- Dadoo33Grand sage
Oui Et de Ses également traditionnellement.
Je confirme pour la philo.
Cette réforme a toute façon été une catastrophe pour tout le monde.
Je confirme pour la philo.
Cette réforme a toute façon été une catastrophe pour tout le monde.
- lene75Prophète
En philo ce sont nos conditions de travail qui ont été fortement affectées par la réforme et surtout par les baisses de DHG qui l'accompagnent. Je ne sais pas dans quelles conditions tu enseignais en 2010, mais, en particulier, ne compte plus sur aucun dédoublement ni aucun petit effectif, sauf si tu as du bol en spé (les alignements font qu'en tronc commun les groupes sont bourrés à bloc : dans mon lycée, avec le même nombre d'élèves, on a un groupe de tronc commun de moins qu'on n'avait de classes avant la réforme, c'est d'ailleurs le but de cette réforme). Je ne sais pas si c'est national, mais dans mon lycée, il y a également une forte augmentation des classes technos, on est maintenant à 50/50 avec les classes générales, ce qui alourdit considérablement les services en philo. En 2010 je faisais mon temps complet de certifiée avec 4 classes, 3 si j'avais eu les L. Puis j'ai fait mon 80% d'agrégée avec 3 classes une année sur deux et 2 classes l'autre année (quand j'avais les L, qui ont disparu). 2 programmes à chaque fois. En 2022, je fais un 80% d'agrégée (11h) avec 4 classes, et j'ai échappé à en avoir 5 en prenant de l'EMC (plus contraignante que l'ECJS à l'époque puisqu'en classe entière et avec évaluation pour le contrôle continu là où l'ECJS ne donnait pas lieu à évaluation). De sorte que pour un service de 11h, j'ai une TG (4h) + une TSTMG (2h) + 2 groupes de 1re en HLP (2x2h) + l'EMC (en classe entière) en TG et en TSTMG (1h quinzaine pour chacune des classes). Ce qui fait aussi 3 programmes différents + l'EMC. Et en terminale en spé il faut préparer à l'épreuve de spé + au grand oral (et on peut être convoqué pour tout ça) et tu peux avoir dans ton groupe de spé des élèves que tu as en tronc commun et d'autres non. À savoir aussi que maintenant à temps complet il y a 2h sup qu'on ne peut pas refuser. Ça fait une classe de plus. L'an dernier ma collègue agrégée avait 6 classes avec ces 2h sup qu'on lui a imposées. Un certifié peut facilement en avoir 7 ou 8. Il n'est plus du tout rare de voir des collègues avoir plus de 200 élèves. Les emplois du temps ont bien changé aussi avec tous les alignements. Il y a aussi eu un alourdissement des tâches administratives et 1000 petites choses du quotidien qui se sont insidieusement rajoutées, comme le fait de devoir fournir systématiquement un double jeu de sujets pour les DS pour les élèves absents, l'alourdissement de la tâche de PP pour ceux qui le sont, la plus forte pression sur les notes, l'explosion du nombre de conseils pédagogiques, les négociations pour conserver notre liberté pédagogique (PLE et compagnie), etc. Tout ça bouffe bien l'énergie.
Bref, sans vouloir dresser un tableau trop noir d'un métier que j'aime, le quotidien du prof de philo a quand même beaucoup changé depuis 2010, même si on trouvera toujours untel dans tel établissement pour lequel au contraire les choses se sont améliorées.
Bref, sans vouloir dresser un tableau trop noir d'un métier que j'aime, le quotidien du prof de philo a quand même beaucoup changé depuis 2010, même si on trouvera toujours untel dans tel établissement pour lequel au contraire les choses se sont améliorées.
_________________
Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- jésusFidèle du forum
Hello,
Oui, Moi aussi sur mon dernier poste ou presque, j'avais 14h par semaine avec 7 classes. Cela donnait un travail conséquent pour la correction de copies. Avec des tS et TSTMG. Pas l'idéal.
Mon autre question fondamentale : Est-ce qu'il y a encore des recrutements de contractuels en philosophie? Dans mes académies ( Bourgogne, Lyon) , il n'y a quasi plus de besoin. J'imagine que c'est dû à la réforme de la formation qui comporte des stages. Est-ce la même chose dans d'autres académies?
Pour répondre à une question plus haut sur le thread: Oui , je suis sur le marché de l'emploi à partir du 1er juin après une rupture conventionnelle dans le privé.
