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- MBouvierNiveau 2
...Mais oui bien sûr, le ministère où il faut faire des économies c'est évidemment le ministère de l'Education Nationale !
- TangledingGrand Maître
@Caspar : Je faisais référence au message de Graisse-Boulons d'une je ne comprends pas vraiment le sens :
Graisse-Boulons a écrit:Je ne comprend pas bien comment ”Il faut s’attaquer à la structure de l’administration”, se termine par la supression de capes dans cet article. L'EN c'etait un non-prof pour trois profs avant le basculement aux régions de certaines missions . Comment se fait-il qu'à chaque "nécessaire cure d'amaigrissement" de l'EN "on" ( les politiques, les journalistes) ne parle que des profs?...et pourquoi nos syndicats, si prompts à nous demander d'être solidaires d' autres fonctions publiques, ne nous parlent jamais de nos collègues non profs de l'EN? Je comprend pas...
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"Never complain, just fight."
- Plutôt que de se battre pour des miettes et des contraintes:
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- JacqGuide spirituel
nonoreno a écrit:Un visionnaire nous livrait la vision macronienne de l'éducation il y a un mois... excellent, tout simplement. Le protocole agile de recrutement des profs avec eUber Teach :
Effectivement : EXCELLENT !
- Isis39Enchanteur
Balthazaard a écrit:De toute façon avec ce qui se prépare, il ne me semble plus concevable d'être enseignant à vie. Tous les partis ont plus ou moins intégré le fait que la retraite passera à terme à 65 ans ou plus, avec quelques mesures pour accompagner les "carrières longues". Il n'est à mon avis pas concevable de faire ce métier jusqu'à cet age, la fatigue est exponentielle, j'ai passé 62 et malgré des classes sans histoire c'est très très dur, jusqu'à 55 tout va bien et après la décrue est exponentielle...
Je pense qu'ils le savent et que de toute façon dans la FP les vieux coutent trop cher et ne sont pas suffisamment malléables, donc légalement ou de fait, on peut faire une croix sur l'emploi à vie.
Et je dis cela en étant "en forme", je pense que personne ne soupçonne chez moi que je suis le doyen de l'établissement.
Seulement je ne vois pas ce que je pourrais faire d'autre !? Passé 50 ans, dans certaines matières, on n'est pas vraiment demandés...
- Graisse-BoulonsNiveau 10
[quote="Tangleding"]Et donc certains collègues ne trouvent rien de mieux à faire que de taper sur les syndicats suite à l'annonce ballons d'essai de ce projet de Macron ?
On est bien barrés, vraiment.[/quote]
C'est du déjà vécu lors du " dégraissage du mamouth". Il n'y avait que des profs dans les cortèges. J'en dirai pas plus ça finit par me fatiguer. L'éducation va rester un service public, n'ayez crainte. Par contre les profs vont encore prendre cher, sûr comme deux et deux font quatre. Et des le lendemain ils demanderont le dégel du point pour tous et peut être aussi la disparition de la catégorie C et son passage automatique en cat B parceque quand même, c'est pas bien d'être méchant. J'en peux plus.
On est bien barrés, vraiment.[/quote]
C'est du déjà vécu lors du " dégraissage du mamouth". Il n'y avait que des profs dans les cortèges. J'en dirai pas plus ça finit par me fatiguer. L'éducation va rester un service public, n'ayez crainte. Par contre les profs vont encore prendre cher, sûr comme deux et deux font quatre. Et des le lendemain ils demanderont le dégel du point pour tous et peut être aussi la disparition de la catégorie C et son passage automatique en cat B parceque quand même, c'est pas bien d'être méchant. J'en peux plus.
- AristoJe viens de m'inscrire !
Cela soulève aussi plusieurs questions :
- Est-ce que la suppression du "recrutement à vie" s'appliquera aussi aux titulaires déjà en place ou seulement aux futurs recrutés quand le CAPES sera supprimé ? Est-ce qu'on pourrait me "demander" de quitter mon travail ? Est-ce qu'on peut demander cela à un prof qui exerce depuis plus de 20 ans ?
- Suppression du système d'échelons dans ce cas ?
- Qui décidera qu'un enseignant doit quitter son établissement ? Sur quels critères ?
- Est-ce que cela va aussi s'appliquer à l'agrégation, à terme (pourquoi seulement le capes ?)
- Comment seront recrutés les enseignants ?
