Mutation obligatoire ou non ?

Bonjour à toutes et tous
Un sujet qui a dû être abordé des milliers de fois mais que je ne suis pas arrivé à bien m’approprier en parcourant les posts: la mobilité est-elle vraiment un passage (presque) obligé ?
Je souhaite me reconvertir dans l’enseignement. CAPES histoire géo ou CRPE, encore à affiner.
J’ai 28 ans, travailleur de la jeunesse depuis 3 ans, élu local et président d’une association socioculturelle, Pacsé et proche aidant de mon grand-père handicapé. La dimension territoriale est très importante pour moi (merci la géo ) et j’aimerais concilier ce projet d’évolution professionnelle avec ma vie personnelle (=rester sur mon lieu de vie). Je suis en Gironde, académie de Bordeaux…
Si d’aventure, à la vue de ces éléments, vous aviez des retours d’expériences ? Où un contact à qui poser toutes ces questions, je suis preneur

Merci

Pour rester dans son département c'est vraiment très compliqué, et même dans un même département la distance peut parfois être trop importante. On peut conseiller l'enseignement privé sous contrat, mais en Gironde l'enseignement catholique ne semble pas très implanté. Pour avoir des infos, il faut contacter la DEC de Gironde. Il faut savoir que la religion n'est pas une priorité pour travailler dans l'enseignement catholique, avoir des valeurs proches est généralement suffisant. Et on peut toujours débuter par des suppléances qui confirmeront les choix.

https://ecg33.fr/enseigner/construire-sa-carriere/

Ton titre est mal choisi : à l'heure actuelle, les seules "mutations obligatoires" sont pour les néotits, en cas de suppression de poste, et par mesure disciplinaire.

Toi, ce que tu veux savoir concerne la mobilité géographique subie en début de carrière.
Elle fait partie des obligations du statut de fonctionnaire : tu es au service de l'Etat qui t'envoie là où il y a besoin d'enseignants. Il est indispensable d'avoir cela en tête si tu vises les concours du public. La situation telle année dans telle matière ne sera pas forcément la même l'année suivante, les barres d'entrées dans les académies varient - sans parler ensuite des barres intra académiques. Tu peux les consulter, on les trouve sur Internet.
Si par contre tu vises les concours du privé, c'est différent - mais tu n'as pas alors l'assurance d'avoir un temps plein.
C'est assez logique : le beurre, l'argent du beurre.

Donc, oui, dans le public, la mobilité est obligée lors de la 1ère affectation.
Courage

Si tu veux être sûr de rester dans ta région, c'est le CRPE qu'il faut passer. Le concours étant académique, tu resteras dans l'académie de Bordeaux.

henriette a écrit:Elle fait partie des obligations du statut de fonctionnaire : tu es au service de l'Etat qui t'envoie là où il y a besoin d'enseignants. Il est indispensable d'avoir cela en tête si tu vises les concours du public. La situation telle année dans telle matière ne sera pas forcément la même l'année suivante, les barres d'entrées dans les académies varient - sans parler ensuite des barres intra académiques. Tu peux les consulter, on les trouve sur Internet.

Lorsqu'il y a un recrutement national.
Pour les concours déconcentrés, il en est autrement. Notre collègue peut tout à fait passer le CRPE de Bordeaux et refuser son poste s'il n'est pas affecté en Gironde*. Bien sûr, la contrepartie est qu'il faut suffisamment bien réussir le CRPE pour obtenir le département voulu…

*Les PES d'un département sont certains de rester dans le département après la titularisation, à moins qu'il y ait aucun poste disponible dans l'ensemble du département.

Il faut en effet être sûr de son coup avec le CRPE : être bien classé pour avoir le département voulu. L'académie de Bordeaux étant grande, ça peut vite être la galère !
J'habite à Paris loin de ma région d'origine mais mets néanmoins moins de temps à regagner ma ville natale (deux heures et des brouettes de TGV) qu'un camarade de promotion resté dans mon académie d'origine après le stage (mais muté au fin fond de ladite académie) !

« Mobilité géographique subie en début de carrière? » est le titre idoine ! Merci à vous toutes et tous pour vos retours bienveillants, qui me confortent dans l’idée que je pourrais transmettre où l’on m’a transmis, sans abandonner mes engagements persos, pour peu que e m ’en donne les moyens. Belle suite d’été et bonne rentrée à vous.
Paul

Oui, à condition de choisir le CRPE. Bon courage.

Bonjour,
Ces histoires de mutations obligatoires sont une vaste arnaque. Les points attribués selon certains critères sont des plus injustes. Ne faudrait-il pas un classement au mérite lors de l'année de stage ?

MoiProf a écrit:Ces histoires de mutations obligatoires sont une vaste arnaque. Les points attribués selon certains critères sont des plus injustes. Ne faudrait-il pas un classement au mérite lors de l'année de stage ?

Alors non, on va répéter, les mutations ne sont pas obligatoires, mais quand on passe un concours national, on peut se faire affecter partout sur le territoire national.
Quand on veut pas bouger de chez soi on passe le CAFEP ou le CRPE.

Quant au classement au mérite pendant l'année de stage, (ça veut dire quoi d'ailleurs ?   ) au mieux c'est totalement fumeux, au pire dangereux.

MoiProf a écrit:Bonjour,
Ces histoires de mutations obligatoires sont une vaste arnaque. Les points attribués selon certains critères sont des plus injustes. Ne faudrait-il pas un classement au mérite lors de l'année de stage ?

Le mérite ? Quel mérite ? Et, selon quels critères ? 
Et comment départage-t-on tous ces jeunes professeurs méritants ???

MoiProf a écrit:Bonjour,
Ces histoires de mutations obligatoires sont une vaste arnaque. Les points attribués selon certains critères sont des plus injustes. Ne faudrait-il pas un classement au mérite lors de l'année de stage ?

Message des plus vagues... de quelles "mutations obligatoires" parles-tu ? Il n'y en a pas tant que cela dans la fonction publique.
Par ailleurs, de quels critères, de quels points veux-tu parler ? Sur quoi te bases-tu pour crier à l'injustice ?
Bref, un message aussi vague ne donne absolument aucune réponse à la question posée par l'initiateur du fil.

Allons-y :

Le plus méritant sera :

- Celui qui aura ciré le plus de bottes à l'INSPE
- Le stagiaire le plus innovant pédagogiquement (ah merdre, il y a pas déjà des badges académiques pour ça ? )
- Celui qui aura été le mieux noté par son Perdir (ah re-zut, la notation administrative n'existe plus)

Le problème c'est déjà la notion de mérite, pour commencer,

asinus asinum fricat, toussa.....

Donc, , pas mieux ...

Bon, je clos le sujet.
Je vois que l'on atteint là des limites sur le plan de la gestion managériale.

C'est effectivement mieux de le clore, surtout quand on a rien à dire...

Ha@_x a écrit:

MoiProf a écrit:Ces histoires de mutations obligatoires sont une vaste arnaque. Les points attribués selon certains critères sont des plus injustes. Ne faudrait-il pas un classement au mérite lors de l'année de stage ?

Alors non, on va répéter, les mutations ne sont pas obligatoires, mais quand on passe un concours national, on peut se faire affecter partout sur le territoire national.
Quand on veut pas bouger de chez soi on passe le CAFEP ou le CRPE.

Quant au classement au mérite pendant l'année de stage, (ça veut dire quoi d'ailleurs ?   ) au mieux c'est totalement fumeux, au pire dangereux.

Le « mérite » est déjà pris en compte pour l’affectation en tant que stagiaire : tu as des points supplémentaires selon le décile de réussite au concours, auxquels s’ajoute 100 points si tu as réussi l’agrégation.

La réussite au concours c'est la réussite au concours, le décile c'est le décile; le troll plus haut parlait mérite pendant l'année de stage