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- colombaneFidèle du forum
Etes-vous au courant de cette évolution qui fait l'objet de nombreux messages et positions de la part des collèges de la gestion de vos établissements ?
Il y a déjà la mise en place d'Op@ale dont personne ne parle, mais qui pose de très gros problèmes (nouveau système comptable .... qui se fait arracher les cheveux sur la tête des testeurs)
mais là, c'est le pompon ! Je vous laisse lire.. si vous vous intéressez d'un peu près à votre environnement professionnel.... Autorité fonctionnelle des collectivités sur les gestionnaires : cela brûle !
Il y a déjà la mise en place d'Op@ale dont personne ne parle, mais qui pose de très gros problèmes (nouveau système comptable .... qui se fait arracher les cheveux sur la tête des testeurs)
mais là, c'est le pompon ! Je vous laisse lire.. si vous vous intéressez d'un peu près à votre environnement professionnel.... Autorité fonctionnelle des collectivités sur les gestionnaires : cela brûle !
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N'allez pas là où le chemin peut mener. Allez là où il n'y a pas de chemin et laissez une trace (R. W. Emerson)
- henrietteMédiateur
Merci beaucoup pour cette information, Colombane.
Peux-tu expliquer ce qu'est Op@ale ?
Peux-tu expliquer ce qu'est Op@ale ?
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- Cléopatra2Guide spirituel
Oui j'ai suivi ça, mais notre chef et notre gestionnaire ne nous en ont pas parlé.
- mathmaxExpert spécialisé
Notre gestionnaire s’est portée volontaire pour tester opale, elle nous en parle à chaque CA et a l’air ravie !
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« Les machines un jour pourront résoudre tous les problèmes, mais jamais aucune d'entre elles ne pourra en poser un ! »
Albert Einstein
- L'intendant zonardNiveau 3
J'ai été appelé à la rescousse et je tente une vulgarisation : Op@le est le prochain logiciel de comptabilité des établissements secondaires. L'actuel outil, GFC (gestion financière et comptable) avait été conçu et fabriqué assez largement par des collègues, dès le milieu des années 1980. Même dans sa version actuelle datant de 2004, il est vieillissant, et ne peut pas être adapté à la dématérialisation de la comptabilité devenue à la mode depuis.henriette a écrit:Merci beaucoup pour cette information, Colombane.
Peux-tu expliquer ce qu'est Op@ale ?
Op@le sera extrêmement différent de tout ce que nous connaissons, il ressemble pas mal à ce qu'utilisent les universités. C'est 100 % en ligne, on est tous inquiets de la disponibilité de l'Internet du bahut, de la disponibilité de l'application (le ministère et les rectorats adorent fermer les applis sans crier gare et nous laisser deux jours de vacances inopinés un peu n'importe quand), de la sécurité vu l'argent que l'on brasse et qui devrait intéresser des malandrins. Et puis d'une manière générale nous n'avons pas confiance dans ce ministère en tant que maître d'ouvrage logiciel : cf. SIRHEN qui n'a jamais payé que les salaires des perdir, pour un coût de trois cent quarante millions d'euros (340 M€, un tiers de milliard, vous avez bien lu), et qui n'est pas devenu aussi célèbre que le Louvois du ministère de la Défense uniquement parce qu'on n'a même pas essayé de l'utiliser.
En tout cas, même si le logiciel devait être bien fait et fonctionnel (ce qui à l'heure où j'écris n'est absolument pas le retour des malheureux testeurs), l'apparition d'Op@le dans les établissements donnera une énorme migraine aux personnels d'intendance, au minimum pendant plusieurs mois.
A terme on est nombreux à penser que ce machin permettra de supprimer, oh... la moitié des postes à peu près.
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Parce que l'intendance, c'est la zone.
- henrietteMédiateur
Merci pour ces explications. Waouh, en effet, ça ne vend pas du rêve. Et si son utilisation est conditionnée à la qualité de la connexion Internet de l'EPLE, je plains de tout cœur notre gestionnaire, qui va s'arracher ce qui lui reste de cheveux, le pauvre...