- Que vont advenir les statuts "spéciaux" du type PRCE / PRAG ?
Après, je pense que cette information est à prendre avec des pincettes. Cela a été annoncé brièvement sur une radio pour quelqu'un qui n'est même pas encore candidat. Il faudra attendre de voir son programme, mais c'est à surveiller de très près, et c'est inquiétant...
- Est-ce que la suppression du "recrutement à vie" s'appliquera aussi aux titulaires déjà en place ou seulement aux futurs recrutés quand le CAPES sera supprimé ? Est-ce qu'on pourrait me "demander" de quitter mon travail ? Est-ce qu'on peut demander cela à un prof qui exerce depuis plus de 20 ans ?
- Suppression du système d'échelons dans ce cas ?
- Qui décidera qu'un enseignant doit quitter son établissement ? Sur quels critères ?
- Est-ce que cela va aussi s'appliquer à l'agrégation, à terme (pourquoi seulement le capes ?)
- Comment seront recrutés les enseignants ?
- Que vont advenir les statuts "spéciaux" du type PRCE / PRAG ?
Après, je pense que cette information est à prendre avec des pincettes. Cela a été annoncé brièvement sur une radio pour quelqu'un qui n'est même pas encore candidat. Il faudra attendre de voir son programme, mais c'est à surveiller de très près, et c'est inquiétant...
- CasparProphète
L'agrégation a un prestige symbolique qui fait qu'il sera plus difficile d'y toucher. D'ailleurs Pécresse a parlé d'une régionalisation du Capes mais l'agrégation reste telle quelle. J'imagine qu'on gardera les vieux comme moi jusqu'à la retraite et qu'on cohabitera avec des contractuels.
- CasparProphète
Tangleding a écrit:@Caspar : Je faisais référence au message de Graisse-Boulons d'une je ne comprends pas vraiment le sens :Graisse-Boulons a écrit:Je ne comprend pas bien comment ”Il faut s’attaquer à la structure de l’administration”, se termine par la supression de capes dans cet article. L'EN c'etait un non-prof pour trois profs avant le basculement aux régions de certaines missions . Comment se fait-il qu'à chaque "nécessaire cure d'amaigrissement" de l'EN "on" ( les politiques, les journalistes) ne parle que des profs?...et pourquoi nos syndicats, si prompts à nous demander d'être solidaires d' autres fonctions publiques, ne nous parlent jamais de nos collègues non profs de l'EN? Je comprend pas...
Ah oui d'accord, je ne comprends pas bien non plus à vrai dire.
- henrietteMédiateur
Je suis d'accord avec toi sur les pincettes à prendre.Aristo a écrit:Cela soulève aussi plusieurs questions :
- Est-ce que la suppression du "recrutement à vie" s'appliquera aussi aux titulaires déjà en place ou seulement aux futurs recrutés quand le CAPES sera supprimé ? Est-ce qu'on pourrait me "demander" de quitter mon travail ? Est-ce qu'on peut demander cela à un prof qui exerce depuis plus de 20 ans ?
- Suppression du système d'échelons dans ce cas ?
- Qui décidera qu'un enseignant doit quitter son établissement ? Sur quels critères ?
- Est-ce que cela va aussi s'appliquer à l'agrégation, à terme (pourquoi seulement le capes ?)
- Comment seront recrutés les enseignants ?
- Que vont advenir les statuts "spéciaux" du type PRCE / PRAG ?
Après, je pense que cette information est à prendre avec des pincettes. Cela a été annoncé brièvement sur une radio pour quelqu'un qui n'est même pas encore candidat. Il faudra attendre de voir son programme, mais c'est à surveiller de très près, et c'est inquiétant...
Mais ça couplé à sa déclaration il y a peu sur le modèle économique des universités, cela fait des ballons d'essai qui vont tous la même direction...
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- JennyMédiateur
J’ai pensé aussi à ce qu’il annonce sur les universités. C’est malheureusement très cohérent.
- nonorenoNiveau 9
Aristo a écrit:Cela soulève aussi plusieurs questions :
- Est-ce que la suppression du "recrutement à vie" s'appliquera aussi aux titulaires déjà en place ou seulement aux futurs recrutés quand le CAPES sera supprimé ? Est-ce qu'on pourrait me "demander" de quitter mon travail ? Est-ce qu'on peut demander cela à un prof qui exerce depuis plus de 20 ans ?
- Suppression du système d'échelons dans ce cas ?
