Page 2 sur 2 • 1, 2
- OudemiaBon génie
Si j'ai bien compris ce qui est arrivé à une jeune étudiante de ma famille, à Paris IV il n'y avait plus de place en langue au premier semestre : on lui a proposé sport ou chorale, elle n'a rien pris (quelle idiote, la chorale lui aurait convenu parfaitement, même si ce n'est pas son répertoire habituel), résultat elle se coltine un zéro, et elle n'est pas la seule.
- CasparProphète
Oudemia a écrit:Si j'ai bien compris ce qui est arrivé à une jeune étudiante de ma famille, à Paris IV il n'y avait plus de place en langue au premier semestre : on lui a proposé sport ou chorale, elle n'a rien pris (quelle idiote, la chorale lui aurait convenu parfaitement, même si ce n'est pas son répertoire habituel), résultat elle se coltine un zéro, et elle n'est pas la seule.
C'est quand même très curieux de proposer sport ou chorale à la place d'une langue, l'anglais j'imagine, qui est présent à ma connaissance dans la plupart des cursus et formations du supérieur.
- RuthvenGuide spirituel
Caspar a écrit:Oudemia a écrit:Si j'ai bien compris ce qui est arrivé à une jeune étudiante de ma famille, à Paris IV il n'y avait plus de place en langue au premier semestre : on lui a proposé sport ou chorale, elle n'a rien pris (quelle idiote, la chorale lui aurait convenu parfaitement, même si ce n'est pas son répertoire habituel), résultat elle se coltine un zéro, et elle n'est pas la seule.
C'est quand même très curieux de proposer sport ou chorale à la place d'une langue, l'anglais j'imagine, qui est présent à ma connaissance dans la plupart des cursus et formations du supérieur.
Ce n'est pas "à la place", c'est une EC d'une UE transversale où il y a plusieurs possibilités : Langue vivante / Sport / Chorale (j'ai regardé pour la licence de philo, ils ont Langues vivante / Langue ancienne / Sport / PIX). Si on n'a pas son premier choix (ce qui arrive à la fac), on n'est pas pour autant dispensé de l'EC !
- OudemiaBon génie
Elle est en philo, justement. Je crois qu'elle n'avait pas très bien compris de quoi il s'agissait, elle pensait (et pense toujours) que c'est une erreur administrative...
- RuthvenGuide spirituel
Oudemia a écrit:Elle est en philo, justement. Je crois qu'elle n'avait pas très bien compris de quoi il s'agissait, elle pensait (et pense toujours) que c'est une erreur administrative...
Pour être de l'autre côté de la barrière, la L1 est darwinienne et les étudiants ne sont pas toujours très dégourdis !
Licence Philo PIV
Mais là, je trouve que c'est assez clair (p. 7) : UE transversale avec choix d'un module dans chaque EC. Et dans l'EC2, on voit les propositions : Sport / Langue vivante / Langue ancienne / PIX / Parcours philosophie ancienne ... Bon, il n'y a pas "chorale".
- valleExpert spécialisé
Ergo a écrit:Je commence par la fin.valle a écrit:Ah ok, je croyais qu'il fallait désormais justifier d'un niveau pour valider la licence, je vois qu'il faut justifier de s'être présenté à une certification. Pas de lien en effet donc avec le besoin d'enseignants. (Mais je me demande si un étudiant ne pourra en effet faire valoir sa présence à cette fameuse attestation en Tle pour justifier de l'accomplissement de la démarche).
En revanche, pourquoi dis-tu que les cours sont "obligatoires avec ou sans certification" ? Je n'y connais rien à l'élaboration des maquettes du supérieur, y a-t-il un cahier de charges ?
Et une dernière question, si ce n'est pas abusé... Tu parles de "convertir l'attestation en certification". C'est une différence dont j'ai entendu parler mais qui ne me paraît pas claire. En quoi consiste-t-elle ?
