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- LioJe viens de m'inscrire !
Bonjour,
Je viens de m'inscrire sur le forum afin de me voir renseignée.
Alors, voilà, j'envisage une reconversion dans l'Éducation Nationale.
J'ai un handicap, syndrôme de fatigue chronique, qui ne me permet pas d'être stimulée par des interactions humaines dans un travail de 8h à 19h.
Je fais des recherches de mon côté et me suis inscrite sur Acloé pour des postes de professeure vacataire/contractuelle et remplaçante.
J'ai envoyé un mail avec un CV et une lettre de motivation adressés au recteur de l'Académie dont je dépends et y ai joint mes diplômes à la personne qui s'en occupe aussi.
Pour le moment, je n'ai reçu qu'un simple mail me disant qu'il n'y a pas de besoin en documentation et FLE.
J'ai postulé sur le métier de professeure documentaliste également donc.
Par ailleurs, étant titulaire de deux licences, j'ai déjà eu la correspondante handicap qui m'a dit que la dispense de concours n'était pas pour moi car il faut posséder un master.
Je n'ai lu aucune information en ce sens sur le site du gouvernement..
Passons.
Je trouve que la communication est plutôt difficile.
Faut-il se connecter régulièrement sur Acloé pour savoir si des vacations nous sont proposées ?
Enfin, je me suis inscrite au concours externe et interne CAPLP Lettres-anglais.
J'ai cherché une préparation par la voie du CNED.
Je n'ai rien trouvé.
J'aimerais faire au minimum quelques vacations pour renouer avec le monde du travail..
Autre chose : je vise une formation vidéo diplômante et j'ai réussi la première sélection. Sauf qu'elle ne débute pas avant fin septembre.. D'où le fait de vouloir "combler" ces 9 mois.
Je me pose la question de m'inscrire à un master MEEF mais j'aimerais connaître ses modalités (présentiel, distanciel, nombre d'heures par semaine, rémunération..).
Pouvez-vous me renseigner sur ces sujets ?
Je vous remercie.
Je viens de m'inscrire sur le forum afin de me voir renseignée.
Alors, voilà, j'envisage une reconversion dans l'Éducation Nationale.
J'ai un handicap, syndrôme de fatigue chronique, qui ne me permet pas d'être stimulée par des interactions humaines dans un travail de 8h à 19h.
Je fais des recherches de mon côté et me suis inscrite sur Acloé pour des postes de professeure vacataire/contractuelle et remplaçante.
J'ai envoyé un mail avec un CV et une lettre de motivation adressés au recteur de l'Académie dont je dépends et y ai joint mes diplômes à la personne qui s'en occupe aussi.
Pour le moment, je n'ai reçu qu'un simple mail me disant qu'il n'y a pas de besoin en documentation et FLE.
J'ai postulé sur le métier de professeure documentaliste également donc.
Par ailleurs, étant titulaire de deux licences, j'ai déjà eu la correspondante handicap qui m'a dit que la dispense de concours n'était pas pour moi car il faut posséder un master.
Je n'ai lu aucune information en ce sens sur le site du gouvernement..
Passons.
Je trouve que la communication est plutôt difficile.
Faut-il se connecter régulièrement sur Acloé pour savoir si des vacations nous sont proposées ?
Enfin, je me suis inscrite au concours externe et interne CAPLP Lettres-anglais.
J'ai cherché une préparation par la voie du CNED.
Je n'ai rien trouvé.
J'aimerais faire au minimum quelques vacations pour renouer avec le monde du travail..
Autre chose : je vise une formation vidéo diplômante et j'ai réussi la première sélection. Sauf qu'elle ne débute pas avant fin septembre.. D'où le fait de vouloir "combler" ces 9 mois.
Je me pose la question de m'inscrire à un master MEEF mais j'aimerais connaître ses modalités (présentiel, distanciel, nombre d'heures par semaine, rémunération..).
Pouvez-vous me renseigner sur ces sujets ?
Je vous remercie.
- Lowpow29Fidèle du forum
Mais en tant que prof tu seras aussi sur-stimulée par des interactions humaines de 8h à 18h :/ certes peut-être pas tous les jours mais es-tu sure que l'enseignement primaire ou secondaire est compatible avec ton handicap ? Parce que juste en lisant ta description succincte ça me semble compliqué. Mais tu sais sûrement mieux.
La première année du master Meef n'est pas rémunérée. Il y a plusieurs stages donc c'est en presentiel. Je n'ai pas connaissance d'un master meef à distance. C'est à temps plein, moi à l'époque c'était tous les jours de 8h à 16h !
Bonne préparation du concours
La première année du master Meef n'est pas rémunérée. Il y a plusieurs stages donc c'est en presentiel. Je n'ai pas connaissance d'un master meef à distance. C'est à temps plein, moi à l'époque c'était tous les jours de 8h à 16h !
Bonne préparation du concours
_________________
La vie est courte, l'art est long, l'occasion fugitive, l'expérience trompeuse, le jugement difficile. Hippocrate
- Guermantes729Neoprof expérimenté
Bonjour,
Je souffre aussi d'encéphalomyélite myalgique et j'ai du abandonner mon poste en présentiel, je suis maintenant en poste adapté au CNED. Professeur est un métier épuisant physiquement, ce n'est vraiment pas adapté à des pathologies comme les nôtres :/
Bon courage
Je souffre aussi d'encéphalomyélite myalgique et j'ai du abandonner mon poste en présentiel, je suis maintenant en poste adapté au CNED. Professeur est un métier épuisant physiquement, ce n'est vraiment pas adapté à des pathologies comme les nôtres :/
Bon courage
- Patience et raisonFidèle du forum
Un second point d'attention; ce type de maladie rend également difficile l'exercice de fonctions administrative de catégorie A, voire de "simple" secrétariat.
Dans toutes les structures de l'EN que j'ai fréquenté, la sollicitation est telle que ce n'est pas tenable à long terme (et provoque de fréquents arrêts médicalement justifiés).
Dans toutes les structures de l'EN que j'ai fréquenté, la sollicitation est telle que ce n'est pas tenable à long terme (et provoque de fréquents arrêts médicalement justifiés).
_________________
Scio me nihil scire
Ambassadeur de Sparte à Byzance.
« Entre le fort et le faible, entre le riche et le pauvre, entre le maître et le serviteur, c'est la liberté qui opprime et la loi qui affranchit » — Henri Lacordaire
« Quand le droit bavarde, le citoyen ne lui prête plus qu'une oreille distraite » — Rapport du Conseil d'État de 1991, De la sécurité juridique.
"Alors n’oubliez pas : si vous voulez vraiment être productifs, apprenez à travailler avec des outils qui font gagner du temps au lieu de tout refaire à la main. Mais si votre passion, c’est de ne surtout pas utiliser de livres déjà complets, et de réécrire votre propre truc à chaque fois parce que « Je préfère utiliser mes propres outils et je n’arrive pas à utiliser ceux des autres« , alors félicitations :
Vous êtes bons pour rejoindre l’Éducation Nationale française." Odieux ***.
- Reine MargotDemi-dieu
Je te conseille, si tu ne l'as pas déjà fait, de prendre rdv après du conseiller ou de la conseillère mobilité carrière de ton département, ils sont formés pour ces situations et éventuellement te proposer un bilan de compétences.
_________________
Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- Lowpow29Fidèle du forum
La personne qui nous écrit ne travaille pas dans l'Education Nationale donc a-t-elle accès au conseil mobilité carrière...?
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- MektoubNiveau 2
Lio a écrit:Bonjour,
Je viens de m'inscrire sur le forum afin de me voir renseignée.
Alors, voilà, j'envisage une reconversion dans l'Éducation Nationale.
J'ai un handicap, syndrôme de fatigue chronique, qui ne me permet pas d'être stimulée par des interactions humaines dans un travail de 8h à 19h.
Je fais des recherches de mon côté et me suis inscrite sur Acloé pour des postes de professeure vacataire/contractuelle et remplaçante.
J'ai envoyé un mail avec un CV et une lettre de motivation adressés au recteur de l'Académie dont je dépends et y ai joint mes diplômes à la personne qui s'en occupe aussi.
Pour le moment, je n'ai reçu qu'un simple mail me disant qu'il n'y a pas de besoin en documentation et FLE.
J'ai postulé sur le métier de professeure documentaliste également donc.
Par ailleurs, étant titulaire de deux licences, j'ai déjà eu la correspondante handicap qui m'a dit que la dispense de concours n'était pas pour moi car il faut posséder un master.
Je n'ai lu aucune information en ce sens sur le site du gouvernement..
Passons.
Je trouve que la communication est plutôt difficile.
Faut-il se connecter régulièrement sur Acloé pour savoir si des vacations nous sont proposées ?
Enfin, je me suis inscrite au concours externe et interne CAPLP Lettres-anglais.
J'ai cherché une préparation par la voie du CNED.
Je n'ai rien trouvé.
J'aimerais faire au minimum quelques vacations pour renouer avec le monde du travail..
Autre chose : je vise une formation vidéo diplômante et j'ai réussi la première sélection. Sauf qu'elle ne débute pas avant fin septembre.. D'où le fait de vouloir "combler" ces 9 mois.
Je me pose la question de m'inscrire à un master MEEF mais j'aimerais connaître ses modalités (présentiel, distanciel, nombre d'heures par semaine, rémunération..).
Pouvez-vous me renseigner sur ces sujets ?
Je vous remercie.
Attention Si il y a bien une chose dont je suis convaincue à 10000%, c’est que la condition sine qua none pour enseigner c’est d’avoir une santé de FER. Ce métier est terriblement épuisant psychiquement (et physiquement).
- Flo44Érudit
On est d'accord, ça me semble une très mauvaise idée. UNe heure d'enseignement, c'est ultra dense. Pour le même état de fatigue, je pouvais quand même aller travailler à mon ancien travail (j'étais peu efficace, mais ça passait), alors que c'est impossible devant élève. Exemple hier, j'ai fait 3 erreurs sur le même tableau à cause de la fatigue, et même si j'ai corrigé après, j'ai perdu de la crédibilité auprès des élèves. Et quand ils nous sentent fatigués, ils sont souvent impitoyables.
J'ai aussi connu 4 enseignants handicapés (différents handicaps) : le rectorat ne leur fait aucun cadeau. L'une devait avoir des aménagements de poste, elle a mis des années à les obtenir (et encore, pas totalement...)
J'ai aussi connu 4 enseignants handicapés (différents handicaps) : le rectorat ne leur fait aucun cadeau. L'une devait avoir des aménagements de poste, elle a mis des années à les obtenir (et encore, pas totalement...)
- Clecle78Bon génie
Un de mes collègues qui était atteint d'une maladie neurodégénérative et en fauteuil roulant a été traité de façon immonde par l'administration qui faisait tout pour minimiser son handicap. Il était absolument épuisé.
- JennyMédiateur
Lowpow29 a écrit:Mais en tant que prof tu seras aussi sur-stimulée par des interactions humaines de 8h à 18h :/ certes peut-être pas tous les jours mais es-tu sure que l'enseignement primaire ou secondaire est compatible avec ton handicap ? Parce que juste en lisant ta description succincte ça me semble compliqué.
Même avis.
Il y a une collègue en reconversion qui fait un stage d'observation chez nous, mais je ne sais pas si c'est accessible si on n'est pas fonctionnaire.
- menerveOracle
Épuisant moralement et physiquement....quand ce ne sont pas les élèves et les parents, c'est l'administration ou tes propres collègues.
Je rentre KO tous les soirs et hier j'étais en larmes suite aux attaques des uns et des autres.
