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- sookieGrand sage
Sans parler de la vétusté, de la dégradation des bâtiments ou du non entretien qui sont des problèmes à part quelques soient l’architecture du collège, je préfère un collège qui soit fonctionnel qu’un collège avec une architecture qui en jette et qui ne soit pas pratique du tout. Mon collège a été construit fin des années 60, il y a le bâtiment de l’administration et le bâtiment des salles, ça ce n’est pas très pratique mais le bâtiment des salles est un grand rectangle, avec un couloir tout droit par niveau, et 3 escaliers. Pas de petits recoins comme je l’ai vu ailleurs dans des collèges plus modernes, la surveillance en est grandement facilitée. C’est sûr qu’il n’est pas très beau. Mais la cour est grande, ça aussi ça compte et il y a un peu de verdure, et pour moi cela aussi est important. Il va être refait sur site, je ne sais pas ce que ça va donner.
- ylmExpert spécialisé
Mon collège est récent, pas moche, agréable et plutôt bien conçu (à part les salles de musique et d'arts plastiques qui ne donnent pas sur l'extérieur et des pare-soleil tournants foireux). Et ce qui change la vie c'est la moquette au sol dans les salles de classe : plus de chaises qui raclent le parquet, le bonheur !
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The life of man, solitary, poor, nasty, brutish and short.
Thomas Hobbes
- SteredDoyen
Le mien est d'une laideur redoutable (gris, grillagé partout, on y descend depuis le parvis, ça fait très catabase...), mais bien entretenu. Même si les fresques qui décorent la cour ne sont vraiment vraiment pas à mon goût...
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"Il nous faut arracher la joie aux jours qui filent." Maïakovski
- Manu7Expert spécialisé
ylm a écrit:Mon collège est récent, pas moche, agréable et plutôt bien conçu (à part les salles de musique et d'arts plastiques qui ne donnent pas sur l'extérieur et des pare-soleil tournants foireux). Et ce qui change la vie c'est la moquette au sol dans les salles de classe : plus de chaises qui raclent le parquet, le bonheur !
De la moquette ? Et avec les asthmatiques cela se passe bien ?
- Flo44Érudit
Totalement d'accord.sookie a écrit:Sans parler de la vétusté, de la dégradation des bâtiments ou du non entretien qui sont des problèmes à part quelques soient l’architecture du collège, je préfère un collège qui soit fonctionnel qu’un collège avec une architecture qui en jette et qui ne soit pas pratique du tout.
Le collège de ma fille était un peu comme le tien. Pas beau, mais super pratique (et avec une bonne ambiance dans les équipes, ça se sentait).
Son lycée par contre était superbe, et hyper moderne. Seulement les élèves s'y gèlent l'hiver et ont trop chaud l'été, et comme la cour (arborée, magnifique) donne sur l'extérieur, à cause de vigipirate ils ne peuvent pas y aller :decu: .
- ysabelDevin
ylm a écrit:Mon collège est récent, pas moche, agréable et plutôt bien conçu (à part les salles de musique et d'arts plastiques qui ne donnent pas sur l'extérieur et des pare-soleil tournants foireux). Et ce qui change la vie c'est la moquette au sol dans les salles de classe : plus de chaises qui raclent le parquet, le bonheur !
Quelle horreur pour l'hygiène !
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- ylmExpert spécialisé
Erreur de ma part que je fais souvent, ce n'est pas vraiment de la moquette parait-il même si ça y ressemble beaucoup, c'est un truc qui s'appelle du flotex. Aucun problème pour les allergiques, pour les asthmatiques ou pour l'hygiène, c'est fait pour.Manu7 a écrit:ylm a écrit:Mon collège est récent, pas moche, agréable et plutôt bien conçu (à part les salles de musique et d'arts plastiques qui ne donnent pas sur l'extérieur et des pare-soleil tournants foireux). Et ce qui change la vie c'est la moquette au sol dans les salles de classe : plus de chaises qui raclent le parquet, le bonheur !
De la moquette ? Et avec les asthmatiques cela se passe bien ?
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- NitaEmpereur
Honchamp a écrit:Antoine Prost
Article : "Jalons pour une histoire de la construction des lycées et collèges de 1960 à 1985".
"Une logique d'ingénieur au service de la construction scolaire !", dit-il...
https://www.persee.fr/doc/inrp_0000-0000_2005_act_28_1_9270
Aleyda Ressendiz-Vazquez
Thèse : "L’industrialisation du bâtiment : le cas de la préfabrication dans la construction scolaire en France (1951-1973)".
