Groupe de secteur

Bonjour,
Je me suis inscrite à un groupe de secteur en lettres. Il doit se tenir prochainement mais sur mes heures de cours. Je souhaite néanmoins y participer. Dois-je demander une autorisation d'absence à ma direction ou uniquement prévenir que j'y participerai ? Autre question, devrai-je rattraper les heures manquées, à savoir 2h?
Merci par avance pour vos réponses.

Qu'est-ce exactement, du point de vue de l'institution, qu'un groupe de secteur ?
Si une absence n'est pas due à une convocation officielle, il faut toujours en avertir la direction.

Soit c'est officiel avec un IPR et il y aura un ordre de mission, dans ce cas, c'est bon, soit c'est un simple groupe d'échanges de pratiques entre pairs et il n'y en a pas.
Dans le 2e cas, faire une demande d'absence en proposant de rattraper. Sinon, pas de possibilité d'y participer. Si le chef est très sympa, il peut éventuellement autoriser la participation sans rattrapage pour 1 fois, si tu n'es jamais absente, ou si tu n'as pas d'autres stages dans l'année.

Bonjour,
Je me permets de revenir sur le sujet pour apporter une information qui pourrait être utile pour d'autres collègues. J'ai exposé ma situation à l'organisatrice du groupe de secteur et voici sa réponse après vérification auprès de l'ipr  : certes, pas de convocation officielle, mais un groupe de secteur n'est pas une réunion Tupperware, on s'y forme et donc un chef d'établissement n'a pas à faire rattraper les heures manquées. Elle a ajouté que les ipr étaient à fond pour les groupes de secteur et qu'ils " invitaient " les chefs d'établissement à ne pas empêcher les professeurs d'y assister...
Bonne journée.
Joanna

Bonsoir,
Si je puis me permettre, tu ne nous a toujours pas expliqué ce qu'était un "groupe de secteur"... Mais à la lecture de ton pseudo, je me dis qu'il s'agit peut-être d'un fonctionnement propre aux établissements français à l'étranger ?

édit : zut, je viens de voir que tu avais noté "Bretagne" comme zone géographique, mon raisonnement ne tient pas

Bonsoir,
Un groupe de secteur est une modalité de formation qui permet la mutualisation des pratiques pro et le partage d'outils.
Cela existe pour tous les personnels (admi, encadrement, enseignants, cpe...).
Concernant les profs plus spécifiquement, toutes les disciplines sont concernées. Il en existe des interdisciplinaires également.
En pratique, un prof propose un groupe de secteur autour d'une thématique, par exemple enseigner la grammaire au collège, la DAFPEN valide ou pas ce groupe qui est ensuite proposé au PAF aux collègues de l'académie . S'inscrit qui est intéressé. Les groupes de secteur  se tiennent une dizaine de fois dans l'année et généralement dans les établissements des collègues inscrits.
Je crois que les grandes instances veulent les transformer en cercles apprenants.
J'étais persuadée que ces groupes existaient dans toutes les académies. Je suis étonnée...
Bonne soirée.
Joanna

Concernant mon pseudo, c'est un jeu de mot pourri de mon fils qui trouve que je suis une rabat-joie. Il me surnomme donc rabat-Joanna. Rien à voir avec la capitale du Maroc.

Déjà s'il y a apprenant dans le titre ça ne me tente pas

Tu n'as pas tort, surtout quand tu vois l'absurdité de la mise en œuvre de ces cercles. Mais ils ont peut-être sombré dans l'oubli, ça fait un moment que je n'en ai pas entendu parler. En revanche, c'est cool les groupes de secteur. Tu te rends compte que t'es pas seul(e) à faire de la m****, ça fait du bien à l'âme...Et échanger avec d'autres collègues est enrichissant, tu découvres des pratiques, des outils... Ouais, je sais, je suis crédule.

Rabat-Joanna a écrit:Bonjour,
Je me permets de revenir sur le sujet pour apporter une information qui pourrait être utile pour d'autres collègues. J'ai exposé ma situation à l'organisatrice du groupe de secteur et voici sa réponse après vérification auprès de l'ipr  : certes, pas de convocation officielle, mais un groupe de secteur n'est pas une réunion Tupperware, on s'y forme et donc un chef d'établissement n'a pas à faire rattraper les heures manquées. Elle a ajouté que les ipr étaient à fond pour les groupes de secteur et qu'ils " invitaient " les chefs d'établissement à ne pas empêcher les professeurs d'y assister...
Bonne journée.
Joanna

Méfiance est mère de toutes les vertus à l'éducation nationale. La prudence, c'est pour le reste de l'univers.

Evidemment, l'organisatrice du groupe de secteur va tout faire et dire pour que son événement ait lieu. Mais le droit reste le droit : tant qu'il n'y a pas convocation valant ordre de mission, s'absenter pour y assister relève d'une autorisation d'absence accordée par le chef d'établissement et non d'une absence de droit pour convocation par une instance de rang supérieur. Il en résulte que, même si c'est pour se former, même si les IPR poussent, même si le chef d'établissement dit oui, rien n'interdit à ce dernier d'exiger après coup le rattrapage des heures de cours non effectuées. Ou de sucrer un certain nombre d'HSE qui aurait dues être versées pour autre chose en compensation. Arguant par exemple que "innover et se former" fait partie des compétences exigibles de l'enseignant, tout comme l'enseignement lui-même, et qu'il n'y a donc pas lieu de dispenser l'enseignant de l'un pour effectuer l'autre (argument déjà entendu, bien que juridiquement bancal et totalement inutile puisque le chef d'établissement n'en a pas besoin pour exiger le rattrapage de heures d'enseignement non effectuées).

Rabat-Joanna a écrit:Bonsoir,
Un groupe de secteur est une modalité de formation qui permet la mutualisation des pratiques pro et le partage d'outils.
Cela existe pour tous les personnels (admi, encadrement, enseignants, cpe...).
Concernant les profs plus spécifiquement, toutes les disciplines sont concernées. Il en existe des interdisciplinaires également.
En pratique, un prof propose un groupe de secteur autour d'une thématique, par exemple enseigner la grammaire au collège, la DAFPEN valide ou pas ce groupe qui est ensuite proposé au PAF aux collègues de l'académie . S'inscrit qui est intéressé. Les groupes de secteur  se tiennent une dizaine de fois dans l'année et généralement dans les établissements des collègues inscrits.
Je crois que les grandes instances veulent les transformer en cercles apprenants.
J'étais persuadée que ces groupes existaient dans toutes les académies. Je suis étonnée...
Bonne soirée.
Joanna

C'est flou, y'a un loup. Quand on s'inscrit à une formation du PAF, on reçoit une convocation valant ordre de mission en bonne et due forme. Pourquoi dans ton cas une telle convocation n'est-elle pas émise ? Parce que c'est la première année que la collègue propose le groupe de secteur et qu'il n'est pas encore "validé par la DAFPEN" ? Auquel cas cette formation n'a aucune existence officielle et il ne faut pas t'attendre à la moindre générosité de l'Etat-employeur : si tu y vas, ce sera très probablement en plus de tes cours ou avec rattrapage, bref du bénévolat. Sans parler de la non-couverture en cas d'accident de trajet, qui ne serait alors plus considéré comme accident de travail.

En ce qui me concerne, je refuserais catégoriquement ce genre d'entourloupe. Une formation doit avoir une existence officielle, avec convocation. Sinon c'est du vent. Et du vol. Et dangereux en cas de pépin sur le trajet. Non remboursé, cela ira de soi.

Rabat-Joanna a écrit:Concernant mon pseudo, c'est un jeu de mot pourri de mon fils qui trouve que je suis une rabat-joie. Il me surnomme donc rabat-Joanna. Rien à voir avec la capitale du Maroc.

HS mais j'adore l'humour de ton fils