- HubertJe viens de m'inscrire !
Me concernant je connaissais les textes législatifs et réglementaires par coeur sur les questions qu'on m'a posé. Le jury ne l'a pas vraiment valorisé, à mon sens. On m'a surtout reproché le manque de cohérence de mon parcours (ce que j'entends), mes périodes de chômage (si si), de vouloir me reconvertir "par défaut". Apparemment, un parcours académique en éco-gestion aurait dû m'amener vers un concours en éco-gestion et pas en SES dixit le jury. Honnêtement, j'en ai passé des entretiens d'embauche, mais là c'était assez grotesque.
- VagabondNiveau 3
Hubert a écrit: Apparemment, un parcours académique en éco-gestion aurait dû m'amener vers un concours en éco-gestion et pas en SES dixit le jury.
Même remarque, je pensais qu'il n'y avait que dans le privé que les parcours sinueux pouvaient poser problème mais visiblement c'est général.
- EnaecoVénérable
nc33 a écrit:Concernant ceux qui échouent au CAPES de peu, on pourrait imaginer une liste d'attente pour combler les besoins qui apparaissent début septembre. Ou une sorte de "Oui si", avec obligation de se mettre à niveau en maths sous x mois et contrôle par un inspecteur.
Une liste d'attente quand on ne fait pas le plein, ça n'a aucun sens !
Une obligation de se mettre à niveau (l'expression me fait penser à ce qu'on dit aux élèves qu'on envoie dans les spés qu'ils ont demandé malgré des notes insuffisantes) contrôlé par un inspecteur ?
Mais sur quelle base ? L'inspecteur rédige un sujet et le note ? Il fait un contrôle oral ?
On a le niveau ou on ne l'a pas.
On peut débattre de la capacité d'un jury à prendre cette décision, mais si on commence à remettre en cause les barres, repêcher ceux qui ne sont pas trop loin et faire une liste d'attente pour les autres, autant prendre tout le monde et régler le problème du déficit de postes.
Pour reprendre ton idée de départ, la liste d'attente pour combler les besoins qui apparaissent début septembre, elle existe déjà : avec un statut de contractuel.
- nc33Niveau 10
Oui mais bon l'alternative n'est pas séduisante (ceux qui échouent sont contractuels -sans formation- devant élèves et à plein temps, ceux qui réussissent sont stagiaires et formés).Enaeco a écrit:nc33 a écrit:Concernant ceux qui échouent au CAPES de peu, on pourrait imaginer une liste d'attente pour combler les besoins qui apparaissent début septembre. Ou une sorte de "Oui si", avec obligation de se mettre à niveau en maths sous x mois et contrôle par un inspecteur.
Une liste d'attente quand on ne fait pas le plein, ça n'a aucun sens !
Une obligation de se mettre à niveau (l'expression me fait penser à ce qu'on dit aux élèves qu'on envoie dans les spés qu'ils ont demandé malgré des notes insuffisantes) contrôlé par un inspecteur ?
Mais sur quelle base ? L'inspecteur rédige un sujet et le note ? Il fait un contrôle oral ?
On a le niveau ou on ne l'a pas.
On peut débattre de la capacité d'un jury à prendre cette décision, mais si on commence à remettre en cause les barres, repêcher ceux qui ne sont pas trop loin et faire une liste d'attente pour les autres, autant prendre tout le monde et régler le problème du déficit de postes.
Pour reprendre ton idée de départ, la liste d'attente pour combler les besoins qui apparaissent début septembre, elle existe déjà : avec un statut de contractuel.
Par contre le format du concours ne colle pas vraiment avec le quotidien de l'enseignant : si je dois enseigner un truc que je maîtrise mal, je peux toujours utiliser Internet, prendre des jours et des jours pour me renseigner et digérer tout ça. Le jour du concours ce n'est pas possible donc le niveau constaté sur un point précis peut être faible, sans que ça veuille dire grand chose.
Si on veut faire le plein, il faudrait bien rémunérer les enseignants (donc qu'on arrête de voter pour des banquiers et des libéraux pour "faire barrage"), mais aussi arrêter d'envoyer les nouveaux à l'autre bout de la France, également améliorer la discipline / réduire les effectifs, et enfin redorer le statut de l'école dans l'esprit des parents et de la société : je ne vois rien de crédible dans cette liste.
- lene75Prophète
wilfried12 a écrit:Et de toutes façons comparer les notes de deux concours différents n'a absolument aucun sens.
Même comparer les notes de différentes sessions d'un même concours n'a pas de sens. Dans ma matière, j'ai connu différents jurys qui n'avaient pas du tout la même politique en matière de notation, ce qui ne change absolument rien pour les candidats d'un point de vue autre que purement psychologique, puisque les notes servent juste à classer les copies. Tant que ce sont les mêmes qui sont recrutés, peu importe avec quelle note ils le sont.
nc33 a écrit:Oui mais bon l'alternative n'est pas séduisante (ceux qui échouent sont contractuels -sans formation- devant élèves et à plein temps, ceux qui réussissent sont stagiaires et formés).Enaeco a écrit:nc33 a écrit:Concernant ceux qui échouent au CAPES de peu, on pourrait imaginer une liste d'attente pour combler les besoins qui apparaissent début septembre. Ou une sorte de "Oui si", avec obligation de se mettre à niveau en maths sous x mois et contrôle par un inspecteur.
Une liste d'attente quand on ne fait pas le plein, ça n'a aucun sens !
Une obligation de se mettre à niveau (l'expression me fait penser à ce qu'on dit aux élèves qu'on envoie dans les spés qu'ils ont demandé malgré des notes insuffisantes) contrôlé par un inspecteur ?
Mais sur quelle base ? L'inspecteur rédige un sujet et le note ? Il fait un contrôle oral ?
On a le niveau ou on ne l'a pas.
On peut débattre de la capacité d'un jury à prendre cette décision, mais si on commence à remettre en cause les barres, repêcher ceux qui ne sont pas trop loin et faire une liste d'attente pour les autres, autant prendre tout le monde et régler le problème du déficit de postes.
Pour reprendre ton idée de départ, la liste d'attente pour combler les besoins qui apparaissent début septembre, elle existe déjà : avec un statut de contractuel.
Par contre le format du concours ne colle pas vraiment avec le quotidien de l'enseignant : si je dois enseigner un truc que je maîtrise mal, je peux toujours utiliser Internet, prendre des jours et des jours pour me renseigner et digérer tout ça. Le jour du concours ce n'est pas possible donc le niveau constaté sur un point précis peut être faible, sans que ça veuille dire grand chose.
Si on veut faire le plein, il faudrait bien rémunérer les enseignants (donc qu'on arrête de voter pour des banquiers et des libéraux pour "faire barrage"), mais aussi arrêter d'envoyer les nouveaux à l'autre bout de la France, également améliorer la discipline / réduire les effectifs, et enfin redorer le statut de l'école dans l'esprit des parents et de la société : je ne vois rien de crédible dans cette liste.
Pas vraiment. D'une parce que nos conditions de travail ne nous laissent plus ce temps, ce qui est tout à fait regrettable, parce que cette partie de recherche est une part importante du métier de professeur, de deux parce que tu ne peux faire ça que parce que tu as par ailleurs un bon niveau dans ta discipline, raison pour laquelle il est indispensable que le concours vérifier ce bon niveau de maîtrise, même s'il y a en effet une part d'aléas quand on tombe sur un sujet qu'on maîtrise moins (la capacité à en maîtriser beaucoup étant aussi une qualité). C'est l'illusion des recrutements actuels que de croire que n'importe qui pourrait se mettre à jour dans n'importe quel domaine pour enseigner n'importe quoi quel que soit son niveau de départ. Et justement, puisqu'on parlait du recrutement dans cette académie, c'est bien le problème qu'on a déjà avec certains PE de l'académie de Versailles dont les cours sont presque exclusivement constitués de photocopies prises sur internet. Eh ben en fait, non, ça ne fonctionne pas, et pas seulement parce que ces documents sont eux-mêmes truffés d'erreurs.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- BoubouleDoyen
Il y a aussi des différences entre les disciplines ; en sciences, le programme est très stable et sans originalité. On voit bien assez de lacunes chez les titulaires sur des notions de base (y compris chez des docteurs, "ah mais ce n'était pas ma spécialité") pour ne pas donner le bénéfice du doute à un candidat qui dit avec aplomb de grosses bêtises.
- EnaecoVénérable
nc33 a écrit:Oui mais bon l'alternative n'est pas séduisante (ceux qui échouent sont contractuels -sans formation- devant élèves et à plein temps, ceux qui réussissent sont stagiaires et formés).Enaeco a écrit:nc33 a écrit:Concernant ceux qui échouent au CAPES de peu, on pourrait imaginer une liste d'attente pour combler les besoins qui apparaissent début septembre. Ou une sorte de "Oui si", avec obligation de se mettre à niveau en maths sous x mois et contrôle par un inspecteur.