Et je suis documentaliste. Ce n'est pas le métier qu'on imagine avec 5 ou 6 élèves qui lisent tranquillement au cdi. Ce sont des conflits permanent avec la vie scolaire qui envoie au cdi des élèves dont ils veulent se débarrasser ( et je les comprends aussi vu les élèves), des conflits avec certains collègues qui imaginent que le CDI c'est la planque ou qui sont jaloux car je ne fais pas les réunions parents profs et les conseils de classe.
Je rentre KO tous les soirs et hier j'étais en larmes suite aux attaques des uns et des autres.
Et je suis documentaliste. Ce n'est pas le métier qu'on imagine avec 5 ou 6 élèves qui lisent tranquillement au cdi. Ce sont des conflits permanent avec la vie scolaire qui envoie au cdi des élèves dont ils veulent se débarrasser ( et je les comprends aussi vu les élèves), des conflits avec certains collègues qui imaginent que le CDI c'est la planque ou qui sont jaloux car je ne fais pas les réunions parents profs et les conseils de classe.
- Clecle78Bon génie
Mais oui c'est un métier difficile et épuisant nerveusement. On est confrontés chaque année à de nouvelles classes, potentiellement à une nouvelle réforme, à de de nouvelles attaques sur le statut. On est dépendants d'un chef qui peut être super ou horrible. Et dans trois ans ce sera peut-être le contraire quand un nouveau arrivera. On peut perdre son poste ou partir en complément de service. Par rapport à mes débuts en 1986 (et ce n'était déjà pas simple) c'est cette insécurité grandissante et insidieuse qui fait que ce métier n'est pas du tout adapté à des personnes fragiles, d'après moi.
- CasparProphète
J'ai commencé l'année avec sérénité: classes plutôt sympas, pas de gros effectifs, mais là je suis épuisé moralement et j'ai à nouveau des idées de démission et de reconversion, ce qui n'était pas arrivé depuis au moins 15 ans...Un élève qui me pourrit la vie en EDS (six heures par semaine), une classe gentille par ailleurs mais dont les élèves viennent contester pu négocier chaque note ou appréciation sur le bulletin...à quoi s'ajoutent des tensions dans l'équipe dues à l'institution, encore des changements pour le bac et une nouvelle réforme du collège qui aura sans doute aussi un impact sur le lycée etc j'en passe et des meilleures.
Je compte sur les vacances pour me refaire une santé (mentale) mais là j'en ai vraiment marre, marre...et pourtant je suis dans un établissement plutôt tranquille.
Je compte sur les vacances pour me refaire une santé (mentale) mais là j'en ai vraiment marre, marre...et pourtant je suis dans un établissement plutôt tranquille.
- Clecle78Bon génie
C'est ca. J'étais dans un chouette établissement et avec de chouettes élèves et collègues, et pourtant j'étais épuisée par le stress et les tensions du métier. Et surtout le sentiment que ça ne s'arrête jamais, qu'on ne peut enseigner dans des conditions apaisées et sereines, avec toujours un couperet, le trmd, le poste, la prochaine réforme. Et les tensions que ça engendre pur nous comme pour les élèves.Caspar a écrit:J'ai commencé l'année avec sérénité: classes plutôt sympas, pas de gros effectifs, mais là je suis épuisé moralement et j'ai à nouveau des idées de démission et de reconversion, ce qui n'était pas arrivé depuis au moins 15 ans...Un élève qui me pourrit la vie en EDS (six heures par semaine), une classe gentille par ailleurs mais dont les élèves viennent contester pu négocier chaque note ou appréciation sur le bulletin...à quoi s'ajoutent des tensions dans l'équipe dues à l'institution, encore des changements pour le bac et une nouvelle réforme du collège qui aura sans doute aussi un impact sur le lycée etc j'en passe et des meilleures.
Je compte sur les vacances pour me refaire une santé (mentale) mais là j'en ai vraiment marre, marre...et pourtant je suis dans un établissement plutôt tranquille.
- Flo44Érudit
menerve a écrit:Épuisant moralement et physiquement....quand ce ne sont pas les élèves et les parents, c'est l'administration ou tes propres collègues.
Je rentre KO tous les soirs et hier j'étais en larmes suite aux attaques des uns et des autres.