- Qui décidera qu'un enseignant doit quitter son établissement ? Sur quels critères ?
- Est-ce que cela va aussi s'appliquer à l'agrégation, à terme (pourquoi seulement le capes ?)
- Comment seront recrutés les enseignants ?
- Que vont advenir les statuts "spéciaux" du type PRCE / PRAG ?
Après, je pense que cette information est à prendre avec des pincettes. Cela a été annoncé brièvement sur une radio pour quelqu'un qui n'est même pas encore candidat. Il faudra attendre de voir son programme, mais c'est à surveiller de très près, et c'est inquiétant...
Dans l'hypothèse où Macron serait réélu, je pense qu'une réforme de ce type serait proche de ce qui a été fait à la SNCF... Le "en même temps" macronien. Les titulaires du CAPES garderaient leur ancien statut, sans jamais obtenir d'augmentation de salaire... De l’autre, les jeunes corvéables "Uber Teach" qui gagneront plus, en contrepartie de plus d'heures de cours, d'une obligation de remplacement des collègues absents, d'une nomination par copinage... cauchemardesque. Évidemment, les titulaires des anciens concours seront encouragés à changer pour le nouveau statut. Dans cette optique, le titulaire du CAPES deviendrait une sorte de "PEGC bis", en voie de disparition.
- Graisse-BoulonsNiveau 10
Je vois bien ça aussi...
- eolyenNiveau 8
nonoreno a écrit:Aristo a écrit:Cela soulève aussi plusieurs questions :
- Est-ce que la suppression du "recrutement à vie" s'appliquera aussi aux titulaires déjà en place ou seulement aux futurs recrutés quand le CAPES sera supprimé ? Est-ce qu'on pourrait me "demander" de quitter mon travail ? Est-ce qu'on peut demander cela à un prof qui exerce depuis plus de 20 ans ?
- Suppression du système d'échelons dans ce cas ?
- Qui décidera qu'un enseignant doit quitter son établissement ? Sur quels critères ?
- Est-ce que cela va aussi s'appliquer à l'agrégation, à terme (pourquoi seulement le capes ?)
- Comment seront recrutés les enseignants ?
- Que vont advenir les statuts "spéciaux" du type PRCE / PRAG ?
Après, je pense que cette information est à prendre avec des pincettes. Cela a été annoncé brièvement sur une radio pour quelqu'un qui n'est même pas encore candidat. Il faudra attendre de voir son programme, mais c'est à surveiller de très près, et c'est inquiétant...
Dans l'hypothèse où Macron serait réélu, je pense qu'une réforme de ce type serait proche de ce qui a été fait à la SNCF... Le "en même temps" macronien. Les titulaires du CAPES garderaient leur ancien statut, sans jamais obtenir d'augmentation de salaire... De l’autre, les jeunes corvéables "Uber Teach" qui gagneront plus, en contrepartie de plus d'heures de cours, d'une obligation de remplacement des collègues absents, d'une nomination par copinage... cauchemardesque. Évidemment, les titulaires des anciens concours seront encouragés à changer pour le nouveau statut. Dans cette optique, le titulaire du CAPES deviendrait une sorte de "PEGC bis", en voie de disparition.
L'EN (ou ce qu'il en resterait du nom) ne serait alors plus très loin du fond...
- Charles-MauriceNiveau 10
Mais, en effet, de quoi s étonné-t-on ?
Il est bien évident que ces scuds de communication sont des sondes préparant le terrain, en minant les esprits, déjà à terre, de ceux qui auraient des velléités de résistance.
Plus libéral que fillon, macron va réussir car il a déjà remporté la première manche. Finir d humilier les professeurs en arrêtant de les payer, augmenter tous les autres métiers de la fonction publique, le tout sans déclencher aucune réaction
Je rejoins vos avis, continuons à faire des grèves d un jour pour les conditions sanitaires, ou pour le bac des élèves, en omettant de voir qu il ne sert plus à rien.
Continuons à ignorer que le supérieur est privatisé, que l on doit acheter un tampon d école de commerce pour trouver du travail, que les diplômes sont dévalués, que l université ne forme plus que des futurs pauvres et donc des profs au rabais
Faisons semblant de croire que le capes existe encore, que le niveau désastreux en orthographe des bulletins que nous lisons n en témoigne pas, que les professeurs, qui s excusent ici même, d avoir peur des surveillants et des cpe, ne sont pas devenus des fantooches sur qui même les élèves et les parents peuvent marcher, bref continuons, derrière des syndicats indignes, à demander la hausse du point d indice pour tous, et à voter contre nos intérêts, et vraiment, nous aurons bien mérité ce qui nous arrive.
En même temps...
Il est bien évident que ces scuds de communication sont des sondes préparant le terrain, en minant les esprits, déjà à terre, de ceux qui auraient des velléités de résistance.
Plus libéral que fillon, macron va réussir car il a déjà remporté la première manche. Finir d humilier les professeurs en arrêtant de les payer, augmenter tous les autres métiers de la fonction publique, le tout sans déclencher aucune réaction
Je rejoins vos avis, continuons à faire des grèves d un jour pour les conditions sanitaires, ou pour le bac des élèves, en omettant de voir qu il ne sert plus à rien.
Continuons à ignorer que le supérieur est privatisé, que l on doit acheter un tampon d école de commerce pour trouver du travail, que les diplômes sont dévalués, que l université ne forme plus que des futurs pauvres et donc des profs au rabais
Faisons semblant de croire que le capes existe encore, que le niveau désastreux en orthographe des bulletins que nous lisons n en témoigne pas, que les professeurs, qui s excusent ici même, d avoir peur des surveillants et des cpe, ne sont pas devenus des fantooches sur qui même les élèves et les parents peuvent marcher, bref continuons, derrière des syndicats indignes, à demander la hausse du point d indice pour tous, et à voter contre nos intérêts, et vraiment, nous aurons bien mérité ce qui nous arrive.
En même temps...
- EdithWGrand sage
C'est déjà le cas... presque la moitié des enseignants de France sont déjà précaires. Si on ajoute les 20% de profs du privé (pas beaucoup plus en sécurité que leurs nombreux collègues vacataires), aux 17/18% de suppléants du public, en constante augmentation depuis quelques années et à la baisse constante de postes aux concours... le fonctionnaire titulaire sur les rails jusqu'à la retraite sera bientôt de l'histoire ancienne.
Il serait temps aussi, peut-être, que le statut précaire de deux enseignants sur 5 (à la louche), soit un peu plus mis en avant. A commencer par les premiers concernés (suite à la suppression de postes de doc dans mon académie, des collègues, titulaires, se croyaient protégés et viennent de découvrir que leur CAER ou CAFEP ne leur garantissait rien, certains vont tout simplement être licenciés s'ils n'acceptent pas un poste loin... les naïfs), mais aussi par les collègues du public, qui, parfois/souvent, ne connaissent rien au fonctionnement du privé sous contrat (et vice-versa).
C'est encore plus énervant, quand on n'est pas fonctionnaire, d'entendre parler des mirifiques conditions de ces feignants de profs. Attention, je sais que le choix du privé implique de s'intéresser au statut et de savoir où on met les pieds, mais je sais aussi que la majorité des gens autour de moi, qu'ils soient profs du privé, du public ou non enseignants, ne connaissent pas la précarité de certains (voire la plupart) des profs de leurs enfants, public comme privé.
Juste un rappel, si nos dirigeants trouvent que leur éducation, dans de grands lycées privés d'élite, a été formidable, ce serait bien qu'ils se rappellent que leurs enseignants étaient formés dans les mêmes universités, sont passés par le même concours que ceux du public. Voire, dans certains cas, étaient eux-même du public. je ne sais pas comment ça se passe aujourd'hui, mais quand j'avais des responsabilités syndicales à Paris, il y a 20 ans bientôt, un de ces lycées se faisait une spécialité de "débaucher" les agrégés du public. C'était plus classe. Mais ça bloquait vraiment les collègues simples certifiés ou agrégés du privé qui auraient aussi souhaité enseigner en lycée ou en prépa.
Cela dit, ce programme est mais sera d'autant plus facilement mis en place qu'il est déjà là, sournoisement, au vu et au su de tout le monde, mais que chacun voyant midi à sa porte, ça va être du gâteau de continuer. On pourrait aussi relancer le débat sur le manque d'engagement syndical et l'inexistence presque universelle de l'esprit de corps, qui pousse les collègues à se mobiliser par exemple si une classe de l'établissement est menacée, mais aucun ne fera grève si une classe du collège voisin l'est, puisque cela implique éventuellement, de récupérer des heures. Tout bonus pour la hiérarchie.