L'auteur présente les différents procédés industriels et les constructions-type agréés par l'Etat au début des Années 60 pour construire vite, et sans appels d'offres. Il fallait scolariser massivement et rapidement avec l'extension de la scolarité de 14 à 16 ans. Les communes co-finançeuses avec l'Etat choisissaient un procédé, on prenait un architecte qui se contentait d'adapter au terrain, une entreprise, qui souvent sous-traitait en cascade...
(Mon collège est un "procédé Coutant". Coutant était aussi le constructeur, qui a sous-traité à un gros constructeur local, qui a en partie sous-traité encore. Des travailleurs immigrés campaient dans des tentes sur le chantier, nous avons des photos. Quand les pb d'étanchéité sont apparus, il y a eu procès en série pour savoir qui était responsable, Coutant avait disparu... )
Disponible sur:
https://hal.archives-ouvertes.fr/tel-00554230
Le problème se pose là où les collectivités territoriales n'ont pas mis le paquet pour faire évoluer les bâtiments, hors interventions indispensables.
Sur les collèges Pailleron (armatures en métal qui reçoivent des éléments industrialisés ) : logiquement, ils ont été détruits et remplacés suite à l'incendie d'un collège parisien dans les Années 70.
Même si beaucoup de collèges y ressemblent extérieurement, ils ont eux des armatures en béton.
Celui où j'ai été élève est toujours debout, et toujours en service. Il a subi un certain nombre de travaux.
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A clean house is a sign of a broken computer.
- CasparProphète
colombane a écrit:Que de mystères, de quel établissement parle-t-on dans les films ?
Pour ceux qui souhaiteraient se reconvertir et devenir adjoints-gestionnaires, bienvenue en enfer s'ils tombent dans ce genre d'établissement, où il faut se battre en permanence contre le département ou la région pour se rappeler à leur bon souvenir. C'est là qu'on se rend compte que les relations des chefs avec les politiques, les bonnes relations, peuvent déboucher sur des améliorations. Je l'ai vécu. Certains se sont lassés, se disant que tant qu'il n'y aurait pas d'accident.. ou un avis défavorable de la commission de sécurité, c'était partie perdue d'avance !
Maintenant, un établissement peut être laid et solide et bien entretenu, c'est question de goût. Qui aime l'architecture du Bauhaus ? et on peut avoir un bel établissement à la base, en piteux état.
J'aime bien le Bauhaus et l'architecture dite "brutaliste" mais je dois être une exception. Je suis tout de même d'accord avec vous tous pour dire que la plupart des établissements scolaires sont très laids et mal conçus (dans mon ancien collège les surveillants étaient cantonnés dans un local technique car aucun bureau n'avait été prévu pour eux.) Mon lycée date des années 60, bâtiments de type "HLM" mais bien rénovés, avec des couleurs, un grand parc...Le cadre est très agréable.
Il n'y a pas que les établissements scolaires pour lesquels il y a des ratés, souvenez-vous de la Bibliothèque François Mitterrand: parvis très glissant les jours de pluie et tours en verre: on s'est brusquement aperçu que la lumière eh bien ça abîmait les livres et on a ajouté des volets en bois pour les protéger, à coup de millions supplémentaires mais bon l'architecte avait pu accomplir son "geste architectural".
- IphigénieProphète
Cala dit chez nous le lycée était neuf et assez luxueux pour les eleves( les wc en particulier façon marbre, qui faisait halluciner nos visiteurs: ça n’a pas empêché un élève inspiré d’y foutre le feu…
En dehors de ça l’architecte a eu deux initiatives intéressantes dans la partie ancien cloître ( le lycée est dans les murs d’un ancien monastère): un super bassin à jet d’eau dans la cour pour distraire les élèves…et un super escalier de fer, particulièrement acoustique, et ajouré agréablement, dans le hall,-qui si t’es en jupe t’as intérêt à monter vite ( mais s’il a plu et que les marches sont mouillées, tu te casses la gueule
Mais faut être architecte pour apprécier l’innovation particulièrement appropriée aux élèves et aux murs…ah les marchés publics!!
