Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Éducation Nationale

Maju a écrit:

Cleroli a écrit:Nous sommes en train d'assister à une transformation en profondeur de notre métier, sans aucune contrepartie

Je le pense aussi.

A quand une métamorphose de nous-mêmes pour nous adapter à de telles transformations? Payer pour venir travailler.

Cleroli a écrit:Lene, jusqu'à présent mon CDE faisait tampon mais là, je pense que la situation lui échappe totalement. Il devient hargneux et une de mes collègues était en larmes, hier, après l'avoir rencontré (divorcée, 3 gamins et un ex aux abonnés absents, elle fait son possible mais enchaîne les absences perlées).
Les parents nous envoient des mails pour réclamer des cours dès que leur gamin est absent, quelle que soit la raison. Nous sommes en train d'assister à une transformation en profondeur de notre métier, sans aucune contrepartie (certes, on a parfois un "merci" de la part de certaines familles ou d'élèves mais ce n'est pas suffisant).

Je suis assez d'accord avec ça. Ce que je vois dans mon quotidien, ce sont les injonctions de certains parents à envoyer le travail et les cours, et souvent ce sont des élèves qui font en effet le travail demandé et reviennent en étant relativement à jour de ce qui a été fait en classe, et les autres, qui passent une semaine à la maison (cas contacts ou positifs), sans avoir aucun rapport de près ou de loin avec l'école et reviennent ensuite, largués, démotivés, avec de moins en moins de goût pour l'école. Tout devient alors effort et souffrance: rester assis plusieurs heures par jour à écouter quelqu'un parler de choses qui ne les intéressent pas, être en groupe et supporter les autres, et travailler, faire de petits efforts. Tout cela m'inquiète pour la suite. J'ai vraiment l'impression d'être dans un système à 2 vitesses, pas forcément du fait de l'institution, mais de l'engagement des familles.

Dans mon collège, la CDE n'a pas l'occasion de faire tampon, les parents s'adressent directement aux profs, avec l'agressivité de ceux qui considèrent que "service public", cela signifie que nous sommes à leur service en toutes choses.

Plus haut, quelqu'un a évoqué les assistantes maternelles. Effectivement, elles sont aussi très exposées. Moins d'enfants mais plus de contacts. Doit-on pour autant se contenter de notre sort ?

Si je n'avais pas eu 25 gamins plus ou moins bien masqués, dont potentiellement 5 ou 6 contaminés (puisque c'est le nombre moyen d'absents dans nos classes de 30) qui ne le savent pas/font comme s'ils ne le savaient pas... dans 45 m2, 6 heures par jour, mon masque FFP2, payé par mes soins, aurait peut-être suffi à me protéger (et j'ai de la chance : mes fenêtres ouvrent, et le collège fournit le gel hydroalcoolique sans renâcler).

Donc ce que j'aurais souhaité : une semaine de distanciel à la rentrée, le temps d'évacuer les contagions des réunions familiales, puis le choix laissé aux familles et aux profs du distanciel ou des cours en présence, ou au moins des demi-jauges dès la 6e, des détecteurs de CO2, des purificateurs d'air là où c'était nécessaire, des masques FFP2 pour tous les adultes en contact répété avec les élèves, des masques chirurgicaux pour ces derniers lorsque les familles ne pouvaient pas les fournir, une incitation forte pour que les gamins qui le pouvaient rentrent manger chez eux (et éventuellement, faire sauter un cours de temps en temps pour mieux "étaler" les élèves à la cantine, des agents supplémentaires pour assurer une meilleure hygiène, des personnes recrutées pour assurer une garderie alternée d'une partie des primaires et maternelles, pendant que les autres seraient en classe avec leur professeur, etc., etc. Le "quoi qu'il en coûte" pour les entreprises adapté à l'EN, quoi !

Et pardon aux personnes s'appelant vraiment "Michu", pour avoir lancé leur nom, repris par tous de façon parfois peu agréable !

bénou a écrit:

RogerMartin a écrit:Dans n'importe quelle entreprise, les personnels ont tous reçu des masques chirurgicaux et en reçoivent encore, et la tension de début janvier sur les FFP2, c'est justement parce que les entreprises achetaient pour fournir leurs employés. Pas les "vulnérables", leurs employés. Parce que c'est une obligation.

