Grand oral

Proton a écrit:Bon visio avec l'académie de Paris. On a bien compris qu'il ne faut pas poser de questions de cours en maths! Pas de tableau surtout! Pas de questions de connaissances "pour elles-mêmes"!  

En gros, tu es un bon baratineur, tu as une bonne  note.

Pas de tableau hein!

Je crois qu'ils vont envoyer la consigne dans tous les lycées de supprimer tous les marqueurs dans les salles

Vous avez bien compris pas de tableau !

Laotzi a écrit:Les jurys sont souverains, on n'est pas non plus obligés d'être plus royaliste que le roi.  Il n'y a pas d'IPR au dessus de votre épaule lorsque vous mettez les notes, et à moins d'avoir une moyenne vraiment basse, je ne crois pas qu'on viendra vous chercher des poux.
Je ne vois pas comment ne pas poser des questions disciplinaires, même si l'on part de l'exposé du candidat.

Vieux_Mongol a écrit:Perso je ne vois pas trop le problème. La discussion a lieu sur le thème de l'exposé. Elle fait donc forcément appel à des contenus disciplinaires. Et à partir de là je ne vois pas comment un candidat pourrait rentrer dans un exercice d'échanges de qualité s'il ne pige rien à ce qu'on lui dit et n'a strictement aucun élément pour répondre avec aisance et clarté. A ce niveau là la forme et le fond ça va largement ensemble non ?

piesco a écrit:J'ai hâte d'y être.

lalilala a écrit:

piesco a écrit:J'ai hâte d'y être.

Moi aussi...

Aed2022 a écrit:On a surveillé une salle de préparation avec une volontaire civique ce matin.

Une passante a écrit:J'ai un vrai problème avec ce statut de "non spécialiste". L'an passé, je l'étais déjà, et certains candidats avaient pour deuxième spécialité la mienne. Mais je n'arrive pas à trouver si, officiellement, nous pouvons interroger dans ce cas sur notre spécialité.
Il me semblerait logique de pouvoir le faire, mais comme ma convocation précise que je suis là pour accompagner le spécialiste d'une autre discipline, je ne veux pas non plus sortir des clous.
Avez-vous des informations là-dessus ?

Caspar a écrit:

Une passante a écrit:J'ai un vrai problème avec ce statut de "non spécialiste". L'an passé, je l'étais déjà, et certains candidats avaient pour deuxième spécialité la mienne. Mais je n'arrive pas à trouver si, officiellement, nous pouvons interroger dans ce cas sur notre spécialité.
Il me semblerait logique de pouvoir le faire, mais comme ma convocation précise que je suis là pour accompagner le spécialiste d'une autre discipline, je ne veux pas non plus sortir des clous.
Avez-vous des informations là-dessus ?

 Moi aussi j'ai un problème avec ce statut de "juré candide" car ça nous met en position de faiblesse, d'infériorité, face à des candidats qui en savent plus que nous sur leur deuxième spécialité. On me répondra que ça me fait tomber de mon piédestal de "sachant", que les candidats ont beaucoup à m'apprendre etc

Manu7 a écrit:

cit6 a écrit:

beaverforever a écrit:Je dois avouer que pour accompagner un jeune qui passe le grand oral en math cette année, c'est une sorte de défi absurde que d'essayer de construire un raisonnement mathématique sans support visuel : la mémoire de travail de l'auditoire est immédiatement saturée dès l'énoncé et explose en vol à la démonstration. Le cerveau humain n'est juste pas fait pour écouter quelqu'un qui parle, visualiser cinq ou six informations mathématiques dans sa tête et les mettre à jours toutes les quinze seconde. C'est juste impossible. Toute démonstration à la bouche ce traduit nécessairement par une bouillie informationnelle dans l'esprit du jury.

