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- ProtonExpert
Prezbo a écrit:Manu7 a écrit:Une innovation possible serait d'avoir plus d'admis que d'admissibles, et là le MEN ferait très fort, non ?
On pourrait rappeler les candidats des années précédentes pour leur dire qu'ils sont finalement admis.
Il est probable qu'une très grande partie des non admis de l'année dernière soit déjà dans les admissibles cette année.
A l'oral le jury va devoir faire preuve de clémence pour ne pas éliminer un candidat
Le problème est le même pour le CRPE cette année.
Je pense quand même que la situation va revenir à la "normale" l'année prochaine.
La rentrée 2022 va être compliquée. Qu'est ce que Blanquer va raconter dans les médias cette fois pour se pas perdre la face ?
- postulatNiveau 7
Moi ce qui m'étonne, c'est toujours la difficulté à recruter alors qu'avec la réforme du lycée, il y a quand même moins d'offre qu'avant. Dans ma région d'origine, je ne compte plus le nombre de mesures de carte scolaire à cause de postes supprimés en lycée.
- frimoussette77Guide spirituel
Un CDD est proposé depuis janvier dans l'établissement de mon fils mais personne ne veut le poste et en pratique les élèves ont eu trois semaines de maths au premier trimestre (la matière a disparu du bulletin) et quelques cours depuis en fonction des collègues de maths de l'établissement qui ont accepté de faire quelques heures. Bref, une année gâchée ...Ponocrates a écrit:Sauf que le CDD, il faut le recruter... Et le garder. Le chef d'établissement se soucie-t-il vraiment du point de vue comptable du Ministère, ou préfère-t-il limiter l'inconfort de devoir demander, voire recruter lui-même un contractuel. À moins qu'un aspect ne m'échappe, les collègues seront sans doute sollicités en priorité, puisqu'ils permettent d'organiser l'année plus simplement.antony a écrit:Pour ceux qui parlent déjà d'HSA/ HSE, je rappelle au passage qu'il est toujours plus profitable d'un point de vue comptable de les donner à un CDD plutôt qu'à un titulaire.
- berzekoNiveau 8
Misère c'est vraiment le résultat d'une nouvelle société. Les gens n'ont que faire de l'idée de "service public" totalement désuète. Il vaut mieux être contractuel à vie tant la demande est forte est être sûr de rester où on veut. C'est le serpent qui se mord la queue. Si l'EN n'évolue pas suffisamment (et c'est mal parti) il y aura bientôt un professeur contractuel pour un titulaire...
- valleExpert spécialisé
C'est plutôt la faute à l'administration, qui devrait, pour résumer, s'assurer d'avoir assez de personnel. Normalement, ce sont les fonctionnaires qui occupent les postes publics, s'il n'y a pas assez de fonctionnaires, et ça d'une façon soutenue dans le temps, il faut que l'administration réussisse à en embaucher plus.berzeko a écrit:Misère c'est vraiment le résultat d'une nouvelle société. Les gens n'ont que faire de l'idée de "service public" totalement désuète. Il vaut mieux être contractuel à vie tant la demande est forte est être sûr de rester où on veut. C'est le serpent qui se mord la queue. Si l'EN n'évolue pas suffisamment (et c'est mal parti) il y aura bientôt un professeur contractuel pour un titulaire...
Pour résumer, meilleur salaire et conditions -> assez de candidats et assez de postes aux concours -> le taux de contractuels se réduit.
- JennyMédiateur
berzeko a écrit:Misère c'est vraiment le résultat d'une nouvelle société. Les gens n'ont que faire de l'idée de "service public" totalement désuète. Il vaut mieux être contractuel à vie tant la demande est forte est être sûr de rester où on veut. C'est le serpent qui se mord la queue. Si l'EN n'évolue pas suffisamment (et c'est mal parti) il y aura bientôt un professeur contractuel pour un titulaire...
Je vais être cynique, mais c'est exactement l'objectif.
- lene75Prophète
Ça fait plusieurs fois que je lis que la situation va revenir à la normale l'année prochaine. Qu'est-ce que cette année a de particulier pour expliquer ces chiffres désastreux ?
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- JennyMédiateur
Changement des conditions de diplôme qui fait que certains étudiants ne pourront se présenter que l'an prochain.lene75 a écrit:Ça fait plusieurs fois que je lis que la situation va revenir à la normale l'année prochaine. Qu'est-ce que cette année a de particulier pour expliquer ces chiffres désastreux ?
Vu que les conditions de stage évoluent aussi, je ne crois pas à un retour à la normale l'an prochain (surtout si le gouvernement casse le statut dans l'intervalle).
- RuthvenGuide spirituel
lene75 a écrit:Ça fait plusieurs fois que je lis que la situation va revenir à la normale l'année prochaine. Qu'est-ce que cette année a de particulier pour expliquer ces chiffres désastreux ?
Il y a une réforme du Capes : jusqu'à présent les étudiants pouvaient le passer en M1 et être stagiaires en M2 ; désormais, ils doivent être inscrits en M2 pour pouvoir passer le Capes (et le valider en fin d'année). En philo. beaucoup d'admis avaient déjà leur M2 mais ce n'était pas le cas dans les disciplines qui avaient du mal à recruter.
La chute est moins grande dans des disciplines où les étudiants passaient déjà le Capes avec leur M1 en poche (cf. les SVT qui ont 445 admissibles pour 260 postes).
- angelxxxÉrudit
J'avais vu une prévision sur le nombre de fonctionnaires manquants dans les cinq prochaines années, et notamment les enseignants. Il faut vraiment que je retrouve le document car c'était hallucinant, niveau ordre de grandeur presque un déficit 20%.
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"La lumière pense voyager plus vite que quoi que ce soit d'autre, mais c'est faux. Peu importe à quelle vitesse voyage la lumière, l'obscurité arrive toujours la première, et elle l'attend. Terry Pratchett."
- lene75Prophète
Ah, je suis complètement à la rue. Je pensais que ça faisait déjà plusieurs années qu'il fallait que le M2 soit validé au plus tard à la fin de l'année scolaire du Capes. J'ai devancé le ministère.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- JacqGuide spirituel
marjo a écrit:Quand je pense qu'on se lamentait des résultats à l'agrégation de lettres classiques il y a quelques semaines...
Oui, j'en parlais aujourd'hui à mes collègues de LP.
antony a écrit:Un ami proche,enseignant contractuel en mathématiques depuis 10 ans autour de la même ville ( il souhaite absolument y rester), est admissible au concours externe 2022 . Il m'informe en rigolant qu'il ne se présentera pas aux épreuves d'admission, vu la pénurie de profs annoncée dans la matière suite aux résultats de l'admissibilité.
Je l'avais annoncé ici il y a un moment déjà, mais le nombre de CDD en maths va exploser sous peu. Le ministère en a beaucoup sous la main, et pas que des incompétents, pourquoi s'en priver? Pour ceux qui parlent déjà d'HSA/ HSE, je rappelle au passage qu'il est toujours plus profitable d'un point de vue comptable de les donner à un CDD plutôt qu'à un titulaire.
Oui.
Dans mon LP, un stagiaire de math-science (qui ne veut pas passer le CAPES, dixit : "c'est trop fatiguant") va lamentablement échouer sa titularisation (il ne fiche rien mais se fiche de tout) mais par contre est tout content car il sait que dans l'Académie de Créteil, qu'il vise, ils ont tellement besoin de contractuels qu'il ne va même pas redoubler mais postuler en tant que contractuel.
La classe.
Le niveau monte !
Proton a écrit:Prezbo a écrit:Manu7 a écrit:Une innovation possible serait d'avoir plus d'admis que d'admissibles, et là le MEN ferait très fort, non ?
On pourrait rappeler les candidats des années précédentes pour leur dire qu'ils sont finalement admis.
Il est probable qu'une très grande partie des non admis de l'année dernière sont déjà dans les admissibles cette année.
A l'oral le jury va devoir faire preuve de clémence pour ne pas éliminer un candidat
Le problème est le même pour le CRPE cette année.
Je pense quand même que la situation va revenir à la "normale" l'année prochaine.
La rentrée 2022 va être compliquée. Qu'est ce que Blanquer va raconter dans les médias cette fois pour se pas perdre la face ?
Il va ou ne rien dire car il sera peut-être parti, ou comme d'habitude raconter n'importe quoi et expliquer que la merveilleuse revalorisation du métier prévue par Macron va résoudre le problème et qu'un recrutement direct (avec projets, machins...) par les CDE résoudra le problème ! Les CDE vont s'arracher le peu de cheveux qu'il leur reste car à terme ceux qui vont tenir la négociation d'emploi ou non seront les candidats et pas ceux qui offrent les postes, tellement la pénurie sera grande.
Si les chiffres annoncés sont effarants, évidemment, la CDIsation et la contractualisation est bien EN MARCHE et forcée. Dans ma discipline et dans mon académie, il y a 8 entrants et un sortant (donc, 7 en plus, sachant que je ne sais si les sortants ne comptent que les sortants académiques ou les départs en retraite). Rien que sur trois villes rurales, seulement trois petites villes, il y a 8 postes ! Je vous laisse imaginer ce que cela donne avec les grosses zones urbaines.
Jenny a écrit:berzeko a écrit:Misère c'est vraiment le résultat d'une nouvelle société. Les gens n'ont que faire de l'idée de "service public" totalement désuète. Il vaut mieux être contractuel à vie tant la demande est forte est être sûr de rester où on veut. C'est le serpent qui se mord la queue. Si l'EN n'évolue pas suffisamment (et c'est mal parti) il y aura bientôt un professeur contractuel pour un titulaire...
Je vais être cynique, mais c'est exactement l'objectif.
Tu n'es pas cynique, juste réaliste.
- JacqGuide spirituel
angelxxx a écrit:J'avais vu une prévision sur le nombre de fonctionnaires manquants dans les cinq prochaines années, et notamment les enseignants. Il faut vraiment que je retrouve le document car c'était hallucinant, niveau ordre de grandeur presque un déficit 20%.
J'ai entendu pire sur les années à venir, mais entendu, donc pas de document. Il ne faut pas oublier que toute la génération de la fin du baby-boom, recrutée massivement à l'époque de la massification, va partir à la retraite. Ça va faire mal !
- frecheGrand sage
Les sortants comptent les sorties de l'académie, mais pas les départs en retraite il me semble.Jacq a écrit:
Si les chiffres annoncés sont effarants, évidemment, la CDIsation et la contractualisation est bien EN MARCHE et forcée. Dans ma discipline et dans mon académie, il y a 8 entrants et un sortant (donc, 7 en plus, sachant que je ne sais si les sortants ne comptent que les sortants académiques ou les départs en retraite). Rien que sur trois villes rurales, seulement trois petites villes, il y a 8 postes ! Je vous laisse imaginer ce que cela donne avec les grosses zones urbaines.Jenny a écrit:berzeko a écrit:Misère c'est vraiment le résultat d'une nouvelle société. Les gens n'ont que faire de l'idée de "service public" totalement désuète. Il vaut mieux être contractuel à vie tant la demande est forte est être sûr de rester où on veut. C'est le serpent qui se mord la queue. Si l'EN n'évolue pas suffisamment (et c'est mal parti) il y aura bientôt un professeur contractuel pour un titulaire...
Je vais être cynique, mais c'est exactement l'objectif.
Tu n'es pas cynique, juste réaliste.
- MathadorEmpereur
Pas vraiment, c'est simplement qu'on retourne à la situation sous Sarko.lene75 a écrit:Ah, je suis complètement à la rue. Je pensais que ça faisait déjà plusieurs années qu'il fallait que le M2 soit validé au plus tard à la fin de l'année scolaire du Capes. J'ai devancé le ministère.
Mais sans rétablir l'année d'ancienneté offerte que le gouvernement de Sarko avait concédée en contrepartie de la mastérisation du concours…
…et avec la myriade de dégradations de l'EN dans son ensemble depuis 10 ans, un master enseignement plus éprouvant qu'il y a 10 ans et de l'INSPE à haute dose pour ceux qui ont osé passer le concours avec un vrai master.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- MathadorEmpereur
Penses-tu vraiment qu'ils vont s'embêter à interroger un simple député du Loiret ou encore un inspecteur général nommé au tour extérieur ?Proton a écrit:La rentrée 2022 va être compliquée. Qu'est ce que Blanquer va raconter dans les médias cette fois pour se pas perdre la face ?
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- ProflambdadaHabitué du forum
Par contre, pour le CAFEP maths, pour 186 postes, 305 admissibles...
- lisa81Habitué du forum
Ruthven a écrit:Demain, c'est le Capes de LC, peut-être y aura-t-il des statistiques négatives qui battront à plate couture les mathématiques !
Je ne fais pas de prévisions pour les LC mais pour l'allemand les chiffres sont aussi accablants:
83 admissibles pour 215 postes
- JacqGuide spirituel
Mathador a écrit:Penses-tu vraiment qu'ils vont s'embêter à interroger un simple député du Loiret ou encore un inspecteur général nommé au tour extérieur ?Proton a écrit:La rentrée 2022 va être compliquée. Qu'est ce que Blanquer va raconter dans les médias cette fois pour se pas perdre la face ?
Parce que, s'il est par malheur élu, tu crois qu'il va se contenter d'un simple poste de député ?
Le Loiret il s'en fiche totalement, d'ailleurs il voulait un poste en IDF mais ne l'aurait pas.
- OxfordNeoprof expérimenté
Jacq a écrit:Jenny a écrit:berzeko a écrit:Misère c'est vraiment le résultat d'une nouvelle société. Les gens n'ont que faire de l'idée de "service public" totalement désuète. Il vaut mieux être contractuel à vie tant la demande est forte est être sûr de rester où on veut. C'est le serpent qui se mord la queue. Si l'EN n'évolue pas suffisamment (et c'est mal parti) il y aura bientôt un professeur contractuel pour un titulaire...
Je vais être cynique, mais c'est exactement l'objectif.
Tu n'es pas cynique, juste réaliste.
C'est "En Marche" depuis un bon moment
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Tutti i ghjorna si n'impara.
- tAoKHabitué du forum
Ruthven a écrit:lene75 a écrit:Ça fait plusieurs fois que je lis que la situation va revenir à la normale l'année prochaine. Qu'est-ce que cette année a de particulier pour expliquer ces chiffres désastreux ?
Il y a une réforme du Capes : jusqu'à présent les étudiants pouvaient le passer en M1 et être stagiaires en M2 ; désormais, ils doivent être inscrits en M2 pour pouvoir passer le Capes (et le valider en fin d'année). En philo. beaucoup d'admis avaient déjà leur M2 mais ce n'était pas le cas dans les disciplines qui avaient du mal à recruter.
La chute est moins grande dans des disciplines où les étudiants passaient déjà le Capes avec leur M1 en poche (cf. les SVT qui ont 445 admissibles pour 260 postes).
La faute à la réforme du concours ? Vraiment ?
Alors il faut m'expliquer :
Ruthven a écrit:On peut rajouter pour le 3ème concours :
134 admissibles / 179 postes
L'an dernier : 250 admissibles / 149 postes (141 admis) ...
Même cette voie prend l'eau ...
Le 3ème concours, c'est sans condition de diplôme, donc la raison de la baisse ?
- BoubouleDoyen
antony a écrit:Un ami proche,enseignant contractuel en mathématiques depuis 10 ans autour de la même ville ( il souhaite absolument y rester), est admissible au concours externe 2022 . Il m'informe en rigolant qu'il ne se présentera pas aux épreuves d'admission, vu la pénurie de profs annoncée dans la matière suite aux résultats de l'admissibilité.
Je l'avais annoncé ici il y a un moment déjà, mais le nombre de CDD en maths va exploser sous peu. Le ministère en a beaucoup sous la main, et pas que des incompétents, pourquoi s'en priver? Pour ceux qui parlent déjà d'HSA/ HSE, je rappelle au passage qu'il est toujours plus profitable d'un point de vue comptable de les donner à un CDD plutôt qu'à un titulaire.
Tu peux rappeler le coût de chaque option, charges et impôts compris ?
- MathadorEmpereur
tAoK a écrit:Ruthven a écrit:lene75 a écrit:Ça fait plusieurs fois que je lis que la situation va revenir à la normale l'année prochaine. Qu'est-ce que cette année a de particulier pour expliquer ces chiffres désastreux ?
Il y a une réforme du Capes : jusqu'à présent les étudiants pouvaient le passer en M1 et être stagiaires en M2 ; désormais, ils doivent être inscrits en M2 pour pouvoir passer le Capes (et le valider en fin d'année). En philo. beaucoup d'admis avaient déjà leur M2 mais ce n'était pas le cas dans les disciplines qui avaient du mal à recruter.
La chute est moins grande dans des disciplines où les étudiants passaient déjà le Capes avec leur M1 en poche (cf. les SVT qui ont 445 admissibles pour 260 postes).
La faute à la réforme du concours ? Vraiment ?
Alors il faut m'expliquer :Ruthven a écrit:On peut rajouter pour le 3ème concours :
134 admissibles / 179 postes
L'an dernier : 250 admissibles / 149 postes (141 admis) ...
Même cette voie prend l'eau ...
Le 3ème concours, c'est sans condition de diplôme, donc la raison de la baisse ?
Je vois tout de même une façon dont la réforme influe: auparavant des diplômés en reconversion pouvaient s'inscrire en M1MEEF pour préparer le concours, alors que désormais le M1 ne prépare plus au concours et l'inscription directe en M2, même si l'on détient déjà un M1, est plus délicate.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- TaumataoraNiveau 4
Quatre causes s'accumulent et emplifient ce phénomène depuis 20 ans :
- Un salaire devenu misérable en entrée et milieu de carrière. Autre fois en concurrence avec les métiers de l'ingénierie ou de cadres sup', aujourd'hui de nombreux emploi même non qualifiés sont mieux payés que le notre.
- Des conditions de travail dégradées. La charge de travail évidement. Mais surtout le quotidien de notre métier qui pour de nombreux élèves se résume à faire de la garderie à (pas de travail, refus de l'autorité).
- Le refus de mutations interacadémiques particulièrement sur la région parisienne ou les grands centres urbanisés. Bcp d'étudiant "préferant" la précarité d'un contrat de vacataire pour rester dans leur ville d'origine.
- La baisse générale du niveau des candidats toutes matières confondus.
Les solutions pour endiguer l'hémorragie sont connues de tous pas politiquement applicables.
- Un salaire devenu misérable en entrée et milieu de carrière. Autre fois en concurrence avec les métiers de l'ingénierie ou de cadres sup', aujourd'hui de nombreux emploi même non qualifiés sont mieux payés que le notre.
- Des conditions de travail dégradées. La charge de travail évidement. Mais surtout le quotidien de notre métier qui pour de nombreux élèves se résume à faire de la garderie à (pas de travail, refus de l'autorité).
- Le refus de mutations interacadémiques particulièrement sur la région parisienne ou les grands centres urbanisés. Bcp d'étudiant "préferant" la précarité d'un contrat de vacataire pour rester dans leur ville d'origine.
- La baisse générale du niveau des candidats toutes matières confondus.
Les solutions pour endiguer l'hémorragie sont connues de tous pas politiquement applicables.
- SeismiMineNiveau 5
Mathador a écrit:Pas vraiment, c'est simplement qu'on retourne à la situation sous Sarko.lene75 a écrit:Ah, je suis complètement à la rue. Je pensais que ça faisait déjà plusieurs années qu'il fallait que le M2 soit validé au plus tard à la fin de l'année scolaire du Capes. J'ai devancé le ministère.
Mais sans rétablir l'année d'ancienneté offerte que le gouvernement de Sarko avait concédée en contrepartie de la mastérisation du concours…
…et avec la myriade de dégradations de l'EN dans son ensemble depuis 10 ans, un master enseignement plus éprouvant qu'il y a 10 ans et de l'INSPE à haute dose pour ceux qui ont osé passer le concours avec un vrai master.
Même au niveau des chiffres, c'est pire qu'en 2011.
2011 : 950 postes, 1047 admissibles, 574 admis (376 postes non pourvus)
2022 : 1035 postes, 816 admissibles
Sachant que le meilleur ratio admis/admissibles depuis 2005 est de ~62%, on peut s'attendre dans une bonne situation à ~510 admis, donc à ~530 postes non pourvus.
En plus des habituels postes à l'agrégation de maths non pourvus (dans les ~60 postes ces dernières années) et de ceux au 3e concours.
Il y a bien le capes spécial Mayotte (et un spécial Guyane ?) qui vont apporter quelques admis de plus (no comment sur le niveau des épreuves), mais je ne pense pas qu'il y aura foule pour ces deux concours.
- mayfloydeNiveau 1
Je me demande si la nouvelle règle de la note inférieure à 5/20 éliminatoire n'a pas pesé sur l’admissibilité. J'ai un collègue candidat au CAPES de SVT qui a obtenu un total bien supérieur à la barre d'admissibilité (excellente note en épreuve 1), mais qui a été éliminé pour avoir obtenu un 4,2 en épreuve 2. Dans le même temps, cela donne une chance aux candidats qui obtiennent des notes moins élevées mais qui ont un profil "plus équilibré", même si les notes sont plus faibles
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