- roxanneOracle
Pas forcément de tous. Notre adjointe en collège (personne assez désagréable) aimait à rappeler que le collège était ouvert tous les jours de 8h30 à 16h 30, vendredi compris..youpeka a écrit:roxanne a écrit:Après, il faut être honnête aussi, je n'ai jamais vraiment entendu une unanimité sur les EDT . Le bon EDT pour l'un ne le sera pas pour un autre. Je me souviens une année avoir vu la PA qui rangeait les fiches de vœux (normalement recto verso) , un certain nombre d'entre elles étaient accompagnées de longues pages ..
Soyons clairs aussi, il est tout a fait possible de faire des emplois du temps qui respectent a la fois les élèves et les enseignants.
- PeachNiveau 1
Personnellement obtenir deux après-midis de libres ne me choque pas, on est sur une base de 18h de cours. Il faut juste que cela reste équitable entre les collègues, j'en ai vus n'avoir cours que les matins et c'est déjà plus dérangeant pour les autres ...
- JennyMédiateur
IL’année dernière, je travaillais 5 demi-journées une semaine et 4 l’autre semaine. J’avais juste insisté pour avoir une journée de libre. Par contre, je précise souvent que j’accepte les longues demi-journées ce qui n’est pas forcément le cas de tous les collègues. Évidemment avec des demi-journées de 5 ou 6h, la semaine est vite bouclée.
- zigmag17Guide spirituel
eliam a écrit:Je suis d'accord avec ça. Pourquoi juger les voeux de certains collègues et considérer qu'ils empiètent forcément sur ceux des autres ? Les voeux sont individuels, c'est à la personne qui fait les ET d'équilibrer l'ensemble.
Si, les happy few qui systématiquement tous les ans nous lancent un tonitruant "bon week-end" le jeudi à 14h (j'en connais deux), empiètent sur mon edt car ce n'est pas mon choix non plus de me coltiner des bac pro à 35 le vendredi après-midi de 17h à 18h.
Or, à force d'être "bien servis" (car par ailleurs leurs edt sont très "intéressants"), ils desservent les autres.
Je suis d'accord, ce sont ceux qui font les edt qui devraient rétablir l'équité, ou au moins un roulement chaque année, hélas ce n'est pas la réalité, du moins dans mon lycée.
- *Ombre*Grand sage
Ta dernière phrase est vraie, hélas.
Il y a plusieurs années de cela, j'ai demandé un temps partiel (de droit) pour soins à donner à enfant malade, mon fils ayant à cette époque de sérieux soucis de santé qui avaient nécessité un aménagement de sa scolarité : il n'allait plus à l'école le mercredi matin et avait besoin de la surveillance constante d'un adulte. J'ai donc émis comme seul voeu d'être libérée de cours le mercredi matin, en expliquant pourquoi (et en fournissant les justificatifs nécessaires). Résultat, la CDE (c'était un petit établissement, sans adjoint) a réussi à me coller une heure de cours le mercredi matin. J'ajoute que j'avais une heure de trajet. C'était une situation infernale. J'ai eu beau protester, arguer des besoins de mon fils, que j'assumais, puisque j'avais demandé un TP pour m'occuper de lui, elle a répondu qu'il fallait bien que les élèves aient cours et qu'elle n'avait pas trouvé d'autre créneau.
J'ai cherché par moi-même et trouvé une solution. Il fallait qu'un collègue qui finissait à 15 heures le vendredi accepte de déplacer son dernier cours d'une heure, finissant donc non plus à 15h mais à 16, et je pouvais prendre son créneau et libérer mon mercredi matin. J'ai demandé au collègue en question qui a regardé ses chaussures en bredouillant : "Tu comprends, on part souvent en week-end".
J'ai quand même demandé à la chef de faire la modif, mais elle a refusé en déclarant : "Je ne vois pas pourquoi je désavantagerais M. Collègue pour vous arranger vous."
