Reconversion besoin de conseils

Bonjour à tous,

Après plus de 10ans dans l'éducation nationale, je pense que le temps et venu pour moi de penser à la suite et j'ai besoin de quelques conseils.

Je ne suis pas pressé, tout se passe pour le mieux en classe (même si l'éducation nationale devient un cirque) mais j'ai besoin de changement, de challenge et d'évolution. Je ne veux pas finir comme bcp de collègues qui restent dans l'E N uniquement parce qu'ils sont plus proche de la fin de carrière que du début. Puis le fait qu'on me refuse une autorisation de cumul d'activité qui ne m'empêchait en rien de faire mon boulot a été le coup de grâce.

J'ai donc décidé de m'orienter vers le métier qui m'a toujours intéressé (limite une vocation) , très recherché dans ma zone géographique et qui est dans mes cordes. J'ai pris contact avec quelques entreprises du coin qui sont intéressées pas mon profil et me demandent en complément de mes diplômes actuels un BTS pour me spécialiser dans la branche d'activité en question afin d'être rapidement employable.

Quelles sont les possibilités pour un prof titulaire d'un M2 de passer un BTS? Faut il demander un congé formation ? Existe-t-il des aides pour financer une formation à distance ? (j'ai surtout besoin de pouvoir présenter l'examen et réaliser les stages obligatoires, les cours je peux me débrouiller).

Merci par avance à ceux qui auront des pistes pour moi.

Bonsoir,

Bravo tout d'abord pour ton avancée et ta détermination.

Malheureusement, le problème c'est que l'Education nationale ne t'aidera pas à partir rapidement. Il est encore moins probable que l'institution te facilite la vie ou les démarches. Je le sais parce que depuis des années je me renseigne sur tout ça.
Les congés de formation existent mais en général il faut les demander plusieurs années de suite avant d'en obtenir un. Ça dépend de ton académie, c'est plus facile dans certains territoires.
Une aide pour financer une formation à distance, je ne sais pas.

Je suis navrée mais absolument pas surprise qu'on t'ait refusé l'autorisation de cumul. J'ai connu plusieurs collègues qui ont vécu ça (et dans leur cas, la seconde activité était totalement une activité d'enseignement mais dans le supérieur...)

Bref. Courage. Tu sembles déterminé donc les embûches ne t'arrêteront probablement pas.

Pour les stages, tu peux peut-être les caser sur les vacances (par exemple, 12 semaines sur les deux ans pour nos BTS).
Pour les cours, ton BTS est peut-être préparé au CNED.
Bon courage pour ton projet

g.t.o a écrit:J'ai pris contact avec quelques entreprises du coin qui sont intéressées pas mon profil et me demandent en complément de mes diplômes actuels un BTS pour me spécialiser dans la branche d'activité en question afin d'être rapidement employable.

Ce point m'interroge, j'ai beaucoup de mal à imaginer un enseignant épanoui dans un BTS "classique" au côté de la jeunesse qui peuple de type de formation.
Sans indiscrétion, quel est le métier ciblé ? N'existe-t-il pas des POEI pour te former au métier ? Cela te permettrait de te remettre à niveau en un temps court, avec d'autres personnes qui visent une seconde carrière, en étant rémunéré comme stagiaire de la formation professionnelle.

Sinon, si le BTS est indispensable, il me semble qu'il existe des possibilités de validation en 1 an auprès des GRETA. Même remarque que précédemment concernant le publique qui fréquente ce type de formation.

On a un collègue qui a passé un CAP , il n'a fait que la partie technique mais il était avec des jeunes. Ma foi, il l'a eu (bon, il est encore en poste pour des raisons personnelles). J'ai vu à la télé l'autre jour un reportage sur la reconversion des professeurs. Il y avait un collègue, d'un certain âge, qui faisait une formation de ..conducteur routier. Je sais que dans un de nos BTS, il y a un homme de 40 ans en reconversion, et que ça apporte aux autres. C'est courageux de se remettre en question et de repartir à "zéro" dans un nouveau domaine. Et les autres , ma foi, on s'en fout, non? C'est pour un an, deux au maximum. Fonce !

Tu seras dispensé de l'enseignement général,c'est déjà ça.

Pour le reste, à ta place, je gèrerais ça à distance : tu te débrouilleras très bien pour les cours, comme tu l'as dit, et tu peux surement caser les stages sur les vacances scolaires.

Ça ira plus vite qu'en demandant un congé formation (que tu n'auras sûrement pas), et tu le feras en toute discrétion.

roxanne a écrit:On a un collègue qui a passé un CAP , il n'a fait que la partie technique mais il était avec des jeunes. Ma foi, il l'a eu (bon, il est encore en poste pour des raisons personnelles). J'ai vu à la télé l'autre jour un reportage sur la reconversion des professeurs. Il y avait un collègue, d'un certain âge, qui faisait une formation de ..conducteur routier. Je sais que dans un de nos BTS, il y a un homme de 40 ans en reconversion, et que ça apporte aux autres. C'est courageux de se remettre en question et de repartir à "zéro" dans un nouveau domaine. Et les autres , ma foi, on s'en fout, non? C'est pour un an, deux au maximum. Fonce !

A la quarantaine une amie a passé un CAP pâtisserie en alternance au sein d'un public d'ado qui n'en revenaient pas : "ah quoi, tu as le droit de signer tes mots d'absence ?" Elle a beaucoup aimé son année. Le décalage d'âge s'est très bien passé. Je pense que lorsque c'est une reconversion choisie c'est bien. Un autre ami a dû se taper une reconversion forcée (juste pour conserver ses droits au chômage jusqu'à la retraite) au milieu de gars qui étaient en formation professionnelle pour éviter la prison ! Un pote de fac a passé un CAP boucherie après sa maîtrise, reconversion volontaire très bien réussie.

Bon courage !

Bonjour,

J'envisage de plus en plus sérieusement une reconversion professionnelle.
Ma reconversion implique une reprise d'études à la Fac. Je me laisse un an pour mûrir mon projet.

Certains sont passés par-là ? Concrètement, on s'y prend comment ?

(J'ai pris des cours de formation musicale ou "solfège" avec des collégiens souvent beaucoup plus doués que moi en dictée musicale, c'est sûr que ça fait un peu bizarre au début mais ça se fait...)

Bonjour, le sujet est un peu ancien, mais peut-être est il toujours d'actualité.
Pour ma part, afin de ne pas rajouter une couche à ce que je ressens comme de l'emprisonnement dans l'éducation nationale, je m'inscris en cours du soir et je paie moi même (3.500€) ma formation. Comme ça je ne leur demande rien, et je ne serai pas frustrée par leur refus "pour raison de service" !!!
bon courage