conçus, ne serait-ce qu'avec des ventilateurs au plafond dans toutes les salles et des volets, et à de la verdure partout autant que faire se peut, ça aiderait déjà beaucoup.)
- MalavitaÉrudit
agirou a écrit:Qui a ici des salles avec la climatisation parce que j'ai entendu hier une journaliste (pour ne pas être hors charte) dire que les élèves seront installés dans des salles climatisées ou dans des salles non exposées au soleil?
Me ! Pas toutes les salles, seulement le bâtiment rénové. Notre direction a déplacé le bac de Français dans ses salles. Mais c'est une rareté.
- SallustiusNiveau 9
Idem, nous avons quelques salles climatisées, dont le self, que nous occupons donc pour des cours. Je ne sais pas ce qu'il en est des autres travailleurs en effet, ce que je sais c'est que mardi et aujourd'hui, nous avons dû faire évacuer plusieurs enfants pour des malaises...
Il ne faut pas oublier que de nombreux bâtiments scolaires sont extrêmement mal conçus, mal isolés et très anciens, construits parfois très rapidement (le collège de ma fille a des parois en tôle... c'est du provisoire, de plus de quarante ans !).
Il ne faut pas oublier que de nombreux bâtiments scolaires sont extrêmement mal conçus, mal isolés et très anciens, construits parfois très rapidement (le collège de ma fille a des parois en tôle... c'est du provisoire, de plus de quarante ans !).
- LadKlimaHabitué du forum
Nina68 a écrit:adumbrate a écrit:valle a écrit:C'est ce que je conteste. Il est en effet impossible de travailler sous le froid (disons à 11º pendant toutes les heures de cours), mais rien n'empêche le travail à 35 voire 40 degrés, c'est juste moins confortable, surtout si on passe le temps à vouloir lutter contre la température au lieu d'accepter qu'il fait chaud et basta..Nina68 a écrit:
S'habituer ? Avec 30 collégiens entassés dans une petite salle suffocante, totalement liquéfiés, on ne peut pas travailler.
Ce qu'il faut, c'est trouver des adaptations, que la technologie nous aide à faire en sorte que ce genre d'épisode soit supportable.
Oui, enfin, pour avoir fait cours dans des préfabriqués surchauffés... non, on n'arrive pas vraiment à travailler.
Si je n'étais pas si KO ce soir, je vous répondrais vertement. Et puis je vois pas comment on "passe son temps à lutter contre la température" ?? Nous on avait une chape de plomb, c'est tout. Et même on essaie de ne pas y penser, c'est bien lourd, une chape de plomb. Mais nous sommes sans doute de petites natures !
Pareil, à lire certains ici, je dois être un idiot qui ne sait pas s'hydrater car je suis en très grande difficulté face à la chaleur. Pas loin de faire un malaise aujourd'hui.
- Clecle78Bon génie
C'était affreux cet après midi. J'étais à deux doigts du malaise.
- VolubilysGrand sage
Euh, c'est n'importe quoi là.valle a écrit:
C'est ce que je conteste. Il est en effet impossible de travailler sous le froid (disons à 11º pendant toutes les heures de cours), mais rien n'empêche le travail à 35 voire 40 degrés, c'est juste moins confortable, surtout si on passe le temps à vouloir lutter contre la température au lieu d'accepter qu'il fait chaud et basta.
Travailler à 11°C, c'est possible avec les vêtements adéquate et il n'y a aucun risque pour la santé à le faire et ça se fait très bien. Je fais classe dehors même en hiver par -2°C (et là, ça caille pour de vrai, faut pas se rater sur les vêtements), et même en classe "normale", mon préfabriqué dépasse rarement les 16°C en hiver (il y a encore quelques jours, on commençait le matin la classe à 14°C ...) bref 11°C c'est pas agréable (voir très désagréable) si on est pas habillé en conséquence, mais pas dangereux!
Par contre passé une certaine température il y a un vrai risque pour la santé, surtout chez les plus jeunes et les plus âgés. Il est impossible de s'en protéger, vous pourrez mettre les vêtements que vous voulez, vous allez entrer en hyperthermie et ce peut juste être mortel... hier on a une élève de maternelle qui a fait un malaise en récré à cause de ça. On appréhende demain...
35° à 40° sont des températures dangereuses pour la santé! La canicule de 2003 a fait 19 000 morts en moins d'une semaine!
_________________
Je vous prie de m'excuser si mes messages contiennent des coquilles, je remercie les personnes qui me les signaleront par mp pour que je puisse les corriger.
- poutouNiveau 10
Idem. Pas loin de faire un malaise. Et pourtant je m'hydrate. 40 ans, plutôt en forme. Mais peau très claire, sujette aux coups de soleil, yeux clairs: j'ai toujours énormément craint la chaleur. Nous ne sommes pas tous égaux à ce niveau-là. Même mes affreux 3e pénibles toute l'année ont été choupinous avec moi, me sentant prête à défaillir.
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