Alors non, je ne pense pas... A moins qu'il n'en ait pas été informé ou qu'il ne soit pas allé les chercher, ce qui n'est pas totalement impossible, mon conjoint (qui travaille en tant que cadre dans une grosse entreprise) n'a eu de sa boîte en début de pandémie que quelques masques en tissu infâmes, plus proches de la couche-culotte que du slip... Il a toujours utilisé des masques chirurgicaux payés sur ses deniers.

Masques chirurgicaux fournis par l'entreprise de mon conjoint depuis mai 2020, autant que nécessaire (c'est lui qui me fournit aussi, vive le ruissellement), mais pas de ffp2.

Et dans mon établissement on est censé recevoir des chirurgicaux la semaine prochaine, aucune mention de ffp2 en revanche.

fanette a écrit:Dans mon collège, la CDE n'a pas l'occasion de faire tampon, les parents s'adressent directement aux profs, avec l'agressivité de ceux qui considèrent que "service public", cela signifie que nous sommes à leur service en toutes choses.

Plus haut, quelqu'un a évoqué les assistantes maternelles. Effectivement, elles sont aussi très exposées. Moins d'enfants mais plus de contacts. Doit-on pour autant se contenter de notre sort ?

Si je n'avais pas eu 25 gamins plus ou moins bien masqués, dont potentiellement 5 ou 6 contaminés (puisque c'est le nombre moyen d'absents dans nos classes de 30) qui ne le savent pas/font comme s'ils ne le savaient pas... dans 45 m2, 6 heures par jour, mon masque FFP2, payé par mes soins, aurait peut-être suffi à me protéger (et j'ai de la chance : mes fenêtres ouvrent, et le collège fournit le gel hydroalcoolique sans renâcler).

Donc ce que j'aurais souhaité : une semaine de distanciel à la rentrée, le temps d'évacuer les contagions des réunions familiales, puis le choix laissé aux familles et aux profs du distanciel ou des cours en présence, ou au moins des demi-jauges dès la 6e, des détecteurs de CO2, des purificateurs d'air là où c'était nécessaire, des masques FFP2 pour tous les adultes en contact répété avec les élèves, des masques chirurgicaux pour ces derniers lorsque les familles ne pouvaient pas les fournir, une incitation forte pour que les gamins qui le pouvaient rentrent manger chez eux (et éventuellement, faire sauter un cours de temps en temps pour mieux "étaler" les élèves à la cantine, des agents supplémentaires pour assurer une meilleure hygiène, des personnes recrutées pour assurer une garderie alternée d'une partie des primaires et maternelles, pendant que les autres seraient en classe avec leur professeur, etc., etc. Le "quoi qu'il en coûte" pour les entreprises adapté à l'EN, quoi !

Et pardon aux personnes s'appelant vraiment "Michu", pour avoir lancé leur nom, repris par tous de façon parfois peu agréable !

Aïe Fanette! On va t'accuser d'être parmi la caste des re-fermistes ou de la nouvelle doctrine de re-fermisme. Par qui tu as été endoctriné(e)? La Covid doit inciter les lexicographes à sortir deux versions par an au lieu d'une de leurs dictionnaires tant les néologismes font florès.

agirou a écrit:

Maju a écrit:

Cleroli a écrit:Nous sommes en train d'assister à une transformation en profondeur de notre métier, sans aucune contrepartie

Je le pense aussi.

A quand une métamorphose de nous-mêmes pour nous adapter à de telles transformations? Payer pour venir travailler.

C'est déjà le cas dans certains établissements de centre-ville, quand la voiture et le parcmètre qui vont avec sont obligatoires, car pas de transports en commun possibles ni déplacement à vélo pour x raisons, et que les quelques places de "parking" dans le lycée sont réservées à l'encadrement.
J'ai connu un lycée comme ça , où certains collègues filaient à la récré remettre des pièces dans le parcmètre sur le boulevard.
Tout est toujours possible dans l'EN, c'est ça qui est formidable.