Je ne sais pas en quoi consiste l'attestation en terminale, je n'ai jamais enseigné en lycée. Pendant les quelques années faites en collège, on faisait passer des oraux de A2 aux élèves de 3e + on cochait des trucs à l'écrit. Cela leur permettait de valider, ou pas, le niveau A2 en 3e. J'imagine que cela appartient à l'idée d'attestation mais une certification répond à un cahier des charges précis, standardisé et accrédité.
J'ai une vision oblique des certifications à l'université parce que j'enseigne en LLCER, donc je n'ai que des étudiants "spécialistes" (sauf dans quelques options) alors que le LANSAD est une autre filière. Mais comme je suis élue à la CFVU qui discute de l'offre de formation, de nos maquettes etc., j'ai suivi un peu l'arrivée de l'arrêté du 3 avril 2020 sur les certifications, qui, en modifiant l'arrêté licence de 2018, dit ceci:
https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000041782410/L'article 10 de l'arrêté du 30 juillet 2018 susvisé est ainsi modifié :
1° Au troisième alinéa, après les mots : « Une certification du niveau qu'il a obtenu », sont insérés les mots : « dans la langue choisie » ;
2° Il est ajouté un quatrième alinéa ainsi rédigé :
« Cette certification concerne au moins la langue anglaise ; dans ce cas, elle fait l'objet d'une évaluation externe et est reconnue au niveau international et par le monde socio-économique. La justification de la présentation à cette certification conditionne la délivrance du diplôme. »
« Ils doivent également justifier s'être présenté au moins à une certification en langue anglaise faisant l'objet d'une évaluation externe et étant reconnue au niveau international et par le monde socio-économique. »
Pour valider la licence, il faut donc se présenter à une certification, mais il n'est pas indiqué qu'il faille l'obtenir. C'est complètement dans ce sens-là qu'on a discuté cette usine à gaz. Usine à gaz parce que la certification initiale, mise en place en pleine pandémie/distanciel/bordel général, faut-il le rappeler, qui aurait pu être le TOEFL, le TOEIC, le CLES ou tout autre certification accréditée, avait vu débarquer un marché entre l'État et PeopleCert, une entreprise de certification pas franchement reconnue comme le TOEIC/TOEFL: https://www.geras.fr/Files/certifications/Courrier_DGESIP_jan2021.pdf
Or, d'une part, rappelons-le encore une fois, ça tombait pendant la pire crise que l'université ait connue depuis fort fort longtemps, d'autre part, compte tenu de la pire crise que l'université ait connue depuis fort fort longtemps, il y a eu des dérogations dans tous les sens et cela a abouti à ceci en fin d'année universitaire dernière, bye bye PeopleCert: https://www.lemonde.fr/campus/article/2021/06/04/fin-de-l-imbroglio-autour-du-nouveau-test-d-anglais-obligatoire-pour-les-etudiants_6082803_4401467.html
Les présidents d'université ont plutôt fait valoir le CLES parce que cocorico. Je passe sur les débats non négligeables de l'obligation de l'anglais.
Le CLES, comme les autres certifications, est standardisé -- alors qu'une attestation ne l'est pas nécessairement. D'où ma remarque pour savoir si l'attestation de terminale, pas forcément standardisée, a vocation à disparaître à un moment au profit d'une certification. Peut-être, peut-être pas, je n'en sais rien mais attestation et certification sont deux choses différentes et en l'état actuel des choses, l'attestation dont peuvent se prévaloir les lycéens ne peut pas se substituer à une certification accréditée pour la validation de la licence.
Pour les cours obligatoires, nos formations licence ont une UE langue, qui figure dans les maquettes. L'arrivée de la certification là-dessus est indépendante: même sans certification, l'UE langue fait partie des cours obligatoires dans le cursus de licence (arrêté licence 2018):
https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000037291166/Tout au long du parcours personnalisé de formation, l'étudiant doit acquérir un ensemble de connaissances et compétences comprenant notamment :
[...]