Vraiment ? Entre partir en week-end à 15h plutôt qu'à 16 quand on est à temps plein et s'occuper effectivement de son enfant qui en a besoin quand on a pris un TP pour ça, elle ne voit pas pourquoi elle arrangerait l'un plutôt que l'autre ? J'avoue que j'ai eu des pensées assez ordurières. Mais bizarrement, j'en ai davantage voulu à la chef, parce que c'est elle, la garante de la bonne marche de l'établissement et d'une certaine équité entre les personnels, qu'au collègue engourdi dans son confort.
Il y a plusieurs années de cela, j'ai demandé un temps partiel (de droit) pour soins à donner à enfant malade, mon fils ayant à cette époque de sérieux soucis de santé qui avaient nécessité un aménagement de sa scolarité : il n'allait plus à l'école le mercredi matin et avait besoin de la surveillance constante d'un adulte. J'ai donc émis comme seul voeu d'être libérée de cours le mercredi matin, en expliquant pourquoi (et en fournissant les justificatifs nécessaires). Résultat, la CDE (c'était un petit établissement, sans adjoint) a réussi à me coller une heure de cours le mercredi matin. J'ajoute que j'avais une heure de trajet. C'était une situation infernale. J'ai eu beau protester, arguer des besoins de mon fils, que j'assumais, puisque j'avais demandé un TP pour m'occuper de lui, elle a répondu qu'il fallait bien que les élèves aient cours et qu'elle n'avait pas trouvé d'autre créneau.
J'ai cherché par moi-même et trouvé une solution. Il fallait qu'un collègue qui finissait à 15 heures le vendredi accepte de déplacer son dernier cours d'une heure, finissant donc non plus à 15h mais à 16, et je pouvais prendre son créneau et libérer mon mercredi matin. J'ai demandé au collègue en question qui a regardé ses chaussures en bredouillant : "Tu comprends, on part souvent en week-end".
J'ai quand même demandé à la chef de faire la modif, mais elle a refusé en déclarant : "Je ne vois pas pourquoi je désavantagerais M. Collègue pour vous arranger vous."
Vraiment ? Entre partir en week-end à 15h plutôt qu'à 16 quand on est à temps plein et s'occuper effectivement de son enfant qui en a besoin quand on a pris un TP pour ça, elle ne voit pas pourquoi elle arrangerait l'un plutôt que l'autre ? J'avoue que j'ai eu des pensées assez ordurières. Mais bizarrement, j'en ai davantage voulu à la chef, parce que c'est elle, la garante de la bonne marche de l'établissement et d'une certaine équité entre les personnels, qu'au collègue engourdi dans son confort.
- eliamEsprit éclairé
Bah oui. Le collègue n'est pas correct mais ce ne devrait pas être à lui de décider. Comme je l'ai écrit plus haut : la qualité essentielle d'un CDE est une bonne gestion des personnes ( personnels et élèves). C'est ce qui devrait primer que ce soit au moment du recrutement, de la formation ou de l'évaluation.
- Isis39Enchanteur
*Ombre* a écrit:Ta dernière phrase est vraie, hélas.
Il y a plusieurs années de cela, j'ai demandé un temps partiel (de droit) pour soins à donner à enfant malade, mon fils ayant à cette époque de sérieux soucis de santé qui avaient nécessité un aménagement de sa scolarité : il n'allait plus à l'école le mercredi matin et avait besoin de la surveillance constante d'un adulte. J'ai donc émis comme seul voeu d'être libérée de cours le mercredi matin, en expliquant pourquoi (et en fournissant les justificatifs nécessaires). Résultat, la CDE (c'était un petit établissement, sans adjoint) a réussi à me coller une heure de cours le mercredi matin. J'ajoute que j'avais une heure de trajet. C'était une situation infernale. J'ai eu beau protester, arguer des besoins de mon fils, que j'assumais, puisque j'avais demandé un TP pour m'occuper de lui, elle a répondu qu'il fallait bien que les élèves aient cours et qu'elle n'avait pas trouvé d'autre créneau.
