- NoukaExpert
Salut !
Apparemment on est pas mal à avoir commencé en 5ème par une séquence sur le roman d'aventure. Perso, j'ai révisé la narration (narratif/non narratif, schéma narratif, personnages, anrrateur), les temps du passé, les classes grammaticales, le voca de l'aventure et le récit d'aventure (portrait de l'aventurier, sa quête, au coeur de l'aventure) en GT.
Bref, la fon approche et je n'ai pas encore réfléchi à mon évaluation finale.
Y en a-t-il qui ont déjà quelque chose en tête ? Un texte sympa ? Un manuel qui vous guide ? Bref, je cherche des idées !
Merci
Nouka
Apparemment on est pas mal à avoir commencé en 5ème par une séquence sur le roman d'aventure. Perso, j'ai révisé la narration (narratif/non narratif, schéma narratif, personnages, anrrateur), les temps du passé, les classes grammaticales, le voca de l'aventure et le récit d'aventure (portrait de l'aventurier, sa quête, au coeur de l'aventure) en GT.
Bref, la fon approche et je n'ai pas encore réfléchi à mon évaluation finale.
Y en a-t-il qui ont déjà quelque chose en tête ? Un texte sympa ? Un manuel qui vous guide ? Bref, je cherche des idées !
Merci
Nouka
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- NoukaExpert
Zut, n'y a-t-il que moi qui me préoccupe de ça ?
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- AzadHabitué du forum
Difficile de t'aider si on ne sait pas plus précisément ce que tu as fait... Pourquoi pas une suite de texte, de Verne ou Stevenson ?
- littlemaryDoyen
un extrait De Rémi sans famille proposé sur le site du manuel TDL probablement.
- NoukaExpert
littlemary a écrit:un extrait De Rémi sans famille proposé sur le site du manuel TDL probablement.
Zut, je n'arrive pas à m'inscrire sur le site, ca bugue, donc je n'arrive pas à accéder au texte. Tu l'as dans ton ordi ?
Merci...
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- littlemaryDoyen
Evaluation finale du chapitre 1
Rémi vit paisiblement avec Madame Barberin qu’il pense être sa mère, jusqu’au jour où Monsieur Barberin fait son apparition après une très longue absence. Dès son arrivée, il se comporte durement avec l’enfant.
Or je n’avais pas sommeil et n’étais pas tranquille. Terriblement tourmenté au contraire, et de plus très malheureux. Comment, cet homme était mon père ! Alors pourquoi me traitait-il si durement ? Le nez collé contre la muraille, je faisais un effort pour chasser ces idées et m’endormir comme il me l’avait ordonné ; mais c’était impossible. Le sommeil ne venait pas; je ne m’étais jamais senti si bien éveillé. Au bout d’un certain temps, je ne saurais dire combien, j’entendis qu’on s’approchait de mon lit. Au pas lent, traînant et lourd, je reconnus tout de suite que ce n’était pas mère Barberin.
Un souffle chaud effleura mes cheveux.
« Dors-tu ? » demanda une voix étouffée.
Je n’eus garde de répondre, car les terribles mots : « je me fâche » retentissaient encore à mon oreille.
« Il dort, dit mère Barberin ; aussitôt couché, aussitôt endormi, c’est son habitude ; tu peux parler sans craindre qu’il t’entende. »
Sans doute, j’aurais dû dire que je ne dormais pas, mais je n’osais point ; on m’avait commandé de dormir, je ne dormais pas, j’étais en faute.
« Ton procès, où en est-il ? demanda mère Barberin.
– Perdu. Les juges ont décidé que j’étais en faute de me trouver sous les échafaudages et que l’entrepreneur ne me devait rien. »
Là-dessus, il donna un coup de poing sur la table et se mit à jurer sans dire aucune parole sensée.
« Le procès perdu, reprit-il bientôt ; notre argent perdu, estropié, la misère : voilà ! Et comme si ce n’était pas assez, en rentrant ici, je trouve un enfant. M’expliqueras-tu pourquoi tu n’as pas fait comme je t’avais dit de faire ?
– Parce que je n’ai pas pu.
– Tu n’as pas pu le porter aux Enfants trouvés ?
– On n’abandonne pas comme ça un enfant qu’on a nourri de son lait et qu’on aime.
– Ce n’était pas ton enfant.
– Enfin je voulais faire ce que tu demandais, mais voilà précisément qu’il est tombé malade.
– Malade ?
– Oui, malade ; ce n’était pas le moment, n’est-ce pas, de le porter à l’hospice pour le tuer ?
– Et quand il a été guéri ?
– C’est qu’il n’a pas été guéri tout de suite. Après cette maladie en est venue une autre : il toussait, le pauvre petit, à vous fendre le coeur. C’est comme ça que notre petit Nicolas est mort ; il me semblait que, si je portais celui-là à la ville, il mourrait aussi.
– Mais après ?
– Le temps avait marché. Puisque j’avais attendu jusque-là, je pouvais bien attendre encore.
– Quel âge a-t-il présentement1 ?
– Huit ans.
– Eh bien il ira à huit ans là où il aurait dû aller autrefois, et ça ne lui sera pas plus agréable ; voilà ce qu’il y aura de gagné.
– Ah ! Jérôme, tu ne feras pas ça.
– Je ne ferai pas ça ! Et qui m’en empêchera ? Crois-tu que nous pouvons le garder toujours?»
Il y eut un moment de silence et je pus respirer ; l’émotion me serrait la gorge au point de m’étouffer.
Bientôt mère Barberin reprit.
« Ah ! Comme Paris t’a changé ! Tu n’aurais pas parlé comme ça avant d’aller à Paris.
– Peut-être. Mais ce qu’il y a de sûr, c’est que, si Paris m’a changé, il m’a aussi estropié. Comment gagner sa vie, maintenant, la tienne, la mienne ? Nous n’avons plus d’argent. La vache est vendue. Faut-il que, quand nous n’avons pas de quoi manger, nous nourrissions un enfant qui n’est pas le nôtre ?
– C’est le mien.
– Ce n’est pas plus le tien que le mien. Ce n’est pas un enfant de paysan. Je le regardais pendant le souper : c’est délicat, c’est maigre, pas de bras, pas de jambes.
– C’est le plus joli enfant du pays.
– Joli, je ne dis pas. Mais solide ! Est-ce que c’est sa gentillesse qui lui donnera à manger ? Est-ce qu’on est un travailleur avec des épaules comme les siennes ?
On est un enfant de la ville, et les enfants des villes, il ne nous en faut pas ici.
1. Présentement : maintenant. Hector Malot, Sans Famille, 1878.
Rémi vit paisiblement avec Madame Barberin qu’il pense être sa mère, jusqu’au jour où Monsieur Barberin fait son apparition après une très longue absence. Dès son arrivée, il se comporte durement avec l’enfant.
Or je n’avais pas sommeil et n’étais pas tranquille. Terriblement tourmenté au contraire, et de plus très malheureux. Comment, cet homme était mon père ! Alors pourquoi me traitait-il si durement ? Le nez collé contre la muraille, je faisais un effort pour chasser ces idées et m’endormir comme il me l’avait ordonné ; mais c’était impossible. Le sommeil ne venait pas; je ne m’étais jamais senti si bien éveillé. Au bout d’un certain temps, je ne saurais dire combien, j’entendis qu’on s’approchait de mon lit. Au pas lent, traînant et lourd, je reconnus tout de suite que ce n’était pas mère Barberin.
Un souffle chaud effleura mes cheveux.
« Dors-tu ? » demanda une voix étouffée.
Je n’eus garde de répondre, car les terribles mots : « je me fâche » retentissaient encore à mon oreille.
« Il dort, dit mère Barberin ; aussitôt couché, aussitôt endormi, c’est son habitude ; tu peux parler sans craindre qu’il t’entende. »
Sans doute, j’aurais dû dire que je ne dormais pas, mais je n’osais point ; on m’avait commandé de dormir, je ne dormais pas, j’étais en faute.
« Ton procès, où en est-il ? demanda mère Barberin.
– Perdu. Les juges ont décidé que j’étais en faute de me trouver sous les échafaudages et que l’entrepreneur ne me devait rien. »
Là-dessus, il donna un coup de poing sur la table et se mit à jurer sans dire aucune parole sensée.
« Le procès perdu, reprit-il bientôt ; notre argent perdu, estropié, la misère : voilà ! Et comme si ce n’était pas assez, en rentrant ici, je trouve un enfant. M’expliqueras-tu pourquoi tu n’as pas fait comme je t’avais dit de faire ?
– Parce que je n’ai pas pu.
– Tu n’as pas pu le porter aux Enfants trouvés ?
– On n’abandonne pas comme ça un enfant qu’on a nourri de son lait et qu’on aime.
– Ce n’était pas ton enfant.
– Enfin je voulais faire ce que tu demandais, mais voilà précisément qu’il est tombé malade.
– Malade ?
– Oui, malade ; ce n’était pas le moment, n’est-ce pas, de le porter à l’hospice pour le tuer ?
– Et quand il a été guéri ?
– C’est qu’il n’a pas été guéri tout de suite. Après cette maladie en est venue une autre : il toussait, le pauvre petit, à vous fendre le coeur. C’est comme ça que notre petit Nicolas est mort ; il me semblait que, si je portais celui-là à la ville, il mourrait aussi.
– Mais après ?
– Le temps avait marché. Puisque j’avais attendu jusque-là, je pouvais bien attendre encore.
– Quel âge a-t-il présentement1 ?
– Huit ans.
– Eh bien il ira à huit ans là où il aurait dû aller autrefois, et ça ne lui sera pas plus agréable ; voilà ce qu’il y aura de gagné.
– Ah ! Jérôme, tu ne feras pas ça.
– Je ne ferai pas ça ! Et qui m’en empêchera ? Crois-tu que nous pouvons le garder toujours?»
Il y eut un moment de silence et je pus respirer ; l’émotion me serrait la gorge au point de m’étouffer.
Bientôt mère Barberin reprit.
« Ah ! Comme Paris t’a changé ! Tu n’aurais pas parlé comme ça avant d’aller à Paris.
– Peut-être. Mais ce qu’il y a de sûr, c’est que, si Paris m’a changé, il m’a aussi estropié. Comment gagner sa vie, maintenant, la tienne, la mienne ? Nous n’avons plus d’argent. La vache est vendue. Faut-il que, quand nous n’avons pas de quoi manger, nous nourrissions un enfant qui n’est pas le nôtre ?
– C’est le mien.
– Ce n’est pas plus le tien que le mien. Ce n’est pas un enfant de paysan. Je le regardais pendant le souper : c’est délicat, c’est maigre, pas de bras, pas de jambes.
– C’est le plus joli enfant du pays.
– Joli, je ne dis pas. Mais solide ! Est-ce que c’est sa gentillesse qui lui donnera à manger ? Est-ce qu’on est un travailleur avec des épaules comme les siennes ?
On est un enfant de la ville, et les enfants des villes, il ne nous en faut pas ici.
1. Présentement : maintenant. Hector Malot, Sans Famille, 1878.
- estelleNiveau 5
je serais très intéressée aussi par ce texte puisque moi aussi, je réfléchis à cette évaluation finale.
- NoukaExpert
Bon, je viens de terminer une 1ère évaluation finale. J'ai pris l'extrait de Croc-Blanc du manuel Fleur d'encre et me suis inspirée de ses questions. Si ca intéresse qqn, faites signe !
_________________
En disponibilité
- namilhaNiveau 9
Moi, j'ai prévu de faire l'extrait de L'appel de la forêt lorsque Buck sauve son maître des flots au péril de sa vie. L'extrait (vraiment court) se trouve dans le manuel "Les couleurs du français", je m'en suis inspiré en faisant moins de coupes dans le texte et en axant mes questions plus sur le texte et son interprétation, puisque je cloisonne mes cours.
Cet extrait a l'avantage de voir plusieurs aspects vus en classe : l'action, la peur, le suspense, le personnage qui va au bout de ses limites et la particularité du roman animalier (on a étudié un extrait de Croc-Blanc).
On verra ce que ça donne.
Cet extrait a l'avantage de voir plusieurs aspects vus en classe : l'action, la peur, le suspense, le personnage qui va au bout de ses limites et la particularité du roman animalier (on a étudié un extrait de Croc-Blanc).
On verra ce que ça donne.
- NoukaExpert
Est-ce que tu pourrais me passer ton travail sur L'appel de la forêt ? Je suis justement en train de travailler sur l'extrait du manuel mais je le trouve un peu juste... Je serais très intéressée par le tien !
Merci...
Je peux t'envoyer la mienne en échange bien sûr
Merci...
Je peux t'envoyer la mienne en échange bien sûr
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En disponibilité
- namilhaNiveau 9
Je t'envoie ça dès que j'ai mis de l'ordre dans mon questionnaire qui ressemble pour le moment à un brouillon désorganisé!!!
Envoie-moi ton adresse mail par MP.
Envoie-moi ton adresse mail par MP.
- Jo-HannaNiveau 2
Bonjour Nouka, je serai intéressée par ton travail sur Croc Blanc ! J'étais à la recherche d'un texte pour mon éval finale et j'ai travaillé avec mes 5e sur une nouvelle de Jack London... Ce serait parfait !
- Thalia de GMédiateur
Jo-Hanna, merci de bien vouloir vous présenter dans la section idoine du forum avant que de demander des docs sur un topic de 2010...
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- Jo-HannaNiveau 2
Erreur réparée,
J'ai trouvé où me présenter, désolée :$
Je n'avais pas fait attention à la date du sujet...
Merci de la réponse.
J'ai trouvé où me présenter, désolée :$
Je n'avais pas fait attention à la date du sujet...
Merci de la réponse.
- ArlequineNiveau 3
Cette évaluation m'intéresse aussi !
Sinon, pour moi ça sera certainement l'évaluation (améliorée) du Rives Bleues. Ayant travaillé sur l'animal dans le roman d'aventures.
Sinon, pour moi ça sera certainement l'évaluation (améliorée) du Rives Bleues. Ayant travaillé sur l'animal dans le roman d'aventures.
- Jo-HannaNiveau 2
Sinon j'ai trouvé dans le fleur d'encre un extrait du lion de kessel qui est pas mal je trouve pour synthétiser les connaissances..
Je trouve qu'il a de quoi faire réfléchir les enfants ! ;-)
Je trouve qu'il a de quoi faire réfléchir les enfants ! ;-)
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