Danska a écrit:

bénou a écrit:

RogerMartin a écrit:Dans n'importe quelle entreprise, les personnels ont tous reçu des masques chirurgicaux et en reçoivent encore, et la tension de début janvier sur les FFP2, c'est justement parce que les entreprises achetaient pour fournir leurs employés. Pas les "vulnérables", leurs employés. Parce que c'est une obligation.

Alors non, je ne pense pas... A moins qu'il n'en ait pas été informé ou qu'il ne soit pas allé les chercher, ce qui n'est pas totalement impossible, mon conjoint (qui travaille en tant que cadre dans une grosse entreprise) n'a eu de sa boîte en début de pandémie que quelques masques en tissu infâmes, plus proches de la couche-culotte que du slip... Il a toujours utilisé des masques chirurgicaux payés sur ses deniers.

Masques chirurgicaux fournis par l'entreprise de mon conjoint depuis mai 2020, autant que nécessaire (c'est lui qui me fournit aussi, vive le ruissellement), mais pas de ffp2.

Et dans mon établissement on est censé recevoir des chirurgicaux la semaine prochaine, aucune mention de ffp2 en revanche.

Le ruisseau de l'entre-aide a fonctionné ici pour moi. Un proche m'a fourni à la même époque un paquet de 50 lorsqu'ils valaient une fortune (denrée rare arrachée sur les aéroports et volée dans les hôpitaux). Le privé permet (j'allais dire pour une fois) au public de fonctionner.

fanette a écrit:
Plus haut, quelqu'un a évoqué les assistantes maternelles. Effectivement, elles sont aussi très exposées. Moins d'enfants mais plus de contacts. Doit-on pour autant se contenter de notre sort ?

Clairement, non.
Mais ça on est tous d'accord avant même qu'on dise "je vous mets au défi de trouver pire que nous".
(Certains professionnels de la restauration aussi)

Ce n'est pas la peine de poser la question si c'est pour répondre "oui mais ce n'est pas acceptable pour autant"

zigmag17 a écrit:

agirou a écrit:

Maju a écrit:

Cleroli a écrit:Nous sommes en train d'assister à une transformation en profondeur de notre métier, sans aucune contrepartie

Je le pense aussi.

A quand une métamorphose de nous-mêmes pour nous adapter à de telles transformations? Payer pour venir travailler.

C'est déjà le cas dans certains établissements de centre-ville, quand la voiture et le parcmètre qui vont avec sont obligatoires, car pas de transports en commun possibles ni déplacement à vélo pour x raisons, et que les quelques places de "parking" dans le lycée sont réservées à l'encadrement.
J'ai connu un lycée comme ça , où certains collègues filaient à la récré remettre des pièces dans le parcmètre sur le boulevard.
Tout est toujours possible dans l'EN, c'est ça qui est formidable.  

Bonjour,

le collège où j'étais stagiaire était aussi dans ce cas.
Sinon, pour la transformation en profondeur et sans contrepartie, j'approuve.
Ou plutôt la contrepartie de perdre des droits dont celui à la formation. La DAFOR de Créteil  (et sans doute d'autres) a prolongé l'annulation des formations jusqu'aux vacances de février -nous sommes les derniers cette année à être en vacances). La honte.

TrucOuBidule (perso, j'ai reçu hier 1 boîte de masques chir... mais incomplète. 50, c'était sans doute abusé. Je n'en ai donc eu que 30).

Enaeco a écrit:

fanette a écrit:
Plus haut, quelqu'un a évoqué les assistantes maternelles. Effectivement, elles sont aussi très exposées. Moins d'enfants mais plus de contacts. Doit-on pour autant se contenter de notre sort ?

Clairement, non.
Mais ça on est tous d'accord avant même qu'on dise "je vous mets au défi de trouver pire que nous".
(Certains professionnels de la restauration aussi)

Ce n'est pas la peine de poser la question si c'est pour répondre "oui mais ce n'est pas acceptable pour autant"

Moi qui croyait qu'un "Esprit éclairé" accepte qu'on (se) pose tout type de questions et surtout quand cela permet d'instaurer et d'enrichir une discussion qui nous tient tous à cœur qu'on soit peu ou prou d'accord avec les avis des uns et des autres?

Distribution de masques chirurgicaux aux élèves ce matin.... Rien pour les enseignants...

TrucOuBidule a écrit:

zigmag17 a écrit:

agirou a écrit:

Maju a écrit:
Je le pense aussi.

A quand une métamorphose de nous-mêmes pour nous adapter à de telles transformations? Payer pour venir travailler.

C'est déjà le cas dans certains établissements de centre-ville, quand la voiture et le parcmètre qui vont avec sont obligatoires, car pas de transports en commun possibles ni déplacement à vélo pour x raisons, et que les quelques places de "parking" dans le lycée sont réservées à l'encadrement.
J'ai connu un lycée comme ça , où certains collègues filaient à la récré remettre des pièces dans le parcmètre sur le boulevard.
Tout est toujours possible dans l'EN, c'est ça qui est formidable.  

Bonjour,

le collège où j'étais stagiaire était aussi dans ce cas.
Sinon, pour la transformation en profondeur et sans contrepartie, j'approuve.
Ou plutôt la contrepartie de perdre des droits dont celui à la formation. La DAFOR de Créteil  (et sans doute d'autres) a prolongé l'annulation des formations jusqu'aux vacances de février -nous sommes les derniers cette année à être en vacances). La honte.

TrucOuBidule (perso, j'ai reçu hier 1 boîte de masques chir... mais incomplète. 50, c'était sans doute abusé. Je n'en ai donc eu que 30).

Comme la boîte d'autotest qui est répartie entre collègues. On a osé ouvrir ta boîte pour se servir encore de l'ensemble que j'ai vu à 1.99 euros la semaine dernière. Trois boîtes pour servir cinq enseignants (150/30=5). Il faut être vigilant c'est parce que c'est ta ration part pour deux années une année.

Article de ouest France

"Très critiqué depuis l’annonce du protocole sanitaire depuis Ibiza, Jean-Michel Blanquer se décrit comme un « passionné » souhaitant servir les enfants. « À certains moments, je suis un peu l’exutoire. Tant pis si je prends des coups », conclut-il."
https://www.ouest-france.fr/politique/jean-michel-blanquer/masques-protocole-sanitaire-ce-qu-il-faut-retenir-des-annonces-de-jean-michel-blanquer-9fd1826a-7e76-11ec-8e54-503fe5ea52b0

BOU74 a écrit:Article de ouest France

"Très critiqué depuis l’annonce du protocole sanitaire depuis Ibiza, Jean-Michel Blanquer se décrit comme un « passionné » souhaitant servir les enfants. « À certains moments, je suis un peu l’exutoire. Tant pis si je prends des coups », conclut-il."
https://www.ouest-france.fr/politique/jean-michel-blanquer/masques-protocole-sanitaire-ce-qu-il-faut-retenir-des-annonces-de-jean-michel-blanquer-9fd1826a-7e76-11ec-8e54-503fe5ea52b0

Pauvre Jean-Michel.

Jean-Michel, nous n'aurons pas plus de pitié pour toi que tu n'en as eu pour le système éducatif de ton pays (si toi et ta clique, vous vous considérez encore comme français !)

agirou a écrit:

Enaeco a écrit:

fanette a écrit:
Plus haut, quelqu'un a évoqué les assistantes maternelles. Effectivement, elles sont aussi très exposées. Moins d'enfants mais plus de contacts. Doit-on pour autant se contenter de notre sort ?

Clairement, non.
Mais ça on est tous d'accord avant même qu'on dise "je vous mets au défi de trouver pire que nous".
(Certains professionnels de la restauration aussi)

Ce n'est pas la peine de poser la question si c'est pour répondre "oui mais ce n'est pas acceptable pour autant"

Moi qui croyait qu'un "Esprit éclairé" accepte qu'on (se) pose tout type de questions et surtout quand cela permet d'instaurer et d'enrichir une discussion qui nous tient tous à cœur qu'on soit peu ou prou d'accord avec les avis des uns et des autres?

La question a déjà été abordée plusieurs fois déjà. On peut éventuellement relancer le sujet de la comparaison des conditions d'exercice de chacun.

Ce qu'il en était ressorti, c'est que même si au final on n'est pas les plus mal lotis, ce constat ne changeait pas grand chose à notre situation qui n'en demeurait pas plus acceptable.

(dans la même idée, il y a des gens qui ont un salaire plus faible que nous, des conditions de travail plus difficiles, un patron tyrannique, ...)

Marxou a écrit:Mais je vous mets au défi de trouver une profession plus exposée, jetée en pâture, dans la fosse au virus, sans protection aucune, que celle des enseignants, qui doivent passer des heures et des heures dans le bouillon de culture viral, avec 35 enfants-ados par jour. alors que dans le même temps, on préconise le télétravail pour les cadres?

Tout près de vous, les 125 000 AESH sont une profession encore plus exposée puisqu'au beau milieu de la classe "fosse au virus", collés aux élèves durant 6 a 8 heures par jour, fréquentant plusieurs classes différentes dans leur journée et parfois même plusieurs établissements par la magie des PIAL, sans avoir la main sur l'aération et munis des mêmes masques slip que vous depuis 2 ans !

Pas de masques chirurgicaux jusqu'à il y a une semaine et encore moins de FFP2 ne nous sont proposés.

Dans mon lycée depuis le début de la pandémie et surtout depuis la rentrée de janvier les collègues tombent les unes après les autres  

Bon courage à vous.
Vous devriez être prioritaires pour les ffp2 partout (chez nous, les AVS en sont équipés depuis la dernière vague mais c’est une initiative locale…)

Est-ce que vos délégués aux CA ont fait une demande officielle à votre CDE/intendant pour être équipés en FFP2 ? (Parce que des fois ça marche de demander.)

Bouboule a écrit:Est-ce que vos délégués aux CA ont fait une demande officielle à votre CDE/intendant pour être équipés en FFP2 ? (Parce que des fois ça marche de demander.)

Dans mon établissement, oui, les représentants syndicaux (membres du CA) en ont fait la demande. Pour le moment, on ne voit rien venir (enfin, si, nous avons des masques chirurgicaux depuis lundi).

Dans mon collège, de plus en plus d'absents en classe :
aujourd'hui, un tiers d'absents par classe (voire plus dans une...)
toujours pas de masques annoncés... rien...

Pareil ici. De plus en plus d'absents et toujours pas de masques.

A ce rythme-là, on va être tranquille pour le printemps, non ? Parce qu'entre les contaminés et les triplement vaccinés, ça en fait des élèves immunisés momentanément, il me semble.

D'après pronote, dans mon lycée, sur 1200 élèves, depuis la rentrée du 3 janvier, près de 450 élèves ont officiellement été absents pour covid (hors cas contacts).

Cleroli a écrit:

Bouboule a écrit:Est-ce que vos délégués aux CA ont fait une demande officielle à votre CDE/intendant pour être équipés en FFP2 ? (Parce que des fois ça marche de demander.)

Dans mon établissement, oui, les représentants syndicaux (membres du CA) en ont fait la demande. Pour le moment, on ne voit rien venir (enfin, si, nous avons des masques chirurgicaux depuis lundi).

Mais quelle a été la réponse officielle de votre direction ? La question a été posée en CA devant les parents, etc... ?

chmarmottine a écrit:A ce rythme-là, on va être tranquille pour le printemps, non ? Parce qu'entre les contaminés et les triplement vaccinés, ça en fait des élèves immunisés momentanément, il me semble.

D'après pronote, dans mon lycée, sur 1200 élèves, depuis la rentrée du 3 janvier, près de 450 élèves ont officiellement été absents pour covid (hors cas contacts).

C'est ce que je me dis ; j'ai posé une question rhétorique à une classe sur le mode "on se demande qui ne l'a pas eu" et un tiers a levé spontanément la main (ça m'a permis d'expliquer "question rhétorique" pour me dédouaner de cette indiscrétion).

Si on ajoute à ça, ceux qui ont été malades sans dire que c'était le covid et ceux qui ont eu le covid sans le savoir (soit parce que asymptomatique, soir parce qu'enrhumés mais non testés) ...

chmarmottine a écrit:Parce qu'entre les contaminés et les triplement vaccinés, ça en fait des élèves immunisés momentanément, il me semble.

Malheureusement, la triple dose n'immunise pas... ou alors pas longtemps, hein ! Même pas sûre que ça dure jusqu'au printemps (perso, contaminée six semaines après)