- TailleventFidèle du forum
Bonjour tout le monde,
Je fuis le boulot qui m'attend en me posant des questions oiseuses.
En voilà une : est-ce qu'il vous arrive de choisir une lecture (je pense plutôt aux lectures plaisir, mais sentez-vous libres d'inclure les lectures "de boulot" dans la discussion) en fonction de la saison ?
Je m'explique : on peut vouloir un livre qui aille avec le climat du moment, par exemple un polar nordique avec cadavres congelés en plein hiver ou au contraire une ambiance un peu "tropicale" pour les chaudes soirées d'été, ou alors au contraire vouloir créer le contraste, en se rafraîchissant de la canicule avec une exploration des pôles etc.
Ou bien on s'en fiche.
Dans mon cas, ça m'arrive, j'ai des livres que je garde pour un moment précis de l'année et d'autres pour lesquels je m'en fiche.
Cela résonne-t-il en vous ou suis-je le seul à attendre le temps gris d'hiver pour attaquer Neige de Pamuk ou la touffeur estivale pour Sous le volcan ?
Je fuis le boulot qui m'attend en me posant des questions oiseuses.
En voilà une : est-ce qu'il vous arrive de choisir une lecture (je pense plutôt aux lectures plaisir, mais sentez-vous libres d'inclure les lectures "de boulot" dans la discussion) en fonction de la saison ?
Je m'explique : on peut vouloir un livre qui aille avec le climat du moment, par exemple un polar nordique avec cadavres congelés en plein hiver ou au contraire une ambiance un peu "tropicale" pour les chaudes soirées d'été, ou alors au contraire vouloir créer le contraste, en se rafraîchissant de la canicule avec une exploration des pôles etc.
Ou bien on s'en fiche.
Dans mon cas, ça m'arrive, j'ai des livres que je garde pour un moment précis de l'année et d'autres pour lesquels je m'en fiche.
Cela résonne-t-il en vous ou suis-je le seul à attendre le temps gris d'hiver pour attaquer Neige de Pamuk ou la touffeur estivale pour Sous le volcan ?
- CasparProphète
J'ai tendance à choisir un peu en fonction de la saison oui. Je ne vais pas lire un récit sur la conquête de l'Everest en plein été...J'ai prêté La main gauche de la nuit d'Ursula Le Guin a une amie et elle n'a pas aimé "parce qu'il fait tout le temps froid" (ça se passe sur une planète en pleine ère glaciaire).
- zigmag17Guide spirituel
Je procrastine aussi alors au lieu de corriger ces fuckin' copies, je participe à la conversation.
En général, peu me chaut : quand je choisis une lecture, ce n'est pas la saison qui me guide. Mais je note que je ressens les températures rien qu'à la lecture( de même que les odeurs, et c'est la même chose quand je visionne un film). Ajouter de la chaleur à la chaleur en été, et de la froidure à la froidure en hiver, ça peut vite être la double peine. Ce qui me sauve? Y a plus de saison ma brave dame!!! Donc pas de règle absolue.
Cela dit, j'aurais plutôt tendance à lire du Riel( grands froids) en été et du Faulkner ( quand j'y arrive; grande moiteur) en hiver, mais rien n'est figé, tout est possible. Par exemple je peux lire du Louise Penny( grands froids) ou à contrario des romans se déroulant dans le bush australien, toute l'année.
Cette réponse n'est pas éclairante mais ce fil donne matière à réflexion!
En général, peu me chaut : quand je choisis une lecture, ce n'est pas la saison qui me guide. Mais je note que je ressens les températures rien qu'à la lecture( de même que les odeurs, et c'est la même chose quand je visionne un film). Ajouter de la chaleur à la chaleur en été, et de la froidure à la froidure en hiver, ça peut vite être la double peine. Ce qui me sauve? Y a plus de saison ma brave dame!!! Donc pas de règle absolue.
Cela dit, j'aurais plutôt tendance à lire du Riel( grands froids) en été et du Faulkner ( quand j'y arrive; grande moiteur) en hiver, mais rien n'est figé, tout est possible. Par exemple je peux lire du Louise Penny( grands froids) ou à contrario des romans se déroulant dans le bush australien, toute l'année.
