- HarriwaldNiveau 2
Bonjour !
Je suis un étudiant actuellement en master recherche en histoire et je planifie depuis longtemps de devenir prof.
Je vous explique un peu mon parcours.
Après ma licence, j'hésitais entre MEEF et recherche. J'ai eu la chance d'avoir l'opportunité de partir à l'étranger pour une bidiplomation et comme je pouvais me permettre de rallonger mes études de 2 ans, je tente la recherche.
Cela me plaît mais je souhaite toujours passer par la case concours à la fin de mon master, donc pour l'année 2023/2024.
Différents professeurs me conseillent cependant de ne pas m'inscrire en MEEF mais de le passer en candidat libre tout en suivant la formation disciplinaire dans un programme spécial de mon université en 1 an, pour les étudiants déjà titulaires d'un niveau M2.
Ils estiment que le MEEF est trop lourd puis ça rajoute 2 ans alors que la candidature libre permet de passer les concours en 1 an.
Je ne m'inquiète pas trop pour le côté disciplinaire du CAPES mais davantage pour le côté pédagogique puisque je ne pourrai pas bénéficier des cours de l'INSPE ni des stages.
Je n'ai pas d'expérience dans le monde de l'EN, j'ai fait du soutien scolaire et je suis assistant d'enseignement à l'université au Québec et je vais peut être avoir des stages d'observation courts en classe en France et au Québec dans le secondaire (mais ça reste très hypothétique)
Saurez-vous comment je pourrai compenser ces lacunes et cette absence d'enseignement en pédagogie pour me préparer adéquatement aux oraux ?
Je vous remercie d'avance !
Je suis un étudiant actuellement en master recherche en histoire et je planifie depuis longtemps de devenir prof.
Je vous explique un peu mon parcours.
Après ma licence, j'hésitais entre MEEF et recherche. J'ai eu la chance d'avoir l'opportunité de partir à l'étranger pour une bidiplomation et comme je pouvais me permettre de rallonger mes études de 2 ans, je tente la recherche.
Cela me plaît mais je souhaite toujours passer par la case concours à la fin de mon master, donc pour l'année 2023/2024.
Différents professeurs me conseillent cependant de ne pas m'inscrire en MEEF mais de le passer en candidat libre tout en suivant la formation disciplinaire dans un programme spécial de mon université en 1 an, pour les étudiants déjà titulaires d'un niveau M2.
Ils estiment que le MEEF est trop lourd puis ça rajoute 2 ans alors que la candidature libre permet de passer les concours en 1 an.
Je ne m'inquiète pas trop pour le côté disciplinaire du CAPES mais davantage pour le côté pédagogique puisque je ne pourrai pas bénéficier des cours de l'INSPE ni des stages.
Je n'ai pas d'expérience dans le monde de l'EN, j'ai fait du soutien scolaire et je suis assistant d'enseignement à l'université au Québec et je vais peut être avoir des stages d'observation courts en classe en France et au Québec dans le secondaire (mais ça reste très hypothétique)
Saurez-vous comment je pourrai compenser ces lacunes et cette absence d'enseignement en pédagogie pour me préparer adéquatement aux oraux ?
Je vous remercie d'avance !
- MelanieSLBDoyen
Le master meef ne sert pas à grand chose. Pour te préparer aux épreuves, bosse les rapports de jury.
Et réfléchis bien à ton envie de devenir prof (conditions de travail, salaire, nouveau pacte Macron, mutations : prends-en connaissance pour faire un choix éclairé).
Et réfléchis bien à ton envie de devenir prof (conditions de travail, salaire, nouveau pacte Macron, mutations : prends-en connaissance pour faire un choix éclairé).
_________________
La réforme du collège en clair : www.reformeducollege.fr .
Et pour ceux qui voudraient en comprendre quelques fondements idéologiques:
De l’école, Jean-Claude Milner, visionnaire en 1984 (ça ne s'invente pas!) de ce qui nous arrive: "On ne dira pas que les enseignants sont l'appendice inutile d'une institution dangereuse et presque criminelle; on dira seulement qu'ils doivent devenir Autres: animateurs, éducateurs, grands frères, nourrices, etc. La liste est variable. Que, par là, les enseignants cessent d’être ce qu'ils doivent être, c'est encore une fois sortir de la question. On ne dira pas que les enseignants n'ont pas à exister, mais qu'ils ont à exister Autrement. Que cette Autre existence consiste à renoncer à soi-même pour disparaître dans la nuit éducative et s'y frotter, tous corps et tous esprits confondus, avec les partenaires de l'acte éducatif - manutentionnaires, parents, élèves, etc. -, seul un méchant pourrait en prendre ombrage." (page 24)
- valleExpert spécialisé
Le nouveau poids dans les épreuves orales, non de la didactique (qui peut s'apprendre comme l'on apprend les savoirs disciplinaires), mais de la motivation / expérience / cohérence du parcours a en effet des effets largement inconnus sur les "chances" d'un candidat.
Je ne sais pas s'il est possible de te conseiller. Je dirais qu'il faudrait enquêter respectueusement auprès de ces "différents professeurs" pour en trouver un qui fasse actuellement partie du jury du CAPES externe et se fier à sa parole.