Mon bilan de compétences ( chose que je souhaite aussi) fait apparaître le métier d'enseignant comme principal métier.
Je viens de passer le capes.
Donc les pistes :
1) Réussir le CAPES, mais avec la question du travail de l'oral alors que je suis en poste jusqu'à fin mai, et que les oraux peuvent être tôt au mois de juin.
2) Si pas de CAPES, avoir un remplacement dès la rentrée, mais il y a de moins en moins de postes de contractuels en philo, on me refuse la bi-valence en lettres modernes, mais peut être en lettres-histoire. Aucune certitude que le téléphone pour un poste intéressant à la rentrée.
3) Sinon, se former en retournant à la fac, avec une interrogation sur la matière : philo ou lettres. Sachant, que financièrement, habitant à 1h des facs, ce serait juste financièrement ( et sous-réserve qu'un conseiller PE accepte que j'entre en formation pour maintenir mes ARE)11:43:09
Oui, Moi aussi sur mon dernier poste ou presque, j'avais 14h par semaine avec 7 classes. Cela donnait un travail conséquent pour la correction de copies. Avec des tS et TSTMG. Pas l'idéal.
Mon autre question fondamentale : Est-ce qu'il y a encore des recrutements de contractuels en philosophie? Dans mes académies ( Bourgogne, Lyon) , il n'y a quasi plus de besoin. J'imagine que c'est dû à la réforme de la formation qui comporte des stages. Est-ce la même chose dans d'autres académies?
Pour répondre à une question plus haut sur le thread: Oui , je suis sur le marché de l'emploi à partir du 1er juin après une rupture conventionnelle dans le privé.
Mon bilan de compétences ( chose que je souhaite aussi) fait apparaître le métier d'enseignant comme principal métier.
Je viens de passer le capes.
Donc les pistes :
1) Réussir le CAPES, mais avec la question du travail de l'oral alors que je suis en poste jusqu'à fin mai, et que les oraux peuvent être tôt au mois de juin.
2) Si pas de CAPES, avoir un remplacement dès la rentrée, mais il y a de moins en moins de postes de contractuels en philo, on me refuse la bi-valence en lettres modernes, mais peut être en lettres-histoire. Aucune certitude que le téléphone pour un poste intéressant à la rentrée.
3) Sinon, se former en retournant à la fac, avec une interrogation sur la matière : philo ou lettres. Sachant, que financièrement, habitant à 1h des facs, ce serait juste financièrement ( et sous-réserve qu'un conseiller PE accepte que j'entre en formation pour maintenir mes ARE)11:43:09
- CasparProphète
Philo ou lettres il n'y a vraiment que toi qui puisses répondre à cette question. Le choix pragmatique étant bien évidemment lettres, en raison du nombre de postes mais ça tu le sais déjà.
- jésusFidèle du forum
Oui, clairement mon choix de coeur reste la philo, on va être clair. C'est ma formation de base.
Là, où j'ai le plus d'expérience dans l'enseignement, et 2 admissions au CAPES à mon actif.
Là, où j'ai le plus d'expérience dans l'enseignement, et 2 admissions au CAPES à mon actif.
- Lowpow29Fidèle du forum
Attention avec le bilan de compétences qui se base sur nos expériences passées donc est biaisé.
Écouter à ce sujet le dernier épisode du podcast "Travail (en cours)" où une experte en parle (31 mars). Ça m'a fait "perdre" un an et demi dans ma reconversion.
Écouter à ce sujet le dernier épisode du podcast "Travail (en cours)" où une experte en parle (31 mars). Ça m'a fait "perdre" un an et demi dans ma reconversion.
_________________
La vie est courte, l'art est long, l'occasion fugitive, l'expérience trompeuse, le jugement difficile. Hippocrate
- jésusFidèle du forum
Certes, sinon, on fait quoi ?
Ce n'est pas que le passé.
On repère les potentiels forts via des tests qui correspondent à une famille de métier.
On enquête sur les métiers sur Internet, puis auprès de professionnels. En écartant des domaines qui ne m'intéressait pas.
On travaille donc en entonnoir.
Là, étaient ressortis les secteurs de l'information au sens large, la documentation, les métiers du juridique. Et de la formation.
Et reprenant mon CV, que ce soit des expériences dans la formation en insertion pro, enseignement, médiation culturelle et scientifique, éducation populaire. C'est l'axe transmission, pédagogie qui est fort quoi qu'il arrive.