J'ai lu le fil en question indiqué par Colombane, et j'ai une question : concrètement, au niveau du CA, que peut-on faire pour éviter/bloquer/retarder ça ? Je précise, contrairement à ce que dit un des intervenants du fil du forum des gestionnaires, que dans mon EPLE au moins (et pourtant, plutôt collège de fin de carrière, on n'est pas exactement des révolutionnaires anarchistes ), nous n'avons absolument aucun problème à voter contre les machins du CD, on l'a déjà fait.
J'ai lu le fil en question indiqué par Colombane, et j'ai une question : concrètement, au niveau du CA, que peut-on faire pour éviter/bloquer/retarder ça ? Je précise, contrairement à ce que dit un des intervenants du fil du forum des gestionnaires, que dans mon EPLE au moins (et pourtant, plutôt collège de fin de carrière, on n'est pas exactement des révolutionnaires anarchistes ), nous n'avons absolument aucun problème à voter contre les machins du CD, on l'a déjà fait.
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- Volo'Neoprof expérimenté
henriette a écrit:Merci pour ces explications. Waouh, en effet, ça ne vend pas du rêve. Et si son utilisation est conditionnée à la qualité de la connexion Internet de l'EPLE, je plains de tout cœur notre gestionnaire, qui va s'arracher ce qui lui reste de cheveux, le pauvre...
J'ai lu le fil en question indiqué par Colombane, et j'ai une question : concrètement, au niveau du CA, que peut-on faire pour éviter/bloquer/retarder ça ? Je précise, contrairement à ce que dit un des intervenants du fil du forum des gestionnaires, que dans mon EPLE au moins (et pourtant, plutôt collège de fin de carrière, on n'est pas exactement des révolutionnaires anarchistes ), nous n'avons absolument aucun problème à voter contre les machins du CD, on l'a déjà fait.
De mon côté, je n'ai pas bien compris ce qu'il se dit dans le fil de Colombane. Si quelqu'un a compris, est-il possible d'avoir des éclaircissements ?
- L'intendant zonardNiveau 3
Concrètement c'est au Parlement que ça se discute. A strictement aucun moment l'avis des CA ne sera pris dans cette affaire. On peut d'ailleurs même conjecturer sans trop de mauvaise foi que c'est bien le noeud du problème : les parlementaires comme le gouvernement n'ont qu'un mépris souverain de l'autonomie de l'EPLE, et leur manière de considérer l'adjoint gestionnaire et son rôle.
Notre pari ultra-majoritaire (toutes les organisations syndicales sont sur cette ligne, les collègues qui sont de l'avis contraire sont des cas isolés) c'est celui d'un établissement scolaire autonome, dirigé par un chef d'établissement devant accepter la cogestion que le conseil d'administration tripartite suppose (*), et secondé par un adjoint gestionnaire qui règle toutes les fonctions de support de l'activité essentielle et principale, l'Éducation (je choisis de ne pas dire "enseignement", et je mets une majuscule, parce que l'Éducation, ça serait une bonne idée).
L'avis du gouvernement, c'est que ça peut faciliter de réunir les 500 signatures cette affaire. Pour le reste ils s'en foutent. Et l'avis de certains conseils départementaux, c'est que les intendants sont des emmerdeurs qui prétendent que soient respectées les lois sur les marchés publics, qui interdisent d'acheter local et donc de faire du clientélisme à la petite semaine en inventant une préférence départementale avec l'argent de la collectivité délégué au collège. C'est assez minable, et c'est pour cela qu'il faudrait que soit inventée cette affaire d'"autorité partagée".
De mon côté, j'ai proposé comme action que tous les gestionnaires du pays demandent des mutations pour n'importe quoi d'autre. Vu les problèmes importants de recrutement, et qui ne datent pas d'hier, dans la majorité des académies, il y a de quoi vraiment faire peur aux rectorats à la DGRH. Naturellement, comme d'hab et pour ne pas changer, personne ne dit rien, ni ne fait rien, les gestionnaires vont passer à la casserole dans l'indifférence générale, y compris la leur propre apparemment. Bref, amis enseignants, tenez-le vous pour dit : d'ici pas longtemps vous n'aurez plus d'intendant chez qui venir vous plaindre de vos menus problèmes. Demandez à vos collègues du primaire comment ça se passe : ça donne envie !
* : à ce stade l'objectivité exige que je signale que certains chefs d'établissement sont moins bien inspirés que d'autres. Si vous n'avez pas de gestionnaire, c'est probablement parce que votre CE n'a pas vraiment envie d'en avoir un. Tant pis pour lui, pour les élèves, et pour les profs !