J'ai cherché par moi-même et trouvé une solution. Il fallait qu'un collègue qui finissait à 15 heures le vendredi accepte de déplacer son dernier cours d'une heure, finissant donc non plus à 15h mais à 16, et je pouvais prendre son créneau et libérer mon mercredi matin. J'ai demandé au collègue en question qui a regardé ses chaussures en bredouillant : "Tu comprends, on part souvent en week-end".
J'ai quand même demandé à la chef de faire la modif, mais elle a refusé en déclarant : "Je ne vois pas pourquoi je désavantagerais M. Collègue pour vous arranger vous."
Vraiment ? Entre partir en week-end à 15h plutôt qu'à 16 quand on est à temps plein et s'occuper effectivement de son enfant qui en a besoin quand on a pris un TP pour ça, elle ne voit pas pourquoi elle arrangerait l'un plutôt que l'autre ? J'avoue que j'ai eu des pensées assez ordurières. Mais bizarrement, j'en ai davantage voulu à la chef, parce que c'est elle, la garante de la bonne marche de l'établissement et d'une certaine équité entre les personnels, qu'au collègue engourdi dans son confort.
Ce n’était pourtant pas compliqué : il suffit de bloquer le mercredi matin dans le logiciel.
- *Ombre*Grand sage
Je le sais bien...
- piescoModérateur
*Ombre* a écrit:Ta dernière phrase est vraie, hélas.
Il y a plusieurs années de cela, j'ai demandé un temps partiel (de droit) pour soins à donner à enfant malade, mon fils ayant à cette époque de sérieux soucis de santé qui avaient nécessité un aménagement de sa scolarité : il n'allait plus à l'école le mercredi matin et avait besoin de la surveillance constante d'un adulte. J'ai donc émis comme seul voeu d'être libérée de cours le mercredi matin, en expliquant pourquoi (et en fournissant les justificatifs nécessaires). Résultat, la CDE (c'était un petit établissement, sans adjoint) a réussi à me coller une heure de cours le mercredi matin. J'ajoute que j'avais une heure de trajet. C'était une situation infernale. J'ai eu beau protester, arguer des besoins de mon fils, que j'assumais, puisque j'avais demandé un TP pour m'occuper de lui, elle a répondu qu'il fallait bien que les élèves aient cours et qu'elle n'avait pas trouvé d'autre créneau.
J'ai cherché par moi-même et trouvé une solution. Il fallait qu'un collègue qui finissait à 15 heures le vendredi accepte de déplacer son dernier cours d'une heure, finissant donc non plus à 15h mais à 16, et je pouvais prendre son créneau et libérer mon mercredi matin. J'ai demandé au collègue en question qui a regardé ses chaussures en bredouillant : "Tu comprends, on part souvent en week-end".
J'ai quand même demandé à la chef de faire la modif, mais elle a refusé en déclarant : "Je ne vois pas pourquoi je désavantagerais M. Collègue pour vous arranger vous."
Vraiment ? Entre partir en week-end à 15h plutôt qu'à 16 quand on est à temps plein et s'occuper effectivement de son enfant qui en a besoin quand on a pris un TP pour ça, elle ne voit pas pourquoi elle arrangerait l'un plutôt que l'autre ? J'avoue que j'ai eu des pensées assez ordurières. Mais bizarrement, j'en ai davantage voulu à la chef, parce que c'est elle, la garante de la bonne marche de l'établissement et d'une certaine équité entre les personnels, qu'au collègue engourdi dans son confort.
C'est ma tournée.
Double ration pour la CDE, bien entendu.
- Clecle78Bon génie
Une de mes collègues nous avait demandé de nous répartir ses latinistes à ma collègue et mo ( nous en avions déjà un bon groupe chacune elle et moi) le vendredi de 17 h à 18h parce qu'il y avait eu changement d'emploi du temps. Résultats nous avons découvert que le changement était à son initiative et que madame souhaitait partir plus tôt en weekend. Ma jeune collègue n' avait pas osé dire non mais j'ai carrément refuse. Résultat la collègue s'est plainte de notre mauvaise volonté, est partie le vendredi à 17 h et ses élèves n'ont pas eu leur quota de cours. L'adjoint s'était bien fait embobiner par cette collègue experte en mensonges diplomatiques. Certains sont vraiment prêts à tout.
- JennyMédiateur
Ombre : c’est scandaleux. Finir une heure plus tard pour arranger un collègue qui a une raison aussi essentielle, c’est rien du tout.
- Isis39Enchanteur
Clecle78 a écrit:Une de mes collègues nous avait demandé de nous répartir ses latinistes à ma collègue et mo ( nous en avions déjà un bon groupe chacune elle et moi) le vendredi de 17 h à 18h parce qu'il y avait eu changement d'emploi du temps. Résultats nous avons découvert que le changement était à son initiative et que madame souhaitait partir plus tôt en weekend. Ma jeune collègue n' avait pas osé dire non mais j'ai carrément refuse. Résultat la collègue s'est plainte de notre mauvaise volonté, est partie le vendredi à 17 h et ses élèves n'ont pas eu leur quota de cours. L'adjoint s'était bien fait embobiner par cette collègue experte en mensonges diplomatiques. Certains sont vraiment prêts à tout.
Je ne comprends pas bien. Elle ne faisait pas une heure de sa VS ?
- LadyOlennaModérateur
Ce serait sympa de ne pas généraliser... Pour le premier passage que j'ai graissé, je ne comprends pas ta remarque : ben oui, justement, c'est ce que je dis dans mon post, qu'il ne faut pas penser comme ça et que le logiciel ne peut pas tout, qu'il faut repasser derrière et le paramétrer correctement.youpeka a écrit:LadyOlenna a écrit:Clairement si on laisse les EDT tels que le logiciel les compose (même en ayant paramétré les contraintes et indisponibilités) ça donne des trucs pas terribles quand même. Il faut absolument repasser derrière pour repérer ce qu'il n'a pas forcément vu, bouger manuellement des heures de cours pour obtenir un truc propre. Ça prend du temps et c'est là que ça devient compliqué d'arbitrer entre tel ou tel vœu. Mais je préfère y passer une semaine et demie et avoir des profs contents à la rentrée que tout bâcler en 2 jours et devoir tout recommencer le 3 septembre...
Et évidemment AVANT de placer les cours il faut vérifier les VS de chaque professeur pour s'assurer qu'on n'a oublié aucun cours
Il ne faut surtout pas procéder comme ca. Penser qu'un logiciel d'edt crée quelque chose de correct c'est comme penser qu'un ingénieur va concevoir une fusée car on lui apprends a se servir d'un logiciel 3D.
Un logiciel est un outil et la conception c'est autre chose.
Je suis attéré quand je vois les problèmes générés par le manque de compétence des cde et des adjoints sur le sujet. Il y a des établissements ou les cde n'acceptent plus aucun voeu d'emploi du temps.
Pour donner une idée du niveau d'optimisation de mon établissement, l'année dernière j'ai échangé un cours avec un collègue et ca m'a libéré une matinée.
Attention: coup de pied dans la fourmilliere.
Je pense que les enseignants devraient militer pour que la réalisation des emplois du temps soit retirée aux cde et confiée a des personnes compétentes durablement.
Quant à retirer la réalisation des EDT aux CDE parce qu'ils seraient tous nuls... comment dire ? Ce sera au professeur qui "gueule le plus fort", ce sera vachement mieux. Et puis bon, j'ai bossé jusqu'au 19 juillet inclus pour faire les EDT, les deux voeux de tous les professeurs sont respectés, les EDT des classes sont propres... m'entendre dire que je suis incompétente me courrouce fort...
- JennyMédiateur
Oui, il ne faut pas généraliser. Il y a des adjoints qui font aussi du très bon boulot.
Deux ans que j’ai d’excellents EDT, dans 2 bahuts différents, qui respectent mon vœu principal et pourtant, je le demande à la dernière minute vu que je suis TZR. D’autres années, c’est nettement moins bien.
Deux ans que j’ai d’excellents EDT, dans 2 bahuts différents, qui respectent mon vœu principal et pourtant, je le demande à la dernière minute vu que je suis TZR. D’autres années, c’est nettement moins bien.
- LadyOlennaModérateur
En fait c'est pas si simple que ça de donner satisfaction à tout le monde (évidemment dans certains cas, comme celui évoqué par Ombre par exemple, c'est de la mauvaise volonté). On se dit "je fais 18h (ou 15h), j'ai demandé 2 demi-journées de libres (soit 8h), ça me laisse donc 28h de possibilités d'aménagement d'emploi du temps, c'est large".
Sauf que, si je prends l'exemple de mon établissement :
- j'ai 8 professeurs sur 32 en poste partagé (ce qui veut dire que j'ai dû me mettre d'accord avec le collègue de l'autre établissement pour le partage de l'emploi du temps, et que je ne dispose donc que de 2 ou 3 demi-journées possibles pour ces professeurs, d'autant qu'il faut laisser le temps aux collègues concernés de manger et de faire le trajet entre les établissements)
- parmi ces 8 postes partagés, 2 sont des professeurs de LV2 allemand-italien que je dois aligner avec certains cours de la professeure d'espagnol
- toujours parmi ces 8 postes partagés, il y a 1 professeure de latin (regroupements de deux divisions à chaque séance, sur 2 demi-journées possibles)
- j'ai deux après-midi entières banalisées pour le conservatoire : le mardi en 6e-5e, le jeudi en 4e-3e (cela concerne 3 classes sur 4 dans chaque niveau). Je ne peux mettre aucun cours sur ces créneaux, et je dois placer également dans la semaine une heure de formation instrumentale ou vocale dans l'EDT des élèves qui suivent la formation au conservatoire, en alignant là aussi trois classes par niveau
- les professeurs d'EPS ont un EDT contraint par les installations, je ne peux toucher à rien
- les profs de maths veulent des séances d'AP en 6e et 3e alignées : un prof prend le groupe 1 pendant qu'un autre prend le groupe 2
- les profs d'HG veulent des séances d'AP en 6e et en 3e pas en même temps, pour que la prof doc puisse intervenir en co-enseignement
- j'ai un stagiaire en maths, qui est donc à l'INSPE le mardi et le vendredi (+voir plus haut pour l'alignement des séances d'AP avec les autres profs de maths)
Bien sûr, comme cela a été précisé plus haut, il faut équilibrer la répartition des disciplines dans la semaine (on ne met pas 3h de français ni 2h d'anglais le même jour).
Les 6e ne doivent pas avoir plus de 6h de cours par jour et ne peuvent pas finir à midi pour reprendre à 13h.
Il faut que tous les élèves aient le temps de passer à la cantine tous les jours.
Il ne faut pas qu'il y ait 4 classes en étude en même temps.
Donc le raisonnement "j'ai 18h à caser dans 28, ça passe" ne fonctionne pas : on n'est pas tout seul dans l'établissement.
Après on fait au mieux, il suffit effectivement parfois de déplacer quelques heures pour débloquer certains trucs qui coincent, mais tout n'est malheureusement pas possible.
Sauf que, si je prends l'exemple de mon établissement :
- j'ai 8 professeurs sur 32 en poste partagé (ce qui veut dire que j'ai dû me mettre d'accord avec le collègue de l'autre établissement pour le partage de l'emploi du temps, et que je ne dispose donc que de 2 ou 3 demi-journées possibles pour ces professeurs, d'autant qu'il faut laisser le temps aux collègues concernés de manger et de faire le trajet entre les établissements)
- parmi ces 8 postes partagés, 2 sont des professeurs de LV2 allemand-italien que je dois aligner avec certains cours de la professeure d'espagnol
- toujours parmi ces 8 postes partagés, il y a 1 professeure de latin (regroupements de deux divisions à chaque séance, sur 2 demi-journées possibles)
- j'ai deux après-midi entières banalisées pour le conservatoire : le mardi en 6e-5e, le jeudi en 4e-3e (cela concerne 3 classes sur 4 dans chaque niveau). Je ne peux mettre aucun cours sur ces créneaux, et je dois placer également dans la semaine une heure de formation instrumentale ou vocale dans l'EDT des élèves qui suivent la formation au conservatoire, en alignant là aussi trois classes par niveau
- les professeurs d'EPS ont un EDT contraint par les installations, je ne peux toucher à rien
- les profs de maths veulent des séances d'AP en 6e et 3e alignées : un prof prend le groupe 1 pendant qu'un autre prend le groupe 2
- les profs d'HG veulent des séances d'AP en 6e et en 3e pas en même temps, pour que la prof doc puisse intervenir en co-enseignement
- j'ai un stagiaire en maths, qui est donc à l'INSPE le mardi et le vendredi (+voir plus haut pour l'alignement des séances d'AP avec les autres profs de maths)
Bien sûr, comme cela a été précisé plus haut, il faut équilibrer la répartition des disciplines dans la semaine (on ne met pas 3h de français ni 2h d'anglais le même jour).
Les 6e ne doivent pas avoir plus de 6h de cours par jour et ne peuvent pas finir à midi pour reprendre à 13h.
Il faut que tous les élèves aient le temps de passer à la cantine tous les jours.
Il ne faut pas qu'il y ait 4 classes en étude en même temps.
Donc le raisonnement "j'ai 18h à caser dans 28, ça passe" ne fonctionne pas : on n'est pas tout seul dans l'établissement.
Après on fait au mieux, il suffit effectivement parfois de déplacer quelques heures pour débloquer certains trucs qui coincent, mais tout n'est malheureusement pas possible.
- kai002Niveau 9
LadyOlenna a écrit:
- j'ai 8 professeurs sur 32 en poste partagé (ce qui veut dire que j'ai dû me mettre d'accord avec le collègue de l'autre établissement pour le partage de l'emploi du temps, et que je ne dispose donc que de 2 ou 3 demi-journées possibles pour ces professeurs, d'autant qu'il faut laisser le temps aux collègues concernés de manger et de faire le trajet entre les établissements)
- parmi ces 8 postes partagés, 2 sont des professeurs de LV2 allemand-italien que je dois aligner avec certains cours de la professeure d'espagnol
Bien sûr, comme cela a été précisé plus haut, il faut équilibrer la répartition des disciplines dans la semaine (on ne met pas 3h de français ni 2h d'anglais le même jour).
Vous êtes bien gentille (ou professionnelle!): plusieurs années les chefs des deux voire trois établissements où je suis partagé ne prennent même pas le temps de se consulter pour faire mon EDT, je me suis retrouvé plusieurs fois avec des cours en même temps sur deux établissements différents / même pas le temps de pisser à la récré car il fallait que je change de bahut sur les 15 mn de récré / pas le temps de manger: fini à 12H15 au collège pour reprendre à 13h au lycée. Et presque tous les ans, je me retrouve avec 2H de langue la même journée pour un même groupe... Ne vous prenez donc pas trop la tête
- MathadorEmpereur
LadyOlenna a écrit:- toujours parmi ces 8 postes partagés, il y a 1 professeure de latin (regroupements de deux divisions à chaque séance, sur 2 demi-journées possibles)
- j'ai deux après-midi entières banalisées pour le conservatoire : le mardi en 6e-5e, le jeudi en 4e-3e (cela concerne 3 classes sur 4 dans chaque niveau). Je ne peux mettre aucun cours sur ces créneaux, et je dois placer également dans la semaine une heure de formation instrumentale ou vocale dans l'EDT des élèves qui suivent la formation au conservatoire, en alignant là aussi trois classes par niveau
Soit le latin, la musique et la danse sont très populaires dans ton collège, soit on te met des bâtons dans les roues avec des directives anti-classes CAMIF…
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- Hermione0908Modérateur
S'il y a des classes CHAM et CHAD dans le collège de Lady Olena, c'est logique ce qu'elle écrit.
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Certaines rubriques de Neoprofs.org sont en accès restreint.
Pour en savoir plus, c'est par ici : https://www.neoprofs.org/t48247-topics-en-acces-restreint-forum-accessible-uniquement-sur-demande-edition-2021
- henrietteMédiateur
C'est un peu plus compliqué que cela. Je te donne l'exemple de mon établissement : il faut prévoir les répartitions de classe et de groupes avec des élèves qui feront latin-lv2 espagnol, d'autres latin-lv2 italien et d'autres enfin latin-bilangue (anglais-allemand).Mathador a écrit:LadyOlenna a écrit:- toujours parmi ces 8 postes partagés, il y a 1 professeure de latin (regroupements de deux divisions à chaque séance, sur 2 demi-journées possibles)
- j'ai deux après-midi entières banalisées pour le conservatoire : le mardi en 6e-5e, le jeudi en 4e-3e (cela concerne 3 classes sur 4 dans chaque niveau). Je ne peux mettre aucun cours sur ces créneaux, et je dois placer également dans la semaine une heure de formation instrumentale ou vocale dans l'EDT des élèves qui suivent la formation au conservatoire, en alignant là aussi trois classes par niveau
Soit le latin, la musique et la danse sont très populaires dans ton collège, soit on te met des bâtons dans les roues avec des directives anti-classes CAMIF…
Donc soit on met les latinistes sur 3 classes en fonction de leurs LV, chacune des classes avec les mêmes LV et avec le latin en barrette, soit on choisit de regrouper les latinistes sur deux classes seulement, mais alors il faut prévoir que la classe non bilangue sera une classe avec en barrette les deux LV2 italien et espagnol.
Alors si en plus le prof de le LC est en poste partagé, ça peut vite devenir très compliqué.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- Clecle78Bon génie
Elle a fait déplacer l'heure mais certains élèves ne pouvaient assister au cours prévu sur le nouvel horaire. Ils auraient pu venir à l'heure initialement prévue le vendredi soir mais chez ma collègue ou moi. Elle avait donc un vs complet mais certains de ses élèves perdaient une heure. Bien sûr ce ne serait pas passé avec un autre adjoint mais celui là ne savait pas dire non.Isis39 a écrit:Je ne comprends pas bien. Elle ne faisait pas une heure de sa VS ?Clecle78 a écrit:Une de mes collègues nous avait demandé de nous répartir ses latinistes à ma collègue et mo ( nous en avions déjà un bon groupe chacune elle et moi) le vendredi de 17 h à 18h parce qu'il y avait eu changement d'emploi du temps. Résultats nous avons découvert que le changement était à son initiative et que madame souhaitait partir plus tôt en weekend. Ma jeune collègue n' avait pas osé dire non mais j'ai carrément refuse. Résultat la collègue s'est plainte de notre mauvaise volonté, est partie le vendredi à 17 h et ses élèves n'ont pas eu leur quota de cours. L'adjoint s'était bien fait embobiner par cette collègue experte en mensonges diplomatiques. Certains sont vraiment prêts à tout.
- Ramanujan974Érudit
*Ombre* a écrit:Ta dernière phrase est vraie, hélas.
Il y a plusieurs années de cela, j'ai demandé un temps partiel (de droit) pour soins à donner à enfant malade, mon fils ayant à cette époque de sérieux soucis de santé qui avaient nécessité un aménagement de sa scolarité : il n'allait plus à l'école le mercredi matin et avait besoin de la surveillance constante d'un adulte. J'ai donc émis comme seul voeu d'être libérée de cours le mercredi matin, en expliquant pourquoi (et en fournissant les justificatifs nécessaires). Résultat, la CDE (c'était un petit établissement, sans adjoint) a réussi à me coller une heure de cours le mercredi matin. J'ajoute que j'avais une heure de trajet. C'était une situation infernale. J'ai eu beau protester, arguer des besoins de mon fils, que j'assumais, puisque j'avais demandé un TP pour m'occuper de lui, elle a répondu qu'il fallait bien que les élèves aient cours et qu'elle n'avait pas trouvé d'autre créneau.
J'ai cherché par moi-même et trouvé une solution. Il fallait qu'un collègue qui finissait à 15 heures le vendredi accepte de déplacer son dernier cours d'une heure, finissant donc non plus à 15h mais à 16, et je pouvais prendre son créneau et libérer mon mercredi matin. J'ai demandé au collègue en question qui a regardé ses chaussures en bredouillant : "Tu comprends, on part souvent en week-end".
J'ai quand même demandé à la chef de faire la modif, mais elle a refusé en déclarant : "Je ne vois pas pourquoi je désavantagerais M. Collègue pour vous arranger vous."
Vraiment ? Entre partir en week-end à 15h plutôt qu'à 16 quand on est à temps plein et s'occuper effectivement de son enfant qui en a besoin quand on a pris un TP pour ça, elle ne voit pas pourquoi elle arrangerait l'un plutôt que l'autre ? J'avoue que j'ai eu des pensées assez ordurières. Mais bizarrement, j'en ai davantage voulu à la chef, parce que c'est elle, la garante de la bonne marche de l'établissement et d'une certaine équité entre les personnels, qu'au collègue engourdi dans son confort.
Tu n'as pas pensé à utiliser tes jours "enfant malade" ? Si ton conjoint n'est pas enseignant, ça fait un certain nombre de demi-journées. Peut-être qu'il y en a plus avec un enfant malade. Au bout de 4 ou 5 mercredis, peut-être que le CDE aurait fait un effort...
- Isis39Enchanteur
Clecle78 a écrit:Elle a fait déplacer l'heure mais certains élèves ne pouvaient assister au cours prévu sur le nouvel horaire. Ils auraient pu venir à l'heure initialement prévue le vendredi soir mais chez ma collègue ou moi. Elle avait donc un vs complet mais certains de ses élèves perdaient une heure. Bien sûr ce ne serait pas passé avec un autre adjoint mais celui là ne savait pas dire non.Isis39 a écrit:Je ne comprends pas bien. Elle ne faisait pas une heure de sa VS ?Clecle78 a écrit:Une de mes collègues nous avait demandé de nous répartir ses latinistes à ma collègue et mo ( nous en avions déjà un bon groupe chacune elle et moi) le vendredi de 17 h à 18h parce qu'il y avait eu changement d'emploi du temps. Résultats nous avons découvert que le changement était à son initiative et que madame souhaitait partir plus tôt en weekend. Ma jeune collègue n' avait pas osé dire non mais j'ai carrément refuse. Résultat la collègue s'est plainte de notre mauvaise volonté, est partie le vendredi à 17 h et ses élèves n'ont pas eu leur quota de cours. L'adjoint s'était bien fait embobiner par cette collègue experte en mensonges diplomatiques. Certains sont vraiment prêts à tout.
Mais ce n'est pas légal ! Et les parents ne sont pas montés au créneau ??
- eliamEsprit éclairé
Dans certains bahut, les parents ne montent pas au créneau.
- Clecle78Bon génie
Le latin étant une option tout le monde s'en fichait. La collègue faisait chaque année le siège de l'administration pour améliorer son emploi du temps. Elle y passait toute sa première semaine....
- CathEnchanteur
Et bien à force de lire ce fil, j'ai rêvé de mon emploi du temps cette nuit.
- Ramanujan974Érudit
Cath a écrit:Et bien à force de lire ce fil, j'ai rêvé de mon emploi du temps cette nuit.
Moi je l'ai depuis le 12 juillet ..
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