2° Des compétences linguistiques, se traduisant notamment par la capacité à lire, écrire, comprendre et s'exprimer dans au moins une langue étrangère vivante ;
(À partir de cet arrêté, on propose un cadrage établissement, qui peut avoir quelques sous-cadrages de notre côté parce qu'on est beaucoup d'UFR et pôles différents, ensuite on fait des maquettes de formation divisées en UE qui sont accréditées par le ministère, puis on remplit les cases avec nos descriptifs de cours.)
Et donc, pour en revenir aux LANSAD, de ces cadrages des maquettes dépendent aussi (et surtout ici) des cadrages budgétaires et des contraintes de personnels et de locaux. Par exemple, nous sommes en train de finir l'offre de formation 2017-2022 (en septembre 2022, on commence une nouvelle offre de formation). Pour les collègues de LANSAD, le cadrage initial impliquait que chaque étudiant de licence générale avait 2h de langue vivante par semaine. En cours de route, pour des questions budgétaires, toutes les formations se sont amputées d'un certain nombre d'heures et les collègues de LANSAD ont vu leurs groupes passer de 2h à 1h30 hebdomadaires, en heures TD.
En moyenne, ils ont donc maintenant deux groupes de TD supplémentaires (de 41 étudiants max en théorie) par rapport à il y a cinq ans.
Puisque tous les étudiants de licence doivent avoir une langue, le LANSAD ne peut pas assurer tous les cours avec des titulaires (je ne sais pas s'il y a encore beaucoup de filières qui puissent assurer leurs cours avec des titulaires). Il y a donc de nombreux contractuels mal payés et surtout beaucoup d'appels à des vacations mal payées. Dans certaines langues, il n'y a plus d'offre. Dans certaines facs, les effectifs par groupe augmentent, ou bien, en l'absence d'enseignant, les cours n'ont pas lieu. (Cela nous arrive chaque année de demander à neutraliser tel ou tel cours, faute d'enseignant à mettre devant les étudiants.) Comme chaque fac fonctionne dans son coin, ça passe relativement inaperçu.
L'avantage de l'article d'AEF qu'on a reçu, c'est qu'en se focalisant sur les dysfonctionnements de Paris I et de Nanterre, qui ne parviennent pas à appliquer la loi en termes de cours de langues à l'université, cela permettait de mettre l'accent sur l'augmentation des effectifs v/s manque de personnel (ce qui était probablement à une période pallier des besoins ponctuels par des vacations est devenu un mode de fonctionnement général) -- et donc l'impossibilité de respecter l'arrêté licence en l'absence de postes à la hauteur des besoins, sans parler de la dégradatation des conditions de travail des collègues.
Oh, merci pour toutes ces infos !
La seule chose sur laquelle je puisse parler est cette fameuse distinction certification / attestation.
Bien que je comprenne que les deux notions sont censés différer, je vois mal en quoi elles le font concrètement.
Si l'EN décide de réutiliser les sujets d'une banque commune et nous oblige à utiliser les mêmes grilles, en quoi ça ne serait pas une certification ?
Je ne connais que la certif' du Instituto Cervantes (espagnol), où j'ai participé en tant qu'examinateur des oraux, mais le principe me semble le même.
(Mais je ne connais pas le fonctionnement interne, je sais juste qu'on nous fait suivre une formation pour bien appliquer les grilles d'une façon normalisé, je ne sais pas comment il font pour "calibrer" les sujets).
- ErgoDevin
Je sais simplement que même si je faisais des cours en suivant les niveaux du CECRL et les activités langagières, je ne pourrais pas dire à la fin de mon cours que mes étudiants ont validé le CLES B2 par ex. Pour ça, comme pour la certification que tu cites, il faudrait que je suive une formation CLES où on dise à la fin que je peux être examinatrice CLES et là, je pourrais faire passer les exercices standardisés du CLES lors d'une session spécifique, corriger puis certifier. Je me suis bien gardée d'être volontaire lorsque la responsable du pôle langue a lancé un appel aux E/EC de langue pour suivre des formations et ensuite faire passer les sessions de l'intégralité des étudiants concernés. Et il est évident que je ne vois pas trop comment le peu de titulaires et les contractuels vont pouvoir faire cela.