(Il n'y a pas une personne enclin aux métiers manuels ou de bouche qui sommeille en moi ou un artiste qui travaille avec ses mains, je le confirme)
Là, par ce travail, il est ressorti les métiers de la formation.
Et aussi des compétences en RH à transposer dans un contexte assez généraliste via des directions de structure type association ou sociale.
Je crois au résultat de ce bilan.
Ce n'est pas que le passé.
On repère les potentiels forts via des tests qui correspondent à une famille de métier.
On enquête sur les métiers sur Internet, puis auprès de professionnels. En écartant des domaines qui ne m'intéressait pas.
On travaille donc en entonnoir.
Là, étaient ressortis les secteurs de l'information au sens large, la documentation, les métiers du juridique. Et de la formation.
Et reprenant mon CV, que ce soit des expériences dans la formation en insertion pro, enseignement, médiation culturelle et scientifique, éducation populaire. C'est l'axe transmission, pédagogie qui est fort quoi qu'il arrive.
(Il n'y a pas une personne enclin aux métiers manuels ou de bouche qui sommeille en moi ou un artiste qui travaille avec ses mains, je le confirme)
Là, par ce travail, il est ressorti les métiers de la formation.
Et aussi des compétences en RH à transposer dans un contexte assez généraliste via des directions de structure type association ou sociale.
Je crois au résultat de ce bilan.
- Lowpow29Fidèle du forum
Sauf que ce qui en ressort n'a rien à voir avec "passer le CAPES" . Essayez d'avoir la curiosité d'écouter cet épisode et vous comprendrez qu'il ne s'agit pas du tout de contester les résultats des bilans mais de remettre en perspective leur pertinence en matière de choix professionnels futurs.
Ça ne veut pas dire qu'on doit tous se reconvertir dans le manuel ou l'artistique.
Ça veut juste dire qu'avant de repasser à tout prix un concours de l' EN alors qu'on a été malheureux en tant que prof, faudrait peut-être se poser d'autres questions et je recommande une seconde et dernière fois l'écoute de cet épisode.
Ça ne veut pas dire qu'on doit tous se reconvertir dans le manuel ou l'artistique.
Ça veut juste dire qu'avant de repasser à tout prix un concours de l' EN alors qu'on a été malheureux en tant que prof, faudrait peut-être se poser d'autres questions et je recommande une seconde et dernière fois l'écoute de cet épisode.
_________________
La vie est courte, l'art est long, l'occasion fugitive, l'expérience trompeuse, le jugement difficile. Hippocrate
- jésusFidèle du forum
Edit : je veux bien que tu m'expliques ton expérience de bilan de compétences et de réorientation professionnelle pour comprendre là où cela peut flancher.
J'ai bien écouté le podcast :
- Quelle est l'alternative au bilan de compétences, je parle d'alternative crédible?
Et,pour moi, à l'écoute du podcast, l'exemple de la jeune fille qui est bibliothécaire reste positif.
Après, je veux bien qu'on s'appuie sur le passé, mais sur quoi s'appuyer d'autres? Entre les expériences positives et négatives.
Et, dans mon cas, même si tout n'a pas été positif, être enseignant, reste ce qui recoupe mes compétences et mes souhaits pro et perso. Mais il n'y a pas que cela. On m'a bien précisé que j'avais les compétences pour évoluer de manière verticale, soit être chef de service, directeur d'association, par exemple ( chose à laquelle , j'ai répondu: cela dépend du contexte et des valeurs). Donc, en dehors des métiers de la pédagogie et de la formation et/ou direction d'association, je ne vois pas.
Là, j'ai une vague envie d'ouvrir mon propre commerce, ( mais ce n'est pas ressorti du bilan) mais aucune idée précise de ce que je pourrais vendre. Et sans avoir suffisamment d'argent d'avance, à mon sens. ( J'ai une réserve en cas de coup dur en somme, mais pas assez pour investir, acheter une maison, une voiture neuve à mon sens) ( et Avoir un commerce a minima culturel ou éthique qui marche admettons)
Tous les projets de reconversion se heurtent à des limites financières. ( Là, quid du financement par PE pour un métier pas en tension, avec mon bac +6 et expériences? Quid de ma capacité à tenir financièrement plus d'un an avec mes ARE? ) et fine à la réalité. Je vais essayer de tirer cela au clair. Mais, c'est un fait.
