Exemples-types pour apprendre les déclinaisons

J'ai cru me rendre compte qu'à vouloir faire apprendre peu de déclinaisons, pour être sûr que ce peu soit su, je peux arriver à l'inverse de l'effet escompté. Cela paraît trop facile à apprendre, donc on ne l'apprend pas bien. De même, quand je fais apprendre des vers ou des phrases en français en classe, je ne me limite plus jamais à un ou deux vers ou à une courte phrase. Cela n'engage en effet que la mémoire de travail, et il n'en reste rien à long terme. Je fais donc toujours au minimum apprendre en gros l'équivalent d'un quatrain, et pousse à aller plus loin.
De même, donc, pour les déclinaisons, quand je fais apprendre progressivement, par exemple, dans ma Lectio tertia :

• rosa, rosam, rosae, rosas; dominus, dominum, domini, dominos; templum, templum, templa, templa
  
  

je pense à faire apprendre un exemple-type pour chaque forme. Pour l'instant, j'ai trouvé ceci :

1. Habēmus papam. Adsunt Harpyiæ. Aquila nōn captat muscās.
   
2. Virum canō. Oculī dolent. Timeō Danaōs.
   

• Parā bellum. Fāta obstant. Arma canō.
  

Tiens d'ailleurs, peut-être devrais-je ajouter explicitement les exceptions comme "Ænēās, vir, puer, vulgus, virus, humus, Ægyptus, nauta, arma" dès le premier abord. Les exceptions en effet doivent servir à fixer dans la mémoire la règle. En plus, c'est utile de repérer que le nominatif singulier n'a pas une forme tout à fait constante.

Qu'en pensez-vous ?

pour la déclinaison des féminins, le top du top, à mon sens c'est Jacques Brel:


Imparable pour bien mémoriser!