Caspar a ouvert un fil sur l'attestation en terminale.
_________________
"You went to a long-dead octopus for advice, and you're going to blame *me* for your problems?" -- Once Upon a Time
"The gull was your ordinary gull." -- Wittgenstein's Mistress
« Cède, cède, cède, je le veux ! » écrivait Ronin, le samouraï. (Si vous cherchez un stulo-plyme, de l'encre, récap de juillet 2024)
- OudemiaBon génie
Ruthven a écrit:Oudemia a écrit:Elle est en philo, justement. Je crois qu'elle n'avait pas très bien compris de quoi il s'agissait, elle pensait (et pense toujours) que c'est une erreur administrative...
Pour être de l'autre côté de la barrière, la L1 est darwinienne et les étudiants ne sont pas toujours très dégourdis !
Licence Philo PIV
Mais là, je trouve que c'est assez clair (p. 7) : UE transversale avec choix d'un module dans chaque EC. Et dans l'EC2, on voit les propositions : Sport / Langue vivante / Langue ancienne / PIX / Parcours philosophie ancienne ... Bon, il n'y a pas "chorale".
Une précision que j'avais oubliée : elle voulait s'inscrire en espagnol, où elle avait eu de bons résultats au lycée, mais finalement elle a découvert que l'offre n'existait pas pour les L1, malgré ce qui était marqué sur les documents d'inscription
L'erreur administrative est là...
- ErgoDevin
https://www.lemonde.fr/campus/article/2022/10/04/penurie-de-profs-manque-de-moyens-l-anglais-une-discipline-sacrifiee-a-l-universite_6144292_4401467.htmlUne évidence s’impose : pour répondre à la demande, il faut plus de professeurs d’anglais. Mais la pénurie d’enseignants se ressent partout. « Nous avons beaucoup de difficultés à recruter » , reconnaît Guillaume Gellé, président de l’université Reims-Champagne-Ardenne et vice-président de France Universités, qui rassemble les dirigeants exécutifs des établissements d’enseignement supérieur. A Aix-Marseille, des postes étaient à pourvoir, « mais [ils ont] dû renoncer à créer de nouveaux groupes en anglais, faute d’enseignants » , poursuit Sara Watson. « Nous avons de moins en moins de professeurs titulaires et des difficultés à trouver des vacataires pour les remplacer » , regrette également Emilie Janton, professeure agrégée à l’université d’Orléans.
La chasse aux profs d’anglais est donc ouverte sur tous les territoires et les enseignants du secondaire sont une cible privilégiée. Déjà expérimentés, ils peuvent se couler facilement dans de nouveaux habits d’enseignants du supérieur… sauf que les lycées sont, eux aussi, à la peine. « Nous rencontrons de plus en plus de refus de détachement de la part des recteurs, qui ne veulent pas laisser partir ces enseignants » , explique Cédric Sarré, maître de conférences à l’Institut national supérieur du professorat et de l’éducation de l’académie de Paris. Reste aux universités à se tourner vers l’embauche de vacataires : « On recrute des anglophones qui n’ont aucune expérience de l’enseignement » , reconnaît Céline Thurel, professeure agrégée à l’université Sorbonne-Nouvelle. Mais pour 41 euros brut de l’heure et des horaires souvent décalés, les candidats ne se bousculent pas.
L'article évoque la dispense d'enseignement quand il n'y a plus de place, l'inscription dans d'autres langues, l'augmentation des effectifs par groupe, et l'enseignement à distance...
_________________
"You went to a long-dead octopus for advice, and you're going to blame *me* for your problems?" -- Once Upon a Time
"The gull was your ordinary gull." -- Wittgenstein's Mistress
« Cède, cède, cède, je le veux ! » écrivait Ronin, le samouraï. (Si vous cherchez un stulo-plyme, de l'encre, récap de juillet 2024)
- CasparProphète
Après quelques vacations dans le supérieur, j'ai décidé de ne plus m'embêter avec ça: mal payées, parfois plusieurs mois après, tracasseries administratives et une fois il y a quelques années j'ai été viré du jour au lendemain parce qu'ils avaient trouvé un titulaire pour me remplacer (ce que je me suis fait un plaisir de leur rappeler quand un collègue m'a dit qu'ils cherchaient quelqu'un cette année).
- dandelionVénérable
Et moi qui suis en dispo, et que ça aurait bien arrangée d’en faire, je ne peux pas satisfaire aux conditions d’emploi. Je me souvenais que ces conditions constituaient un vrai frein pour recruter quand j’étais PRAG mais elles sont devenues encore plus restrictives que dans mon souvenir. C’est peut-être davantage un problème que la rémunération horaire, qui est souvent plus faible, pour ne pas dire dérisoire, ailleurs. Lire des offres d’emploi à destination d’enseignants est éclairant: une longue liste d’exigences de toutes sortes, puis, la chute.
- Patience et raisonFidèle du forum
Les délais de paiement des vacations devraient diminuer puisque la mensualisation doit se mettre en place en septembre 2022 (bon ce sera évidemment fait en retard). Les RAF ou directeurs de composante (ou de département...) valident les heures faites dans le mois et ce devrait être payé deux mois plus tard.
Ok, ça c'est la théorie (un jour j'irai vivre en théorie, parce qu'en théorie tout va bien)
Ok, ça c'est la théorie (un jour j'irai vivre en théorie, parce qu'en théorie tout va bien)
_________________
Scio me nihil scire
Ambassadeur de Sparte à Byzance.
« Entre le fort et le faible, entre le riche et le pauvre, entre le maître et le serviteur, c'est la liberté qui opprime et la loi qui affranchit » — Henri Lacordaire
« Quand le droit bavarde, le citoyen ne lui prête plus qu'une oreille distraite » — Rapport du Conseil d'État de 1991, De la sécurité juridique.
"Alors n’oubliez pas : si vous voulez vraiment être productifs, apprenez à travailler avec des outils qui font gagner du temps au lieu de tout refaire à la main. Mais si votre passion, c’est de ne surtout pas utiliser de livres déjà complets, et de réécrire votre propre truc à chaque fois parce que « Je préfère utiliser mes propres outils et je n’arrive pas à utiliser ceux des autres« , alors félicitations :
Vous êtes bons pour rejoindre l’Éducation Nationale française." Odieux ***.
- ZetitcheurHabitué du forum
Mon établissement ne renouvelle plus les postes des collègues anglicistes partis en retraite, et ce malgré les besoins croissants (certification, hausse de nos effectifs étudiants liée à de nouvelles filières). Nous devons donc nous reposer de plus en plus sur nos vacataires, en recruter de nouveaux, ainsi que de nouveaux contractuels. Notre collègue responsable du recrutement a une grosse pression à chaque rentrée, l'an dernier certains groupes d'Anglais n'ont pas pu être créés. Les règles administratives pour être employable sont très restrictives, certains ne manquent pas de bonne volonté pour faire cours mais se voient refusés pour ces raisons.
- dandelionVénérable
Les contraintes légales obligent à recruter des personnes ayant un temps plein ou faisant déjà un nombre conséquent d’heures par ailleurs, ce qui n’aide pas tant en termes d’emploi du temps que de qualité de l’enseignement. J’ai en effet vu passer une offre pour un poste de contractuel qui était un poste de PRAG/PRCE (mais avec davantage d’heures, il me semble 45O?).
- cassiopellaNiveau 9
Cela dépend des filières, mais dans certaines les cours d'anglais n'ont strictement aucune utilité. Je ne parle pas de besoin de parler anglais etc., je parle plus de la capacité à transmettre et enseigner quelque chose. Dans ma fac (économie à Nanterre), jusqu'à M1 inclus on était 40-50 par groupe. Un cours par semaine. Dans le groupe il y avait tous les profils de A0 à Bilingue. Ils auraient pu les supprimer, on n'aurait pas senti la différence! En plus la moitié des profs mettaient des notes en fonction du niveau et non du progrès. Donc les étudiants avec A0 et bilingues étaient coincés avec des mauvaises notes. C'était tellement absurde, que j'ai fini par demander de changer le cours d'anglais par le cours de russe (je suis russophone!).