J'ai bien écouté le podcast :
- Quelle est l'alternative au bilan de compétences, je parle d'alternative crédible?
Et,pour moi, à l'écoute du podcast, l'exemple de la jeune fille qui est bibliothécaire reste positif.
Après, je veux bien qu'on s'appuie sur le passé, mais sur quoi s'appuyer d'autres? Entre les expériences positives et négatives.
Et, dans mon cas, même si tout n'a pas été positif, être enseignant, reste ce qui recoupe mes compétences et mes souhaits pro et perso. Mais il n'y a pas que cela. On m'a bien précisé que j'avais les compétences pour évoluer de manière verticale, soit être chef de service, directeur d'association, par exemple ( chose à laquelle , j'ai répondu: cela dépend du contexte et des valeurs). Donc, en dehors des métiers de la pédagogie et de la formation et/ou direction d'association, je ne vois pas.
Là, j'ai une vague envie d'ouvrir mon propre commerce, ( mais ce n'est pas ressorti du bilan) mais aucune idée précise de ce que je pourrais vendre. Et sans avoir suffisamment d'argent d'avance, à mon sens. ( J'ai une réserve en cas de coup dur en somme, mais pas assez pour investir, acheter une maison, une voiture neuve à mon sens) ( et Avoir un commerce a minima culturel ou éthique qui marche admettons)
Tous les projets de reconversion se heurtent à des limites financières. ( Là, quid du financement par PE pour un métier pas en tension, avec mon bac +6 et expériences? Quid de ma capacité à tenir financièrement plus d'un an avec mes ARE? ) et fine à la réalité. Je vais essayer de tirer cela au clair. Mais, c'est un fait.
- jésusFidèle du forum
Un petit up, juste pour mettre à jour ce paradoxe :
On se plaint du manque de vocation, du manque de prof, de la faiblesse du nombre de candidats au CAPES.
( Peut être est-ce ma matière : la philo qui explique cela)
Et je me retrouve avec le projet de revenir dans l'enseignement et des obstacles que je peine à comprendre:
- Je ressors d'un bon bilan de compétences qui me dit : redevient enseignant ( mais on me dit de ne pas y faire confiance entièrement) donc je fais quoi? J'ai fait un bilan pour me sortir d'une impasse pro pour retomber sur une autre impasse pro., entre autre parce que:
-Les réfomes ont tellement changé le métier qu'on me donne envie de passer mon chemin.
- Plus de bi-valence de matières d'enseignement ou presque ( alors que c'était le cas par le passé) alors qu'en parallèle, on demande de plus en plus aux profs des tâches annexes hors de leur matière ( enseignement de spécialité transversal, EMC, ECJS, EPI pour ce que j'ai connu).
-Aucun moyen ou presque pour un candidat externe de travailler les oraux de concours si on n'est pas inscrit à un cursus.
- Pas de réelle assurance qu'un conseiller PE valide mes ARE durant une nouvelle préparation à l'agrégation, ou que je sois accepté en master 1 MEEF lettres modernes.
On se plaint du manque de vocation, du manque de prof, de la faiblesse du nombre de candidats au CAPES.
( Peut être est-ce ma matière : la philo qui explique cela)
Et je me retrouve avec le projet de revenir dans l'enseignement et des obstacles que je peine à comprendre:
- Je ressors d'un bon bilan de compétences qui me dit : redevient enseignant ( mais on me dit de ne pas y faire confiance entièrement) donc je fais quoi? J'ai fait un bilan pour me sortir d'une impasse pro pour retomber sur une autre impasse pro., entre autre parce que:
-Les réfomes ont tellement changé le métier qu'on me donne envie de passer mon chemin.
- Plus de bi-valence de matières d'enseignement ou presque ( alors que c'était le cas par le passé) alors qu'en parallèle, on demande de plus en plus aux profs des tâches annexes hors de leur matière ( enseignement de spécialité transversal, EMC, ECJS, EPI pour ce que j'ai connu).
-Aucun moyen ou presque pour un candidat externe de travailler les oraux de concours si on n'est pas inscrit à un cursus.
- Pas de réelle assurance qu'un conseiller PE valide mes ARE durant une nouvelle préparation à l'agrégation, ou que je sois accepté en master 1 MEEF lettres modernes.
- JennyMédiateur
Les cours de spécialité, ça peut être très intéressant.
- jésusFidèle du forum
Bonjour,
Question additionnelle mais qui a son importance , concernant le financement des formations, ( exemple ici avec la prépa agrégation de philo de Lyon3 ) , on me dit que :
"L’organisme de formation n’est pas détenteur de la certification Qualiopi, vous ne pouvez pas bénéficier d’un financement public (Pôle emploi, Conseil Régional, OPCO, Agefiph…) ou utiliser vos droits CPF via Mon Compte Formation. "
Donc, il faut payer les frais de scolarité de sa poche, et en plus on ne peut pas percevoir d'ARE? C'est bien cela?
J'ai vu aussi la même chose pour les master meef...
Question additionnelle mais qui a son importance , concernant le financement des formations, ( exemple ici avec la prépa agrégation de philo de Lyon3 ) , on me dit que :
"L’organisme de formation n’est pas détenteur de la certification Qualiopi, vous ne pouvez pas bénéficier d’un financement public (Pôle emploi, Conseil Régional, OPCO, Agefiph…) ou utiliser vos droits CPF via Mon Compte Formation. "
Donc, il faut payer les frais de scolarité de sa poche, et en plus on ne peut pas percevoir d'ARE? C'est bien cela?
J'ai vu aussi la même chose pour les master meef...
- VagabondNiveau 3
Pas de certification Qualiopi veut dire pas de financement via des dispositifs publics (voire tous), du genre AIF (Pôle Emploi), PRF (Région), CPF (en autonomie), etc. par contre cela n'indique pas une absence d'ARE. si le conseiller PE valide le projet (avec financement perso), il n'y a aucune raison de ne pas avoir d'ARE, mais c'est variable selon les régions, les sites, les conseillers... (le médiateur est là pour ça au cas où)
Pour ce qui est du Master MEEF, il est normalement finançable via pas mal de dispositifs, étant une formation délivrant un titre reconnu, Pôle Emploi comme la région devrait pouvoir financer cette formation.
Les prépas agreg (comme d'autres) sont devenues très difficilement finançables hormis financement personnel depuis la réforme de 2018, à part un financement AIF de Pôle Emploi, je ne vois pas ce qui pourrait fonctionner.
Pour ce qui est du Master MEEF, il est normalement finançable via pas mal de dispositifs, étant une formation délivrant un titre reconnu, Pôle Emploi comme la région devrait pouvoir financer cette formation.
Les prépas agreg (comme d'autres) sont devenues très difficilement finançables hormis financement personnel depuis la réforme de 2018, à part un financement AIF de Pôle Emploi, je ne vois pas ce qui pourrait fonctionner.
- jésusFidèle du forum
Bonjour,
Donc, cela reste au coup par coup.
Imaginons, que je demande un report de stage si j'obtiens le CAPES, et que je souhaite financer la préparation à l'agrégation. Il y a peut être plus de possibilités.
Pour les master MEEF, j'avais lu sur un autre thread ici que ce n'était pas finançable. Donc ,à voir.
Donc, cela reste au coup par coup.
Imaginons, que je demande un report de stage si j'obtiens le CAPES, et que je souhaite financer la préparation à l'agrégation. Il y a peut être plus de possibilités.
Pour les master MEEF, j'avais lu sur un autre thread ici que ce n'était pas finançable. Donc ,à voir.
- VagabondNiveau 3
Pour le master MEEF, c'est peut-être dépendant des politiques régionales, donc variable d'une région à une autre, voire d'un département à l'autre si on parle de Pôle Emploi. A voir si chez toi la région finance ce master via le Plan Régional de Formation, cela relève de ses choix.
Si tu travailles dans le privé, la solution pourrait être de demander un Projet de Transition Professionnelle (PTP) pour te financer la formation ==> https://www.transitionspro-bfc.fr/
Si tu travailles dans le privé, la solution pourrait être de demander un Projet de Transition Professionnelle (PTP) pour te financer la formation ==> https://www.transitionspro-bfc.fr/
- valleExpert spécialisé
Vagabond a écrit:Pas de certification Qualiopi veut dire pas de financement via des dispositifs publics (voire tous), du genre AIF (Pôle Emploi), PRF (Région), CPF (en autonomie), etc. par contre cela n'indique pas une absence d'ARE. si le conseiller PE valide le projet (avec financement perso), il n'y a aucune raison de ne pas avoir d'ARE, mais c'est variable selon les régions, les sites, les conseillers... (le médiateur est là pour ça au cas où)
Pour ce qui est du Master MEEF, il est normalement finançable via pas mal de dispositifs, étant une formation délivrant un titre reconnu, Pôle Emploi comme la région devrait pouvoir financer cette formation.
Les prépas agreg (comme d'autres) sont devenues très difficilement finançables hormis financement personnel depuis la réforme de 2018, à part un financement AIF de Pôle Emploi, je ne vois pas ce qui pourrait fonctionner.
Les établissements universitaires n'ont pas besoin de Qualiopi mais de l'accréditation du Haut conseil sur la matière (HCERES), selon des sites officiels. Je ne comprends pas trop l'info. Ce qui ce "on", @jesus ?
- VagabondNiveau 3
C'est exact, même si dans les faits, certains organismes le demandent tout de même (certaines régions et certains opcos l'imposent quand même) et qu'on leur demande peu ou prou la même chose, il y a eu un alignement.
Le problème pour le Master MEEF c'est plus une volonté de la part de certaines institutions de privilégier les financements des années de formations certifiantes, donc le risque que le Master MEEF d'ici peu ne puisse bénéficier d'un financement que sur la seconde année, avec tout le peu d'intérêt que cela aura.
Le problème pour le Master MEEF c'est plus une volonté de la part de certaines institutions de privilégier les financements des années de formations certifiantes, donc le risque que le Master MEEF d'ici peu ne puisse bénéficier d'un financement que sur la seconde année, avec tout le peu d'intérêt que cela aura.
- jésusFidèle du forum
Le "On", c'est la page consacrée à la prépa agrégation de Lyon 3 sur le site de Pôle Emploi
Pour le projet de transition professionnelle, je ne serai plus à mon poste actuel au 1er juin, donc pas possible pour moi. Au mieux, je serai sur un autre poste.
Et je n'ai absolument pas un profil prioritaire pour avoir un financement de formation ( j'ai déjà 2 masters, de l'expérience). Hors de métier en tension.
J'ai certes des économies, mais je préfère garder mes sous en cas de coup dur, déménagement, rembourses un petit prêt pour une voiture, etc.
Donc, même le coût d'une inscription en prépa agrégation , là ça doit être 300 euros, sans le sport ou la mutuelle..., pour le principe, c'est bête de le payer.
Pour le projet de transition professionnelle, je ne serai plus à mon poste actuel au 1er juin, donc pas possible pour moi. Au mieux, je serai sur un autre poste.
Et je n'ai absolument pas un profil prioritaire pour avoir un financement de formation ( j'ai déjà 2 masters, de l'expérience). Hors de métier en tension.
J'ai certes des économies, mais je préfère garder mes sous en cas de coup dur, déménagement, rembourses un petit prêt pour une voiture, etc.
Donc, même le coût d'une inscription en prépa agrégation , là ça doit être 300 euros, sans le sport ou la mutuelle..., pour le principe, c'est bête de le payer.
- JennyMédiateur
Attention, en cas de reprise d'études, ce ne sont pas du tout les mêmes tarifs.
C'est de toute manière un investissement. Te sens-tu capable de réussir les épreuves d'admission sans préparation ?
C'est de toute manière un investissement. Te sens-tu capable de réussir les épreuves d'admission sans préparation ?
- jésusFidèle du forum
Oui, déjà que sur le principe, cela semble cher, à tarif de base, mais si c'est plus cher et qu'aucun financement existe. ( donc, là aux 300 euros, il faut rajouter des droits universitaires) .
A ce stade, pour l'agrégation externe, sans préparation ( dans l'idéal formation en université en présentiel) , cela me semble plus possible.
A ce stade, pour l'agrégation externe, sans préparation ( dans l'idéal formation en université en présentiel) , cela me semble plus possible.
- henrietteMédiateur
300 euros l'année, cela te semble cher ? Mais si tu avais dû payer un prof pour te faire passer des colles niveau agreg, tu penses que tu l'aurais payé combien ? 11 euros l'heure ?jésus a écrit:Oui, déjà que sur le principe, cela semble cher, à tarif de base, mais si c'est plus cher et qu'aucun financement existe. ( donc, là aux 300 euros, il faut rajouter des droits universitaires) .
A ce stade, pour l'agrégation externe, sans préparation ( dans l'idéal formation en université en présentiel) , cela me semble plus possible.
Il me semble que tu n'es pas très réaliste, pour le coup.
_________________
"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- jésusFidèle du forum
Je vais remettre les choses dans le contexte.
Normalement, dans le cadre d'une formation dans le cadre d'une reconversion, ou professionnelle au sens large. Quand on peut avoir de l'argent sur un CPF, des financements de la région, PE ( sur le papier), devoir payer pour préparer un concours, je trouve cela fort de café.
C'est une année de préparation, pour pouvoir ensuite travailler jusqu'à la retraite pour l'Etat. Ce n'est pas une formation de confort ( contrairement à ce que certains peuvent croire)
Déjà, durant les études, il n'y avait pas de bourses universitaires pour cela.
Je comprends que la formation n'est pas qualifiante aux yeux des financeurs? Mais il y a quand même l'agrégation au bout et ce n'est pas rien. ( Par contre, on va payer des formations fantoches qui répondent à je ne sais quel critère)
Et que In fine, ( Chacun se plaindra du manque de vocation des profs) Mais là, l'absence de financement pour les formations explique aussi la désaffection pour le métier.
Normalement, dans le cadre d'une formation dans le cadre d'une reconversion, ou professionnelle au sens large. Quand on peut avoir de l'argent sur un CPF, des financements de la région, PE ( sur le papier), devoir payer pour préparer un concours, je trouve cela fort de café.
C'est une année de préparation, pour pouvoir ensuite travailler jusqu'à la retraite pour l'Etat. Ce n'est pas une formation de confort ( contrairement à ce que certains peuvent croire)
Déjà, durant les études, il n'y avait pas de bourses universitaires pour cela.
Je comprends que la formation n'est pas qualifiante aux yeux des financeurs? Mais il y a quand même l'agrégation au bout et ce n'est pas rien. ( Par contre, on va payer des formations fantoches qui répondent à je ne sais quel critère)
Et que In fine, ( Chacun se plaindra du manque de vocation des profs) Mais là, l'absence de financement pour les formations explique aussi la désaffection pour le métier.
- JennyMédiateur
Il y a bien une possibilité de bourses en Master MEEF et en prépa agrég en formation initiale.
A toi de voir si tu veux faire l'investissement, mais préparer un concours coûte de toute façon de l'argent.
A toi de voir si tu veux faire l'investissement, mais préparer un concours coûte de toute façon de l'argent.
- jésusFidèle du forum
Oui, de mon temps ( la dernière fois que j'ai eu recours à un financement de Pôle Emploi, c'était il y a 10 ans) et le principe était que personne ne débourse le moindre centime pour payer une formation.
Et ce même, quand il manquait 50 euros pour avoir le financement complet d'une formation. Peut être que la réforme de la formation ( qu'on m'a pourtant longuement expliqué et qui ne m'apparaît pas comme une bonne réforme in fine) doit y être pour quelque chose.
Après, je ne suis plus en position de réclamer une bourse d'études comme un étudiant ( Déjà à l'époque, j'avais épuisé mes maigres droits CROUS)
Et ce même, quand il manquait 50 euros pour avoir le financement complet d'une formation. Peut être que la réforme de la formation ( qu'on m'a pourtant longuement expliqué et qui ne m'apparaît pas comme une bonne réforme in fine) doit y être pour quelque chose.
Après, je ne suis plus en position de réclamer une bourse d'études comme un étudiant ( Déjà à l'époque, j'avais épuisé mes maigres droits CROUS)
- Une passanteEsprit éclairé
Le problème quand même, c'est qu'il ne s'agit pas d'une "simple" formation, c'est une préparation à un concours, sans garantie d'obtention dudit concours.
- jésusFidèle du forum
Oui.
Après, ( à moins que je me trompe), un master MEEF qui n'aboutit pas à un CRPE ou CAPES ne sert à rien non plus, et n'est pas plus qualifiant qu'une préparation à l'agrégation qui n'aboutit pas.
Après, ( à moins que je me trompe), un master MEEF qui n'aboutit pas à un CRPE ou CAPES ne sert à rien non plus, et n'est pas plus qualifiant qu'une préparation à l'agrégation qui n'aboutit pas.
- Le retour dans son académie d'origine après un détachement dans le supérieur est-il assuré ?
- Pas de poste dans mon département : quelle stratégie ?
- Reconversion dans l'enseignement, quel concours? Quelle Stratégie?
- Reconversion dans l'enseignement supérieur, quel concours? Quelle stratégie?
- Rentrer dans le Sud : vos conseils pour une stratégie de mutation sur le long terme ?
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum