Page 3 sur 4 • 1, 2, 3, 4
- Cléopatra2Guide spirituel
Et il est quand même possible de vouloir s'installer dans une académie autre que son académie d'origine, ce qui est très difficile sans un mouvement national, on le voit avec les PE, bloqués.
- lene75Prophète
Il y a un certain nombre de solutions si on veut vraiment recruter des titulaires. Marine signale qu'il y a un poste libre pour un contractuel près de chez elle, qui n'est apparemment pas une zone très demandée. Si c'est vraiment la cas, la solution est toute trouvée : donner la priorité à la titulaire qui a toutes les chances de se fixer sur ce poste près de chez elle (ou à tout autre titulaire qui habite à proximité et voudrait ce poste). Le problème de recrutement qui amène à y affecter chaque année un contractuel y serait donc résolu pour un bon bout de temps. La solution consistant à faire passer les contractuels avant les titulaires est efficace à court terme, mais c'est un désastre à long terme. La formation à l'INSPE s'est-elle améliorée ? Si c'est comme l'était l'IUFM, comment dire ?... j'ai une idée de sources d'économies. Si c'est devenu utile, ne faire que l'essentiel sur place, avec éventuellement une décharge ou au minimum une compensation financière pour ceux qui sont loin (qui permettrait par exemple de prendre une femme de ménage pour avoir un peu plus de temps avec son fils le week-end).
Certaines solutions sont aussi envisagées pour les médecins. Il y a eu les zones franches à une époque : bon, pour un prof, les impôts, ça ne va pas chercher loin, mais on peut imaginer une prime substantielle pour aller là où personne ne veut aller, versée chaque mois, et non une promesse pour dans 10 ans qui ne donne aucune garantie que les règles ne changeront pas d'ici-là, ou à nouveau une décharge pour compenser le temps de trajet, ou les deux. De plus en plus il y a le logement gratuit proposé par des communes rurales qui n'arrivent pas à attirer de médecins. Le logement, c'est souvent le nerf de la guerre, aussi bien dans les zones éloignées qu'en RP où c'est un vrai problème. Pourquoi pas la voiture de fonction dans certaines zones reculées ? Évidemment ça a un coût, mais il faut savoir ce qu'on veut. Ça n’intéresserait certainement pas des gens comme Marine qui a une vie familiale ailleurs, mais si ceux qui n'ont pas ces contraintes sont intéressés, mécaniquement, ça libère des places ailleurs pour les autres.
Le retour au mouvement à un tour, aussi. Et peut-être une réforme des points. C'est quand même un gros problème de perdre quasi tous ses points à chaque mutation. Ça pousse à s'accrocher à son poste et à thésauriser dans l'espoir d'avoir un meilleur poste plus tard, et cumulé avec le mouvement à 2 tours et les suppressions de postes, ça bloque complètement le mouvement et ça fait beaucoup d'insatisfaits. Si on veut se rapprocher un peu de chez soi, on perd toute chance de s'en rapprocher plus par la suite parce qu'on repart quasi à zéro pour les points. Par exemple, pas loin de chez moi, enfin pas plus loin que là où je suis actuellement, il y a un lycée isolé et donc très peu attractif. Moi ça ne me dérangerait pas d'y aller le temps d'avoir mieux, mais évidemment, je ne le demanderai jamais, parce que je n'ai pas envie de repartir à 0 pour les points sans y avoir franchement gagné par rapport à mon lycée actuel. Et de toute façon, la collègue qui y est et qui n'en peut plus de faire 2h de trajet pour y aller ne bouge pas non plus, pour la même raison. On pourrait donc facilement améliorer la situation, mais non, c'est bloqué.
Et puis il y a deux problèmes différents : les zones reculées et les zones sensibles. Dans les zones sensibles, on a, à un niveau supérieur, un problème qui se retrouve dans une autre mesure un peu partout et qui est une des raisons du peu d'attractivité de ce métier : les problèmes de discipline et l'absence totale de moyens pour y faire face. Si on refuse de voir ce problème, ce n'est pas la peine d'espérer quoi que ce soit. Il faut au moins essayer de rétablir des conditions correctes d'enseignement partout, ça suppose des classes moins chargées, de vraies sanctions et l'arrêt du passage de classe en classe et de la délivrance de diplômes comme s'il en pleuvait à des élèves qui n'ont pas du tout le niveau, un soutien de la hiérarchie, l'arrêt du prof-bashing institutionnalisé, une vraie politique d'inclusion des enfants handicapés, etc. Si la RP est autant repoussoir, c'est bien sûr à cause du prix du logement et du caractère peu attractif de la région (quoiqu'il y a pas mal de coins sympas), à cause des problèmes de transport (on peut mettre 1h pour faire 10km), mais c'est aussi et peut-être surtout parce qu'il y a une concentration d'élèves et de classes difficiles et que ça fait peur à beaucoup de gens. Je revois encore ma BS qui a fait toute sa scolarité dans une cité chaude hurler de stupeur quand ma cousine lui a annoncé qu'elle envisageait de devenir prof. C'est sorti du coeur : "Prof ? Oh là là, mais moi, j'avais PEUR pour mes profs ! Il faut être inconscient pour devenir prof". C'était il y a 20 ans. Et souvent mes élèves me disent qu'ils préfèrent tenter le CRPE parce que prof dans des classes comme celles qu'ils ont connues ou celles qu'ils entendent à côté, non merci. (À quoi je leur réponds en général de se renseigner un peu sur le métier de PE et d'essayer de faire un stage dans une école). Disons que le cumul temps de trajet dans les embouteillages ou les galères de RER + logement hors de prix par rapport au salaire + public difficile est un cocktail explosif, surtout si on lui ajoute tout ce qu'on retrouve partout ailleurs : déconsidération du métier, management toxique, pratiques vexatoires de la hiérarchie (allant jusqu'à faire en sorte de ne pas rembourser 2 balles de trajet).
Je ne crois pas qu'on puisse forcer les gens à travailler dans des conditions infernales, et je crois que chercher le moyen d'envoyer des gens là où personne ne veut aller et organiser tout le mouvement en fonction de cette contrainte est prendre le problème à l'envers : il faut faire en sorte qu'il n'y ait pas d'endroits où personne ne veut aller, d'une part en améliorant les conditions d'exercice, et d'autre part en donnant des compensations pour aller dans les zones reculées.
Et peut-être même spécialiser le recrutement et la formation en fonction des profils d'élèves (et ne pas mélanger dans les mêmes classes des élèves qui n'ont pas le même profil ni avoir les mêmes objectifs pour tout le monde sans aucune considération des aptitudes des uns et des autres) : ça ne requiert pas du tout les mêmes qualités ni les mêmes compétences d'enseigner à des élèves en difficulté, à des élèves en rupture scolaire ou qui posent des problèmes de discipline (ce ne sont pas forcément les mêmes), à des élèves en avance, etc. Et plus ça va plus je me dis que la perle rare qui aurait toutes les qualités pour tous les publics (pour moins de 2000 balles par mois en plus) n'existe pas et que nous échouons tous avec une partie des élèves ou avec certaines classes, sauf que ce ne sont pas les mêmes pour tout le monde. Ça n'est pas politiquement correct, mais je ne crois pas du tout aux vertus de l'hétérogénéité et au super prof qui serait capable de la prendre en charge sans laisser personne de côté.
Bref, les solutions se discutent, on peut en envisager d'autres, celles que je propose ont peut-être des défauts, mais encore une fois, on ne peut pas résoudre les problèmes en les prenant isolément. Il n'y aura aucune solution viable au problème des mutations si on ne s'attaque pas aussi au reste.
Certaines solutions sont aussi envisagées pour les médecins. Il y a eu les zones franches à une époque : bon, pour un prof, les impôts, ça ne va pas chercher loin, mais on peut imaginer une prime substantielle pour aller là où personne ne veut aller, versée chaque mois, et non une promesse pour dans 10 ans qui ne donne aucune garantie que les règles ne changeront pas d'ici-là, ou à nouveau une décharge pour compenser le temps de trajet, ou les deux. De plus en plus il y a le logement gratuit proposé par des communes rurales qui n'arrivent pas à attirer de médecins. Le logement, c'est souvent le nerf de la guerre, aussi bien dans les zones éloignées qu'en RP où c'est un vrai problème. Pourquoi pas la voiture de fonction dans certaines zones reculées ? Évidemment ça a un coût, mais il faut savoir ce qu'on veut. Ça n’intéresserait certainement pas des gens comme Marine qui a une vie familiale ailleurs, mais si ceux qui n'ont pas ces contraintes sont intéressés, mécaniquement, ça libère des places ailleurs pour les autres.
Le retour au mouvement à un tour, aussi. Et peut-être une réforme des points. C'est quand même un gros problème de perdre quasi tous ses points à chaque mutation. Ça pousse à s'accrocher à son poste et à thésauriser dans l'espoir d'avoir un meilleur poste plus tard, et cumulé avec le mouvement à 2 tours et les suppressions de postes, ça bloque complètement le mouvement et ça fait beaucoup d'insatisfaits. Si on veut se rapprocher un peu de chez soi, on perd toute chance de s'en rapprocher plus par la suite parce qu'on repart quasi à zéro pour les points. Par exemple, pas loin de chez moi, enfin pas plus loin que là où je suis actuellement, il y a un lycée isolé et donc très peu attractif. Moi ça ne me dérangerait pas d'y aller le temps d'avoir mieux, mais évidemment, je ne le demanderai jamais, parce que je n'ai pas envie de repartir à 0 pour les points sans y avoir franchement gagné par rapport à mon lycée actuel. Et de toute façon, la collègue qui y est et qui n'en peut plus de faire 2h de trajet pour y aller ne bouge pas non plus, pour la même raison. On pourrait donc facilement améliorer la situation, mais non, c'est bloqué.
Et puis il y a deux problèmes différents : les zones reculées et les zones sensibles. Dans les zones sensibles, on a, à un niveau supérieur, un problème qui se retrouve dans une autre mesure un peu partout et qui est une des raisons du peu d'attractivité de ce métier : les problèmes de discipline et l'absence totale de moyens pour y faire face. Si on refuse de voir ce problème, ce n'est pas la peine d'espérer quoi que ce soit. Il faut au moins essayer de rétablir des conditions correctes d'enseignement partout, ça suppose des classes moins chargées, de vraies sanctions et l'arrêt du passage de classe en classe et de la délivrance de diplômes comme s'il en pleuvait à des élèves qui n'ont pas du tout le niveau, un soutien de la hiérarchie, l'arrêt du prof-bashing institutionnalisé, une vraie politique d'inclusion des enfants handicapés, etc. Si la RP est autant repoussoir, c'est bien sûr à cause du prix du logement et du caractère peu attractif de la région (quoiqu'il y a pas mal de coins sympas), à cause des problèmes de transport (on peut mettre 1h pour faire 10km), mais c'est aussi et peut-être surtout parce qu'il y a une concentration d'élèves et de classes difficiles et que ça fait peur à beaucoup de gens. Je revois encore ma BS qui a fait toute sa scolarité dans une cité chaude hurler de stupeur quand ma cousine lui a annoncé qu'elle envisageait de devenir prof. C'est sorti du coeur : "Prof ? Oh là là, mais moi, j'avais PEUR pour mes profs ! Il faut être inconscient pour devenir prof". C'était il y a 20 ans. Et souvent mes élèves me disent qu'ils préfèrent tenter le CRPE parce que prof dans des classes comme celles qu'ils ont connues ou celles qu'ils entendent à côté, non merci. (À quoi je leur réponds en général de se renseigner un peu sur le métier de PE et d'essayer de faire un stage dans une école). Disons que le cumul temps de trajet dans les embouteillages ou les galères de RER + logement hors de prix par rapport au salaire + public difficile est un cocktail explosif, surtout si on lui ajoute tout ce qu'on retrouve partout ailleurs : déconsidération du métier, management toxique, pratiques vexatoires de la hiérarchie (allant jusqu'à faire en sorte de ne pas rembourser 2 balles de trajet).
Je ne crois pas qu'on puisse forcer les gens à travailler dans des conditions infernales, et je crois que chercher le moyen d'envoyer des gens là où personne ne veut aller et organiser tout le mouvement en fonction de cette contrainte est prendre le problème à l'envers : il faut faire en sorte qu'il n'y ait pas d'endroits où personne ne veut aller, d'une part en améliorant les conditions d'exercice, et d'autre part en donnant des compensations pour aller dans les zones reculées.
Et peut-être même spécialiser le recrutement et la formation en fonction des profils d'élèves (et ne pas mélanger dans les mêmes classes des élèves qui n'ont pas le même profil ni avoir les mêmes objectifs pour tout le monde sans aucune considération des aptitudes des uns et des autres) : ça ne requiert pas du tout les mêmes qualités ni les mêmes compétences d'enseigner à des élèves en difficulté, à des élèves en rupture scolaire ou qui posent des problèmes de discipline (ce ne sont pas forcément les mêmes), à des élèves en avance, etc. Et plus ça va plus je me dis que la perle rare qui aurait toutes les qualités pour tous les publics (pour moins de 2000 balles par mois en plus) n'existe pas et que nous échouons tous avec une partie des élèves ou avec certaines classes, sauf que ce ne sont pas les mêmes pour tout le monde. Ça n'est pas politiquement correct, mais je ne crois pas du tout aux vertus de l'hétérogénéité et au super prof qui serait capable de la prendre en charge sans laisser personne de côté.
Bref, les solutions se discutent, on peut en envisager d'autres, celles que je propose ont peut-être des défauts, mais encore une fois, on ne peut pas résoudre les problèmes en les prenant isolément. Il n'y aura aucune solution viable au problème des mutations si on ne s'attaque pas aussi au reste.
_________________
Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- Clecle78Bon génie
Ce que tu dis Lene, comme pour les médecins, c'est qu'il faut une véritable volonté, une véritable écoute et pas des rustines. Or on a un gouvernement qui ne pense qu'à faire des économies sur notre dos, qui n'aime ni la jeunesse ni ses enseignants. On est très mal partis.
- olive27400Niveau 8
lene75 a écrit:Il y a un certain nombre de solutions si on veut vraiment recruter des titulaires. Marine signale qu'il y a un poste libre pour un contractuel près de chez elle, qui n'est apparemment pas une zone très demandée. Si c'est vraiment la cas, la solution est toute trouvée : donner la priorité à la titulaire qui a toutes les chances de se fixer sur ce poste près de chez elle (ou à tout autre titulaire qui habite à proximité et voudrait ce poste). Le problème de recrutement qui amène à y affecter chaque année un contractuel y serait donc résolu pour un bon bout de temps. La solution consistant à faire passer les contractuels avant les titulaires est efficace à court terme, mais c'est un désastre à long terme. La formation à l'INSPE s'est-elle améliorée ? Si c'est comme l'était l'IUFM, comment dire ?... j'ai une idée de sources d'économies. Si c'est devenu utile, ne faire que l'essentiel sur place, avec éventuellement une décharge ou au minimum une compensation financière pour ceux qui sont loin (qui permettrait par exemple de prendre une femme de ménage pour avoir un peu plus de temps avec son fils le week-end).
Je suis surpris du tournant pris par ce post qui était au départ une dispense ou non des cours de l'INSPE.
Cependant, @lene75, le poste à proximité de chez Marine est un poste à 18h alors que Marine sera stagiaire à 9h. C'est une région selon ses dires déficitaires. Donc que faisons-nous ? Pour le bien-être d'un agent, on prive trois classes d'anglais ou on impose à un TZR un poste partagé ou on met un contractuel à 9h payé 9h évidemment ?
Mais il est clair que les jeunes générations n'acceptent plus ce que les professeurs lauréats du CAPES acceptés. C'est ainsi. Mais l'argument du "on manque de profs" donnez-nous ce qu'on veut ou on fait un malheur, ce n'est pas possible. On ne peut pas se réclamer titulaire d'un CAPES avoir encore la sécurité du statut et vouloir la flexibilité du contractuel (mais aussi son insécurité). A un moment, il faut choisir.
Quant à jouer sur la corde sensible du bien-être des enfants des agents, excusez-moi. Quand on choisit de déménager et de lui imposer la séparation d'avec ses copains, que l'on se sépare en tant que couple.... c'est bien parce qu'on met son bien-être personnel avant et c'est normal. N'en faites donc pas le reproche à l'EN. Il a déjà une large de listes de torts.
- JennyMédiateur
Mais ce fameux poste 18h n'est pas libre ! C'est un berceau stagiaire et les rectorats ont du mal à trouver des postes berceaux 18h.
- MathadorEmpereur
J'avais regardé les textes par curiosité, et il semblerait que dans la FPE l'obligation du stage après le concours date de la codification (pourtant censée être à droit constant…) des lois Le Pors. Jusque dans les années 80, les statuts particuliers des enseignants n'imposaient d'ailleurs pas forcément de stage.epekeina.tes.ousias a écrit:N.B. Les lauréats des concours de recrutement d'enseignants sont, durant leur première année, en stage (conformément aux règles générales de la fonction publique).
Dans mon administration aussi. Pas tellement pour les contractuels (ceux que je connais ne passent pas le concours, ce qui pose moins problème qu'à l'EN) mais pour les B et les C qui renoncent aux promotions par concours pour ce genre de raison.lene75 a écrit:Il y a quand même un sérieux problème à l'EN. Quand on a 32 ans, un conjoint, un enfant, et plusieurs années d'expérience professionnelle, c'est un peu normal d'être installé dans la vie et de ne plus vouloir / pouvoir bouger (je suppose que le conjoint a lui aussi un travail dont il ne peut pas changer en un claquement de doigts et pour seulement une année scolaire avant d'atterrir ailleurs). C'est vrai que ceux qui sont titulaires depuis des années peuvent être encore plus mal lotis, mais ce n'est pas une justification, au contraire, ça fait partie du problème.
Et comme par hasard, il y a peu de femmes parmi ceux qui passent quand même les concours en question.lene75 a écrit:Marine, tu parles de société patriarcale et de leçons que donne l'EN sur l'égalité filles / garçons, tu as tout à fait raison. La mobilité professionnelle forcée, en particulier dès qu'on veut évoluer professionnellement, en est un reste : c'est viable quand madame et les enfants suivent monsieur, ça ne l'est plus quand les deux membres du couple sont à égalité et qu'on se soucie de l'intérêt de l'enfant.
Même pas besoin d'adapter la loi, il suffit d'amender les statuts particuliers par un décret en Conseil d'État. Une bonne partie de ces dispositions s'appliquent d'ailleurs déjà, de façon dérogatoire, pour le CAPES Mayotte: https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000043092658 .epekeina.tes.ousias a écrit:Il se dit — depuis un peu plus d'un an et demi, et de façon très nette depuis 2 ou 3 mois — que cela passera pas : la création de licences menant à l'enseignement, un concours de recrutement placé à l'issue de la L3, suivi de deux années sous le statut de stagiaire (il faudra adapter la loi) rémunéré dans des masters probablement “professionnalisant” et par alternance, et titularisation à l'issue dudit master.
Contrôleur programmeur interne 2023: aucun admissible…Jenny a écrit:Il me semble que d'autres secteurs de la FP sont moins marqué par la désaffectation des concours. Pourtant, quand on passe un concours des douanes par exemple, on a un lieu de formation unique sur toute la France et on ne travaille pas juste à côté.
Comme quoi même en payant moins mal que l'EN ça ne suffit pas toujours.
Ils arrivent encore à recruter des contractuels ?Clecle78 a écrit:Quant à la désaffection des concours elle touche aussi d'autres ministères dont celui où travaille mon mari. Ils en sont à surpayer les contractuels au détriment des titulaires qui sont dégoûtés et se barrent dès qu'ils peuvent.
Dans mon service on n'en trouve plus: CDD de 3 ans dans le public ou CDI direct dans le privé, les candidats potentiels choisissent le privé.
_________________
"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- ChoubidouhNiveau 8
Je ne sais pas pour les douanes, mais à l’inspection du travail, nous en sommes à 60% de postes pourvus.