Il serait temps aussi, peut-être, que le statut précaire de deux enseignants sur 5 (à la louche), soit un peu plus mis en avant. A commencer par les premiers concernés (suite à la suppression de postes de doc dans mon académie, des collègues, titulaires, se croyaient protégés et viennent de découvrir que leur CAER ou CAFEP ne leur garantissait rien, certains vont tout simplement être licenciés s'ils n'acceptent pas un poste loin... les naïfs), mais aussi par les collègues du public, qui, parfois/souvent, ne connaissent rien au fonctionnement du privé sous contrat (et vice-versa).
C'est encore plus énervant, quand on n'est pas fonctionnaire, d'entendre parler des mirifiques conditions de ces feignants de profs. Attention, je sais que le choix du privé implique de s'intéresser au statut et de savoir où on met les pieds, mais je sais aussi que la majorité des gens autour de moi, qu'ils soient profs du privé, du public ou non enseignants, ne connaissent pas la précarité de certains (voire la plupart) des profs de leurs enfants, public comme privé.
- Spoiler:
- Entendre un parent dire "de toute façon, les profs ça travaille les deux premières années et après ça fait le même cours pendant 40 ans" devant la porte d'un collègue suppléant qui, titulaire d'une licence de bio, passe de prof de maths à prof de SPC ou de techno, selon le bon vouloir des chefs, continue, des années après à me mettre particulièrement en rogne
Juste un rappel, si nos dirigeants trouvent que leur éducation, dans de grands lycées privés d'élite, a été formidable, ce serait bien qu'ils se rappellent que leurs enseignants étaient formés dans les mêmes universités, sont passés par le même concours que ceux du public. Voire, dans certains cas, étaient eux-même du public. je ne sais pas comment ça se passe aujourd'hui, mais quand j'avais des responsabilités syndicales à Paris, il y a 20 ans bientôt, un de ces lycées se faisait une spécialité de "débaucher" les agrégés du public. C'était plus classe. Mais ça bloquait vraiment les collègues simples certifiés ou agrégés du privé qui auraient aussi souhaité enseigner en lycée ou en prépa.
Cela dit, ce programme est mais sera d'autant plus facilement mis en place qu'il est déjà là, sournoisement, au vu et au su de tout le monde, mais que chacun voyant midi à sa porte, ça va être du gâteau de continuer. On pourrait aussi relancer le débat sur le manque d'engagement syndical et l'inexistence presque universelle de l'esprit de corps, qui pousse les collègues à se mobiliser par exemple si une classe de l'établissement est menacée, mais aucun ne fera grève si une classe du collège voisin l'est, puisque cela implique éventuellement, de récupérer des heures. Tout bonus pour la hiérarchie.
- BalthazaardVénérable
Aristo a écrit:Cela soulève aussi plusieurs questions :
- Est-ce que la suppression du "recrutement à vie" s'appliquera aussi aux titulaires déjà en place ou seulement aux futurs recrutés quand le CAPES sera supprimé ? Est-ce qu'on pourrait me "demander" de quitter mon travail ? Est-ce qu'on peut demander cela à un prof qui exerce depuis plus de 20 ans ?
- Suppression du système d'échelons dans ce cas ?
- Qui décidera qu'un enseignant doit quitter son établissement ? Sur quels critères ?
- Est-ce que cela va aussi s'appliquer à l'agrégation, à terme (pourquoi seulement le capes ?)
- Comment seront recrutés les enseignants ?
- Que vont advenir les statuts "spéciaux" du type PRCE / PRAG ?
Après, je pense que cette information est à prendre avec des pincettes. Cela a été annoncé brièvement sur une radio pour quelqu'un qui n'est même pas encore candidat. Il faudra attendre de voir son programme, mais c'est à surveiller de très près, et c'est inquiétant...
C'est un bruit de couloir de la part d'une personne non identifiée!! Il est évident que dans l'entourage de Macron (et pas seulement, même à gauche...) il y a des gens qui ne rêvent que de tout libéraliser. Faut-il commencer à écarquiller les yeux dès que France info balance...quoi au fond? ce n'est même pas une rumeur...
- nonorenoNiveau 9
C'est un bruit de couloir de la part d'une personne non identifiée!!
Il s'agit d'une conseillère travaillant à l’Élysée, selon Sud Ouest.
https://www.sudouest.fr/elections/education-nationale-emmanuel-macron-voudrait-supprimer-le-capes-et-l-emploi-a-vie-8910891.php
Fort de son quinquennat, Emmanuel Macron, souhaite se montrer disruptif dans ce domaine, selon des proches de l’exécutif. « Nous avons traversé ensemble la crise sanitaire, voilà ce que nous avons appris, voilà ce qu’il faut changer », résume une conseillère à l’Élysée auprès de France Info.
Edit : l'article d'origine a déjà disparu de la page d'accueil de France Info. La page est toujours disponible, mais moins visible.
- roxanneOracle
Mais c'est balancé comme ça pour voir.
- CathEnchanteur
Et qui peut croire que c'est juste "comme ça pour voir" ?
- BalthazaardVénérable
De toute façon je fais partie de ceux qui jugent totalement suicidaire pour un jeune de devenir enseignant, comme de toute façon pour de multiples raisons (dont toutes ne viennent pas du gouvernement cf post récemment fermé) rien ne laisse à penser que les choses s'amélioreront, j'en viens presque à penser "tant mieux". Cela épargnera au moins à quelques uns d'y "avoir cru" et de se trouver ainsi prisonniers, comme hélas quelques messages désabusés sur ce forum le montrent.
Pour moi le pire danger est les retraites, non pas que sur le montant, mais surtout sur l'âge, ce qu'aucune personne "jeune" (ie <55) ne peut malheureusement imaginer quoi qu'il soit dit. C'est contre cela qu'il faudrait se révolter, mais cela n'arrive qu'aux autres.
Pour moi le pire danger est les retraites, non pas que sur le montant, mais surtout sur l'âge, ce qu'aucune personne "jeune" (ie <55) ne peut malheureusement imaginer quoi qu'il soit dit. C'est contre cela qu'il faudrait se révolter, mais cela n'arrive qu'aux autres.
- BalthazaardVénérable
Cath a écrit:Et qui peut croire que c'est juste "comme ça pour voir" ?
je dirai...moi. Il doit y avoir (j'exagère un peu) 10 propositions de loi par mois émanant du sénat ou du parlement demandant la fin du statut de fonctionnaire, et systématiquement elles sont rejetées....donc pas grand chose de nouveau
- AurevillyHabitué du forum
[quote="nonoreno"]
Il s'agit d'une conseillère travaillant à l’Élysée, selon Sud Ouest.
https://www.sudouest.fr/elections/education-nationale-emmanuel-macron-voudrait-supprimer-le-capes-et-l-emploi-a-vie-8910891.php
Sud Ouest reprend les éléments de France info (et y renvoie). Aucune source sérieuse à cet article qui n'a pour but que de "faire le buzz". Ouvrir un fil sur ce genre de "bruit de couloir", est-ce que ça a un sens ?
C'est un bruit de couloir de la part d'une personne non identifiée!!
Il s'agit d'une conseillère travaillant à l’Élysée, selon Sud Ouest.
https://www.sudouest.fr/elections/education-nationale-emmanuel-macron-voudrait-supprimer-le-capes-et-l-emploi-a-vie-8910891.php
Sud Ouest reprend les éléments de France info (et y renvoie). Aucune source sérieuse à cet article qui n'a pour but que de "faire le buzz". Ouvrir un fil sur ce genre de "bruit de couloir", est-ce que ça a un sens ?
- BalthazaardVénérable
Aurevilly a écrit:nonoreno a écrit:
C'est un bruit de couloir de la part d'une personne non identifiée!!
Il s'agit d'une conseillère travaillant à l’Élysée, selon Sud Ouest.
https://www.sudouest.fr/elections/education-nationale-emmanuel-macron-voudrait-supprimer-le-capes-et-l-emploi-a-vie-8910891.php
Sud Ouest reprend les éléments de France info (et y renvoie). Aucune source sérieuse à cet article qui n'a pour but que de "faire le buzz". Ouvrir un fil sur ce genre de "bruit de couloir", est-ce que ça a un sens ?
Je trouve un peu, mais cela défoule, on en a bien besoin.
- Clecle78Bon génie
Non mais vous avez vu le langage ? " Fort de son quinquennat", " disruptif " .... Zêtes sûrs que ce n'est pas un poisson d'avril en avance ou le Gorafi ?
- EdithWGrand sage
La concurrence est rude entre nos dirigeants et le Gorafi ces derniers mois...
- BalthazaardVénérable
En effet, bientôt le gouvernement va parodier le Gorafi.....c'est dire!!!
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