Notre pari ultra-majoritaire (toutes les organisations syndicales sont sur cette ligne, les collègues qui sont de l'avis contraire sont des cas isolés) c'est celui d'un établissement scolaire autonome, dirigé par un chef d'établissement devant accepter la cogestion que le conseil d'administration tripartite suppose (*), et secondé par un adjoint gestionnaire qui règle toutes les fonctions de support de l'activité essentielle et principale, l'Éducation (je choisis de ne pas dire "enseignement", et je mets une majuscule, parce que l'Éducation, ça serait une bonne idée).
L'avis du gouvernement, c'est que ça peut faciliter de réunir les 500 signatures cette affaire. Pour le reste ils s'en foutent. Et l'avis de certains conseils départementaux, c'est que les intendants sont des emmerdeurs qui prétendent que soient respectées les lois sur les marchés publics, qui interdisent d'acheter local et donc de faire du clientélisme à la petite semaine en inventant une préférence départementale avec l'argent de la collectivité délégué au collège. C'est assez minable, et c'est pour cela qu'il faudrait que soit inventée cette affaire d'"autorité partagée".
De mon côté, j'ai proposé comme action que tous les gestionnaires du pays demandent des mutations pour n'importe quoi d'autre. Vu les problèmes importants de recrutement, et qui ne datent pas d'hier, dans la majorité des académies, il y a de quoi vraiment faire peur aux rectorats à la DGRH. Naturellement, comme d'hab et pour ne pas changer, personne ne dit rien, ni ne fait rien, les gestionnaires vont passer à la casserole dans l'indifférence générale, y compris la leur propre apparemment. Bref, amis enseignants, tenez-le vous pour dit : d'ici pas longtemps vous n'aurez plus d'intendant chez qui venir vous plaindre de vos menus problèmes. Demandez à vos collègues du primaire comment ça se passe : ça donne envie !
* : à ce stade l'objectivité exige que je signale que certains chefs d'établissement sont moins bien inspirés que d'autres. Si vous n'avez pas de gestionnaire, c'est probablement parce que votre CE n'a pas vraiment envie d'en avoir un. Tant pis pour lui, pour les élèves, et pour les profs !
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- henrietteMédiateur
Je n'ai pas l'habitude de me plaindre de "menus problèmes" à l'intendant, à dire vrai, je ne vois même pas trop à quoi tu peux faire allusion. Je rencontre régulièrement notre gestionnaire, en particulier en comité de pilotage, et c'est avec son éclairage financier qu'on définit la faisabilité d'actions ou de financement pédagogiques. Bref.
Merci en tout cas pour tes explications. Elles sont un peu désespérantes dans le sens où, à te lire, il n'y a pas d'actions communes qui soient envisagées, ni même envisageables.
Merci en tout cas pour tes explications. Elles sont un peu désespérantes dans le sens où, à te lire, il n'y a pas d'actions communes qui soient envisagées, ni même envisageables.
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- L'intendant zonardNiveau 3
Merci henriette.
On peut toujours écrire à son député et/ou à son sénateur... Mais même l'association des intendants AJI-gestion pour l'éducation, citée par Colombane qui a lancé la discussion, ne s'adresse pour l'instant qu'aux collègues eux-mêmes. J'attends encore la version "lobby" destinée à ceux qui prennent des décisions nous concernant sans avoir la moindre idée de ce pour quoi le contribuable se saigne aux quat'veines à nous payer.
On peut toujours écrire à son député et/ou à son sénateur... Mais même l'association des intendants AJI-gestion pour l'éducation, citée par Colombane qui a lancé la discussion, ne s'adresse pour l'instant qu'aux collègues eux-mêmes. J'attends encore la version "lobby" destinée à ceux qui prennent des décisions nous concernant sans avoir la moindre idée de ce pour quoi le contribuable se saigne aux quat'veines à nous payer.
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- beaverforeverNeoprof expérimenté
Le ministère des finances est parvenu ces dix dernières années à réduire ses effectifs de 15% grâce à la dématérialisation, soit une économie de 600 millions par an. Sirhen, Louvois et Op@le sont clairement des tentatives de réitérer la même performance, d'où la volonté de maintenir ces projets malgré leur coût dispendieux, puisqu'une fois déployés ces outils sont largement remboursés. Mais visiblement, même pour réduire le nombre de fonctionnaires (choix idéologique) et économiser beaucoup d'argent, cela ne suffit pas à mobiliser les compétences. J'ai l'impression que pour un directeur d'administration le mot "logiciel" renvoie à quelque chose de magique où l'on peut se dispenser d'une procédure rigoureuse et de l'emploi de prestataires de services compétents.
- Clecle78Bon génie
Ces logiciels sont une catastrophe à tous les sens du terme. Mon mari attend une revalorisation depuis deux ans dans son ministère . Le nouveau super logiciel acquis à prix d'or et qui a rempli les poches d'une société privée ne fonctionne pas et ils doivent tout reprendre à la main. Pour l'instant seuls les départs en retraite sont traités. Je ne parle même pas des remboursements de frais de déplacement. Évidemment en prévision de ces nouveaux outils ultraperformants on a supprimé des effectifs compétents, remplacés par des apprentis et des contractuels non formés. C'est une gabegie sans nom. Comme ils sont peu nombreux tout le monde s'en fout.
- beaverforeverNeoprof expérimenté
Disons qu'un logiciel bien conçu et efficace peut être très utile et apporter des gains de productivité (= moins de fonctionnaires et/ou employés).
Le problème c'est que les personnes qui décident n'ont clairement aucune notion minimale en informatique ou algorithmique et ne doivent pas rendre de compte en cas de dysfonctionnement majeur.
J'ai connu le cas d'une agence de l'État qui devait assurer le paiement de subventions européennes, c'est-à-dire vérifier que le dossier de subvention était bien valide et envoyer l'argent. Pour vous rendre compte, du temps de Colbert, le bureaucrate aurait écrit à la main toutes les informations utiles et les calculs (une règle de trois) sur un recto, puis glissé cette feuille avec les documents justificatifs dans un dossier.
Mais, il a fallu que quelqu'un décide qu'un logiciel, ce serait mieux. "On" a donc demandé aux agents de concevoir des Macros Excel comprenant toutes les formes de subventions possibles, puis "des personnes" ont collecté ces fichiers Excel et ont commencé à faire des petits bouts de logiciels avec... évidemment comme il n'y avait ni management, ni cahier des charges, ni personne de compétent (ou ces personnes ont dû se taire) au bout d'un an et demi, rien ne fonctionnait. Bien sûr, comme toutes les subventions devaient passer par le "logiciel" (qui dans les faits n'existait pas) toutes les subventions étaient bloquées, même si le dossier était validé depuis des mois...
Bref... Il a fallu que l'agence engage "quelqu'un de compétent dans le domaine" qui a embauché des informaticiens pour corriger chacun des défauts du brouillon initial. Et, cerise qui fait déborder le vase, chaque dossier comprenait une règle de trois à effectuer, mais il fallait arrondir le résultat pour ne pas avoir une subvention de 47 212,678963 €. Et bien, deux ans et demi après le début du processus, l'arrondi ne fonctionnait toujours pas et il fallait corriger à la main le résultat du logiciel.
Le problème c'est que les personnes qui décident n'ont clairement aucune notion minimale en informatique ou algorithmique et ne doivent pas rendre de compte en cas de dysfonctionnement majeur.
J'ai connu le cas d'une agence de l'État qui devait assurer le paiement de subventions européennes, c'est-à-dire vérifier que le dossier de subvention était bien valide et envoyer l'argent. Pour vous rendre compte, du temps de Colbert, le bureaucrate aurait écrit à la main toutes les informations utiles et les calculs (une règle de trois) sur un recto, puis glissé cette feuille avec les documents justificatifs dans un dossier.
Mais, il a fallu que quelqu'un décide qu'un logiciel, ce serait mieux. "On" a donc demandé aux agents de concevoir des Macros Excel comprenant toutes les formes de subventions possibles, puis "des personnes" ont collecté ces fichiers Excel et ont commencé à faire des petits bouts de logiciels avec... évidemment comme il n'y avait ni management, ni cahier des charges, ni personne de compétent (ou ces personnes ont dû se taire) au bout d'un an et demi, rien ne fonctionnait. Bien sûr, comme toutes les subventions devaient passer par le "logiciel" (qui dans les faits n'existait pas) toutes les subventions étaient bloquées, même si le dossier était validé depuis des mois...
Bref... Il a fallu que l'agence engage "quelqu'un de compétent dans le domaine" qui a embauché des informaticiens pour corriger chacun des défauts du brouillon initial. Et, cerise qui fait déborder le vase, chaque dossier comprenait une règle de trois à effectuer, mais il fallait arrondir le résultat pour ne pas avoir une subvention de 47 212,678963 €. Et bien, deux ans et demi après le début du processus, l'arrondi ne fonctionnait toujours pas et il fallait corriger à la main le résultat du logiciel.
- colombaneFidèle du forum
Le sujet initial tenait surtout au statut des personnels des services d'intendance qui ne dépendront plus uniquement de l'autorité "Education Nationale", mais de la collectivité territoriale dont dépend l'établissement.
Ce n'était déjà pas évident actuellement....
Lisez bien les conclusions du président de l'AJI (L'AJI est une association professionnelle nationale des personnels d'intendance des établissements publics d'enseignement français, créée en 1989.) : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Je me permets d'insister, tous les personnels concernés ne sont pas au courant... et aucune communication interne à ce sujet dans les établissements.
Ce n'était déjà pas évident actuellement....
Lisez bien les conclusions du président de l'AJI (L'AJI est une association professionnelle nationale des personnels d'intendance des établissements publics d'enseignement français, créée en 1989.) : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Je me permets d'insister, tous les personnels concernés ne sont pas au courant... et aucune communication interne à ce sujet dans les établissements.
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- beaverforeverNeoprof expérimenté
Si je comprends bien, en donnant le pouvoir aux départements ou aux régions dans la gestion interne et quotidienne des EPLE, les gestionnaires redoutent de recevoir des ordres contraires à l'intérêt pédagogique des élèves.
Peut-être faudrait-il nommer ces ordres pour que les enjeux soient clairs pour tous ?
La lettre que tu partages est écrite en jargon flou administratif. Peut-être que tu sais décoder ces litotes, mais moi, j'ai du mal.
Est-ce que cela veut dire que la collectivité territoriale pourrait obliger l'administrateur à choisir des fournisseurs "proches" de la CT, et donc plus chers ? Ce qui implique des risques de corruption, baisse de niveau de service et mise en débet.
Est-ce qu'une concentration des services (=suppression des gestionnaires dans les petits établissements) conduirait à des achats inadaptés dans les établissements ?
Etc.
Peut-être faudrait-il nommer ces ordres pour que les enjeux soient clairs pour tous ?
La lettre que tu partages est écrite en jargon flou administratif. Peut-être que tu sais décoder ces litotes, mais moi, j'ai du mal.
Est-ce que cela veut dire que la collectivité territoriale pourrait obliger l'administrateur à choisir des fournisseurs "proches" de la CT, et donc plus chers ? Ce qui implique des risques de corruption, baisse de niveau de service et mise en débet.
Est-ce qu'une concentration des services (=suppression des gestionnaires dans les petits établissements) conduirait à des achats inadaptés dans les établissements ?
Etc.
- henrietteMédiateur
De ce que j'ai compris de la lecture du fil cité par Colombane, outre les suppressions de postes massives rendues possibles par un outil numérique dont la fiabilité est cependant très loin d'être prouvée, oui, les craintes sont bien celles-ci. Et je ne comprends pas pourquoi il n'y a pas d'actions syndicales communes dans ce cas, car nos conditions d'enseignement dans nos EPLE risquent d'être touchées.
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- ProvenceEnchanteur
- henrietteMédiateur
Merci beaucoup, Provence. Cet appel n'a pas été relayé dans les EPLE, si ?
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- ProvenceEnchanteur
Cet appel a été relayé par mail, sur Facebook. Mais il est difficile de mobiliser les collègues.
- henrietteMédiateur
J'ai dû louper quelque chose car je n'ai absolument rien vu passer de tel.
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- slylanNiveau 10
Pourquoi l'Etat ou les collectivités locales n'exigent pas le remboursement des sommes avancées lorsque la commande n'est pas remplie ? Les boîtes privées qui empochent des millions alors qu'elles sont incapables de fournir le produit commandé n'ont-elles aucune obligation de résultat ?
- colombaneFidèle du forum
Le ministère n'écoute pas vraiment les utilisateurs finaux.... Il y a un fossé énorme entre les services centraux et les EPLE (établissements publics LOCAUX d'enseignement) ; et ce ne sont que de simples administratifs qui sont dans la difficulté... et qui, tant bien se mal, se tirent d'affaire tous seuls, pour ne pas nuire, justement à ce fameux service public et à en assurer la continuité, fusse à leur propres dépens.
Manque de courage certainement. Comme dans bien d'autres domaines, au plus haut niveau, il n'y a pas de réelles sanctions ni de contrôles. (où alors, personne ne les connait, et les intéressés ne s'en vantent pas !)
Manque de courage certainement. Comme dans bien d'autres domaines, au plus haut niveau, il n'y a pas de réelles sanctions ni de contrôles. (où alors, personne ne les connait, et les intéressés ne s'en vantent pas !)
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- colombaneFidèle du forum
beaverforever a écrit:Si je comprends bien, en donnant le pouvoir aux départements ou aux régions dans la gestion interne et quotidienne des EPLE, les gestionnaires redoutent de recevoir des ordres contraires à l'intérêt pédagogique des élèves.
Peut-être faudrait-il nommer ces ordres pour que les enjeux soient clairs pour tous ?
il semblerait qu'il y ait une liste de prévue
La lettre que tu partages est écrite en jargon flou administratif. Peut-être que tu sais décoder ces litotes, mais moi, j'ai du mal.
Cela m'a fait plutôt très précis
Est-ce que cela veut dire que la collectivité territoriale pourrait obliger l'administrateur à choisir des fournisseurs "proches" de la CT, et donc plus chers ? Ce qui implique des risques de corruption, baisse de niveau de service et mise en débet.
clairement, oui - il existe déjà des recommandations contraires au code des marchés publics, alors s'il y a autorité fonctionnelle, comment résister en toute
Est-ce qu'une concentration des services (=suppression des gestionnaires dans les petits établissements) conduirait à des achats inadaptés dans les établissements ?
De tels regroupements existent déjà ; surmenage certain chez les intéressés qui ont plusieurs établissements à "gérer", souvent pas de secrétariat d'intendance, et fini la proximité et la disponibilité. Achats inadaptés, probablement ; sécurité vue de loin ;
Etc.
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- MaxAFBNiveau 2
Je suis professeur de lycée pro et je vois dans cette nouvelle hiérarchie des gestionnaire, une possible entrave à la liberté pédagogique en atelier.
Je m'explique: bien souvent on me demande de "rentrer dans mes frais" donc de faire des activités qui vont faire entrer de l'argent. Ce n'est pas évident mais je le fais de temps en temps. Dans mon dernier établissement, on ne me donnait de crédits pédagogiques que si je faisais des rénovations dans le lycée... je travaillais donc au bon vouloir du gestionnaire qui m'attribuait les chantiers qu'il voulait bien me donner. Et bien souvent les chantiers obtenus n'étaient vraiment pas assez ambitieux (et couteux) pour former les élèves au diplôme visé. Mon atelier étais desespérement vide tout au long de l'année.
Qu'est ce qui empêchera demain les collectivités de donner des consignes sur la gestion des ateliers? Sur le contenu des activités?
Je m'explique: bien souvent on me demande de "rentrer dans mes frais" donc de faire des activités qui vont faire entrer de l'argent. Ce n'est pas évident mais je le fais de temps en temps. Dans mon dernier établissement, on ne me donnait de crédits pédagogiques que si je faisais des rénovations dans le lycée... je travaillais donc au bon vouloir du gestionnaire qui m'attribuait les chantiers qu'il voulait bien me donner. Et bien souvent les chantiers obtenus n'étaient vraiment pas assez ambitieux (et couteux) pour former les élèves au diplôme visé. Mon atelier étais desespérement vide tout au long de l'année.
Qu'est ce qui empêchera demain les collectivités de donner des consignes sur la gestion des ateliers? Sur le contenu des activités?
- Reine MargotDemi-dieu
eh ben moi qui voulais passer le concours d'attaché (avec de fortes chances de devenir adjoint-gestionnaire...)...
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
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