Pour le topo : 3 lieux de formation (mais 80 sur 120 sont affectés à Marcy), affectation nationale (essentiellement Paris et le PACA) après avoir été baladé dans toutes la France pendant 18 mois, en ne rentrant chez soi que le week end et en payant une bonne moitié de ses nuitées. Défraiement par repas limite à 10€). Je trouve la formation INSPE assez soft comparé à cela…
Pour le topo : 3 lieux de formation (mais 80 sur 120 sont affectés à Marcy), affectation nationale (essentiellement Paris et le PACA) après avoir été baladé dans toutes la France pendant 18 mois, en ne rentrant chez soi que le week end et en payant une bonne moitié de ses nuitées. Défraiement par repas limite à 10€). Je trouve la formation INSPE assez soft comparé à cela…
- JulHabitué du forum
Si si, on peut s'être embêté à passer et à réussir un concours, puis subir une flexibilité imposée et une certaine insécurité. Ça s'appelle être TZR.olive27400 a écrit:lene75 a écrit:Il y a un certain nombre de solutions si on veut vraiment recruter des titulaires. Marine signale qu'il y a un poste libre pour un contractuel près de chez elle, qui n'est apparemment pas une zone très demandée. Si c'est vraiment la cas, la solution est toute trouvée : donner la priorité à la titulaire qui a toutes les chances de se fixer sur ce poste près de chez elle (ou à tout autre titulaire qui habite à proximité et voudrait ce poste). Le problème de recrutement qui amène à y affecter chaque année un contractuel y serait donc résolu pour un bon bout de temps. La solution consistant à faire passer les contractuels avant les titulaires est efficace à court terme, mais c'est un désastre à long terme. La formation à l'INSPE s'est-elle améliorée ? Si c'est comme l'était l'IUFM, comment dire ?... j'ai une idée de sources d'économies. Si c'est devenu utile, ne faire que l'essentiel sur place, avec éventuellement une décharge ou au minimum une compensation financière pour ceux qui sont loin (qui permettrait par exemple de prendre une femme de ménage pour avoir un peu plus de temps avec son fils le week-end).
Je suis surpris du tournant pris par ce post qui était au départ une dispense ou non des cours de l'INSPE.
Cependant, @lene75, le poste à proximité de chez Marine est un poste à 18h alors que Marine sera stagiaire à 9h. C'est une région selon ses dires déficitaires. Donc que faisons-nous ? Pour le bien-être d'un agent, on prive trois classes d'anglais ou on impose à un TZR un poste partagé ou on met un contractuel à 9h payé 9h évidemment ?
Mais il est clair que les jeunes générations n'acceptent plus ce que les professeurs lauréats du CAPES acceptés. C'est ainsi. Mais l'argument du "on manque de profs" donnez-nous ce qu'on veut ou on fait un malheur, ce n'est pas possible. On ne peut pas se réclamer titulaire d'un CAPES avoir encore la sécurité du statut et vouloir la flexibilité du contractuel (mais aussi son insécurité). A un moment, il faut choisir.
Quant à jouer sur la corde sensible du bien-être des enfants des agents, excusez-moi. Quand on choisit de déménager et de lui imposer la séparation d'avec ses copains, que l'on se sépare en tant que couple.... c'est bien parce qu'on met son bien-être personnel avant et c'est normal. N'en faites donc pas le reproche à l'EN. Il a déjà une large de listes de torts.
Quant à accepter sans broncher ses conditions de travail déplorables contre un salaire minable, encore heureux que l'on puisse se plaindre.
Beaucoup ont une certaine tolérance à l'égard de ceux qui s'insurgent contre leurs conditions de travail ou de vie, mais nous, nous devrions rester passifs et silencieux et regarder le train passer ?
- choup78Habitué du forum
Ce n 'est pas parce que les précédents ont subi que les suivants le doivent également... Je pense qu'il faut modifier tout ça, en tout cas c'est largement perfectible...
- JennyMédiateur
Choubidouh a écrit:Je ne sais pas pour les douanes, mais à l’inspection du travail, nous en sommes à 60% de postes pourvus.
Pour le topo : 3 lieux de formation (mais 80 sur 120 sont affectés à Marcy), affectation nationale (essentiellement Paris et le PACA) après avoir été baladé dans toutes la France pendant 18 mois, en ne rentrant chez soi que le week end et en payant une bonne moitié de ses nuitées. Défraiement par repas limite à 10€). Je trouve la formation INSPE assez soft comparé à cela…
On est d’accord. Ce n’est pas si fréquent de pouvoir faire des vœux et avoir une chance d’être dans sa région pour l’année de stage, qui peut être plus longue dans certaines administrations…
- Cléopatra2Guide spirituel
Ni dans plein d'emplois, en fait. C'est juste que comme il y a des profs partout, certaines personnes ne réalisent pas avant de passer les concours qu'il peut être difficile d'être prof où on veut.
- jésusFidèle du forum
Le télétravail, c'est pas pour tout le monde. Là, où je travaille ( et cela m'énerve un peu) , le télétravail concerne que 2 salariés sur 6, et pour des tâches spécifiques qui nécessitent du calme.
Je l'ai pratiqué à fond pendant le covid, mais impossible de prolonger l'expérience après. J'en garde en partie un mauvais souvenir. Monter des projets qui implique de faire des réunions avec des gens, et ce en zoom était peu commode. Je vois encore des annonces qui proposent du télétravail sur un ou deux jours par semaine mais jamais entièrement ou plus que 2 jours. Et il y a d'autres contraintes à côté, genre des déplacements le reste du temps.
Et du reste, cela finissait par mêler temps pro/perso. Même avec un téléphone pro, j'avais donné à une époque mon numéro perso, donc je recevais des coups de fil pro sur mon tel perso. Je recevais des coups de fil après l'heure de fin de mon télétravail, ( les gens aussi n'étaient pas au courant de mes rtt, donc coup de fil les jours de repos) , bref pas de déconnexion réelle comme quand on quitte son bureau. Bref, à moins que ça soit très bien organisé, je suis moyen chaud d'en refaire. Impossible de vraiment travailler, à part s'enfermer dans une pièce, isolé du reste de la vie de la maison et de ses bruits. On est chez soi mais pas dispo, c'était assez étrange.
Pour le concours, pour les contractuels, ça reste le poker. Il faut payer pour voir ( c'est-à-dire l'affectation finale). Du reste, je n'ai pas encore réussi le concours, et je ne connais pas encore ma réaction au vu d'une affectation qui ne m'emballerait pas pour diverses raisons. Est-ce que je tenterais tout pour bien vivre une telle affectation ( visiter la région, chercher un logement correct, tester les trajets entre un domicile et l'établissement) ou cela serait non directement parce que " red flag" . En tout cas, pour un poste de contractuel, je n'irais pas à l'autre bout de la France ou en IDF, même si il y a peu de poste autour de chez moi.
Pour l'interne, de la même façon, même si il y a moins d'épreuve, je trouve qu'au global, les années d'expérience ne sont pas assez prises en compte. Toutes les matières n'ont pas de troisième concours.
Pour la formation, on demande de faire de la différenciation pour les élèves, mais pour les profs, il y a peu de différenciation pour la formation qui leur est destinée. *
De la même façon, le système de points encourage à avoir une vie de famille installée pour en bénéficier, mais visiblement ça ne suffit pas à contenter tout le monde...
Oui, selon toutes les recommandations officielles, au-delà de 40 minutes de trajet en voiture, c'est long. Au-delà d'une 1h, par expérience, c'est fatigant. Donc, 1h30:2h...
( je travaille à 1h de chez moi), passer plus de 2 nuits par semaine à l'extérieur de son foyer par semaine, cela commence à faire beaucoup. On a l'impression de déconnecter de la vie de son foyer. Rentrer chez soi vers 18h/18h30, je trouve que cela fait tard, si derrière on est épuisé à 22h, on ne profite de rien, on fait peu de chose à part le vital, et on attend le week-end.
Dire qu'il faut s'accommoder de quelque chose de plus difficile à vivre que ça, avec le sourire me semble compliqué. Donc, une formation à plus d'une heure de route, c'est trop. Il y a l'échelon départemental. Il y a des iufm dans les préfectures et grosses villes des départements, pourquoi ne pas regrouper les enseignants stagiaires par département?
Je l'ai pratiqué à fond pendant le covid, mais impossible de prolonger l'expérience après. J'en garde en partie un mauvais souvenir. Monter des projets qui implique de faire des réunions avec des gens, et ce en zoom était peu commode. Je vois encore des annonces qui proposent du télétravail sur un ou deux jours par semaine mais jamais entièrement ou plus que 2 jours. Et il y a d'autres contraintes à côté, genre des déplacements le reste du temps.
Et du reste, cela finissait par mêler temps pro/perso. Même avec un téléphone pro, j'avais donné à une époque mon numéro perso, donc je recevais des coups de fil pro sur mon tel perso. Je recevais des coups de fil après l'heure de fin de mon télétravail, ( les gens aussi n'étaient pas au courant de mes rtt, donc coup de fil les jours de repos) , bref pas de déconnexion réelle comme quand on quitte son bureau. Bref, à moins que ça soit très bien organisé, je suis moyen chaud d'en refaire. Impossible de vraiment travailler, à part s'enfermer dans une pièce, isolé du reste de la vie de la maison et de ses bruits. On est chez soi mais pas dispo, c'était assez étrange.
Pour le concours, pour les contractuels, ça reste le poker. Il faut payer pour voir ( c'est-à-dire l'affectation finale). Du reste, je n'ai pas encore réussi le concours, et je ne connais pas encore ma réaction au vu d'une affectation qui ne m'emballerait pas pour diverses raisons. Est-ce que je tenterais tout pour bien vivre une telle affectation ( visiter la région, chercher un logement correct, tester les trajets entre un domicile et l'établissement) ou cela serait non directement parce que " red flag" . En tout cas, pour un poste de contractuel, je n'irais pas à l'autre bout de la France ou en IDF, même si il y a peu de poste autour de chez moi.
Pour l'interne, de la même façon, même si il y a moins d'épreuve, je trouve qu'au global, les années d'expérience ne sont pas assez prises en compte. Toutes les matières n'ont pas de troisième concours.
Pour la formation, on demande de faire de la différenciation pour les élèves, mais pour les profs, il y a peu de différenciation pour la formation qui leur est destinée. *
De la même façon, le système de points encourage à avoir une vie de famille installée pour en bénéficier, mais visiblement ça ne suffit pas à contenter tout le monde...
Oui, selon toutes les recommandations officielles, au-delà de 40 minutes de trajet en voiture, c'est long. Au-delà d'une 1h, par expérience, c'est fatigant. Donc, 1h30:2h...
( je travaille à 1h de chez moi), passer plus de 2 nuits par semaine à l'extérieur de son foyer par semaine, cela commence à faire beaucoup. On a l'impression de déconnecter de la vie de son foyer. Rentrer chez soi vers 18h/18h30, je trouve que cela fait tard, si derrière on est épuisé à 22h, on ne profite de rien, on fait peu de chose à part le vital, et on attend le week-end.
Dire qu'il faut s'accommoder de quelque chose de plus difficile à vivre que ça, avec le sourire me semble compliqué. Donc, une formation à plus d'une heure de route, c'est trop. Il y a l'échelon départemental. Il y a des iufm dans les préfectures et grosses villes des départements, pourquoi ne pas regrouper les enseignants stagiaires par département?
- CrapaudNiveau 6
Choubidouh a écrit:Je ne sais pas pour les douanes, mais à l’inspection du travail, nous en sommes à 60% de postes pourvus.
Pour le topo : 3 lieux de formation (mais 80 sur 120 sont affectés à Marcy), affectation nationale (essentiellement Paris et le PACA) après avoir été baladé dans toutes la France pendant 18 mois, en ne rentrant chez soi que le week end et en payant une bonne moitié de ses nuitées. Défraiement par repas limite à 10€). Je trouve la formation INSPE assez soft comparé à cela…
Incroyable ces conditions...!
Pour ma part, recruté par Bercy et affecté en DREAL (ministère de la transition écologique), j'ai eu 12 semaines de formation métier dans le nord de la France et Paris, en "all inclusive". Je n'ai rien eu à avancer.
L'essentiel de ma formation s'est faite auprès de mon tuteur, dans mon affectation.
Cela étant dit, le nombre de recrutement dans ma filière (TSPEI et IIM) est en berne depuis plusieurs année également.
Il y a plusieurs postes à pourvoir et les derniers arrivés sont des contractuels.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
jésus a écrit:Il y a des iufm dans les préfectures et grosses villes des départements, pourquoi ne pas regrouper les enseignants stagiaires par département?
En dehors de ceci qu'il n'y a plus d'“IUFM”, il existe des centres départementaux issus du recrutement des instits qui se faisait en Écoles normales, et que le CRPE est un concours académique dont les affectations (y compris des stagiaires) se fait de manière départementale : ce sont les rectorats qui ont (depuis toujours) la main sur ces affectations — et non les INSPE. Il y a donc autant de PE stagiaires dans chaque site départemental que de postes implantés négociés entre les IA pour chaque département d'une académie : à cette date, la plupart des INSPE ont une idée à peu près nette de ce nombre, à une ou deux personnes près, mais nullement de leur affectation, laquelle dépend strictement de l'EN et en rien des INSPE, ce qui ne facilite pas la rentrée. Par ex. on ne sait pas dans quel cycle ils seront affectés : pas facile, dans ces conditions de prévoir comment les répartir (sauf à dire que, maternelles PS ou CM2, c'est pareil), ni donc de savoir quels seront les besoins horaires, ni donc de les “négocier” avec des U. qui, étant étranglées financièrement, ont plutôt tendance à tailler dans ce qu'elles estiment être du gras…
Mais s'agissant des stagiaires second degré, il faut garder en tête que, le concours étant national, l'affectation dans une académie (en tant que stagiaire la première année) est l'affaire de l'EN — puis, une fois les affectations académiques faites, des rectorats concernés. Ceux-ci paient le montant des DU que les Universités, via les INSPE, ont l'obligation de mettre en place. Et s'il n'y avait pas cette obligation, très peu d'université accepteraient de le faire. Car il faut bien avoir en tête que ces formations sont coûteuses en moyens pour les Universités : combien y a-t-il de stagiaires par MEEF second degré de la discipline X dans l'académie et combien par département ? Entre quelques-uns et pas beaucoup : de fait, donc, leur répartition dans les lieux de stages étant faite à l'échelle académique (interdépartementale), en dehors des cas de miracle qui resteraient à homologuer, elle ne s'accordera jamais avec l'implantation des lieux de formation (sans compter qu'un département, c'est grand, et qu'il y a des km qui comptent double, autant choisir le lieu où il y a le plus de gares, de trains et de possibilités de déplacement).
Comment ferait-on pour répartir ces groupes à petits effectifs dans plusieurs sites ? En créant des groupes de 2 ou 3 personnes dans chaque département ? S'il y a 2 départements, le coût double, s'il y en a 3, il triple et ainsi de suite. Mais cela engendrerait des coûts tels que, même en supposant que les rectorats acceptent de payer (ce qui supposerait qu'ils aient les montants disponibles), les universités ni les INSPE n'auraient pas le nombre d'enseignants nécessaires (même en heures complémentaires, car celles-ci seraient pompées sur le budget propre de l'INSPE et de l'u. et il faudrait supposer que le plafond n'est pas déjà atteint et que les enseignants accepteraient de les faire). S'il s'agissait d'étudiants et non de stagiaires, la solution serait vite trouvée : on supprime la formation s'ils sont trop peu nombreux — mais s'agissant de stagiaires, cette solution simple et élégante n'est malheureusement pas praticable, même du point de vue de l'EN. Bref, ce n'est pas parce qu'il y a des bâtiments qu'il y a des profs, des heures, etc. L'autre terme de l'alternative serait de décider que peu importe la discipline dans laquelle les stagiaires enseignent, la formation sera la même — ce qui susciterait peut-être (allez savoir) quelques réticences.
_________________
Si tu vales valeo.
- Dadoo33Grand sage
jésus a écrit:Le télétravail, c'est pas pour tout le monde. Là, où je travaille ( et cela m'énerve un peu) , le télétravail concerne que 2 salariés sur 6, et pour des tâches spécifiques qui nécessitent du calme.
Je l'ai pratiqué à fond pendant le covid, mais impossible de prolonger l'expérience après. J'en garde en partie un mauvais souvenir. Monter des projets qui implique de faire des réunions avec des gens, et ce en zoom était peu commode. Je vois encore des annonces qui proposent du télétravail sur un ou deux jours par semaine mais jamais entièrement ou plus que 2 jours. Et il y a d'autres contraintes à côté, genre des déplacements le reste du temps.
Et du reste, cela finissait par mêler temps pro/perso. Même avec un téléphone pro, j'avais donné à une époque mon numéro perso, donc je recevais des coups de fil pro sur mon tel perso. Je recevais des coups de fil après l'heure de fin de mon télétravail, ( les gens aussi n'étaient pas au courant de mes rtt, donc coup de fil les jours de repos) , bref pas de déconnexion réelle comme quand on quitte son bureau. Bref, à moins que ça soit très bien organisé, je suis moyen chaud d'en refaire. Impossible de vraiment travailler, à part s'enfermer dans une pièce, isolé du reste de la vie de la maison et de ses bruits. On est chez soi mais pas dispo, c'était assez étrange.
Pour le concours, pour les contractuels, ça reste le poker. Il faut payer pour voir ( c'est-à-dire l'affectation finale). Du reste, je n'ai pas encore réussi le concours, et je ne connais pas encore ma réaction au vu d'une affectation qui ne m'emballerait pas pour diverses raisons. Est-ce que je tenterais tout pour bien vivre une telle affectation ( visiter la région, chercher un logement correct, tester les trajets entre un domicile et l'établissement) ou cela serait non directement parce que " red flag" . En tout cas, pour un poste de contractuel, je n'irais pas à l'autre bout de la France ou en IDF, même si il y a peu de poste autour de chez moi.
Pour l'interne, de la même façon, même si il y a moins d'épreuve, je trouve qu'au global, les années d'expérience ne sont pas assez prises en compte. Toutes les matières n'ont pas de troisième concours.
Pour la formation, on demande de faire de la différenciation pour les élèves, mais pour les profs, il y a peu de différenciation pour la formation qui leur est destinée. *
De la même façon, le système de points encourage à avoir une vie de famille installée pour en bénéficier, mais visiblement ça ne suffit pas à contenter tout le monde...
Oui, selon toutes les recommandations officielles, au-delà de 40 minutes de trajet en voiture, c'est long. Au-delà d'une 1h, par expérience, c'est fatigant. Donc, 1h30:2h...
( je travaille à 1h de chez moi), passer plus de 2 nuits par semaine à l'extérieur de son foyer par semaine, cela commence à faire beaucoup. On a l'impression de déconnecter de la vie de son foyer. Rentrer chez soi vers 18h/18h30, je trouve que cela fait tard, si derrière on est épuisé à 22h, on ne profite de rien, on fait peu de chose à part le vital, et on attend le week-end.
Dire qu'il faut s'accommoder de quelque chose de plus difficile à vivre que ça, avec le sourire me semble compliqué. Donc, une formation à plus d'une heure de route, c'est trop. Il y a l'échelon départemental. Il y a des iufm dans les préfectures et grosses villes des départements, pourquoi ne pas regrouper les enseignants stagiaires par département?
Pour cela, il faudrait déjà qu’il y ait suffisamment de poste berceaux pour les accueillir.
- jésusFidèle du forum
Après, il y a des solutions mixtes peut-être, on regroupe des stagiaires dans une salle avec videoprojecteur et voient ensemble une visio d'un prof qui ferait son intervention ailleurs.
Pour ma matière, en philo, il n'y a pas dans mes régions limitrophes, de master meef philo, parce qu'il n'y a pas assez d'étudiants.
Pour ma matière, en philo, il n'y a pas dans mes régions limitrophes, de master meef philo, parce qu'il n'y a pas assez d'étudiants.
- MathadorEmpereur
Les contraintes viennent aussi du fait de mélanger formation et service d'enseignement sur une même semaine: je ne suis pas sûr que cette organisation se retrouve dans d'autres dispositifs d'alternance (en tout cas je n'en connais pas).
Ceci dit, je crains qu'une organisation en 1 semaine sur 2 ne pose plus de problèmes qu'elle n'en résout, surtout dans le secondaire.
Ceci dit, je crains qu'une organisation en 1 semaine sur 2 ne pose plus de problèmes qu'elle n'en résout, surtout dans le secondaire.
_________________
"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- epekeina.tes.ousiasModérateur
jésus a écrit:Après, il y a des solutions mixtes peut-être, on regroupe des stagiaires dans une salle avec videoprojecteur et voient ensemble une visio d'un prof qui ferait son intervention ailleurs.
Pour ma matière, en philo, il n'y a pas dans mes régions limitrophes, de master meef philo, parce qu'il n'y a pas assez d'étudiants.
“Solution” qui serait probablement refusée par les profs en poste dans le secondaire, si on leur disait que, n'y ayant pas assez d'élèves dans leur discipline pour avoir un poste fixe, ils feront leur service en visio… Sans compter que la question serait ouverte de savoir avec quel matériel et en quel lieu les stagiaires se connecteraient. En tout cas, pour ma part, c'est un non franc et massif — et c'est le sentiment majoritaire des formateurs que je connais.