Une liste d'attente quand on ne fait pas le plein, ça n'a aucun sens !
Une obligation de se mettre à niveau (l'expression me fait penser à ce qu'on dit aux élèves qu'on envoie dans les spés qu'ils ont demandé malgré des notes insuffisantes) contrôlé par un inspecteur ?
Mais sur quelle base ? L'inspecteur rédige un sujet et le note ? Il fait un contrôle oral ?
On a le niveau ou on ne l'a pas.
On peut débattre de la capacité d'un jury à prendre cette décision, mais si on commence à remettre en cause les barres, repêcher ceux qui ne sont pas trop loin et faire une liste d'attente pour les autres, autant prendre tout le monde et régler le problème du déficit de postes.
Pour reprendre ton idée de départ, la liste d'attente pour combler les besoins qui apparaissent début septembre, elle existe déjà : avec un statut de contractuel.
Par contre le format du concours ne colle pas vraiment avec le quotidien de l'enseignant : si je dois enseigner un truc que je maîtrise mal, je peux toujours utiliser Internet, prendre des jours et des jours pour me renseigner et digérer tout ça. Le jour du concours ce n'est pas possible donc le niveau constaté sur un point précis peut être faible, sans que ça veuille dire grand chose.
Si on veut faire le plein, il faudrait bien rémunérer les enseignants (donc qu'on arrête de voter pour des banquiers et des libéraux pour "faire barrage"), mais aussi arrêter d'envoyer les nouveaux à l'autre bout de la France, également améliorer la discipline / réduire les effectifs, et enfin redorer le statut de l'école dans l'esprit des parents et de la société : je ne vois rien de crédible dans cette liste.
Le concours est là pour s'assurer que tu maitrises ce contenu.
Si le niveau constaté est faible, c'est que tu n'es pas apte à l'enseigner.
On ne peut pas prendre un candidat en se disant qu'il comblera ses lacunes disciplinaires au cours de sa carrière : il ne le fera pas.
Sinon, si on estime qu'il suffit d'avoir validé une licence dans un domaine à peu près proche de sa future discipline parce que bon, le niveau collège/lycée il suffit de potasser un peu pour comprendre le truc et l'expliquer aux élèves, on se calque sur le recrutement des contractuels et on laisse tomber cette histoire de concours.
Personnellement, en tant que prof de PC, on essaye de me faire enseigner des Maths et des SVT à travers l'ES.
Cette année, je me suis essayé à la partie maths. J'ai le niveau pour résoudre les exercices mais qu'est-ce que je suis nul pour faire un cours la dessus !
Et quand je vois la partie SVT, il me suffirait d'un peu de temps pour savoir tout faire (parce qu'actuellement je ne sais pas tout faire), mais de là à m'estimer apte à l'enseigner, c'est une prétention que je n'ai pas parce que ça demande de dominer le sujet.
Sinon on ne peut qu'être d'accord avec la nécessité d'un investissement massif dans l'enseignement mais ça n'a pas l'air d'être envisagé.
- BoubouleDoyen
On ne te fait pas aussi enseigner de l'informatique/algorithmique ?
Tu as raison sur les lacunes disciplinaires. Beaucoup au ministère poussent depuis des années pour qu'on abandonne le concours en faisant confiance aux diplômes universitaires mais on sait bien que ça ne marche pas. Et ce n'est pas qu'une question de pédagogie, sans compter qu'en quelques années, on est passé de bons étudiants qui souhaitaient devenir enseignants à du moins qualitatif pour le dire sobrement.
Tu as raison sur les lacunes disciplinaires. Beaucoup au ministère poussent depuis des années pour qu'on abandonne le concours en faisant confiance aux diplômes universitaires mais on sait bien que ça ne marche pas. Et ce n'est pas qu'une question de pédagogie, sans compter qu'en quelques années, on est passé de bons étudiants qui souhaitaient devenir enseignants à du moins qualitatif pour le dire sobrement.
- MathadorEmpereur
L'alternative au concours national, c'est d'accepter de recruter comme titulaires des enseignants moins bons en IDF que dans les académies méridionales recherchées, ou une revalorisation conséquente qui permettrait au niveau d'être convenable dans toutes les zones de recrutement.nc33 a écrit:Si on veut faire le plein, il faudrait bien rémunérer les enseignants (donc qu'on arrête de voter pour des banquiers et des libéraux pour "faire barrage"), mais aussi arrêter d'envoyer les nouveaux à l'autre bout de la France, également améliorer la discipline / réduire les effectifs, et enfin redorer le statut de l'école dans l'esprit des parents et de la société : je ne vois rien de crédible dans cette liste.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- BoubouleDoyen
C'est ce qu'on fait avec les contractuels (et les PE ?), on évite ainsi la revalorisation.
- MoyenCrocoNiveau 10
J'ai cette année dit une énorme bêtise aux élèves d'un groupe d'une classe qui peut être facilement retenue (sur les phases de la lune)Bouboule a écrit:Il y a aussi des différences entre les disciplines ; en sciences, le programme est très stable et sans originalité. On voit bien assez de lacunes chez les titulaires sur des notions de base (y compris chez des docteurs, "ah mais ce n'était pas ma spécialité") pour ne pas donner le bénéfice du doute à un candidat qui dit avec aplomb de grosses bêtises.
En répétant la même chose au 2eme groupe, je me suis rendu de la bêtise que j'avais dite. J'ai pu rectifier le tir.
Le bagage disciplinaire permet cela. Des contractuels l'auront comme il peut y avoir des titulaires qui ne l'ont pas.
Et pour enseigner d'autres disciplines que celle pour laquelle j'ai eu le concours... C'est pas mon niveau TS en maths ou mon niveau 3eme en SVT qui vont me permettre de l'enseigner !
A ce jeu là, j'ai fait du français jusqu'en 1ere !
- eolyenNiveau 8
MoyenCroco a écrit:
J'ai cette année dit une énorme bêtise aux élèves d'un groupe d'une classe qui peut être facilement retenue (sur les phases de la lune)
En répétant la même chose au 2eme groupe, je me suis rendu de la bêtise que j'avais dite. J'ai pu rectifier le tir.
Le bagage disciplinaire permet cela. Des contractuels l'auront comme il peut y avoir des titulaires qui ne l'ont pas.
désolé pour le HS mais si ce n'est pas (trop) indiscret, c'était quoi la boulette sur les phases de la Lune? (ça m'éviterait peut-être de faire la même!? )
- beaverforeverNeoprof expérimenté
Confusion entre l'ombre propre et l'ombre portée ?
C'est l'erreur la plus courante.
C'est l'erreur la plus courante.
- EnaecoVénérable
Bouboule a écrit:C'est ce qu'on fait avec les contractuels (et les PE ?), on évite ainsi la revalorisation.
Petit bémol pour le recrutement des titulaires pour les PE. Le café pédagogique vient de sortir des chiffres hallucinants : Versailles 424 reçus pour 1430 postes; Créteil 419 pour 1079, Paris 157 pour 219.
Preuve qu'on n'est pas encore près à recruter n'importe qui (en tant que titulaire).
Versailles, c'est un remplissage à 30% seulement.
Et on parle des PE ! C'est le genre de pénurie qui pose VRAIMENT problème. (par opposition au prof du secondaire manquant qui n'est que 10% de l'emploi du temps d'un élève qui, au pire, sera pris en charge par les surveillants pendant le trou dans l'EDT).
Il sera intéressant de voir combien de contractuels on arrive à trouver pour essayer de combler un tel déficit. A l'image du climat, le point de rupture s'approche à grand pas.
Visiblement, les 4 mois de vacances, ça n'attire vraiment plus...
- choup78Habitué du forum
Enaeco a écrit:Bouboule a écrit:C'est ce qu'on fait avec les contractuels (et les PE ?), on évite ainsi la revalorisation.
Petit bémol pour le recrutement des titulaires pour les PE. Le café pédagogique vient de sortir des chiffres hallucinants : Versailles 424 reçus pour 1430 postes; Créteil 419 pour 1079, Paris 157 pour 219.
Preuve qu'on n'est pas encore près à recruter n'importe qui (en tant que titulaire).
Versailles, c'est un remplissage à 30% seulement.
Et on parle des PE ! C'est le genre de pénurie qui pose VRAIMENT problème. (par opposition au prof du secondaire manquant qui n'est que 10% de l'emploi du temps d'un élève qui, au pire, sera pris en charge par les surveillants pendant le trou dans l'EDT).
Il sera intéressant de voir combien de contractuels on arrive à trouver pour essayer de combler un tel déficit. A l'image du climat, le point de rupture s'approche à grand pas.
Visiblement, les 4 mois de vacances, ça n'attire vraiment plus...
Ces chiffres sont vrais?? Mais c'est une catastrophe ! Et aucun media pour les relayer??
- ProtonExpert
Si les médias s’intéressaient au sujet de l’éducation, Blanquer n’aurait jamais pu raconter tous ses mensonges…
- CasparProphète
Proton a écrit:Si les médias s’intéressaient au sujet de l’éducation, Blanquer n’aurait jamais pu raconter tous ses mensonges…
Si les journalistes sont aussi précis sur les sujets que je ne connais pas du tout ça fait peur en effet. Je ne sais pas s'il y a quelque part des journalistes vraiment spécialisés et qui connaissent bien les systèmes scolaire et universitaire. À la télé et à la radio le temps manque (ou ils ne prennent pas le temps nécessaire) donc c'est résumé à grands traits avec un ou deux témoignages pas très significatifs, bravo aux auditeurs ou aux téléspectateurs qui y comprennent quelque chose. Il faut dire que certains aspects sont très techniques (comment expliquer que la réforme du lycée pose de gros problèmes pour la constitution des emplois du temps ? Qui dans le grand public sait ce qu'est un concours de la FPE, comment les professeurs sont recrutés puis affectés sur un poste ? etc)
EDIT
Interview de Blanquer avec questions des auditeurs dans la matinale de France Inter pendant la crise sanitaire.
Auditrice: Je suis professeure dans un lycée, il y 35 élèves par classe, comment faire pour respecter le protocole sanitaire ?
Blanquer: 35 élèves, ah c'est vraiment un cas extrême, d'ailleurs nous avons dédoublé les classes de CP en REP. (mensonge + évitement)
Nicolas Demorand: Désolé on n'a pas le temps, question suivante... (donc l'auditeur retient que 35 élèves par classe c'est exceptionnel alors que c'est la norme en lycée, et le présentateur n'a pas du tout creusé, demande de précisions...)
- chmarmottineGuide spirituel
260 admis au CAPES de SVT. Tous mes postes semblent être pourvus.
- HeisenbergHabitué du forum
Agrégation externe SII option ingénierie des constructions : 19 admis pour 25 postes, alors que les années précédentes tous les postes étaient pourvus)
_________________
- Prof NazaireNiveau 3
Je suis étonné d'en voir autant qui sont surpris (!). Ça fait longtemps que les mêmes causes (salaires de misère, conditions de travail, gestion des ressources humaines pitoyables à l'EN) engendrent les mêmes effets (toujours moins d'attractivité pour ces carrières et désertion pour ceux qui peuvent gagner leur vie autrement).
ou la version d'Albert
Errare humanum est, perseverare diabolicum
ou la version d'Albert
La folie, c'est de faire toujours la même chose et de s'attendre à un résultat différent
- HeisenbergHabitué du forum
L’hécatombe continue.
CAPES externe :
Lettres classiques : 55 admis pour 134 postes
Allemand : 60 pour 215
SII construction : 17 pour 35
SII électrique : 34 pour 45
SII informatique : 27 pour 55
SII mécanique : 38 pour 70
Si ces disciplines ne faisaient déjà pas le plein les années précédentes, il en est d'autres qui se rajoutent cette année :
Musique : 37 pour 127
Anglais : 675 pour 781
CAPES externe :
Lettres classiques : 55 admis pour 134 postes
Allemand : 60 pour 215
SII construction : 17 pour 35
SII électrique : 34 pour 45
SII informatique : 27 pour 55
SII mécanique : 38 pour 70
Si ces disciplines ne faisaient déjà pas le plein les années précédentes, il en est d'autres qui se rajoutent cette année :
Musique : 37 pour 127
Anglais : 675 pour 781
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- BoubouleDoyen
On fera un double plein l'an prochain pour compenser.
- HélipsProphète
Une session exceptionnelle comme il y a une petite dizaine d'années ?
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Un jour, je serai prof, comme ça je serai toujours en vacances.
- JennyMédiateur
Bouboule a écrit:On fera un double plein l'an prochain pour compenser.
Optimiste !
- MathadorEmpereur
Si déjà ils étaient capables de faire un plein complet les années normales…
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- EnaecoVénérable
Bouboule a écrit:On fera un double plein l'an prochain pour compenser.
On aura, a priori, plus de candidats en tout cas. Cette année était transitoire.
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