J'ai fait passer un grand oral blanc la semaine dernière sur la détermination de pi avec des chocs et mouvements rectilignes, où le candidat nous a montré une feuille de loin avec deux cercles, plein de droites qui les coupaient et plein d'équations en tout petit, tout en disant évidemment toutes ses équations et son raisonnement à l'oral : je lui ai gentiment expliqué à la fin que le pauvre juré "naïf" allait décrocher dès le début (et encore, il avait de la chance que je n'étais pas si "naïve" que ça, ayant fait quelques études de math/physique il y a une quarantaine d'années ), et je lui ai suggéré de débuter par l'explication de l'obtention de 3, assez simple à comprendre, même pour un non spécialiste.

Je lui ai demandé à la fin de l'heure la feuille qu'il avait écrite (de loin, je n'avais pas vu grand chose ) et je me suis fait réexpliquer le principe en salle des profs: en pouvant montrer précisément ce que représentait chaque droite, angles et arcs de cercle, tout s'est éclairci .

Bref, c'est typiquement le sujet où l'impossiblité d'écrire le raisonnement sur un tableau est ridicule et contre productif .

Cit6.

Un grand oral blanc sur les maths sans profs de maths, c'est un choix étonnant.

Danska a écrit:Excellente question.

Pendant ce temps on nous fait suer dans mon établissement pour récupérer toutes les problématiques de nos élèves afin de signer leur formulaire - signatures qui ne servent strictement à rien, comme on le disait plus haut... Quelle plaie, cet oral !

Caspar a écrit:

Danska a écrit:Excellente question.

Pendant ce temps on nous fait suer dans mon établissement pour récupérer toutes les problématiques de nos élèves afin de signer leur formulaire - signatures qui ne servent strictement à rien, comme on le disait plus haut... Quelle plaie, cet oral !

Cette année, rien du tout dans mon établissement: personne n'a parlé de fiche ou de formulaire, je n'ai rien signé et certains élèves vont aller au GO avec des questions mal formulées et vagues, sans oublier ceux qui étaient absents ces dernières semaines et dont je ne sais absolument pas de quoi ils vont parler.

Une élève est passée dans mon cours sur un sujet trouvé tout fait sur Internet et elle a bien entendu été incapable de répondre à la moindre question, même très simple.

Danska a écrit:

Caspar a écrit:

Danska a écrit:Excellente question.

Pendant ce temps on nous fait suer dans mon établissement pour récupérer toutes les problématiques de nos élèves afin de signer leur formulaire - signatures qui ne servent strictement à rien, comme on le disait plus haut... Quelle plaie, cet oral !

Cette année, rien du tout dans mon établissement: personne n'a parlé de fiche ou de formulaire, je n'ai rien signé et certains élèves vont aller au GO avec des questions mal formulées et vagues, sans oublier ceux qui étaient absents ces dernières semaines et dont je ne sais absolument pas de quoi ils vont parler.

Une élève est passée dans mon cours sur un sujet trouvé tout fait sur Internet et elle a bien entendu été incapable de répondre à la moindre question, même très simple.

Pareil pour mes élèves, mais je m'en fiche éperdument. Je signe là où me dit de signer, ça s'arrête là. Sauf que l'organisation dans mon lycée étant ce qu'elle est, les formulaires sont actuellement supposés attendre les enseignants au secrétariat... mais la moitié sont vierges, entre les absentéistes, les élèves qui ont choisi leur problématique très tardivement et les enseignants qui n'étaient pas prévenus qu'il fallait récupérer lesdites problématiques. J'aimerais bien qu'on nous fiche la paix avec ça, comme dans ton lycée !

Vieux_Mongol a écrit:Pour en revenir à la signature il me parait important d'obtenir de l'établissement le fait de ne pas signer des questions dont on n'a pas eu connaissance préalable ou qui sont hors du cadre. Une signature ça engage... La solution retenue dans mon établissement me parait raisonnable :
- le collègue indique son refus de signer
- et l'établissement file son cachet pour que le document soit administrativement recevable.

Prezbo a écrit:Y a-t-il un seul texte officiel, ne serait-ce qu'une circulaire (c'est-à-dire pas une FAQ sur le site du ministère) qui précise la procédure de validation de la fiche des candidats et qui doit la signer ? (Vraie question.)