As-tu envisagé l'agrégation ?
Je ne sais pas s'il est possible de te conseiller. Je dirais qu'il faudrait enquêter respectueusement auprès de ces "différents professeurs" pour en trouver un qui fasse actuellement partie du jury du CAPES externe et se fier à sa parole.
As-tu envisagé l'agrégation ?
- eleonore69Érudit
MelanieSLB a écrit:Le master meef ne sert pas à grand chose. Pour te préparer aux épreuves, bosse les rapports de jury.
Et réfléchis bien à ton envie de devenir prof (conditions de travail, salaire, nouveau pacte Macron, mutations : prends-en connaissance pour faire un choix éclairé).
tout à fait d'accord !
J'ai pu d'ailleurs constater que les possesseurs d'un master recherche réussissait -en général - mieux le capes. Par contre, il faudra être capable d'expliquer pourquoi tu as fait un master recherche plutôt qu'un master MEEf parce qu'ils tiennnent à ce truc (du genre, je me suis trompée de parcours...). Il serait judicieux de faire un stage: rapproche-toi d'ancien professeur de lycée.
- valleExpert spécialisé
Mais tu parles de cette dernière session (nouvelle mouture) ?eleonore69 a écrit:MelanieSLB a écrit:Le master meef ne sert pas à grand chose. Pour te préparer aux épreuves, bosse les rapports de jury.
Et réfléchis bien à ton envie de devenir prof (conditions de travail, salaire, nouveau pacte Macron, mutations : prends-en connaissance pour faire un choix éclairé).
tout à fait d'accord !
J'ai pu d'ailleurs constater que les possesseurs d'un master recherche réussissait -en général - mieux le capes. Par contre, il faudra être capable d'expliquer pourquoi tu as fait un master recherche plutôt qu'un master MEEf parce qu'ils tiennnent à ce truc (du genre, je me suis trompée de parcours...). Il serait judicieux de faire un stage: rapproche-toi d'ancien professeur de lycée.
- HarriwaldNiveau 2
Merci pour la rapidité de vos réponses !
J'envisage l'agrégation mais comme les concours ne sont plus alignés je doute puisque ce concours est bien plus dur et que je suis dans une fac de province.
Sinon pour le stage, ma seule fenêtre de tir ça va être durant l'année de préparation aux concours puisque je fais mon M2 depuis le Québec. J'essaierai de me frotter également au monde de l'enseignement québécois mais qui est bien différent donc je suis pas persuadé que ça soit vu comme une expérience pertinente pour un jury français. Surtout si c'est pour dire tout le bien que je pense de la pédagogie québécoise !
Mais c'est vrai que ça m'inquiète un peu cette question de l'expérience, la réforme ne semble pas jouer en faveur des candidats libres.
Mon projet est bien ficelé et pensé depuis de longues années et je sais parfaitement dans quoi je m'engage, j'ai des profs dans la famille et plusieurs amis qui le sont devenus donc j'ai laissé ma vision utopique de l'EN derrière moi. Après j'imagine que si j'arrive à me montrer cohérent et en expliquant bien mon parcours quelque peu atypique (surtout atypique pour la bidiplomation à l'étranger) j'imagine que ça peut être solide.
J'envisage l'agrégation mais comme les concours ne sont plus alignés je doute puisque ce concours est bien plus dur et que je suis dans une fac de province.
Sinon pour le stage, ma seule fenêtre de tir ça va être durant l'année de préparation aux concours puisque je fais mon M2 depuis le Québec. J'essaierai de me frotter également au monde de l'enseignement québécois mais qui est bien différent donc je suis pas persuadé que ça soit vu comme une expérience pertinente pour un jury français. Surtout si c'est pour dire tout le bien que je pense de la pédagogie québécoise !
Mais c'est vrai que ça m'inquiète un peu cette question de l'expérience, la réforme ne semble pas jouer en faveur des candidats libres.
Mon projet est bien ficelé et pensé depuis de longues années et je sais parfaitement dans quoi je m'engage, j'ai des profs dans la famille et plusieurs amis qui le sont devenus donc j'ai laissé ma vision utopique de l'EN derrière moi. Après j'imagine que si j'arrive à me montrer cohérent et en expliquant bien mon parcours quelque peu atypique (surtout atypique pour la bidiplomation à l'étranger) j'imagine que ça peut être solide.
- MatteoNiveau 10
En Histoire la majorité des lauréats sont issus de master recherche. Ça ne posera aucun problème. Et avec ton expérience au Québec tu seras déjà un de ceux avec le plus d'expérience de l'enseignement.
- eleonore69Érudit
Matteo a écrit:En Histoire la majorité des lauréats sont issus de master recherche. Ça ne posera aucun problème. Et avec ton expérience au Québec tu seras déjà un de ceux avec le plus d'expérience de l'enseignement.
En effet ! J'ai pu constater qu'il réussissait fort bien. Il faut dire qu'un concours prend du temps, lorsque l'inspe vous oblige à passer plusieurs heures par semaines dans un établissement (cas de deux stagiaires cette année dans notre lycée) on a moins de temps pour la préparation du concours.
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