D'autre part, tu confonds les masters second degré (où actuellement ne sont inscrits que des étudiants — et oui, des masters MEEF philo ferment, faute d'étudiants) et la formation des stagiaires EN, qui se fait après concours. Pour ces derniers, il y a deux cas : soient ils ont un master MEEF et ils sont stagiaires à plein temps avec une formation minimaliste organisée par l'EN; soit ils ont un master disciplinaire (non MEEF) et ils sont stagiaires à mi-temps. Ce sera encore le cas pour l'année 2023-24 — mais sans doute plus par la suite.
_________________
Si tu vales valeo.
- Dadoo33Grand sage
Pour les postes, il faut également trouver des heures pour les contractuels alternants.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Mathador a écrit:Les contraintes viennent aussi du fait de mélanger formation et service d'enseignement sur une même semaine: je ne suis pas sûr que cette organisation se retrouve dans d'autres dispositifs d'alternance (en tout cas je n'en connais pas).
EDIT : ce qui suit pour éclairer les problèmes matériels liés à cette question :
Et d'autant plus qu'il y a deux manières d'organiser cette contrainte. Par ex. dans le premier degré, c'était auparavant soit une semaine en stage puis une semaine en formation, soit des journées filées de stage et des journées de formation par semaine : avec parfois les deux systèmes dans un seul et même site (= bonjour le casse-tête pour concevoir les EdT en “mutualisant”!). Dans le second degré, mettons que les stagiaires soient à 8h ou 9h, la solution adoptée était de dire que leur EdT en établissement devait prévoir de laisser libres, chaque semaine, des “journées allouées à la formation” (journées identiques pour tous les stagiaires d'une même discipline et à l'échelle de l'Académie). Je laisse chacun imaginer les difficultés pour les PerDir de tenir compte de cette contrainte. Mais ceci était imposé pour une raison simple à comprendre. L'autre possibilité aurait été de poser que les stagiaires étaient à plein temps pendant une semaine dans leur établissement, puis à plein temps en formation : donc pas en poste devant leurs élèves durant ce temps. Qui alors les aurait remplacés ? Ce n'est pas un hasard si les formations continues se sont écroulées depuis 20 ans : même cause, mêmes effets.
Reste qu'actuellement, les stagiaires étant soit à plein temps soit à mi-temps, les solutions techniques ne sont pas nombreuses. Dans les deux cas : ou bien une “semaine de formation” (ou quelques jours pour les temps plein) a lieu en dehors de leur temps de service, c'est-à-dire pendant les congés scolaires ; ou bien la “semaine de formation” a lieu pendant leur temps de service, mais en ce cas on retombe sur le même problème et il faut trouver quelqu'un pour les “remplacer” pendant cette semaine. Je te laisse imaginer les réticences (à mon avis tout à fait normales et légitimes!) dans le premier cas, et je te laisse imaginer les difficultés pour trouver des remplaçants (en supposant même que cela soit “accepté” par les établissements) dans le second…
Organiser l'alternance, cela suppose de s'en donner les moyens : ni la LRU ni la formation des enseignants n'ont prévu de le faire.
_________________
Si tu vales valeo.
- InvitéInvité
Hello !
Assez incroyable, cette déferlante de méchanceté qui dure depuis maintenant plusieurs jours ! Le sujet de mon post à la base = le fait que je trouve aberrant que mon ancienneté "lettres-anglais" ne soit pas reconnue alors qu'elle l'est pour un collègue "anglais" qui aurait exercé moins longtemps (et tout ce que cela entraîne). Point final.
En aucun cas, il n'est question du poste que j'aurai en tant que titulaire ou je ne sais quoi. À savoir également que ce poste "stagiaire 18h" dans le lycée à côté de chez moi était l'année dernière dédié à un contractuel et n'a pas été pourvu de l'année, car zone reculée oú personne ne veut aller. Je n'ai même pas d'inquiétude pour être près de chez moi une fois titularisée tellement la zone est déficitaire et le nombre de points pour rester ridiculement bas. Certaines personnes ont dû soit mal lire, soit mal comprendre.
Quoi qu'il en soit, que l'on soit d'accord ou non, je trouve totalement déplacé les "tu n'avais qu'à pas acheter de bien immobilier", les "bien fait pour toi, tu savais dans quoi tu t'engageais" et les "je suis passé par là, j'en ai bavé, alors ça me fait du bien de constater que d'autres aussi" (car soyons honnêtes, c'est bien de cela dont il s'agit au fond, de jalousie).
J'aime beaucoup débattre. Pourtant, lorsqu'il s'agit de la situation personnelle de gens qui exposent leur souffrance et sont à la recherche de soutien, soit je réponds pour véhiculer du positif, soit je m'abstiens. Je ne me permets jamais de juger.
Je trouve ça triste, des profs avec un tel manque de bienveillance et d'empathie. Merci à celles et ceux qui ont tenté de comprendre ma situation @lene75 , je partage, mais alors, totalement ta vision des choses. C'est rassurant de ne pas être la seule à penser que le travail ne doit pas fatalement être difficile, contraignant, incompatible avec un épanouissement personnel...
Sur ce, je vais patiemment attendre mon affectation. Fingers crossed pour qu'elle soit bien pourrie (vu qu'apparement c'est tout ce qu'on est en droit d'attendre).
Assez incroyable, cette déferlante de méchanceté qui dure depuis maintenant plusieurs jours ! Le sujet de mon post à la base = le fait que je trouve aberrant que mon ancienneté "lettres-anglais" ne soit pas reconnue alors qu'elle l'est pour un collègue "anglais" qui aurait exercé moins longtemps (et tout ce que cela entraîne). Point final.
En aucun cas, il n'est question du poste que j'aurai en tant que titulaire ou je ne sais quoi. À savoir également que ce poste "stagiaire 18h" dans le lycée à côté de chez moi était l'année dernière dédié à un contractuel et n'a pas été pourvu de l'année, car zone reculée oú personne ne veut aller. Je n'ai même pas d'inquiétude pour être près de chez moi une fois titularisée tellement la zone est déficitaire et le nombre de points pour rester ridiculement bas. Certaines personnes ont dû soit mal lire, soit mal comprendre.
Quoi qu'il en soit, que l'on soit d'accord ou non, je trouve totalement déplacé les "tu n'avais qu'à pas acheter de bien immobilier", les "bien fait pour toi, tu savais dans quoi tu t'engageais" et les "je suis passé par là, j'en ai bavé, alors ça me fait du bien de constater que d'autres aussi" (car soyons honnêtes, c'est bien de cela dont il s'agit au fond, de jalousie).
J'aime beaucoup débattre. Pourtant, lorsqu'il s'agit de la situation personnelle de gens qui exposent leur souffrance et sont à la recherche de soutien, soit je réponds pour véhiculer du positif, soit je m'abstiens. Je ne me permets jamais de juger.
Je trouve ça triste, des profs avec un tel manque de bienveillance et d'empathie. Merci à celles et ceux qui ont tenté de comprendre ma situation @lene75 , je partage, mais alors, totalement ta vision des choses. C'est rassurant de ne pas être la seule à penser que le travail ne doit pas fatalement être difficile, contraignant, incompatible avec un épanouissement personnel...
Sur ce, je vais patiemment attendre mon affectation. Fingers crossed pour qu'elle soit bien pourrie (vu qu'apparement c'est tout ce qu'on est en droit d'attendre).
- JennyMédiateur
Je crois que beaucoup de monde essaie juste de te prévenir, sans méchanceté. Ce poste n’a pas été pourvu l’an dernier, mais a priori, ce n’est plus le cas. Tant mieux si en tant que titulaire, c’est accessible. Il faut tenir bon l’année de stage.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Sharplyobjective a écrit:Sur ce, je vais patiemment attendre mon affectation. Fingers crossed pour qu'elle soit bien pourrie (vu qu'apparement c'est tout ce qu'on est en droit d'attendre).
Aucune méchanceté, je pense. Il est tout à fait anormal que tu ne connaisses ni ton lieu d'affectation ni quelles classes tu auras. Malheureusement, c'est dans les faits très souvent le cas…
_________________
Si tu vales valeo.
- InvitéInvité
Merci pour cette campagne de prévention, alors !
En attendant, parmi ces personnes pleines de sollicitude, aucun collègue ex-contractuel lycée pro et détenteur du CAPES... Exposer des grandes théories, c'est bien. Mais c'est mieux quand on sait exactement de quoi on parle.
Car à l'heure où j'ecris, ma gestionnaire ne m'a toujours pas confirmé avec certitude que je serai à 9h. Elle ne sait pas. Ce sera au bon vouloir des inspecteurs, selon elle. En attendant, ce n'est pas un "9h, ferme et définitif". C'est donc bien la preuve que la situation est particulière et nécessite réflexion. En revanche, ce qu'elle a pu me dire, c'est qu'au vu de mon nombre de points, je ferai partie des "premiers servis".
Bref...
En revanche, je ne comprends pas lorsque tu dis "le poste n'est pas pourvu, mais visiblement ce n'est plus le cas". Ma gestionnaire m'a expliqué qu'ils ouvraient davantage de postes que de nombres de stagiaires. Cela veut bien dire que certains seront non pourvus et refilés à des contractuels, on est d'accord, non ? Quelqu'un parlait de "poker" un peu plus haut. Bah moi, je parie que celui-ci fera partie soit de ceux dont personne ne veut, soit sera attribué à quelqu'un en fond de classement qui viendra à contrecœur.
Mon affectation tombe maximum le 21 juillet. Je posterai, dans le cas ou cela puisse servir à d'autres personnes dans les années à venir. Qui sait, peut-être se rendra-t'on compte que l'EN a fait preuve de plus d'humanité et de logique que certains collègues sur ce forum et aura décidé de me positionner dessus.
P.S. : petit ajout, puisque quelqu'un a répondu entre temps. Selon moi, si on avait claqué ses mains sur ses cuisses en disant "bah ouais, mais bon, c'est la vie, hein, c'est comme ça !" à chaque anomalie ou dysfonctionnement plutôt que d'essayer d'y remédier, je me demande bien où en serait le monde.
Bonne continuation à tous et merci pour le temps consacré à mon message.
En attendant, parmi ces personnes pleines de sollicitude, aucun collègue ex-contractuel lycée pro et détenteur du CAPES... Exposer des grandes théories, c'est bien. Mais c'est mieux quand on sait exactement de quoi on parle.
Car à l'heure où j'ecris, ma gestionnaire ne m'a toujours pas confirmé avec certitude que je serai à 9h. Elle ne sait pas. Ce sera au bon vouloir des inspecteurs, selon elle. En attendant, ce n'est pas un "9h, ferme et définitif". C'est donc bien la preuve que la situation est particulière et nécessite réflexion. En revanche, ce qu'elle a pu me dire, c'est qu'au vu de mon nombre de points, je ferai partie des "premiers servis".
Bref...
En revanche, je ne comprends pas lorsque tu dis "le poste n'est pas pourvu, mais visiblement ce n'est plus le cas". Ma gestionnaire m'a expliqué qu'ils ouvraient davantage de postes que de nombres de stagiaires. Cela veut bien dire que certains seront non pourvus et refilés à des contractuels, on est d'accord, non ? Quelqu'un parlait de "poker" un peu plus haut. Bah moi, je parie que celui-ci fera partie soit de ceux dont personne ne veut, soit sera attribué à quelqu'un en fond de classement qui viendra à contrecœur.
Mon affectation tombe maximum le 21 juillet. Je posterai, dans le cas ou cela puisse servir à d'autres personnes dans les années à venir. Qui sait, peut-être se rendra-t'on compte que l'EN a fait preuve de plus d'humanité et de logique que certains collègues sur ce forum et aura décidé de me positionner dessus.
P.S. : petit ajout, puisque quelqu'un a répondu entre temps. Selon moi, si on avait claqué ses mains sur ses cuisses en disant "bah ouais, mais bon, c'est la vie, hein, c'est comme ça !" à chaque anomalie ou dysfonctionnement plutôt que d'essayer d'y remédier, je me demande bien où en serait le monde.
Bonne continuation à tous et merci pour le temps consacré à mon message.
- JennyMédiateur
On est quand même quelques uns à être impliqués dans la formation. Tu ne sais pas tout parce que tu as été contractuelle trois ans.
Sur un autre fil, une stagiaire est sur deux établissements… Si on ne bloque pas des postes berceaux, on a ce genre de situations. Ensuite, s’il n y a pas de TZR dessus, il peut très bien être pourvu par un TZR aussi, qui a peut-être plus d’expérience que toi…
Tu n’as effectivement pas ton affectation, tu ne sais pas si tu seras affectée loin.
T’attendre à avoir une affectation précise parce que le poste est libre dans l’EN, c’est aller au delà de grandes désillusions.
Sur un autre fil, une stagiaire est sur deux établissements… Si on ne bloque pas des postes berceaux, on a ce genre de situations. Ensuite, s’il n y a pas de TZR dessus, il peut très bien être pourvu par un TZR aussi, qui a peut-être plus d’expérience que toi…
Tu n’as effectivement pas ton affectation, tu ne sais pas si tu seras affectée loin.
T’attendre à avoir une affectation précise parce que le poste est libre dans l’EN, c’est aller au delà de grandes désillusions.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Sans compter que le problème, c'est surtout que ceux qui pourraient y remédier sont ceux qui ont créé et entretenu le problème — et non pas les profs en poste, stagiaires ou contractuels, et pas même les corps d'inspection.
Par ex. des “postes libres”, dans une préfecture ou une sous préfecture, qui ne le sont en réalité qu'“en apparence” parce que le rectorat a décidé de les ranger dans la case “volant de manœuvre pour la rentrée”, il y en a une paire. J'en passe et des meilleures, mais la gestion des postes est devenue une sorte de concours d'inventions délétères.
Par ex. des “postes libres”, dans une préfecture ou une sous préfecture, qui ne le sont en réalité qu'“en apparence” parce que le rectorat a décidé de les ranger dans la case “volant de manœuvre pour la rentrée”, il y en a une paire. J'en passe et des meilleures, mais la gestion des postes est devenue une sorte de concours d'inventions délétères.
_________________
Si tu vales valeo.
Page 3 sur 4 • 1, 2, 3, 4
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum