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- NohanNiveau 2
Elaïna a écrit:Caspar a écrit:
Pour les voyages scolaires en avion , j'ai un gros doute concernant le budget. Quant aux challenges ou plutôt défis, ils sont surtout administratifs et du coup pas très palpitants.
Sinon, personne n'a cassé qui ce soit je pense, nous avons juste dit (du haut de notre expérience de vieux, voire très vieux profs): attends de voir, tâte le terrain, organise un voyage la première année si les conditions sont réunies et sinon ça peut attendre...
L'avion c'est très variable d'un établissement à l'autre. Dans mon lycée il y a chaque année plusieurs projets de voyage (cette année, en vrac, ont eu lieu : Allemagne/Berlin, Galice, Malte, Rome et un autre je ne sais plus où). Il y a quelques années avant le COVID dans la même année il y a eu Espagne, USA et Chine... Evidemment tout ça se fait en avion, mais le milieu est favorisé économiquement. ça m'a fait un choc d'ailleurs quand je suis arrivée là après mon bahut populaire (mais pas misérable non plus) du Val d'Oise où c'était déjà une folie de les emmener en car en Belgique...
Sinon en effet je suis d'accord, mieux vaut attendre de tâter le terrain...Hocam a écrit:Disons qu'entre le palpitant voyage à l'étranger et le cours magistral à l'ancienne, il y a peut-être (peut-être, hein, à tout hasard) un terrain intermédiaire ? J'avoue qu'un nouvel arrivant qui me tiendrait un discours comme ça avant même d'avoir rencontré ses classes me ferait passer l'envie de me joindre à un quelconque « prôôôjet » de ce genre.Nohan a écrit: faire face à des challenges qui rendent la carrière palpitante et faire des projets qui vont au-delà du simple prof au tableau et les élèves qui copient
C'est clair, et quand j'entends certains collègues revenus de voyage (notamment cette année mes collègues partis en Espagne) furieux d'avoir eu à gérer les voleurs à l'étalage, les pouffes obsédées par le "temps libre" car venues pour draguer et plus si affinité, les élèves râlant à chaque visite culturelle et à chaque repas "on peut pas aller au Macdo Madame", je me dis parfois que le voyage scolaire comme ouverture culturelle comment dire...
Pour toi c'est bof. Comme le mien a été une incroyable expérience j'en garde des souvenirs incroyables et une envie énorme d'en refaire.
Ça dépend de comment se passe le voyage. Avec mon premier, l'envie ne s'est que renforcer. Je pense qu'il ne faut pas se laisser abattre par une mauvaise expérience. Ça dépend d'où on va, avec quels élèves, quels collègues, etc.
- NohanNiveau 2
Caspar a écrit:Il existe des établissements où il esciste des échanges bien installés, ou des collègues ont leurs habitudes donc il ne faut pas non plus arriver la fleur au fusil en pensant tout révolutionner, d'où le conseil que je répète une nouvelle fois d'agir avec tact et diplomatie.
Totalement d'accord !
- mafalda16Modérateur
Hum...
Quand tu auras été à Barcelone avec des élèves qui piquent deux trois babioles dans une boutique, que les autorités autonomes refusent de nous rendre les gamins, qu'il faut faire venir les parents sur place et donc qu'un prof (en l'occurrence moi) reste sur place pour attendre les parents et rentre avec eux et les gamins, bizarrement tu vois moins de papillons dans les yeux et moins de précipitation.
Quand tu auras été à Barcelone avec des élèves qui piquent deux trois babioles dans une boutique, que les autorités autonomes refusent de nous rendre les gamins, qu'il faut faire venir les parents sur place et donc qu'un prof (en l'occurrence moi) reste sur place pour attendre les parents et rentre avec eux et les gamins, bizarrement tu vois moins de papillons dans les yeux et moins de précipitation.
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"Si no luchas, al menos ten la decencia de respetar a quienes lo hacen", José Martí.
- NohanNiveau 2
mafalda16 a écrit:Hum...
Quand tu auras été à Barcelone avec des élèves qui piquent deux trois babioles dans une boutique, que les autorités autonomes refusent de nous rendre les gamins, qu'il faut faire venir les parents sur place et donc qu'un prof (en l'occurrence moi) reste sur place pour attendre les parents et rentre avec eux et les gamins, bizarrement tu vois moins de papillons dans les yeux et moins de précipitation.
Totalement d'accord. Ça repose bcp sur la confiance des élèves. Mais je reste convaincu qu'un voyage est palpitant malgré ces aléas à prendre en compte.
- CasparProphète
mafalda16 a écrit:Hum...
Quand tu auras été à Barcelone avec des élèves qui piquent deux trois babioles dans une boutique, que les autorités autonomes refusent de nous rendre les gamins, qu'il faut faire venir les parents sur place et donc qu'un prof (en l'occurrence moi) reste sur place pour attendre les parents et rentre avec eux et les gamins, bizarrement tu vois moins de papillons dans les yeux et moins de précipitation.
Sinon il y a l'occlusion intestinale (et la délivrance que je vous laisse imaginer), le crâne qui saigne après avoir fait des sauts sur une plage de galets etc
- HélipsProphète
Confiance en les élèves, mais confiance en les collègues aussi...Nohan a écrit:mafalda16 a écrit:Hum...
Quand tu auras été à Barcelone avec des élèves qui piquent deux trois babioles dans une boutique, que les autorités autonomes refusent de nous rendre les gamins, qu'il faut faire venir les parents sur place et donc qu'un prof (en l'occurrence moi) reste sur place pour attendre les parents et rentre avec eux et les gamins, bizarrement tu vois moins de papillons dans les yeux et moins de précipitation.
Totalement d'accord. Ça repose bcp sur la confiance des élèves. Mais je reste convaincu qu'un voyage est palpitant malgré ces aléas à prendre en compte.
Pour dire les choses plus clairement : un collègue arrive dans mon établissement et me dit dès la prérentrée "salut, on ne se connait pas, je ne connais pas le profil des élèves ici, mais j'ai mis sur pied un super voyage", ça me donne moyen confiance. Tentons déjà une sortie sur une journée.
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Un jour, je serai prof, comme ça je serai toujours en vacances.
- gnafron2004Grand sage
Nohan, je ne suis pas sûre que tu te rendes compte que tous les gens qui te répondent ici ont beaucoup d'expérience; tu as l'air très sûr de toi, c'est bien mais nous essayons -je pense- de t'aider à ne pas vivre dans le monde des bisounours. Tu te heurteras à des difficultés, il faut juste être préparé à cette idée. Et les anticiper pour éviter les catastrophes de tous ordres. Alors oui on doit te paraître rabat-joies, mais il vaut mieux s'attendre au pire pour pouvoir vivre le meilleur. Ce n'est pas pour te décourager mais pour te préparer.
- zigmag17Guide spirituel
Et à part ça qui a organisé un voyage lors de sa première année dans un établissement? (puisque c'était la question de départ?)
- MaellerpÉrudit
Je ne sais pas comment sont vos CDE, mais ceux que j'ai connus n'auraient jamais confié l'organisation d'un voyage scolaire à un collègue nouvellement arrivé. Chez nous c'est en effet discuté l'année précédente, il y a un projet à monter et des familles à convaincre. Sans compter le budget à prévoir, et l'argent à trouver. Mais je suis en REP+, il faut impliquer au maximum les élèves et les aider à faire baisser les coûts par différentes actions. Cela fait partie des contraintes mais cela "soude" les participants, et défendre leur projet pour obtenir des subventions fait partie du " deal" , leur apprend à s'exprimer, à s'investir... voyager en avion, et qui plus est comme ça, en arrivant ??? On ne vit pas dans le même monde, c'est évident... Mes élèves vivent à 30 km de Paris et pour certains n'y ont pas mis les pieds...