En dehors de ça l’architecte a eu deux initiatives intéressantes dans la partie ancien cloître ( le lycée est dans les murs d’un ancien monastère): un super bassin à jet d’eau dans la cour pour distraire les élèves…et un super escalier de fer, particulièrement acoustique, et ajouré agréablement, dans le hall,-qui si t’es en jupe t’as intérêt à monter vite ( mais s’il a plu et que les marches sont mouillées, tu te casses la gueule
Mais faut être architecte pour apprécier l’innovation particulièrement appropriée aux élèves et aux murs…ah les marchés publics!!
- TailleventFidèle du forum
À titre personnel, je distingue. Il y a le brutalisme comme vrai choix architectural ; ça ne me plaît guère, mais je peux apprécier l'idée. Et il y a le brutalisme réduit à "faisons du béton brut cubique parce que c'est moins cher", lequel aboutit souvent à des bâtiments mal conçus pour leur usage, mal construits et surtout très mal entretenus. C'est ce deuxième cas qui me donne des envies de supplices médiévaux.Caspar a écrit: J'aime bien le Bauhaus et l'architecture dite "brutaliste" mais je dois être une exception. Je suis tout de même d'accord avec vous tous pour dire que la plupart des établissements scolaires sont très laids et mal conçus (dans mon ancien collège les surveillants étaient cantonnés dans un local technique car aucun bureau n'avait été prévu pour eux.) Mon lycée date des années 60, bâtiments de type "HLM" mais bien rénovés, avec des couleurs, un grand parc...Le cadre est très agréable.
La question du "geste architectural" est délicieuse. Je suis dans un coin du monde où les architectes sont en général placés devant des commanditaires qui leurs expliquent bien qu'ils peuvent "faire œuvre" dans les limites qu'impliquent les besoins des utilisateurs, sauf malheureusement dans les cas des établissements scolaires, particulièrement les gymnases (lycées), où les architectes se lâchent, sans penser au fait qu'il y aura des gens dans ces lieux (et le pire, c'est que pour des raisons de "droit d'auteur"(Je ne sais pas si c'est le terme approprié ici.) les architectes gardent pendant des années un droit de veto sur la moindre modification (même des affiches sur les murs) !).Caspar a écrit:Il n'y a pas que les établissements scolaires pour lesquels il y a des ratés, souvenez-vous de la Bibliothèque François Mitterrand: parvis très glissant les jours de pluie et tours en verre: on s'est brusquement aperçu que la lumière eh bien ça abîmait les livres et on a ajouté des volets en bois pour les protéger, à coup de millions supplémentaires mais bon l'architecte avait pu accomplir son "geste architectural".
Et je ne parle même pas de la problématique de la réalisation avec des économies très mal placées : je connais un établissement conçu selon des critères écologiques, il est en particulier très bien isolé ; cela repose sur un système de ventilation efficace qui n'a pas été installé pour des raisons de coût ; résultat : un bâtiment qui retient tellement la chaleur qu'il est invivable dès qu'il fait un peu chaud (plusieurs mois par an) et pas particulièrement confortable le reste du temps.
- HocamSage
C'est terrible et honteux, ça. Tu as des liens ou des références sur ce sujet ? Ça m'intéresse.Taillevent a écrit:
La question du "geste architectural" est délicieuse. Je suis dans un coin du monde où les architectes sont en général placés devant des commanditaires qui leurs expliquent bien qu'ils peuvent "faire œuvre" dans les limites qu'impliquent les besoins des utilisateurs, sauf malheureusement dans les cas des établissements scolaires, particulièrement les gymnases (lycées), où les architectes se lâchent, sans penser au fait qu'il y aura des gens dans ces lieux (et le pire, c'est que pour des raisons de "droit d'auteur"(Je ne sais pas si c'est le terme approprié ici.) les architectes gardent pendant des années un droit de veto sur la moindre modification (même des affiches sur les murs) !).
- TailleventFidèle du forum
Hélas non. C'est juste l'argument que j'ai entendu donner par la direction dans deux établissements. Honnêtement, je ne sais pas quelle est la validité de ce truc. Est-ce une véritable norme, quelque chose qui se négocie par contrat ou juste que comme c'est l'État, on laisse la bride sur le cou à des architectes qui ont des contacts ? Je n'en sais rien. (Et c'est peut-être bien différent en France.)Hocam a écrit:C'est terrible et honteux, ça. Tu as des liens ou des références sur ce sujet ? Ça m'intéresse.Taillevent a écrit:
La question du "geste architectural" est délicieuse. Je suis dans un coin du monde où les architectes sont en général placés devant des commanditaires qui leurs expliquent bien qu'ils peuvent "faire œuvre" dans les limites qu'impliquent les besoins des utilisateurs, sauf malheureusement dans les cas des établissements scolaires, particulièrement les gymnases (lycées), où les architectes se lâchent, sans penser au fait qu'il y aura des gens dans ces lieux (et le pire, c'est que pour des raisons de "droit d'auteur"(Je ne sais pas si c'est le terme approprié ici.) les architectes gardent pendant des années un droit de veto sur la moindre modification (même des affiches sur les murs) !).
Edit : J'ai trouvé un article évoquant la question (à nouveau, en droit suisse) :
https://www.unil.ch/cedidac/files/live/sites/cedidac/files/Articles/Dt%20d%27auteur%20des%20architectes.pdf Il semblerait bien que quelque chose existe mais que ça soit une question complexe, sans réponse univoque.
- ylmExpert spécialisé
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- Ajonc35Sage
Sans parler d'architecture. Dans mon lycée, un bâtiment tout neuf et déjà à sa construction nous avons vu quelques problèmes, mineurs. Mais nous ne sommes pas des "professionnels du bâtiment ".Hocam a écrit:C'est terrible et honteux, ça. Tu as des liens ou des références sur ce sujet ? Ça m'intéresse.Taillevent a écrit:
La question du "geste architectural" est délicieuse. Je suis dans un coin du monde où les architectes sont en général placés devant des commanditaires qui leurs expliquent bien qu'ils peuvent "faire œuvre" dans les limites qu'impliquent les besoins des utilisateurs, sauf malheureusement dans les cas des établissements scolaires, particulièrement les gymnases (lycées), où les architectes se lâchent, sans penser au fait qu'il y aura des gens dans ces lieux (et le pire, c'est que pour des raisons de "droit d'auteur"(Je ne sais pas si c'est le terme approprié ici.) les architectes gardent pendant des années un droit de veto sur la moindre modification (même des affiches sur les murs) !).
Par contre, le bâtiment est construit juste au-dessus d'une voie très, très empruntée et façade au sud du côté de la voie en question. Résultat, les enseignants et étudiants ( bâtiment pour les bts) c'est invivable. Au choix, bruit ( au fond des salles, les étudiants n'entendent pas le prof) ou chaleur ( et mes collègues disent que c'est insupportable). En plus avec le covid, il paraît qu'il faut aérer.
Ben non, un enseignant n'est pas un professionnel du bâtiment, c'est juste un usager.
- roxanneOracle
Sans parler de la sécurité parce bon les passerelles extérieures avec une poutre à proximité, c'est peut-être "joli" mais aussi très tentant pour des collégiens de vouloir jouer les pompiers...
- gregforeverGrand sage
J'ai travaillé dans un collège neuf: un cube de béton gris, zéro peinture; propre bien équipé mais on aurait dit une prison (aérée). Là je suis dans un lycée des années 60 avec tout ce que ça comporte de problème d'insonorisation, de canalisations etc; rénové il y a peu (les couleurs soit, pour els salles mais l'extérieur bof). C'est mieux isolé (ce qui fait que je fais cours fenêtre ouverte même l'hiver) ce qui n'a pas réglé le problème de distribution du chauffage: salles de début de bâtiment et de RDC: fournaise, salles de fin de bâtiment et dernier étage : glaciales.
En fait je me suis aperçue que l'environnement m'indiffère assez pour faire cours en termes d'esthétique; seul le côté pratique (espace, luminosité, température, équipement) me soucie.
En fait je me suis aperçue que l'environnement m'indiffère assez pour faire cours en termes d'esthétique; seul le côté pratique (espace, luminosité, température, équipement) me soucie.
- Ajonc35Sage
J'ai été scolarisée dans un très vieux collège. Hauteur de plafond, fenêtres nombreuses et très hautes aussi et qui s'ouvraient, de vastes salles, de larges couloirs. Une ambiance calme. Je n'ai pas le souvenir d'y avoir eu chaud. Je suis d'accord avec toi sur les critères que tu cites. Par contre je rajoute le calme. Dans mon lycée, des salles mal orientées et des murs peu épais et on entendait bien ce qui se passait à côté particulièrement au moment des dst.gregforever a écrit:J'ai travaillé dans un collège neuf: un cube de béton gris, zéro peinture; propre bien équipé mais on aurait dit une prison (aérée). Là je suis dans un lycée des années 60 avec tout ce que ça comporte de problème d'insonorisation, de canalisations etc; rénové il y a peu (les couleurs soit, pour els salles mais l'extérieur bof). C'est mieux isolé (ce qui fait que je fais cours fenêtre ouverte même l'hiver) ce qui n'a pas réglé le problème de distribution du chauffage: salles de début de bâtiment et de RDC: fournaise, salles de fin de bâtiment et dernier étage : glaciales.
En fait je me suis aperçue que l'environnement m'indiffère assez pour faire cours en termes d'esthétique; seul le côté pratique (espace, luminosité, température, équipement) me soucie.
- DeliaEsprit éclairé
... et que les portes s'ouvrent vers l'extérieur.
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Un vieillard qui meurt, c'est une bibliothèque qui brûle.
Amadou Hampaté Ba
- HermionyGuide spirituel
Mon collège pourtant "récent" (environ 20 ans), a été conçu avec les pieds. Salles minuscules, poteau au milieu des couloirs, 2 wc pour une salle des professeurs de 60 personnes (ladite salle n'ayant que 4 boxes avec un PC, et aucun espace de travail sans bruit). Le must, ce sont les fenêtres qui ne s'ouvrent qu'en oscillo-battant (soit de 20 centimètres) quand encore elles s'ouvrent et ne menacent pas tomber. Il y a eu procédures pour un certain nombre de vices de construction (pas mal de fissures sur les murs y compris extérieurs et des infiltrations d'eau). Quant aux fenêtres cassées qui ne peuvent plus être ouvertes, elles ne pourront jamais être réparées car la pièce à changer n'existe plus...En période de Covid, on apprécie.
J'ai eu l'occasion d'aller dans d'autres collèges (pour corriger le brevet) et j'ai vu des choses vraiment bien pensées (du neuf, mais pas seulement). Comme quoi, quand on veut...
J'ai eu l'occasion d'aller dans d'autres collèges (pour corriger le brevet) et j'ai vu des choses vraiment bien pensées (du neuf, mais pas seulement). Comme quoi, quand on veut...
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"Soyons subversifs. Révoltons-nous contre l'ignorance, l'indifférence, la cruauté, qui d'ailleurs ne s'exerce si souvent contre l'homme que parce qu'elles se sont fait la main sur les animaux. Il y aurait moins d'enfants martyrs s'il y avait moins d'animaux torturés".
Marguerite Yourcenar
« La vraie bonté de l’homme ne peut se manifester en toute pureté et en toute liberté qu’à l’égard de ceux qui ne représentent aucune force. » «Le véritable test moral de l’humanité, ce sont ses relations avec ceux qui sont à sa merci : les animaux. » Kundera, L’Insoutenable Légèreté de l’être
- CisilHabitué du forum
Le nôtre date du milieu des années 80, il a donc environ 35 ans, il n'est ni beau ni moche, c'est un carré avec un patio au milieu (non utilisé) mais il est propre et bien entretenu. On a une équipe d'Atoss vraiment efficaces (et pourtant pas assez nombreux), et quand il y a un problème (je parle de problèmes mineurs : un néon qui grésille, l'ampoule du vidéoprojecteur à changer, une chaise cassée, les toilettes bouchées, etc...), il est la plupart du temps très vite réglé, souvent dans la journée. Et je suis persuadée que l'entretien très régulier amène les élèves à respecter davantage leur cadre de travail.
On a la chance de presque tous avoir notre propre salle, avec pelle, balai et lingettes pour parer au plus urgent. Pendant le confinement, les élèves ne changeaient plus de salle, c'était à nous de nous déplacer. On a vu une lente mais progressive dégradation de l'état des salles...
On a la chance de presque tous avoir notre propre salle, avec pelle, balai et lingettes pour parer au plus urgent. Pendant le confinement, les élèves ne changeaient plus de salle, c'était à nous de nous déplacer. On a vu une lente mais progressive dégradation de l'état des salles...
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"Si haut que l’on soit placé, on n’est jamais assis que sur son cul." Montaigne.
"When I went to school, they asked me what I wanted to be when I grew up. I wrote down ‘happy’. They told me I didn’t understand the assignment, and I told them they didn’t understand life.” John Lennon
- SisypheHabitué du forum
J'ai enseigné dans une salle aquarium au milieu de la cour. Entièrement vitrée, outre les problèmes de chaleur, c'était surtout l'attention des élèves qu'il était impossible de maintenir. Nous étions obligés de maintenir les stores fermés, en particulier sur l'heure du midi.
- Ajonc35Sage
Tu fais la description de mon lep, enfin d'un des bâtiments, rénové il y a 20 ans et depuis, du rafistolage. Ce n'est pas de la faute des agents, mais si on ne leur donne ni les moyens, ni le temps, ils rafistolent. ( comme de la peinture sur des trous comblés de manière ?.Hermiony a écrit:Mon collège pourtant "récent" (environ 20 ans), a été conçu avec les pieds. Salles minuscules, poteau au milieu des couloirs, 2 wc pour une salle des professeurs de 60 personnes (ladite salle n'ayant que 4 boxes avec un PC, et aucun espace de travail sans bruit). Le must, ce sont les fenêtres qui ne s'ouvrent qu'en oscillo-battant (soit de 20 centimètres) quand encore elles s'ouvrent et ne menacent pas tomber. Il y a eu procédures pour un certain nombre de vices de construction (pas mal de fissures sur les murs y compris extérieurs et des infiltrations d'eau). Quant aux fenêtres cassées qui ne peuvent plus être ouvertes, elles ne pourront jamais être réparées car la pièce à changer n'existe plus...En période de Covid, on apprécie.
J'ai eu l'occasion d'aller dans d'autres collèges (pour corriger le brevet) et j'ai vu des choses vraiment bien pensées (du neuf, mais pas seulement). Comme quoi, quand on veut...
- SphinxProphète
Voici le mien ces huit dernières années : (édité)
À part ça, il était plutôt propre et en état correct, je dois dire, mais les salles avaient une issue de secours qui était en fait la porte de communication avec la salle d'à côté (parfois encore plus mal située en fond de couloir pour l'évacuation), elles étaient minuscule (ça a été une vraie partie de Tetris quand on est passé à des classes à 29/31 il y a quelques années), et dans les salles situées dans les "angles" des bras, qui avaient toutes des formes absurdes, il y avait des coins d'où on ne voyait pas le tableau.
À part ça, il était plutôt propre et en état correct, je dois dire, mais les salles avaient une issue de secours qui était en fait la porte de communication avec la salle d'à côté (parfois encore plus mal située en fond de couloir pour l'évacuation), elles étaient minuscule (ça a été une vraie partie de Tetris quand on est passé à des classes à 29/31 il y a quelques années), et dans les salles situées dans les "angles" des bras, qui avaient toutes des formes absurdes, il y avait des coins d'où on ne voyait pas le tableau.
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An education was a bit like a communicable sexual disease. It made you unsuitable for a lot of jobs and then you had the urge to pass it on. - Terry Pratchett, Hogfather
"- Alors, Obélix, l'Helvétie c'est comment ? - Plat."
- HocamSage
Ah oui, quand même. Outre l'aspect symbolique, comment peut-on concevoir des salles de cours pareilles sans avoir de comptes à rendre ?
- BalthamosDoyen
C'est une réflexion intéressante qu'on peut élargir aux conditions de travail et à l'attractivité du métier.
Dans la startup nation, où pour attirer des travailleurs, les entreprises rivalisent d'inventivité pour attirer des cadres ou des ingénieurs. On retrouve des conditions de travail adaptées, des babyfoot dans les salles de repos, des bureaux réaménagés.
Et la crise du recrutement dans l'éducation. Outre le salaire et les effectifs, il y a aussi tout cet a côté, devoir faire cours dans ces déclinaisons de prison, se battre pour faire réparer une fenêtre ou une chaise, être pris pour un fou quand on demande un équipement particulier.
Avec la décentralisation, cette compétence revient aux collectivités.
A mettre en lien aussi avec la baisse des dotations et la hausse des besoins, les choix politiques, etc.
Dans la startup nation, où pour attirer des travailleurs, les entreprises rivalisent d'inventivité pour attirer des cadres ou des ingénieurs. On retrouve des conditions de travail adaptées, des babyfoot dans les salles de repos, des bureaux réaménagés.
Et la crise du recrutement dans l'éducation. Outre le salaire et les effectifs, il y a aussi tout cet a côté, devoir faire cours dans ces déclinaisons de prison, se battre pour faire réparer une fenêtre ou une chaise, être pris pour un fou quand on demande un équipement particulier.
Avec la décentralisation, cette compétence revient aux collectivités.
A mettre en lien aussi avec la baisse des dotations et la hausse des besoins, les choix politiques, etc.
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