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- NitaEmpereur
C'est navrant.
Dans mon jeune temps, j'ai été sélectionnée par la politique du strapontin, mais au moins c'était en L1 ('fin, DEUG 1re année, ça va de soi.)
Dans mon jeune temps, j'ai été sélectionnée par la politique du strapontin, mais au moins c'était en L1 ('fin, DEUG 1re année, ça va de soi.)
- MathadorEmpereur
Il n'est pas rare que des sudistes de formation scientifique choisissent le primaire plutôt que le secondaire pour rester dans le Sud, j'en ai rencontré plusieurs. En IDF, il semblerait effectivement plus « logique » de se diriger vers l'agrégation avec un tel dossier…Pandorafa a écrit:Mon mari, MCF sur Paris, me racontait la situation d'une étudiante brillante de sciences dans l'UE qu'il gère. Elle a obtenu sa licence avec 16 de moyenne, et a fait un super stage en collège. Elle veut devenir prof des écoles (enfin un profil scientifique pour le CRPE, c'est rare !) et a été refusée à plusieurs Master MEEF en France. Le seul où elle a été admise se trouve dans le sud, elle va devoir trouver à s'y loger à l'autre bout de la France, avec les coûts que cela implique, alors qu'elle voulait visiblement passer le concours en IDF. Je trouve la situation ubuesque. Qu'une sélection soit faite face aux étudiants avec des résultats trop juste, je peux l'entendre, mais là, je ne comprends pas. Si on prend le risque de décourager de bons étudiants, motivés pour intégrer une profession déjà sinistrée, on est mal partis...
_________________
"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- Ajonc35Sage
Ce que tu écris Mathador est tout à fait possible. Comme il est possible aussi qu'en Idf, les universités aient pensé qu'elle ait fait un choix mais en Xeme position et donc qu'elle a fait des choix " Plus prestigieux".Mathador a écrit:Il n'est pas rare que des sudistes de formation scientifique choisissent le primaire plutôt que le secondaire pour rester dans le Sud, j'en ai rencontré plusieurs. En IDF, il semblerait effectivement plus « logique » de se diriger vers l'agrégation avec un tel dossier…Pandorafa a écrit:Mon mari, MCF sur Paris, me racontait la situation d'une étudiante brillante de sciences dans l'UE qu'il gère. Elle a obtenu sa licence avec 16 de moyenne, et a fait un super stage en collège. Elle veut devenir prof des écoles (enfin un profil scientifique pour le CRPE, c'est rare !) et a été refusée à plusieurs Master MEEF en France. Le seul où elle a été admise se trouve dans le sud, elle va devoir trouver à s'y loger à l'autre bout de la France, avec les coûts que cela implique, alors qu'elle voulait visiblement passer le concours en IDF. Je trouve la situation ubuesque. Qu'une sélection soit faite face aux étudiants avec des résultats trop juste, je peux l'entendre, mais là, je ne comprends pas. Si on prend le risque de décourager de bons étudiants, motivés pour intégrer une profession déjà sinistrée, on est mal partis...
- mamieprofEsprit éclairé
Sur le guide de l Etudiant spécial Master :
Dans le cas où vous ne seriez reçu dans aucun master alors que vous avez validé votre licence, vous pouvez engager une démarche de poursuite d’études auprès des services rectoraux. Un« droit à la poursuite d’études » a en effet été créé lors de l’instauration de la sélection en master 1.
Le rectorat devra vous faire trois propositions de mention, de préférence dans votre établissement d’origine, sinon dans votre académie ou dans votre région académique.
Cette démarche s’effectue sur le portail trouvermonmaster.gouv.fr
J ai une ancienne qui a utilisé ce recours pour obtenir l an dernier un MASTER en droit.
Elle souhaite passer le concours pour être avocat mais il faut avoir validé un M1 et donc sans place en M1 point de concours
Dans le cas où vous ne seriez reçu dans aucun master alors que vous avez validé votre licence, vous pouvez engager une démarche de poursuite d’études auprès des services rectoraux. Un« droit à la poursuite d’études » a en effet été créé lors de l’instauration de la sélection en master 1.
Le rectorat devra vous faire trois propositions de mention, de préférence dans votre établissement d’origine, sinon dans votre académie ou dans votre région académique.
Cette démarche s’effectue sur le portail trouvermonmaster.gouv.fr
J ai une ancienne qui a utilisé ce recours pour obtenir l an dernier un MASTER en droit.