Et je suis documentaliste. Ce n'est pas le métier qu'on imagine avec 5 ou 6 élèves qui lisent tranquillement au cdi. Ce sont des conflits permanent avec la vie scolaire qui envoie au cdi des élèves dont ils veulent se débarrasser ( et je les comprends aussi vu les élèves), des conflits avec certains collègues qui imaginent que le CDI c'est la planque ou qui sont jaloux car je ne fais pas les réunions parents profs et les conseils de classe.
Sans compter qu'il y a aussi des séances ( EMI ?) à préparer, et à donner à des élèves que tu ne connais en général pas, ou quasiment pas... Professeur documentaliste, ce n'est plus "dame du CDI" ou bibliothécaire.
- menerveOracle
Flo44 a écrit:menerve a écrit:Épuisant moralement et physiquement....quand ce ne sont pas les élèves et les parents, c'est l'administration ou tes propres collègues.
Je rentre KO tous les soirs et hier j'étais en larmes suite aux attaques des uns et des autres.
Et je suis documentaliste. Ce n'est pas le métier qu'on imagine avec 5 ou 6 élèves qui lisent tranquillement au cdi. Ce sont des conflits permanent avec la vie scolaire qui envoie au cdi des élèves dont ils veulent se débarrasser ( et je les comprends aussi vu les élèves), des conflits avec certains collègues qui imaginent que le CDI c'est la planque ou qui sont jaloux car je ne fais pas les réunions parents profs et les conseils de classe.
Sans compter qu'il y a aussi des séances ( EMI ?) à préparer, et à donner à des élèves que tu ne connais en général pas, ou quasiment pas... Professeur documentaliste, ce n'est plus "dame du CDI" ou bibliothécaire.
Voilà et pour les séances d'Emi, encore faut-il que les collègues acceptent de mener des projets communs. Souvent chacun fait son truc dans son coin et il n'est pas facile d'établir une progression. Et sous prétexte qu'on est présent 30 h par semaine, on est sollicité pour tout ou presque. L'an dernier j'ai fini en burn out. D'autant que le décret 1h de cours = 1 h de décharge n'est quasi jamais appliqué.
L'an dernier j'ai compté 65 h!!!
- Lisak40Expert spécialisé
Je rejoins tout ce qui a été dit par les collègues : ce métier nécessite une santé de fer ! N'oublions pas qu'être enseignant c'est interagir directement ou indirectement tous les jours où tu auras cours (et même ceux où tu n'auras d'ailleurs pas cours), avec les AEd, avec les collègues, avec les agents, avec l'administration, avec les chefs et avec les parents / responsables (+ ponctuellement les inspecteurs / formateurs + chefs et collègues dans d'autres établissements que le tien) : que ce soit par mail, par téléphone ou de vive voix, tu passes tes journées à communiquer avec les autres et tu dois le faire d'une manière professionnelle et calme, quel que soit ton état de fatigue morale ou physique ! Et le métier de documentaliste n'est pas du tout exclu de toutes ces exigences, contrairement à ce que l'on peut croire !
Par ailleurs en ce qui concerne le PLP lettre-anglais, il est honnêtement assez facile à avoir : regarde les corrigés et les rapports de jurys de concours des précédentes années pour te faire une idée. Par contre, attention à l'anglais : beaucoup de littéraires qui ont réussi le concours grâce au français se sont ensuite cassé les dents l'année de stage à cause de l'anglais (en gros on s'apercevait qu'ils ne parlaient pas du tout ou à peine anglais, ce qui pose problème quand on sait que les 3/4 des PLP lettres anglais n'enseignent que cette dernière matière, et de toutes les façons si ton anglais n'est pas assez bon tu ne seras probablement pas titularisé). En outre dans le pro, il ne faut pas oublier qu'il y a également beaucoup d'interactions avec le monde professionnel extérieur (contact avec les tuteurs de stage puis visite), donc c'est souvent être confronté à des gens qui sont totalement en dehors de l'EN mais qui ont comme tout le monde pas mal de préjugés sur nous et parfois se permettent de les exprimer tout haut devant nous (du genre "Ben non Mme, je ne peux pas faire la visite de stage la semaine prochaine, vous comprenez, j'ai du travail, moi". Ou "Comment ça vous pouvez pas venir le matin à 10h, comment ça vous avez cours ?!" Ou encore "Désolé si je suis en retard de 40 mins pour ce RDV, ah comment ça c'est un problème car vous devez être de retour au lycée dans une heure pour donner cours à une autre classe, je ne savais pas : on ne vous libère pas ?!"), et ça il faut savoir encaisser et répondre calmement; avec tact mais aussi fermeté, donc les compétences de communication nécessaires au métier de prof sont énormes en fait !
Par ailleurs en ce qui concerne le PLP lettre-anglais, il est honnêtement assez facile à avoir : regarde les corrigés et les rapports de jurys de concours des précédentes années pour te faire une idée. Par contre, attention à l'anglais : beaucoup de littéraires qui ont réussi le concours grâce au français se sont ensuite cassé les dents l'année de stage à cause de l'anglais (en gros on s'apercevait qu'ils ne parlaient pas du tout ou à peine anglais, ce qui pose problème quand on sait que les 3/4 des PLP lettres anglais n'enseignent que cette dernière matière, et de toutes les façons si ton anglais n'est pas assez bon tu ne seras probablement pas titularisé). En outre dans le pro, il ne faut pas oublier qu'il y a également beaucoup d'interactions avec le monde professionnel extérieur (contact avec les tuteurs de stage puis visite), donc c'est souvent être confronté à des gens qui sont totalement en dehors de l'EN mais qui ont comme tout le monde pas mal de préjugés sur nous et parfois se permettent de les exprimer tout haut devant nous (du genre "Ben non Mme, je ne peux pas faire la visite de stage la semaine prochaine, vous comprenez, j'ai du travail, moi". Ou "Comment ça vous pouvez pas venir le matin à 10h, comment ça vous avez cours ?!" Ou encore "Désolé si je suis en retard de 40 mins pour ce RDV, ah comment ça c'est un problème car vous devez être de retour au lycée dans une heure pour donner cours à une autre classe, je ne savais pas : on ne vous libère pas ?!"), et ça il faut savoir encaisser et répondre calmement; avec tact mais aussi fermeté, donc les compétences de communication nécessaires au métier de prof sont énormes en fait !
- valleExpert spécialisé
Au-delà de la santé en général, c'est en effet objectivement erroné de choisir ce métier pour "limiter les interactions humaines". C'est plutôt le contraire.
- nonoHabitué du forum
Oui, entièrement d'accord. Et ce patron qui peut même ajouter que les matières générales ne servent à rien...Difficile ensuite de récupérer les élèves après de tels propos !Lisak40 a écrit:Je rejoins tout ce qui a été dit par les collègues : ce métier nécessite une santé de fer ! N'oublions pas qu'être enseignant c'est interagir directement ou directement tous les jours où tu auras cours (et même ceux où tu n'auras d'ailleurs pas cours), avec les AEd, avec les collègues, avec l'administration, avec les chefs et avec les parents / responsables : que ce soit par mail, par téléphone ou de vive voix, tu passes tes journées à communiquer avec les autres et tu dois le faire d'une manière professionnelle et calme, quel que soit ton état de fatigue morale ou physique ! Et le métier de documentaliste n'est pas du tout exclu de toutes ces exigences, contrairement à ce que l'on peut croire !
Par ailleurs en ce qui concerne le PLP lettre-anglais, il est honnêtement assez facile à avoir : regarde les corrigés et les rapports de jurys de concours des précédentes années pour te faire une idée. Par contre, attention à l'anglais : beaucoup de littéraires qui ont réussi le concours grâce au français se sont ensuite cassé les dents l'année de stage à cause de l'anglais (en gros on s'apercevait qu'ils ne parlaient pas du tout ou à peine anglais, ce qui pose problème quand on sait que les 3/4 des PLP lettres anglais n'enseignent que cette dernière matière, et de toutes les façons si ton anglais n'est pas assez bon tu ne seras probablement pas titularisée). En outre dans le pro, il ne faut pas oublier qu'il y a également beaucoup d'interactions avec le monde professionnel extérieur (contact avec les tuteurs de stage puis visite), donc c'est souvent être confronté à des gens qui sont totalement en dehors de l'EN mais qui ont comme tout le monde pas mal de préjugés sur nous et parfois se permettent de les exprimer tout haut devant nous (du genre "Ben non Mme, je ne peux pas faire la visite de stage la semaine prochaine, vous comprenez, j'ai du travail, moi. Ou "Comment ça vous pouvez pas venir le matin à 10h, comment ça vous avez cours ?!" Ou encore "Désolé si je suis en retard de 40 mins pour ce RDV, ah comment ça c'est un problème car vous devez être de retour au lycée dans une heure pour donner cours à une autre classe, je ne savais pas : on ne vous libère pas ?!"), et ça il faut savoir encaisser et répondre calmement; avec tact mais aussi fermeté donc les compétences de communication nécessaires au métier de prof sont énormes et nécessaires...
_________________
Prof en LP
- LioJe viens de m'inscrire !
Bonjour,
Je vous remercie pour vos réponses assez unanimes.
Pour le concours selon les matières lettres-anglais, j'ai opté pour ce choix car j'étais meilleure et davantage passionnée par le français.
Pour l'anglais, il me reste un bon niveau.
Donc, pour le concours, je verrai. J'irai télécharger sur Internet des corrigés accessibles en ligne.
Les lycées autour de moi sont plutôt tranquilles avec des classes agréables.
Franchement, avec mon handicap, ce que je vois, c'est que l'emploi du temps en terme de volume de cours et la présence de vacances seraient parfaitement bénéfiques pour me reposer justement.
Pour le meef à distance, je n'en ai effectivement pas trouvé.
Je vais chercher le programme mais c'est décevant que la première année ne soit pas rémunérée. Il me semble qu'auparavant c'était le cas.
Je vais aussi rechercher le programme de la première et seconde année du meef car je ne sais absolument pas ce que l'on y apprend et j'ai tout entendu surtout du bourrage de crâne à la limite de l'idéologie, et des cours pas réellement à la hauteur de la mission.
Enfin, l'avantage de mon parcours pro, c'est que j'ai déjà travaillé dans la fonction publique et dans le privé donc je pense que je saurais répondre aux employeurs.
Merci à vous,
Je vous remercie pour vos réponses assez unanimes.
Pour le concours selon les matières lettres-anglais, j'ai opté pour ce choix car j'étais meilleure et davantage passionnée par le français.
Pour l'anglais, il me reste un bon niveau.
Donc, pour le concours, je verrai. J'irai télécharger sur Internet des corrigés accessibles en ligne.
Les lycées autour de moi sont plutôt tranquilles avec des classes agréables.
Franchement, avec mon handicap, ce que je vois, c'est que l'emploi du temps en terme de volume de cours et la présence de vacances seraient parfaitement bénéfiques pour me reposer justement.
Pour le meef à distance, je n'en ai effectivement pas trouvé.
Je vais chercher le programme mais c'est décevant que la première année ne soit pas rémunérée. Il me semble qu'auparavant c'était le cas.
Je vais aussi rechercher le programme de la première et seconde année du meef car je ne sais absolument pas ce que l'on y apprend et j'ai tout entendu surtout du bourrage de crâne à la limite de l'idéologie, et des cours pas réellement à la hauteur de la mission.
Enfin, l'avantage de mon parcours pro, c'est que j'ai déjà travaillé dans la fonction publique et dans le privé donc je pense que je saurais répondre aux employeurs.
Merci à vous,
- Lowpow29Fidèle du forum
Je suis beaucoup plus reposée chaque jour en travaillant en CDI à 40h en entreprise que quand j'étais prof même agrégée... (Alors néo-tit certifiée j'en parle même pas...)
Mais tu feras ta propre expérience.
Bonne chance !
Mais tu feras ta propre expérience.
Bonne chance !
- adumbrateNiveau 10
Lio a écrit:
Franchement, avec mon handicap, ce que je vois, c'est que l'emploi du temps en terme de volume de cours et la présence de vacances seraient parfaitement bénéfiques pour me reposer justement.
Merci à vous,
Quand on n'a jamais enseigné, il est difficile d'imaginer la fatigue nerveuse générée par une heure de cours. Même avec des classes relativement calmes, on a toujours plein de choses en tête, on doit surveiller les élèves, les reprendre, savoir réagir à quelque chose qu'on n'a pas prévu...
Personnellement, quand j'arrive aux vacances, je suis souvent épuisée (et une partie des vacances sert davantage à récupérer qu'à me reposer vraiment).
Chacun est différent, certes, mais je ne pense pas non plus qu'enseigner soit le meilleur choix quand on cherche à avoir un métier plus compatible avec un handicap.
- MajuFidèle du forum
Pour moi, ce paragraphe montre que tu n'es pas vraiment consciente de la manière dont s'exerce ce métier. Si tu en as la possibilité, je te conseille vraiment de demander à faire un stage dans un établissement scolaire, ou un remplacement, ou d'échanger plus en profondeur avec un enseignant qui occupe le type de poste que tu vises.Lio a écrit:
Franchement, avec mon handicap, ce que je vois, c'est que l'emploi du temps en terme de volume de cours et la présence de vacances seraient parfaitement bénéfiques pour me reposer justement.
Pour le meef à distance, je n'en ai effectivement pas trouvé.
- MédéeÉrudit
Maju a écrit:Pour moi, ce paragraphe montre que tu n'es pas vraiment consciente de la manière dont s'exerce ce métier. Si tu en as la possibilité, je te conseille vraiment de demander à faire un stage dans un établissement scolaire, ou un remplacement, ou d'échanger plus en profondeur avec un enseignant qui occupe le type de poste que tu vises.Lio a écrit:
Franchement, avec mon handicap, ce que je vois, c'est que l'emploi du temps en terme de volume de cours et la présence de vacances seraient parfaitement bénéfiques pour me reposer justement.
Pour le meef à distance, je n'en ai effectivement pas trouvé.
+1
Lio a écrit:Bonjour,
Les lycées autour de moi sont plutôt tranquilles avec des classes agréables.
Mouais... Se méfier des "classes tranquilles et agréables" : une classe mal gérée peut devenir infernale, même si sur le papier ou dans le discours des collègues c'est une "classe tranquille et sympathique", rien n'est acquis. Je crois que tu as beaucoup d'illusions sur le métier et sur les élèves.
_________________
Rentrée 2024 : Poste fixe ! (et 16e établissement )
2021-2024 : TZR en remplacements courts
2020-2021 : T3 - TZR en AFA : 1 collège 6e, 5e + PP 5e
2019-2020 : T2 - TZR en AFA : 2 collèges 6e, 5e, 4e + PP 5e
2018-2019 : T1 - TZR en AFA : 3 collèges 5e, 4e
2017-2018 : Stagiaire en lycée (2nde x2)
- CasparProphète
Maju a écrit:Pour moi, ce paragraphe montre que tu n'es pas vraiment consciente de la manière dont s'exerce ce métier. Si tu en as la possibilité, je te conseille vraiment de demander à faire un stage dans un établissement scolaire, ou un remplacement, ou d'échanger plus en profondeur avec un enseignant qui occupe le type de poste que tu vises.Lio a écrit:
Franchement, avec mon handicap, ce que je vois, c'est que l'emploi du temps en terme de volume de cours et la présence de vacances seraient parfaitement bénéfiques pour me reposer justement.
Pour le meef à distance, je n'en ai effectivement pas trouvé.
Bonne remarque. Les "lycées autour de moi" me fait aussi tiquer: aucune garantie d'y être nommée, même en tant que contractuelle.
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