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- TailleventFidèle du forum
C'est intéressant de lire les témoignages ici. J'y apprends avec étonnement qu'on peut devenir enseignant en étant pas diplômé dans la branche qu'on va enseigner (impossible chez moi ça). J'imagine effectivement que ça doit être un sacré boulot de se mettre à niveau sur les aspects qu'on a pas étudié.
- Lord StevenExpert
Taillevent a écrit:C'est intéressant de lire les témoignages ici. J'y apprends avec étonnement qu'on peut devenir enseignant en étant pas diplômé dans la branche qu'on va enseigner (impossible chez moi ça). J'imagine effectivement que ça doit être un sacré boulot de se mettre à niveau sur les aspects qu'on a pas étudié.
Cela était déjà le cas même avant les catastrophiques réformes Flanquer, sauf que au siècle dernier, si vous pouviez passer Capes et agreg avec respectivement une licence et une maîtrise de n'importe quoi, le contenu des concours étaient tels qu'il vous était très difficile de réussir. Aujourd'hui (je parle pour l'anglais) l'épreuve du capes est similaire à celle de spécialité en terminales, alors, franchement, n'importe qui peut la réussir en effet.
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If you play with a cat, you should mind his scratch
- cit6Niveau 7
Lord Steven a écrit:Taillevent a écrit:C'est intéressant de lire les témoignages ici. J'y apprends avec étonnement qu'on peut devenir enseignant en étant pas diplômé dans la branche qu'on va enseigner (impossible chez moi ça).
au siècle dernier, si vous pouviez passer Capes et agreg avec respectivement une licence et une maîtrise de n'importe quoi, le contenu des concours étaient tels qu'il vous était très difficile de réussir.
Effectivement, on peut/pouvait être enseignant sans avoir suivi un cursus universitaire dans la discipline, mais il faut/fallait réussir le concours. En langue, il y a toujours eu un certain nombre de candidats dans ce cas, en particuliers des candidats dont c'est la langue maternelle (et qui souvent ont fait des études dans leur pays d'origine, donc en général pas dans la discipline qu'il vont enseigner: leur langue).
Quant au fait qu'il était très difficile de réussir au siècle dernier, je n'ai pas eu cette impression (je suis dans le cas évoqué plus haut: des études scientifiques, aucune connaissance de la langue que j'enseigne actuellement avant l'âge adulte, mais plusieurs années passées dans le pays: j'ai eu le capes du premier coup, quelques mois après mon retour en France), mais bon, effectivement, j'ai tout de même bossé pendant quelques mois pour me mettre à niveau sur les aspects que je ne maitrisais pas, aussi bien au niveau linguistique que littéraire.
(Et je suis moi aussi catastrophé par la baisse du niveau exigible au concours actuel )
Cit6.
- cagouilleJe viens de m'inscrire !
Oui, en théorie n'importe qui peut préparer le CAPES en candidat libre, à condition d'avoir un Master. C'est en revanche bien plus compliqué si l'on n'est pas bien préparé au concours, et le Master MEEF peut faire une énorme différence, en terme de connaissances disciplinaires, de méthodologie au concours (sans le Master, j'aurais bien plus galéré).
L'accès au Master se fait sur dossier, et j'imagine qu'ils n'acceptent pas non plus le premier venu. Dans mon cas, je sais qu'ils ont valorisé mes années d'expérience à l'étranger, pour eux synonymes de maturité, mon expérience en tant qu'AED, et se sont quand même assurés de mon niveau d'anglais.
Certains Masters aiment bien avoir des profils d'élèves variés : certains avec une formation classique (Licence LLCE, LEA), d'autres avec des expériences différentes.
Après, effectivement, quand on n'a jamais fait de littérature anglaise ou de civilisation, c'est sûr qu'il faut mettre les bouchées doubles. Mais je trouve ça bien qu'il y ait une certaine diversité dans les profils recrutés.
L'accès au Master se fait sur dossier, et j'imagine qu'ils n'acceptent pas non plus le premier venu. Dans mon cas, je sais qu'ils ont valorisé mes années d'expérience à l'étranger, pour eux synonymes de maturité, mon expérience en tant qu'AED, et se sont quand même assurés de mon niveau d'anglais.
Certains Masters aiment bien avoir des profils d'élèves variés : certains avec une formation classique (Licence LLCE, LEA), d'autres avec des expériences différentes.
Après, effectivement, quand on n'a jamais fait de littérature anglaise ou de civilisation, c'est sûr qu'il faut mettre les bouchées doubles. Mais je trouve ça bien qu'il y ait une certaine diversité dans les profils recrutés.
- cagouilleJe viens de m'inscrire !
Lord Steven a écrit:Taillevent a écrit:C'est intéressant de lire les témoignages ici. J'y apprends avec étonnement qu'on peut devenir enseignant en étant pas diplômé dans la branche qu'on va enseigner (impossible chez moi ça). J'imagine effectivement que ça doit être un sacré boulot de se mettre à niveau sur les aspects qu'on a pas étudié.
Cela était déjà le cas même avant les catastrophiques réformes Flanquer, sauf que au siècle dernier, si vous pouviez passer Capes et agreg avec respectivement une licence et une maîtrise de n'importe quoi, le contenu des concours étaient tels qu'il vous était très difficile de réussir. Aujourd'hui (je parle pour l'anglais) l'épreuve du capes est similaire à celle de spécialité en terminales, alors, franchement, n'importe qui peut la réussir en effet.
Bon... personnellement j'ai pas trouvé ça si facile. J'étais à peine né au "siècle dernier", peut-être que les concours étaient plus difficiles, sûrement même. Mais dire que "n'importe qui peut réussir" c'est un peu exagéré/dévalorisant. Au final on fait tous le même métier. Peut-être que n'importe qui peut l'avoir, mais pour l'avoir faut déjà avoir envie de le passer. Parce que sur le papier ça fait sûrement moins rêver qu'au siècle dernier.
- valleExpert spécialisé
cagouille a écrit:Oui, en théorie n'importe qui peut préparer le CAPES en candidat libre, à condition d'avoir un Master. C'est en revanche bien plus compliqué si l'on n'est pas bien préparé au concours, et le Master MEEF peut faire une énorme différence, en terme de connaissances disciplinaires, de méthodologie au concours (sans le Master, j'aurais bien plus galéré).
L'accès au Master se fait sur dossier, et j'imagine qu'ils n'acceptent pas non plus le premier venu. Dans mon cas, je sais qu'ils ont valorisé mes années d'expérience à l'étranger, pour eux synonymes de maturité, mon expérience en tant qu'AED, et se sont quand même assurés de mon niveau d'anglais.
Certains Masters aiment bien avoir des profils d'élèves variés : certains avec une formation classique (Licence LLCE, LEA), d'autres avec des expériences différentes.
Après, effectivement, quand on n'a jamais fait de littérature anglaise ou de civilisation, c'est sûr qu'il faut mettre les bouchées doubles. Mais je trouve ça bien qu'il y ait une certaine diversité dans les profils recrutés.
En théorie et en pratique. Pour ce qui est des connaissances disciplinaires, il me paraît de l'ordre de l'absurde de dire que le master MEEF prépare mieux qu'autres formations. Pareillement pour ce qui est des méthodes en ce qui concerne les exercices typiquement de concours/universitaires.
cagouille a écrit:
Bon... personnellement j'ai pas trouvé ça si facile. J'étais à peine né au "siècle dernier", peut-être que les concours étaient plus difficiles, sûrement même. Mais dire que "n'importe qui peut réussir" c'est un peu exagéré/dévalorisant. Au final on fait tous le même métier. Peut-être que n'importe qui peut l'avoir, mais pour l'avoir faut déjà avoir envie de le passer. Parce que sur le papier ça fait sûrement moins rêver qu'au siècle dernier.
- cagouilleJe viens de m'inscrire !
L'auteur du premier message demandait comment devenir prof d'anglais en secondaire à partir de sa situation, et comment mettre les chances de son côté.
Je n'ai pas dit que le Master MEEF préparait mieux au concours que d'autres formations. Je parlais de mon expérience, en réponse à un sujet écrit par quelqu'un qui se trouve dans la situation dans laquelle j'étais il y a un 2 ans. Je dis simplement que lorsqu'on n'a pas suivi des études dans la discipline en question (ce qui était mon cas), un Master MEEF (du moins celui que j'ai connu avant la réforme) peut donner les outils pour réussir au concours.
Maintenant si ça se transforme en débat sur la baisse du niveau du concours...
Je n'ai pas dit que le Master MEEF préparait mieux au concours que d'autres formations. Je parlais de mon expérience, en réponse à un sujet écrit par quelqu'un qui se trouve dans la situation dans laquelle j'étais il y a un 2 ans. Je dis simplement que lorsqu'on n'a pas suivi des études dans la discipline en question (ce qui était mon cas), un Master MEEF (du moins celui que j'ai connu avant la réforme) peut donner les outils pour réussir au concours.
Maintenant si ça se transforme en débat sur la baisse du niveau du concours...
- TailleventFidèle du forum
Entendons-nous, je ne dis pas que c'est une mauvaise chose. Je manifeste une très neutre surprise, venant d'un monde où pour l'entrée en formation pédagogique c'est diplôme universitaire (bachelor ou master suivant le niveau d'enseignement) dans la (ou les) matière qui sera enseignée ou rien (au point que certains personnes ont le diplôme mais qu'il manque certains modules jugés essentiels (par exemple dans des branches scientifiques) et que certains doivent retourner à l'université pour des compléments).cagouille a écrit:Après, effectivement, quand on n'a jamais fait de littérature anglaise ou de civilisation, c'est sûr qu'il faut mettre les bouchées doubles. Mais je trouve ça bien qu'il y ait une certaine diversité dans les profils recrutés.
- cit6Niveau 7
Taillevent a écrit:
Entendons-nous, je ne dis pas que c'est une mauvaise chose. Je manifeste une très neutre surprise, venant d'un monde où pour l'entrée en formation pédagogique c'est diplôme universitaire (bachelor ou master suivant le niveau d'enseignement) dans la (ou les) matière qui sera enseignée ou rien (au point que certains personnes ont le diplôme mais qu'il manque certains modules jugés essentiels (par exemple dans des branches scientifiques) et que certains doivent retourner à l'université pour des compléments).
Mais il y a un concours national en Suisse pour enseigner? Parce que en France, on considère que la réussite au concours (national et assez difficile tout de même comme l'on fait remarquer certains) prouve que l'on a le niveau pour enseigner la matière concernée.
(Et bien que ce soit un concours, même si il reste des postes à pourvoir, comme dans certaines matières où il y a plus de postes que de candidats, si le niveau des candidats est jugé trop faible, tous les postes ne sont pas forcément pourvus).
Par contre, en ce qui concerne les contractuels, il faut bien sûr qu'ils aient des diplômes correspondant à la matière à enseigner (en principe, car avec la crise du recrutement et le manque de profs dans certaines matières...).
Cit6.
- TailleventFidèle du forum
Non, on ne fonctionne pas par concours. On postule à une école pédagogique, qui vérifie si les diplômes correspondent aux exigences avant d'accepter la candidature. L'engagement se fait au niveau des établissements, par offre d'emploi et entretien, après avoir terminé la formation.cit6 a écrit:Taillevent a écrit:
Entendons-nous, je ne dis pas que c'est une mauvaise chose. Je manifeste une très neutre surprise, venant d'un monde où pour l'entrée en formation pédagogique c'est diplôme universitaire (bachelor ou master suivant le niveau d'enseignement) dans la (ou les) matière qui sera enseignée ou rien (au point que certains personnes ont le diplôme mais qu'il manque certains modules jugés essentiels (par exemple dans des branches scientifiques) et que certains doivent retourner à l'université pour des compléments).
Mais il y a un concours national en Suisse pour enseigner? Parce que en France, on considère que la réussite au concours (national et assez difficile tout de même comme l'on fait remarquer certains) prouve que l'on a le niveau pour enseigner la matière concernée.
(Et bien que ce soit un concours, même si il reste des postes à pourvoir, comme dans certaines matières où il y a plus de postes que de candidats, si le niveau des candidats est jugé trop faible, tous les postes ne sont pas forcément pourvus).
Par contre, en ce qui concerne les contractuels, il faut bien sûr qu'ils aient des diplômes correspondant à la matière à enseigner (en principe, car avec la crise du recrutement et le manque de profs dans certaines matières...).
Cit6.
- MitcindyNiveau 10
Tu n'as plus l'impression de travailler pour devoir faire du chiffre et enrichir les gens au-dessus de toi.
- Tu n'as plus constamment quelqu'un derrière ton épaule pour surveiller si tu atteins bien tes objectifs.
- Tu prépares tes cours, tu as une liberté pédagogique, c'est chronophage mais c'est passionnant, surtout dans une matière comme l'anglais.
- Tu rencontres beaucoup des collègues, il y a de l'entraide, des gens soudés.
- Tu as les vacances scolaires (certes tu bosses quand même un minimum pendant, mais bon)
- Une fois titularisé, tu as une sécurité dans ton emploi. Pas comme dans le privé (et surtout dans le commerce), où tu dois sans cesse te vendre pour trouver un poste. Bye bye
- Et surtout : tu te sens vraiment utile, et perso quand je vois mes élèves contents de venir dans mes cours et quand je vois leurs progrès déjà en deux mois ça compense tout ce que j'ai cité plus haut. C'est un métier humain et vraiment passionnant (j'y suis que depuis 2 mois mais bon je sais que c'est ce que je veux faire. Rien à voir avec un poste d'assistant marketing dans une start-up quelconque).
J'approuve à 100%.
Personnellement, je suis prof d'allemand contractuelle depuis 5 ans et j'adore ce métier ! Je n'ai pas envie de passer le concours pour l'instant car je veux conserver ma liberté.
Je suis bilingue allemand (mère d'origine allemande) mais passionnée par l'enseignement. Je me documente depuis toujours sur la meilleure façon d'enseigner et quand je vois mes élèves progresser, je me dis que j'ai fait le bon choix. Je pense que le capes peut être utile pour stabiliser sa situation car rester contractuelle est un statut très précaire. En revanche, il est faux de dire que tous les contractuels sont incompétents. 1) la gestion de classe s'apprend sur le tas par tous et 2) il y a des contractuels avec des diplômes plus élevés que les personnes qui passent les concours et qui enseignent bien . Bref, il n'y a pas de règle.
J'ai bossé pendant plus de 20 ans à l'international et j'ai gagné pas mal d'argent et pourtant, je n'ai jamais eu autant de plaisir dans un métier que celui d'enseignant.
- Tu n'as plus constamment quelqu'un derrière ton épaule pour surveiller si tu atteins bien tes objectifs.
- Tu prépares tes cours, tu as une liberté pédagogique, c'est chronophage mais c'est passionnant, surtout dans une matière comme l'anglais.
- Tu rencontres beaucoup des collègues, il y a de l'entraide, des gens soudés.
- Tu as les vacances scolaires (certes tu bosses quand même un minimum pendant, mais bon)
- Une fois titularisé, tu as une sécurité dans ton emploi. Pas comme dans le privé (et surtout dans le commerce), où tu dois sans cesse te vendre pour trouver un poste. Bye bye
- Et surtout : tu te sens vraiment utile, et perso quand je vois mes élèves contents de venir dans mes cours et quand je vois leurs progrès déjà en deux mois ça compense tout ce que j'ai cité plus haut. C'est un métier humain et vraiment passionnant (j'y suis que depuis 2 mois mais bon je sais que c'est ce que je veux faire. Rien à voir avec un poste d'assistant marketing dans une start-up quelconque).
J'approuve à 100%.
Personnellement, je suis prof d'allemand contractuelle depuis 5 ans et j'adore ce métier ! Je n'ai pas envie de passer le concours pour l'instant car je veux conserver ma liberté.
Je suis bilingue allemand (mère d'origine allemande) mais passionnée par l'enseignement. Je me documente depuis toujours sur la meilleure façon d'enseigner et quand je vois mes élèves progresser, je me dis que j'ai fait le bon choix. Je pense que le capes peut être utile pour stabiliser sa situation car rester contractuelle est un statut très précaire. En revanche, il est faux de dire que tous les contractuels sont incompétents. 1) la gestion de classe s'apprend sur le tas par tous et 2) il y a des contractuels avec des diplômes plus élevés que les personnes qui passent les concours et qui enseignent bien . Bref, il n'y a pas de règle.
J'ai bossé pendant plus de 20 ans à l'international et j'ai gagné pas mal d'argent et pourtant, je n'ai jamais eu autant de plaisir dans un métier que celui d'enseignant.
- alexa75Niveau 2
Fleche69 a écrit:Oui, j'ai bossé 70h par semaine. 8h/2h du mat' + week-end en fonction des besoins, puisque je travaillais mes dossiers chez moi. J'étais directeur commercial, c'est une charge classique et normale dans mon métier. Apparemment, vous ne vivez pas dans le même monde que les gens du privé...
Viré pour trollage ? En quoi et pourquoi ? Cette personne a visiblement envie de changer d'air et un nabab titulaire inemployable dans le privé vient lui faire la leçon plutôt que de lui donner des conseils pertinent. J'y réponds sans intention de troller.
Allez, je vais enseigner.
PS: J'oubliais, oui 18h de travail. Faut arrêter 3 secondes avec la fiction de la préparation des cours et la gestion de la correction des copies. J'ai un petit aperçu de la réalité... certains (tous en fait...) cherchent déjà à en faire le moins possible.
Votre témoignage est rafraîchissant, j'ai l impression d être dans la même quête même si je n avais pas votre salaire haha. En tout cas bravo pour votre enthousiasme qui faut plaisir à voir et redonne de l espoir!
- alexa75Niveau 2
cagouille a écrit:Oui, en théorie n'importe qui peut préparer le CAPES en candidat libre, à condition d'avoir un Master. C'est en revanche bien plus compliqué si l'on n'est pas bien préparé au concours, et le Master MEEF peut faire une énorme différence, en terme de connaissances disciplinaires, de méthodologie au concours (sans le Master, j'aurais bien plus galéré).
L'accès au Master se fait sur dossier, et j'imagine qu'ils n'acceptent pas non plus le premier venu. Dans mon cas, je sais qu'ils ont valorisé mes années d'expérience à l'étranger, pour eux synonymes de maturité, mon expérience en tant qu'AED, et se sont quand même assurés de mon niveau d'anglais.
Certains Masters aiment bien avoir des profils d'élèves variés : certains avec une formation classique (Licence LLCE, LEA), d'autres avec des expériences différentes.
Après, effectivement, quand on n'a jamais fait de littérature anglaise ou de civilisation, c'est sûr qu'il faut mettre les bouchées doubles. Mais je trouve ça bien qu'il y ait une certaine diversité dans les profils recrutés.
La ou il vous faudra vous former surtout ce sera probablement la phonétique et vérifier votre accent, prononciation, bonne accentuations des mots, respect des diphtongues c'est difficile de l acquérir sans apprentissage solide sauf à être natif...
- DanskaProphète
alexa75 a écrit:Fleche69 a écrit:Oui, j'ai bossé 70h par semaine. 8h/2h du mat' + week-end en fonction des besoins, puisque je travaillais mes dossiers chez moi. J'étais directeur commercial, c'est une charge classique et normale dans mon métier. Apparemment, vous ne vivez pas dans le même monde que les gens du privé...
Viré pour trollage ? En quoi et pourquoi ? Cette personne a visiblement envie de changer d'air et un nabab titulaire inemployable dans le privé vient lui faire la leçon plutôt que de lui donner des conseils pertinent. J'y réponds sans intention de troller.
Allez, je vais enseigner.
PS: J'oubliais, oui 18h de travail. Faut arrêter 3 secondes avec la fiction de la préparation des cours et la gestion de la correction des copies. J'ai un petit aperçu de la réalité... certains (tous en fait...) cherchent déjà à en faire le moins possible.
Votre témoignage est rafraîchissant, j'ai l impression d être dans la même quête même si je n avais pas votre salaire haha. En tout cas bravo pour votre enthousiasme qui faut plaisir à voir et redonne de l espoir!
Vous devriez peut-être lire les autres messages de ce sujet et bien regarder la situation de Fleche69 quand il a posté avant de saluer un si bel enthousiasme
- kai002Niveau 9
Fleche69 a écrit:pseudo-intello a écrit:Réfléchis bien.
Perso, 15 ans de boîte et :
- traitement (c'est comme ça qu'on appelle le salaire pour les fonctionnaires) à 2000 euros
- conditions de travail qui se détériorent graduellement (élèves, chef d'établissement, IPR, ministres, tous sont de plus en plus relous)
- cas de conscience croissant quant au fait de rester dans cette machine à mal enseigner, dysfonctionner, donc accroître les inégalités sociales et intellectuelles.
Après, c'est toujours mieux que trader, en terme d'éthique, d'horaire, de qualité de vie, mais bon.
"Mais bon". Mais bon, quoi ? Ce genre de commentaires sérieusement... J'ai été responsable commercial, puis directeur commercial, 8 ans. Salaire net: 7000 euros, sans les primes. Voiture de fonction: Mercedes Classe E ou Audi A6. Temps de travail: au bas mot 70h par semaine. Vie sociale: zéro. Stress: au plafond. 35 ans, pas marié, pas d'enfant.
J'ai échangé cette situation contre un poste de contractuel à temps plein il y a peu. Salaire: 1800 euros net par mois (master + expérience comprise). Tu n'imagines pas mon bonheur de pouvoir enseigner en BTS. Tu n'imagines pas mon bonheur de transmettre. Tu n'imagines pas mon bonheur de pouvoir ENFIN avoir une vie sociale. Tu n'imagines pas mon bonheur de pouvoir envisager une vie avec ma compagne. Tu n'imagines pas mon bonheur de pouvoir avoir un contact aussi frais avec des élèves aussi alertes.
Je note qu'au tarif de l'heure, je suis payé exactement le même tarif que dans mon ex boîte (7000/70= 100 vs. 1800/18=100).
J'ai bien entendu la chance d'avoir pu cumuler plusieurs biens immobiliers durant mes années dans le privé (pas de vie sociale, donc investissement de 90% de mes salaires) qui facilitent le fait de me contenter du salaire de l'EN. Je ne suis que contractuel, certains diront que je suis précaire... j'ai moi-même embauché des contrats de 15 jours dans le privé ou par projet (payé au lance-pierre); donc en terme de précarité j'ai vu pire. Globalement c'est un vrai plaisir. Je goutte au bonheur. Le simple sourire des gosses en rentrant au sein de l'établissement me fait sourire. Je viens de commencer et je suis heureux, cool, à l'aise, frais, zéro pression, zen, la "vida pura".
Ceux qui se plaignent comme toi me font tellement rire et font tellement de mal à cette institution (n'es-tu pas le problème, finalement ?). Bosser dans le privé à niveau cadre n'a RIEN à voir avec ce que l'EN propose (même si on ajoute la préparation de cours et la correction des copies). La qualité de vie proposée par l'EN n'a rien à voir avec ce qui se trouve dans le privé. La pression exercée dans l'EN n'a rien à voir avec la pression exercée dans le privé. Et franchement, mon choix est fait: deuxième partie de carrière dans l'éducation nationale.
Je t'en prie, retourne dans le privé (tu ne le feras jamais, toi et moi le savons pertinemment, tu es trop bien). Je ne suis pas certain qu'après un passage dans l'EN le privé voudra de toi par ailleurs. Tu es devenu inemployable pour le privé (en tant qu'ex-recruteur dans mon domaine il y a quelques mois, j'en sais quelque chose... on n'embauche pas un mec reconverti comme prof ayant fait cela plus de 6 mois). Cette acrimonie de la part de certains profs ici me semble tout à fait déplacée vu la question posée.
Toujours aussi merveilleux depuis septembre?
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