Elle souhaite passer le concours pour être avocat mais il faut avoir validé un M1 et donc sans place en M1 point de concours
- ElaïnaDevin
Taillevent a écrit:Il y a effectivement quelque chose de rationnel dans ce type de raisonnement mais dans ce cas, ne faudrait-il pas avoir l’honnêteté d'en sortir du discours nataliste qui persiste largement ?
Quel discours nataliste ?
Ne pas confondre "ma mère me saoule pour être grand mère" et "la société est nataliste". Quand on voit les problèmes de garde des parents, les allocations familiales rabotées, le discours ambiant qui consiste à dire "profitez avant d'avoir des enfants" (sous-entendant que quand on en a, on ne profite plus de la vie), la cherté des études... non, on ne peut pas dire que la France soit nataliste. Certes, c'est pire ailleurs en Europe... mais quand même.
_________________
It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.
Kiryu Kazuma inYakuza 4 Remastered
Ma page Facebook https://www.facebook.com/Lire-le-Japon-106902051582639
- BoubouleDoyen
Elaïna a écrit:Taillevent a écrit:Il y a effectivement quelque chose de rationnel dans ce type de raisonnement mais dans ce cas, ne faudrait-il pas avoir l’honnêteté d'en sortir du discours nataliste qui persiste largement ?
Quel discours nataliste ?
Ne pas confondre "ma mère me saoule pour être grand mère" et "la société est nataliste". Quand on voit les problèmes de garde des parents, les allocations familiales rabotées, le discours ambiant qui consiste à dire "profitez avant d'avoir des enfants" (sous-entendant que quand on en a, on ne profite plus de la vie), la cherté des études... non, on ne peut pas dire que la France soit nataliste. Certes, c'est pire ailleurs en Europe... mais quand même.
Ce ne serait pas un discours de parisiens voire d'habitants de grandes métropoles, ça ?
- ElaïnaDevin
Il faut vraiment ne jamais avoir entendu parler des parents de jeunes enfants depuis 20 ans pour soutenir que la France est vraiment natalistse quand même...
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It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.
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- MathadorEmpereur
Elaïna a écrit:Taillevent a écrit:Il y a effectivement quelque chose de rationnel dans ce type de raisonnement mais dans ce cas, ne faudrait-il pas avoir l’honnêteté d'en sortir du discours nataliste qui persiste largement ?
Quel discours nataliste ?
Ne pas confondre "ma mère me saoule pour être grand mère" et "la société est nataliste". Quand on voit les problèmes de garde des parents, les allocations familiales rabotées, le discours ambiant qui consiste à dire "profitez avant d'avoir des enfants" (sous-entendant que quand on en a, on ne profite plus de la vie), la cherté des études... non, on ne peut pas dire que la France soit nataliste. Certes, c'est pire ailleurs en Europe... mais quand même.
Cela dépend où. Dans les quartiers où les appartements familiaux se vendent 50K, je doute que les gens les plus influents suggèrent aux autres de « profiter » avant d'avoir des enfants.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- beaverforeverNeoprof expérimenté
Le comportement des Français a été nataliste quand on le compare à celui des autres pays développés. Il suffit de comparer avec l'Italie, l'Espagne, la Hongrie ou la Pologne. (Sans parler du Japon ou de la Corée du Sud). Ce comportement a été associé à des politiques relativement favorables aux familles (crèches, CAF, notamment). Depuis quelques années, la natalité française rejoint celles des autres pays développés, ce qui nous conduira quasi inévitablement à une phase de dépeuplement.Elaïna a écrit:Il faut vraiment ne jamais avoir entendu parler des parents de jeunes enfants depuis 20 ans pour soutenir que la France est vraiment nataliste quand même...
Maintenant, tout dépend comment l'on définit "nataliste", si c'est 7 enfants par femme en moyenne, très peu de pays sont natalistes, 4 enfants par femme, cela doit représenter un tiers des pays du monde, si c'est 2.5 enfants par femme c'est la moitié des pays.
- ElaïnaDevin
Sérieusement, vous n'avez jamais ouvert un seul magazine traitant de près ou de loin de sujets de société ? c'est LE leitmotiv : ne pas avoir des enfants trop tôt, profiter de la vie etc.Mathador a écrit:Cela dépend où. Dans les quartiers où les appartements familiaux se vendent 50K, je doute que les gens les plus influents suggèrent aux autres de « profiter » avant d'avoir des enfants.Elaïna a écrit:Quel discours nataliste ?Taillevent a écrit:Il y a effectivement quelque chose de rationnel dans ce type de raisonnement mais dans ce cas, ne faudrait-il pas avoir l’honnêteté d'en sortir du discours nataliste qui persiste largement ?
Ne pas confondre "ma mère me saoule pour être grand mère" et "la société est nataliste". Quand on voit les problèmes de garde des parents, les allocations familiales rabotées, le discours ambiant qui consiste à dire "profitez avant d'avoir des enfants" (sous-entendant que quand on en a, on ne profite plus de la vie), la cherté des études... non, on ne peut pas dire que la France soit nataliste. Certes, c'est pire ailleurs en Europe... mais quand même.
Variante : les gens qui s'étonnent que tu partes en voyage avec tes gosses : "mais, ça ne va pas vous le gâcher ?". Ou "ah, nous, on part en all inclusive et on les met au club toute la journée, on veut profiter".
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- ElaïnaDevin
beaverforever a écrit:Le comportement des Français a été nataliste quand on le compare à celui des autres pays développés. Il suffit de comparer avec l'Italie, l'Espagne, la Hongrie ou la Pologne. (Sans parler du Japon ou de la Corée du Sud). Ce comportement a été associé à des politiques relativement favorables aux familles (crèches, CAF, notamment). Depuis quelques années, la natalité française rejoint celles des autres pays développés, ce qui nous conduira quasi inévitablement à une phase de dépeuplement.Elaïna a écrit:Il faut vraiment ne jamais avoir entendu parler des parents de jeunes enfants depuis 20 ans pour soutenir que la France est vraiment nataliste quand même...
Maintenant, tout dépend comment l'on définit "nataliste", si c'est 7 enfants par femme en moyenne, très peu de pays sont natalistes, 4 enfants par femme, cela doit représenter un tiers des pays du monde, si c'est 2.5 enfants par femme c'est la moitié des pays.
On dira pour être sympa que la France est le moins pire en termes de natalité, notamment parce que la France a longtemps permis aux femmes de travailler en ayant des enfants (ce que n'ont pas fait la RFA puis l'Allemagne, l'Italie, l'Espagne, le Japon etc). Maintenant, dans tout système néolibéral, l'enfant devient vite une denrée rare car un frein à la surconsommation.
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- Une passanteEsprit éclairé
C'est là que je vois que nous ne vivons pas du tout dans le même genre d'univers, mais peut-être parce que je n'ai pas les moyens de partir en voyage (avec ou sans gosses) et que ceux que je fréquente n'ont pas non plus franchement les moyens de se payer des vacances all inclusive.Elaïna a écrit:Sérieusement, vous n'avez jamais ouvert un seul magazine traitant de près ou de loin de sujets de société ? c'est LE leitmotiv : ne pas avoir des enfants trop tôt, profiter de la vie etc.Mathador a écrit:Cela dépend où. Dans les quartiers où les appartements familiaux se vendent 50K, je doute que les gens les plus influents suggèrent aux autres de « profiter » avant d'avoir des enfants.Elaïna a écrit:Quel discours nataliste ?Taillevent a écrit:Il y a effectivement quelque chose de rationnel dans ce type de raisonnement mais dans ce cas, ne faudrait-il pas avoir l’honnêteté d'en sortir du discours nataliste qui persiste largement ?
Ne pas confondre "ma mère me saoule pour être grand mère" et "la société est nataliste". Quand on voit les problèmes de garde des parents, les allocations familiales rabotées, le discours ambiant qui consiste à dire "profitez avant d'avoir des enfants" (sous-entendant que quand on en a, on ne profite plus de la vie), la cherté des études... non, on ne peut pas dire que la France soit nataliste. Certes, c'est pire ailleurs en Europe... mais quand même.
Variante : les gens qui s'étonnent que tu partes en voyage avec tes gosses : "mais, ça ne va pas vous le gâcher ?". Ou "ah, nous, on part en all inclusive et on les met au club toute la journée, on veut profiter".
Dans mon univers, les gens font le nombre d'enfants qu'ils veulent, sauf lorsqu'ils souhaitent que leurs enfants puissent faire des études, dans ce cas, ils décident de ne pas en faire plus pour pouvoir financer les études des enfants déjà présents. (et c'est d'une tristesse...)
- pseudo-intelloSage
Bouboule a écrit:Elaïna a écrit:Taillevent a écrit:Il y a effectivement quelque chose de rationnel dans ce type de raisonnement mais dans ce cas, ne faudrait-il pas avoir l’honnêteté d'en sortir du discours nataliste qui persiste largement ?
Quel discours nataliste ?
Ne pas confondre "ma mère me saoule pour être grand mère" et "la société est nataliste". Quand on voit les problèmes de garde des parents, les allocations familiales rabotées, le discours ambiant qui consiste à dire "profitez avant d'avoir des enfants" (sous-entendant que quand on en a, on ne profite plus de la vie), la cherté des études... non, on ne peut pas dire que la France soit nataliste. Certes, c'est pire ailleurs en Europe... mais quand même.
Ce ne serait pas un discours de parisiens voire d'habitants de grandes métropoles, ça ?
Ce discours, oui, mais la politique globale, bof.
Les métiers de cadres à responsabilité avec présence au bureau jusqu'à 19h ne sont pas taillés pour la vie familiale (pas plus que médecin urgentiste), mais les précaires galèrent aussi avec le problème de garde d'enfants : en ouvrant les magasins de plus en plus tard, en faisant venir les femmes de ménage avant les heures de bureau parce que la vue du prolétariat salirait probablement l’œil délicat des gens Cômilfô, pour peu qu'il y ait un parent camionneur et l'autre agent d'entretien, j'ose à peine imaginer le casse-tête du quotidien), je ne parle pas des temps partiels fractionnés qui amènent un salaire de misère sans que les 20 pauvres heures de travail hebdo ne soient le moins du monde compatible avec les horaires d'école.
J'ajoute que tant que nous sommes sous statut, la journée enfants malades n'est pas un problème, mais qu'un employé en CDD doit hésiter...
Il est vrai qu'en terme d'aides et d'allocations, l’État assure plutôt pas mal pour les familles les moins loties. Mais pour quelle vie...
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- AscagneGrand sage
Je suppose que le problème principal, c'est celui du nombre de places insuffisant en Master. Ensuite, dans certains domaines, il me semble qu'il peut aussi y avoir une question de niveau et que le système n'est pas ou plus cohérent... En tout cas je ne suis pas étonné qu'on se retrouve avec des difficultés. Bien sûr je suis pour qu'on investisse pour l'ESR et notamment pour l'Université, mais je m'interroge aussi par rapport au deuxième aspect.AmyR a écrit:Est-ce que ça n'aurait pas aussi à voir avec la baisse du niveau des élèves/étudiants ?
- ElaïnaDevin
Une passante a écrit:
C'est là que je vois que nous ne vivons pas du tout dans le même genre d'univers, mais peut-être parce que je n'ai pas les moyens de partir en voyage (avec ou sans gosses) et que ceux que je fréquente n'ont pas non plus franchement les moyens de se payer des vacances all inclusive.
Dans mon univers, les gens font le nombre d'enfants qu'ils veulent, sauf lorsqu'ils souhaitent que leurs enfants puissent faire des études, dans ce cas, ils décident de ne pas en faire plus pour pouvoir financer les études des enfants déjà présents. (et c'est d'une tristesse...)
C'est bien ce que je dis. Ici clairement (et on n'est pas à plaindre) c'est un choix entre le 3e enfant ou la "belle vie" pour les deux qu'on a déjà.
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- mamieprofEsprit éclairé
Ascagne a écrit:Je suppose que le problème principal, c'est celui du nombre de places insuffisant en Master. Ensuite, dans certains domaines, il me semble qu'il peut aussi y avoir une question de niveau et que le système n'est pas ou plus cohérent... En tout cas je ne suis pas étonné qu'on se retrouve avec des difficultés. Bien sûr je suis pour qu'on investisse pour l'ESR et notamment pour l'Université, mais je m'interroge aussi par rapport au deuxième aspect.AmyR a écrit:Est-ce que ça n'aurait pas aussi à voir avec la baisse du niveau des élèves/étudiants ?
Je me demande quel est le "surplus" d'étudiants passés en L3 après un an de distanciel et le "surplus" d'étudiants ayant validé sa L3 toujours en quasi distanciel cette année par rapport aux années pré épidémie. Quand je sais que pour le bac on a gagné près de 15 points j'imagine que la progression est très importante pour la réussite en fac aussi.
Je pense que cela renforce l'inadéquation postulants/places proposées.
- Parisienne84Niveau 1
Bonjour,
J'ai une question pour ma nièce étudiante ayant validé sa licence de droit en session 2 pour cause de covid en session 1. Elle s'est retrouvée pénalisée pour candidater en master: que des refus. Je vous passe les détails.
A ce jour, la procédure de saisine du recteur (via le portail trouvermonmaster.gouv.fr) lui propose un master en province (où on a de la famille). Question: si elle accepte cette proposition, la 1e sur les 3 que le rectorat doit lui faire, est-ce que cela est considéré comme ferme, définitif et suspensif des 2 autres propositions auxquelles elle a droit?
Elle a jusqu'à vendredi 18h pour répondre et tout se passe via le portail et l'université lui a dit de devoir s'inscrire lundi 18 dernier délai...
Quelle pression!
Merci de votre aide et de vos bons conseils!
J'ai une question pour ma nièce étudiante ayant validé sa licence de droit en session 2 pour cause de covid en session 1. Elle s'est retrouvée pénalisée pour candidater en master: que des refus. Je vous passe les détails.
A ce jour, la procédure de saisine du recteur (via le portail trouvermonmaster.gouv.fr) lui propose un master en province (où on a de la famille). Question: si elle accepte cette proposition, la 1e sur les 3 que le rectorat doit lui faire, est-ce que cela est considéré comme ferme, définitif et suspensif des 2 autres propositions auxquelles elle a droit?
Elle a jusqu'à vendredi 18h pour répondre et tout se passe via le portail et l'université lui a dit de devoir s'inscrire lundi 18 dernier délai...
Quelle pression!
Merci de votre aide et de vos bons conseils!
- RuthvenGuide spirituel
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000033929763
"L'acceptation par l'étudiant d'une proposition met fin au traitement de la saisine par le recteur de région académique. Son inscription dans la formation concernée est de droit dès lors qu'il en fait la demande auprès du chef d'établissement et qu'il remplit les autres conditions d'inscription fixées par ce dernier."
Mais :
"Si l'étudiant n'a pas donné de réponse aux propositions du recteur dans un délai de huit jours suivant la notification de la troisième proposition d'admission, il est réputé les avoir refusées."
"L'acceptation par l'étudiant d'une proposition met fin au traitement de la saisine par le recteur de région académique. Son inscription dans la formation concernée est de droit dès lors qu'il en fait la demande auprès du chef d'établissement et qu'il remplit les autres conditions d'inscription fixées par ce dernier."
Mais :
"Si l'étudiant n'a pas donné de réponse aux propositions du recteur dans un délai de huit jours suivant la notification de la troisième proposition d'admission, il est réputé les avoir refusées."
- mamieprofEsprit éclairé
C'est particulièrement compliqué en droit et souvent il n'y a pas 3 propositions, dans certaines académies il n'y a rien du tout.
Après une L3 de droit on va dans le mur sans master car très compliqué de rebondir ailleurs et les concours d'avocat ou l ENM se font avec un master en poche donc bon nombre d'étudiants valident une L3 de droit qui ne leur sert strictement à rien.
Je lui conseillerais d'accepter si la localité est gérable pour vous.
Après une L3 de droit on va dans le mur sans master car très compliqué de rebondir ailleurs et les concours d'avocat ou l ENM se font avec un master en poche donc bon nombre d'étudiants valident une L3 de droit qui ne leur sert strictement à rien.
Je lui conseillerais d'accepter si la localité est gérable pour vous.
- RuthvenGuide spirituel
Je n'osais le dire ; si la spécialité du master convient, c'est vraiment jouer avec le feu que de tenter sa chance pour avoir mieux ou mieux localisé.
- JennyMédiateur
Ruthven a écrit:Je n'osais le dire ; si la spécialité du master convient, c'est vraiment jouer avec le feu que de tenter sa chance pour avoir mieux ou mieux localisé.
Je trouve aussi.
- Parisienne84Niveau 1
Jenny a écrit:Ruthven a écrit:Je n'osais le dire ; si la spécialité du master convient, c'est vraiment jouer avec le feu que de tenter sa chance pour avoir mieux ou mieux localisé.
Je trouve aussi.
Merci pour vos bons conseils et le lien legifrance.
- menerveOracle
Ma fille est en droit aussi... Elle était sur liste d'attente à Nantes et Grenoble et à préféré jouer la prudence et accepter le seul vœu où elle était acceptée directement.
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- [Stages] Etudiants en master Enseignement (master 1, master 2)
- Est-il cohérent de sélectionner les étudiants... entre le master 1 et le master 2 ?
- [Café pédagogique] Master MEEF: souffrance des étudiants
- 10 mars : « Points de vue sur le genre » à la Sorbonne (étudiants de master 1 et 2)
- liste les formations universitaires qui pourront sélectionner leurs étudiants entre la première et la seconde année de master.
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