Cette réponse n'est pas éclairante mais ce fil donne matière à réflexion!
- gregforeverGrand sage
Pas par rapport à la saison mais par rapport à mon état d'esprit (et surtout de fatigue); certains livres un peu ardus ou à sujets "difficiles" attendent souvent longtemps, que je sois reposée et disponible. Après je suis une grand fan de polars que je lis "toutes saisons confondues".
- Clecle78Bon génie
J'ai lu Neige de Pamuk à Noël dans une maison secondaire bien froide. C'était hyper déprimant...
- AdrenFidèle du forum
Bonjour procrastinateurs associés,
je me sens aussi grandement concernée par la question ! Il m'arrive de choisir mes lectures en fonction de la saison, mais complètement à l'opposé. J'adore dévorer les polars islandais en pleine canicule, ça me rafraîchit ! Et inversement, quand le mercure approche de zéro, je cherche les histoires de plage, de soleil, de cigales et de journées interminables.
je me sens aussi grandement concernée par la question ! Il m'arrive de choisir mes lectures en fonction de la saison, mais complètement à l'opposé. J'adore dévorer les polars islandais en pleine canicule, ça me rafraîchit ! Et inversement, quand le mercure approche de zéro, je cherche les histoires de plage, de soleil, de cigales et de journées interminables.
- Cléopatra2Guide spirituel
Moi jamais! Les lectures "saison" de type Noël (bon OK c'est jamais de la grande littérature) me laissent froide, si j'ose dire. Je lis tout tout le temps, sauf les livres de travail, que je ne lis jamais :p .
- JennyMédiateur
Pas de lien entre ce que je lis et les saisons, plus entre mes lectures et mes voyages.
- Cracotte19Niveau 6
Intéressante cette question. J'avoue m'être un jour laissée porter par une histoire de petite fille-flocon, j'ai oublié le titre, mais je me souviens avoir été déstabilisée à l'arrêt de ma lecture, perturbée par le décalage entre le froid de mon histoire, et le temps qu'il faisait dehors. Je n'avais pas aimé cette sensation d'être perdue....
Après réflexion, je me dis qu'effectivement, je choisis peut-être mes livres en fonction d'une ambiance. L'hiver, je lis peut-être un peu plus de romans chaleureux, qui véhiculent des valeurs humaines, où les liens se resserrent. L'été, je voyage peut-être un peu plus, et n'hésite pas à découvrir un auteur italien, par exemple. Mais ce n'est pas très net, je ne peux pas répondre catégoriquement à cette question.
Après réflexion, je me dis qu'effectivement, je choisis peut-être mes livres en fonction d'une ambiance. L'hiver, je lis peut-être un peu plus de romans chaleureux, qui véhiculent des valeurs humaines, où les liens se resserrent. L'été, je voyage peut-être un peu plus, et n'hésite pas à découvrir un auteur italien, par exemple. Mais ce n'est pas très net, je ne peux pas répondre catégoriquement à cette question.
- TailleventFidèle du forum
Je n'avais pas pensé à cet aspect dans ma question. Pourtant, en y réfléchissant, je réalise bien que c'est quelque chose que je fais beaucoup : je vais très facilement choisir une lecture se passant dans l'endroit où je me rends, ou liée à cet endroit, ou se passant dans une ambiance que j'imagine similaire.Jenny a écrit:Pas de lien entre ce que je lis et les saisons, plus entre mes lectures et mes voyages.
- petit caillouNiveau 5
Oui, moi aussi je choisis des textes en fonction de mes visites et/ou vacances, par exemple j'ai lu Quatrevingt-treize après avoir visité l'abbaye de Clairvaux, j'ai relu les Chouans en vacances en Vendée... Mais ce n'est pas systématique non plus!
- CasparProphète
Cracotte19 a écrit:Intéressante cette question. J'avoue m'être un jour laissée porter par une histoire de petite fille-flocon, j'ai oublié le titre, mais je me souviens avoir été déstabilisée à l'arrêt de ma lecture, perturbée par le décalage entre le froid de mon histoire, et le temps qu'il faisait dehors. Je n'avais pas aimé cette sensation d'être perdue....
Après réflexion, je me dis qu'effectivement, je choisis peut-être mes livres en fonction d'une ambiance. L'hiver, je lis peut-être un peu plus de romans chaleureux, qui véhiculent des valeurs humaines, où les liens se resserrent. L'été, je voyage peut-être un peu plus, et n'hésite pas à découvrir un auteur italien, par exemple. Mais ce n'est pas très net, je ne peux pas répondre catégoriquement à cette question.
Un auteur italien ? Ah oui tu fais parfois des choix vraiment radicaux.
- Cracotte19Niveau 6
Oh, Caspar, ce n'est pas bien de se moquer ! Les écrivains italiens, pour moi, c'est une grande découverte. A part les grands classiques....
Soleil, dolce vita à Rome ou mafia sicilienne, pour l'été, c'est plutôt sympa !
Soleil, dolce vita à Rome ou mafia sicilienne, pour l'été, c'est plutôt sympa !
- petit caillouNiveau 5
La Sicile est déjà bien exotique par rapport à Clairvaux dont j'ai parlé plus haut
- CasparProphète
Cracotte19 a écrit:Oh, Caspar, ce n'est pas bien de se moquer ! Les écrivains italiens, pour moi, c'est une grande découverte. A part les grands classiques....
Soleil, dolce vita à Rome ou mafia sicilienne, pour l'été, c'est plutôt sympa !
Désolé, je n'ai pas pu résister mais c'était une taquinerie plus qu'une moquerie.
- BartleboothNiveau 7
Je viens procrastination un peu avec vous.
La littérature sud américaine, par exemple, c’est en été. Cent ans de solitude, ça appelle quand même un peu de chaleur!
Mais ça n’est pas systématique, et parfois il vaut mieux éviter de trop coller au calendrier. Je me rappelle avoir lu une fois à la Toussaint un roman intitulé Dernier requiem pour les Innocents qui raconte le démantèlement du cimetière du même nom au XVIIIe siècle, je ne vous raconte pas la déprime. J’essaie de protéger mon moral en laissant les trucs plombants dans ma PAL jusqu'à ce que les planètes soient alignées (que je ne sois pas trop fatiguée, que je ne sois pas débordée, etc)
C’est la même chose pour les films. Le Père de Zeller ça a peut-être donné un grand film, mais sorti à l’automne, en pleine déprime saisonnière, alors que le sujet est sensible pour moi: non.
La littérature sud américaine, par exemple, c’est en été. Cent ans de solitude, ça appelle quand même un peu de chaleur!
Mais ça n’est pas systématique, et parfois il vaut mieux éviter de trop coller au calendrier. Je me rappelle avoir lu une fois à la Toussaint un roman intitulé Dernier requiem pour les Innocents qui raconte le démantèlement du cimetière du même nom au XVIIIe siècle, je ne vous raconte pas la déprime. J’essaie de protéger mon moral en laissant les trucs plombants dans ma PAL jusqu'à ce que les planètes soient alignées (que je ne sois pas trop fatiguée, que je ne sois pas débordée, etc)
C’est la même chose pour les films. Le Père de Zeller ça a peut-être donné un grand film, mais sorti à l’automne, en pleine déprime saisonnière, alors que le sujet est sensible pour moi: non.
- AdrenFidèle du forum
Cependant, je reste toujours débousolée d'avoir lu La Modification de Michel Butor... dans un avion ! Experience très perturbante.
- zigmag17Guide spirituel
Adren a écrit:Cependant, je reste toujours débousolée d'avoir lu La Modification de Michel Butor... dans un avion ! Experience très perturbante.
Là c'est de la provocation!!!!!
- zigmag17Guide spirituel
Adren a écrit:Cependant, je reste toujours débousolée d'avoir lu La Modification de Michel Butor... dans un avion ! Experience très perturbante.
Tu vas devoir compenser en lisant " L' Anomalie" dans un train! C'est ton prochain défi!!!
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