- ysabelDevin
quand je vois un nombre certain de mes 1e STMG, je n'ai aucune envie de les sortir de l'établissement.
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- MajuFidèle du forum
Dans tous les établissements que j'ai fréquentés, les projets de sortie avec nuitée etaient obligatoirement présentés avant la fin de l'année scolaire précédente.
Pour le reste, je suis d'accord avec tout ce qui a été dit, je ne suis vraiment pas certaine qu'envisager un voyage dès son arrivée dans un nouvel établissement soit une bonne idée, et pourtant je suis plutôt adepte des voyages avec les élèves.
Pour le reste, je suis d'accord avec tout ce qui a été dit, je ne suis vraiment pas certaine qu'envisager un voyage dès son arrivée dans un nouvel établissement soit une bonne idée, et pourtant je suis plutôt adepte des voyages avec les élèves.
- henrietteMédiateur
Pour répondre à la question initiale : il m'est arrivé d'organiser un voyage dès mon arrivée dans un établissement, mais :
- je succédais à une collègue qui emmenait les latinistes en Italie chaque année, c'était ancré dans les habitudes,
- c'était en début de carrière, dans les années 90, et les règles n'étaient pas les mêmes, elles étaient nettement moins contraignantes qu'aujourd'hui, en particulier en terme de financement.
Un truc tout bête, à cette époque les accompagnateurs bénéficiaient de gratuités.
Actuellement ce n'est plus possible : la part accompagnateur doit être prise en charge par le budget de l'établissement, donc il n'est matériellement pas possible d'en financer autant qu'on veut, faute de budget suffisant, et cela limite donc le nombre de voyages possibles.
Si tu ne connais pas encore l'établissement, tu ne peux pas savoir comment cela fonctionne.
Autre chose : dans de nombreux EPLE que je connais, les voyages se votent déjà au CA de juin pour l'année suivante, de façon à pouvoir faire les devis, etc. le plus tôt possible et faire valider le montant des participations demandées au famille au CA d'octobre. Quand on arrive en septembre avec une idée de voyage pour l'année qui commence, c'est donc trop tard.
Mon conseil : prends tes marques dans cet établissement, noue des contacts avec tes collègues et ta direction, montre que tu es fiable, que tu as la tête sur les épaules, et prépare tranquillement un voyage pour l'année d'après. Tu survivras si tu n'en fais pas un chaque année.
- je succédais à une collègue qui emmenait les latinistes en Italie chaque année, c'était ancré dans les habitudes,
- c'était en début de carrière, dans les années 90, et les règles n'étaient pas les mêmes, elles étaient nettement moins contraignantes qu'aujourd'hui, en particulier en terme de financement.
Un truc tout bête, à cette époque les accompagnateurs bénéficiaient de gratuités.
Actuellement ce n'est plus possible : la part accompagnateur doit être prise en charge par le budget de l'établissement, donc il n'est matériellement pas possible d'en financer autant qu'on veut, faute de budget suffisant, et cela limite donc le nombre de voyages possibles.
Si tu ne connais pas encore l'établissement, tu ne peux pas savoir comment cela fonctionne.
Autre chose : dans de nombreux EPLE que je connais, les voyages se votent déjà au CA de juin pour l'année suivante, de façon à pouvoir faire les devis, etc. le plus tôt possible et faire valider le montant des participations demandées au famille au CA d'octobre. Quand on arrive en septembre avec une idée de voyage pour l'année qui commence, c'est donc trop tard.
Mon conseil : prends tes marques dans cet établissement, noue des contacts avec tes collègues et ta direction, montre que tu es fiable, que tu as la tête sur les épaules, et prépare tranquillement un voyage pour l'année d'après. Tu survivras si tu n'en fais pas un chaque année.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- SphinxProphète
Dans mon ancien établissement, la collègue d'espagnol, qui était également une personne très enthousiaste, a organisé un voyage dès sa première année. Bon il y avait quelques différences, ce n'était ni son premier ni son deuxième voyage (elle avait beaucoup d'années d'expérience) et c'était sa première année sur le poste mais elle en était titulaire.
Je crois que ça ne s'est pas si mal passé (en tout cas pas aussi mal que pour la collègue dont elle reprenait le poste, dont le dernier voyage s'était soldé par une course-poursuite dans les rues de Barcelone sur les talons d'élèves qui avaient fait le mur de chez leur famille d'accueil et eu la malchance de tomber sur leurs profs attablés en terrasse ; la même année au voyage en Angleterre il y avait eu des problèmes de vol à l'étalage) ; mais l'année suivante les choses se sont tellement mal passées non pas avec les élèves mais par la mauvaise volonté de la direction qu'elle a annulé dès octobre (et a essuyé un torrent de reproches au CA).
Personnellement j'ai fait des voyages en tant qu'accompagnatrice et donné un coup de main à l'organisation : choisir une agence et un parcours, réserver des visites, créer le carnet de bord, en plus de la période de voyage proprement dite. Je trouve que c'est pas mal pour commencer. J'ai vu passer quand même pas mal de voyages et sur la fin j'ai vu systématiquement les gens jeter l'éponge pour l'année suivante.
J'ajoute aussi que les dernières années dans mon établissement, il fallait proposer le voyage au CA de juin, pas celui de novembre.
Je crois que ça ne s'est pas si mal passé (en tout cas pas aussi mal que pour la collègue dont elle reprenait le poste, dont le dernier voyage s'était soldé par une course-poursuite dans les rues de Barcelone sur les talons d'élèves qui avaient fait le mur de chez leur famille d'accueil et eu la malchance de tomber sur leurs profs attablés en terrasse ; la même année au voyage en Angleterre il y avait eu des problèmes de vol à l'étalage) ; mais l'année suivante les choses se sont tellement mal passées non pas avec les élèves mais par la mauvaise volonté de la direction qu'elle a annulé dès octobre (et a essuyé un torrent de reproches au CA).
Personnellement j'ai fait des voyages en tant qu'accompagnatrice et donné un coup de main à l'organisation : choisir une agence et un parcours, réserver des visites, créer le carnet de bord, en plus de la période de voyage proprement dite. Je trouve que c'est pas mal pour commencer. J'ai vu passer quand même pas mal de voyages et sur la fin j'ai vu systématiquement les gens jeter l'éponge pour l'année suivante.
J'ajoute aussi que les dernières années dans mon établissement, il fallait proposer le voyage au CA de juin, pas celui de novembre.
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An education was a bit like a communicable sexual disease. It made you unsuitable for a lot of jobs and then you had the urge to pass it on. - Terry Pratchett, Hogfather
"- Alors, Obélix, l'Helvétie c'est comment ? - Plat."
- CasparProphète
Comme Henriette, j'ai organisé aussi un voyage ma première année (premier poste et seul prof d'anglais de l'établissement dans un petit collège), mais effectivement c'était une autre époque (fin des années 90 pour moi) et il y a avait beaucoup moins de contraintes administratives.
- NohanNiveau 2
Merci pour vos conseils.
Je vais déjà tâter le terrain. A voir si présenter le projet en novembre peut passer. Je sais que dans mon établissement actuel c'est passé. Ça dépend du fonctionnement de chaque établissement. Comme dit plus haut, je viendrai avec la meilleure volonté, et on verra si ça se fera ou pas
Bonne soirée !
Je vais déjà tâter le terrain. A voir si présenter le projet en novembre peut passer. Je sais que dans mon établissement actuel c'est passé. Ça dépend du fonctionnement de chaque établissement. Comme dit plus haut, je viendrai avec la meilleure volonté, et on verra si ça se fera ou pas
Bonne soirée !
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