Puis je suis surprise. Il y a un grand vivier en IdF. Comment se fait-il qu'ils n'ont pas trouvé des profs? Les cours se déroulent à Rambouillet/Fontainebleau? Ou ils n'ont tout simplement pas donner d'argent pour organiser ces cours?
Puis je suis surprise. Il y a un grand vivier en IdF. Comment se fait-il qu'ils n'ont pas trouvé des profs? Les cours se déroulent à Rambouillet/Fontainebleau? Ou ils n'ont tout simplement pas donner d'argent pour organiser ces cours?
C'est pas mensualisation làPatience et raison a écrit:Les délais de paiement des vacations devraient diminuer puisque la mensualisation doit se mettre en place en septembre 2022 (bon ce sera évidemment fait en retard). Les RAF ou directeurs de composante (ou de département...) valident les heures faites dans le mois et ce devrait être payé deux mois plus tard.
Ok, ça c'est la théorie (un jour j'irai vivre en théorie, parce qu'en théorie tout va bien)
_________________
Moi et l'orthographe, nous ne sommes pas amis. Je corrige les erreurs dès que je les vois. Je m'excuse pour celles que je ne vois pas...
- CasparProphète
C'est bien vrai Cassiopella, d'ailleurs les cours d'anglais n'ont aucune utilité non plus dans le primaire et le secondaire, on devrait les supprimer pour les remplacer par des cours un peu plus utiles.
- ErgoDevin
Tu m'as devancée.Caspar a écrit:C'est bien vrai Cassiopella, d'ailleurs les cours d'anglais n'ont aucune utilité non plus dans le primaire et le secondaire, on devrait les supprimer pour les remplacer par des cours un peu plus utiles.
Je ne sais pas comment ça fonctionne ailleurs, ni de quelle période temporelle il est question, mais depuis la 8e année que je suis ici, je n'ai vu que des groupes constitués par tests de positionnement et donc des groupes séparés de A1 à B2+ (peut-être C1, je ne suis pas sûre), mais certainement pas le mélange des débutants et confirmés.
- Spoiler:
- C'est d'ailleurs bien galère pour les emplois du temps.
Les contraintes légales et le traitement par-dessus la jambe des vacataires la plupart du temps sont connus
- Spoiler:
- remarquez, je viens de signer mon PV d'installation aujourd'hui mais là, y a aussi (surtout ?) le ministère qui ne s'est pas pressé pour fournir mon arrêté de nomination, parce que je suppose qu'ils attendaient cela pour faire mon PV d'installation.
L'une des nouveautés dans l'article, et d'après ce qu'on a vu localement aussi, c'est la difficulté à recruter des PRAG/PRCE, soit par manque de renouvellement des postes (encore deux gelés manifestement rien que dans ma filière pour la rentrée prochaine, donc un qui le sera depuis trois ans, l'autre depuis deux ans) (je ne parle même pas des demandes de création de postes), soit parce que les détachements sont refusés en deuxième phase. Cela rejoint aussi les difficultés à obtenir des détachements pour les ATER et les contrats doctoraux, et en fait tout poste statutaire encore un peu protégé, plutôt remplacé par des contractuels ou intervenants extérieurs; les exceptions deviennent des normes.
_________________
"You went to a long-dead octopus for advice, and you're going to blame *me* for your problems?" -- Once Upon a Time
"The gull was your ordinary gull." -- Wittgenstein's Mistress
« Cède, cède, cède, je le veux ! » écrivait Ronin, le samouraï. (Si vous cherchez un stulo-plyme, de l'encre, récap de juillet 2024)
- CasparProphète
Oui, donc un problème qui ne concerne pas que le supérieur en effet. Je partirais bien dans le supérieur pour un poste de PRAG mais en tant que vacataire bouche-trou mal payé et jetable c'est niet.
- MorgenröteNiveau 2
cassiopella a écrit:Cela dépend des filières, mais dans certaines les cours d'anglais n'ont strictement aucune utilité. Je ne parle pas de besoin de parler anglais etc., je parle plus de la capacité à transmettre et enseigner quelque chose. Dans ma fac (économie à Nanterre), jusqu'à M1 inclus on était 40-50 par groupe. Un cours par semaine. Dans le groupe il y avait tous les profils de A0 à Bilingue. Ils auraient pu les supprimer, on n'aurait pas senti la différence! En plus la moitié des profs mettaient des notes en fonction du niveau et non du progrès. Donc les étudiants avec A0 et bilingues étaient coincés avec des mauvaises notes. C'était tellement absurde, que j'ai fini par demander de changer le cours d'anglais par le cours de russe (je suis russophone!).
Puis je suis surprise. Il y a un grand vivier en IdF. Comment se fait-il qu'ils n'ont pas trouvé des profs? Les cours se déroulent à Rambouillet/Fontainebleau? Ou ils n'ont tout simplement pas donner d'argent pour organiser ces cours?C'est pas mensualisation làPatience et raison a écrit:Les délais de paiement des vacations devraient diminuer puisque la mensualisation doit se mettre en place en septembre 2022 (bon ce sera évidemment fait en retard). Les RAF ou directeurs de composante (ou de département...) valident les heures faites dans le mois et ce devrait être payé deux mois plus tard.
Ok, ça c'est la théorie (un jour j'irai vivre en théorie, parce qu'en théorie tout va bien)
Ben, je suis bien d'accord que mélanger tous les niveaux n'a pas un grand intérêt. Mais si on mélange tous les niveaux (ce que j'ai connu aussi à un moment donné), c'est justement parce qu'on n'a pas les moyens de payer des professeurs pour avoir plusieurs groupes par niveau. C'est le serpent qui se mord la queue. Il faut souhaiter des cours de langues dans des meilleures conditions, pas souhaiter la suppression des cours de langue.
- CasparProphète
Bienvenue dans le monde du secondaire où tous les niveaux sont mélangés par la force des choses et ou les "groupes de niveaux" sont considérés comme le Mal absolu.
- ErgoDevin
J'y ai connu quatre ans de "groupes de compétences" en 4e et 3e qui étaient des groupes de niveaux, sous couvert de "nan mais c'est le groupe à forts besoins en compréhension écrite mais peut-être que ce sera pas les mêmes élèves que le groupe à forts besoins en compréhension orale." Spoiler, c'était les mêmes.Caspar a écrit:Bienvenue dans le monde du secondaire où tous les niveaux sont mélangés par la force des choses et ou les "groupes de niveaux" sont considérés comme le Mal absolu.
Mais comme on tournait tous les deux mois/deux mois et demi avec à la marge quelques petits changements dans les groupes et que c'était des "compétences", c'était bien.
@Morgenröte: On fait avec les moyens qu'on a, et ils sont de plus en plus limités.
_________________
"You went to a long-dead octopus for advice, and you're going to blame *me* for your problems?" -- Once Upon a Time
"The gull was your ordinary gull." -- Wittgenstein's Mistress
« Cède, cède, cède, je le veux ! » écrivait Ronin, le samouraï. (Si vous cherchez un stulo-plyme, de l'encre, récap de juillet 2024)
- CasparProphète
Oui on dit parfois "groupes de compétences" ou "groupes de besoin" mais dans mon lycée c'est l'ordre alphabétique qui préside à la constitution des groupes.
Page 2 sur 2 • 1, 2
- [Université, Quimper] Postes de contractuels anglais LLCER/LEA et LANSAD
- Université de Bretagne-Sud (UBS) : l'université condamnée pour une "erreur de droit" lors du reclassement des maîtres de conférence.
- 9/11/16 : La ministre évoque "la situation catastrophique de la maîtrise de la langue"...
- La CNARELA alerte sur la situation catastrophique des LCA à la rentrée prochaine
- Pétition : situation catastrophique de la cantine du lycée Turgot, Paris
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum