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- ernyaFidèle du forum
Ah mais rien n'empêche de discuter ! Et heureusement que de tels fils existent pour nous faire réfléchir sur nos pratiques.
- TangledingGrand Maître
Mais pourquoi diable opposer la littérature et le métalittéraire ???? Je trouve cela aberrant. La littérature est le plus souvent largement métalittéraire. Et on accède au plus haut sens des textes en apprivoisant le métalittéraire.
En plus cela nourrit largement les rédactions, mes 6e ont fait des choses excellentes après avoir étudié un chapitre sans rien écrire que de métalittéraire, sur les textes du chapitre. Je suis sûr que je n'aurais pas obtenu un si beau résultat en leur faisant faire mille petits exercices de rédaction sans grande envergure.
@Amaliah :
Je préfère demander aux élèves de me montrer que tel texte satirique est une satire. On peut apprendre par coeur comme un robot une définition qu'on ne comprend pas. On ne peut pas l'appliquer à un texte nouveau sans l'avoir comprise. Je ne vois pas l'intérêt d'évaluer en restitution ce qui peut l'être en application.
Au bac on ne leur demande pas de réciter une définition... :/
En plus cela nourrit largement les rédactions, mes 6e ont fait des choses excellentes après avoir étudié un chapitre sans rien écrire que de métalittéraire, sur les textes du chapitre. Je suis sûr que je n'aurais pas obtenu un si beau résultat en leur faisant faire mille petits exercices de rédaction sans grande envergure.
@Amaliah :
Tangleding, tu parles de définitions. J'imagine que tu veux parler du vocabulaire littéraire comme une satire par exemple. Pour moi, c'est à apprendre par coeur. Il n'y a rien à comprendre, ni à appliquer, il faut juste savoir ce que veut dire le mot.
Je préfère demander aux élèves de me montrer que tel texte satirique est une satire. On peut apprendre par coeur comme un robot une définition qu'on ne comprend pas. On ne peut pas l'appliquer à un texte nouveau sans l'avoir comprise. Je ne vois pas l'intérêt d'évaluer en restitution ce qui peut l'être en application.
Au bac on ne leur demande pas de réciter une définition... :/
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- NLM76Grand Maître
J'exagère un petit peu; le métalittéraire ne s'oppose pas forcément au littéraire. Mais globalement, aujourd'hui, de la 6e à l'université, on en fait trop, beaucoup trop sur le métalittéraire.Tangleding a écrit:Mais pourquoi diable opposer la littérature et le métalittéraire ???? Je trouve cela aberrant. La littérature est le plus souvent largement métalittéraire. Et on accède au plus haut sens des textes en apprivoisant le métalittéraire.
Intéressant. Tu peux raconter plus précisément ?
En plus cela nourrit largement les rédactions, mes 6e ont fait des choses excellentes après avoir étudié un chapitre sans rien écrire que de métalittéraire, sur les textes du chapitre. Je suis sûr que je n'aurais pas obtenu un si beau résultat en leur faisant faire mille petits exercices de rédaction sans grande envergure.
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- http://instruire.fr
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«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- TangledingGrand Maître
Quand les élèves débarquent du primaire, les bons élèves savent lire un texte. Par contre ils n'ont jamais pu accéder à la question du comment qui ne semble pas vraiment être un sujet même en CM2.
Cette question du comment est pour moi l'enjeu essentiel en collège. Techniquement ça pourrait permettre de différencier de façon réaliste (humainement soutenable côté professeur).
J'ai eu de très bons retours de parents d'élèves et d'élèves cette année après avoir privilégié la méthode (rédiger une réponse, introduire une citation, justifier sa réponse en analysant la réponse) et le métalittéraire.
Bon y a aussi des parents qui ont chouigné en réclamant des tableaux de conjugaison.
Pour mes 6e c'était un sujet assez classique de rédaction de récit de Genèse (d'un collège de rêve nommé Eden), avec un plan imposé (5 étapes dont le temps de célébration finale [ne m'excommunie pas, je n'ai pas sollicité le schéma honni), et avec la contrainte d'intégrer au moins une anaphore.
Pour les rapides j'ai proposé un travail additionnel consistant à ajouter un récit à la façon de la chute.
Ils avaient peu travaillé la rédaction avant cela (petits exercices du TD de grammaire de V. Marchais)
Par contre on a étudié beaucoup d'extraits de la Genèse (deux récits de création, la Chute, une réécriture contemporaine de la Chute par Tournier [roman étudié au préalable], Caïn et Abel, Noé, Babel).
Et j'ai passé une heure pour l'analyse du sujet et les obliger à faire un vrai brouillon (noté sur 5 avec pour critère qu'il ressemble le moins possible au travail final en prenant le plus possible en compte le sujet)
Puis 2h pour la rédaction. Dont une en groupe (et je passais alors aiguiller les élèves, pointer des erreurs grammaticales, etc).
Ça a donné des rédactions sensas. J'ai mis plusieurs 20. Avec 13 de moyenne malgré les taules de ceux qui ne savent toujours pas écrire une phrase, la commencer par une majuscule et la finir par un point.
Cette question du comment est pour moi l'enjeu essentiel en collège. Techniquement ça pourrait permettre de différencier de façon réaliste (humainement soutenable côté professeur).
J'ai eu de très bons retours de parents d'élèves et d'élèves cette année après avoir privilégié la méthode (rédiger une réponse, introduire une citation, justifier sa réponse en analysant la réponse) et le métalittéraire.
Bon y a aussi des parents qui ont chouigné en réclamant des tableaux de conjugaison.
Pour mes 6e c'était un sujet assez classique de rédaction de récit de Genèse (d'un collège de rêve nommé Eden), avec un plan imposé (5 étapes dont le temps de célébration finale [ne m'excommunie pas, je n'ai pas sollicité le schéma honni), et avec la contrainte d'intégrer au moins une anaphore.
Pour les rapides j'ai proposé un travail additionnel consistant à ajouter un récit à la façon de la chute.
Ils avaient peu travaillé la rédaction avant cela (petits exercices du TD de grammaire de V. Marchais)
Par contre on a étudié beaucoup d'extraits de la Genèse (deux récits de création, la Chute, une réécriture contemporaine de la Chute par Tournier [roman étudié au préalable], Caïn et Abel, Noé, Babel).
Et j'ai passé une heure pour l'analyse du sujet et les obliger à faire un vrai brouillon (noté sur 5 avec pour critère qu'il ressemble le moins possible au travail final en prenant le plus possible en compte le sujet)
Puis 2h pour la rédaction. Dont une en groupe (et je passais alors aiguiller les élèves, pointer des erreurs grammaticales, etc).
Ça a donné des rédactions sensas. J'ai mis plusieurs 20. Avec 13 de moyenne malgré les taules de ceux qui ne savent toujours pas écrire une phrase, la commencer par une majuscule et la finir par un point.
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- AmaliahEmpereur
AsarteLilith a écrit:C'est justement là où ma réflexion en est. Et c'est loin d'être facile à faire.
Il le semble, pour revenir au sujet, que c'est simple et compliqué à la fois: pour la langue, j'évalue par interrogations + dictées + questions sur texte en fin de chapitre. Le vocabulaire, je fais au mieux pour le faire exploiter à mes élèves en rédaction. Pour l'étude de textes....questions sur texte, type dnb, adapté ( ici, adapté à mes 5e). Et c'est là que cela pêche: j'ai beau répéter que le texte du ds a toujours des points communs avec ce qui a été vu en cours, ce que j'évalue c'est la compétence à lire / comprendre/ interpréter un texte. Et ça, ça ne se révise pas, c'est ce qu'on fait en LA.
Tout à fait. Quand on travaille un texte en 3e en classe, je ne cesse de leur répéter que c'est là qu'ils préparent leur brevet.
NLM76 a écrit:Oui, et puis même dans des réutilisations moins directes. Je ne sais pas trop comment on pourrait faire ça bien au collège, mais au lycée, on pouvait un peu avec l'écriture d'invention. Voici ce que je veux dire : quand on fait une rédaction, quel que soit le sujet, quand on cherche les idées (phase d'inventio), on se passe en revue les livres qu'on a lus, étudiés, les textes qu'on connaît très bien, et surtout ceux qu'on connaît par cœur, et on se demande ce qu'on pourrait piquer.
Si on fait ça, peut-être pourrait-on donner des sujets tels que ceux que j'ai adorés quand j'étais en 6e. "Le vent vous parle à l'oreille; racontez."On donnerait de vraies armes à ceux qui n'ont pas d'inspiration naturelle... pour en fait en acquérir. Et puis on pourrait un peu sortir de l'exercice d'application contraint et un peu pénible : cela donne de la liberté pour choisir ce qu'on va imiter, ou pas.
J'ai le sentiment qu'enfant, je n'eusse guère apprécié ces sujets super guidés, d'imitation d'un seul genre, auteur, modèle. En somme, au pastiche, je préfère le centon.
J'aurais adoré ce genre de sujet en 6e. Maintenant pour être réaliste, cela me semble mission impossible pour la plupart des élèves.
L'exercice d'application ne semble pas pénible aux élèves : ils cherchent à imiter en réinvestissant des structures précises qui ont été travaillées avant et sont plutôt contents quand ils y arrivent. Ils comprennent au fur et à mesure des rédactions comment gagner des points pour améliorer leur expression. On ne peut se contenter de noter "Enrichis ton expression" sans proposer des choses précises aux élèves.
NLM, ce qui te semble trop contraint et restreint est ce qui permet bien au contraire à mes élèves de s'améliorer. Les élèves de 6e, dans leur immense majorité, n'en sont pas à glaner des idées et des procédés à convoquer dans leurs multiples lectures. Si déjà ils pouvaient s'approprier quelques tournures syntaxiques plus recherchées, à la manière de ..., ce serait bien. Et en ce sens, donner un plan précis aux élèves, paragraphe par paragraphe, permet de focaliser leur attention sur leur manière d'écrire.
Je vois quelques élèves de mon entourage qui ont des rédactions à faire du type "... . Racontez." Cela me semble fou de donner de tels sujets, rien n'est travaillé en amont, aucun vocabulaire spécifique, aucun élément de la syntaxe, rien. On finit par évaluer des choses qu'on n'enseigne pas.
Tangleding a écrit:Je préfère demander aux élèves de me montrer que tel texte satirique est une satire. On peut apprendre par coeur comme un robot une définition qu'on ne comprend pas. On ne peut pas l'appliquer à un texte nouveau sans l'avoir comprise. Je ne vois pas l'intérêt d'évaluer en restitution ce qui peut l'être en application.
Au bac on ne leur demande pas de réciter une définition... :/
Tangleding, je suis complètement d'accord avec toi. Quand on apprend le mot "satire", pour garder cet exemple, le mot vient à la fin d'une séance, la consultation dans Le Médecin malgré lui par exemple. On explique bien le sens du mot et on copie la définition ainsi que la synthèse sur la séance. Le mot est toujours associé précisément à un texte. A la maison, je demande aux élèves d'apprendre la définition. Sinon, quelques jours plus tard il n'en reste rien. on ne peut pas se passer de l'apprentissage de ces notions. Et pour montrer que tel texte est satirique, il faut commencer par apprendre le sens du mot "satirique".
Tu opposes restitution et application. Si on étudie un nouveau texte satirique, on reconvoquera la notion. Si je veux l'évaluer, je peux demander la définition si je veux juste vérifier qu'ils ont retenu le mot. Si je veux vérifier qu'ils ont compris en quoi un texte est satirique, effectivement je ne pose pas la question sur le mot "satirique". Mais on se place à deux niveaux différents d'évaluation.
Par ailleurs, on ne pourra pas forcément en évaluation de fin de séquence vérifier toutes les notions qui ont été vues dans la séquence. Poser une ou deux questions sur telle ou telle notion permet de vérifier la bonne acquisition de ces notions et n'empêche pas de poser des questions sur l'application d'une autre notion dans un texte. Bref, pour moi, les deux sont tout à fait complémentaires.
- NLM76Grand Maître
@Amaliah : je suis tout à fait d'accord avec toi. C'est utile, les exercices contraints tels que tu les conçois, et dans la situation dans laquelle nous sommes. J'évoque seulement une piste inexplorée encore qui, peut-être, pourrait concilier la liberté et la contrainte d'une autre façon. Pas très loin de la tienne. Juste peut-être avec un peu plus de liberté quant au choix des idées, en donnant un choix entre divers plans, ou éléments du plan qu'on suivra ensuite, en plaçant tel ou tel mot, telle ou telle expression.
@Tangleding : pourrais-tu expliquer plus précisément quel genre de "métalittéraire" tu as fait avant le travail de rédaction, avec ou deux exemples ?
@Tangleding : pourrais-tu expliquer plus précisément quel genre de "métalittéraire" tu as fait avant le travail de rédaction, avec ou deux exemples ?
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«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- SteredDoyen
La question du "comment" me semble aussi essentielle.
Je leur dis souvent qu'on peut résumer tout livre, tout chef-d'oeuvre en quelques lignes. Alors pourquoi écrire plus ? Quel effet sur le lecteur ?
Je leur dis souvent qu'on peut résumer tout livre, tout chef-d'oeuvre en quelques lignes. Alors pourquoi écrire plus ? Quel effet sur le lecteur ?
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"Il nous faut arracher la joie aux jours qui filent." Maïakovski
- AmaliahEmpereur
Moi aussi, je résume souvent en quelques phrases minimalistes le texte lu et leur demande quelle version ils préfèrent et pourquoi. Et ensuite on étudie les procédés mis en œuvre dans le texte pour créer tel ou tel effet.
- NLM76Grand Maître
Ah bah oui alors... Je m'échine à l'expliquer à pas mal de professeurs de lycée, qui ne voient pas que l'exercice de résumé d'un texte peut être un excellent point de départ pour l'analyse !
NLM, d'humeur prétentieuse ce soir
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- TangledingGrand Maître
Bon alors ça reste des 6e, hein mais disons :NLM76 a écrit:@Amaliah : je suis tout à fait d'accord avec toi. C'est utile, les exercices contraints tels que tu les conçois, et dans la situation dans laquelle nous sommes. J'évoque seulement une piste inexplorée encore qui, peut-être, pourrait concilier la liberté et la contrainte d'une autre façon. Pas très loin de la tienne. Juste peut-être avec un peu plus de liberté quant au choix des idées, en donnant un choix entre divers plans, ou éléments du plan qu'on suivra ensuite, en plaçant tel ou tel mot, telle ou telle expression.
@Tangleding : pourrais-tu expliquer plus précisément quel genre de "métalittéraire" tu as fait avant le travail de rédaction, avec ou deux exemples ?
- intertextualité & réécriture à partir de la Chute (or ils devaient rédiger une réécriture de la Genèse 1)
- dimension étiologique (Genèse, Babel, l'arc-en-ciel du Déluge)
- dimension poétique : anaphores, rythmes, assonances (tohou-wabouhou -> tohu et bohu -> hiatus de chaos dans la traduction retenue)
- dimension symbolique : la parole créatrice, place de l'homme dans la création, le Déluge et la purification...
- dimension axiologique/morale : la Chute, Babel
- fonction ordonnatrice du récit (Genèse, création par mise en ordre du chaos)
Un peu tout ça. Une partie a été vue à distance durant les deux semaines confinées (le Déluge et Babel), je suis plus efficace dans ces conditions d'ailleurs sauf qu'un tiers de la classe est hors d'atteinte. En cours in situ je pense que la proportion d'élèves qui ne comprend vraiment rien n'excède pas les 5%.
Plus généralement tout au long de l'année mes 6e sont constamment plongés dans le travail analytique et interprétatif.
Pour des élèves qui se sont peu entraînés en rédaction j'ai été surpris du bon résultat, comme je l'ai dit. Mon sujet était cependant, comme ceux d' @Amaliah , très cadré, et comme ma collègue je pense que c'est une nécessité : j'ai évalué ce que je leur ai appris, pas un état d'origine de leurs compétences d'écriture. En outre savoir suivre un plan n'est pas une compétence médiocre en 6e, c'est un très bon début. Et la contrainte est aussi un défi à la créativité pour les meilleurs, ça ne frustre personne. Certaines m'ont proposé comme anaphore : "elle dansa et le sable soulevé créa..." (j'avais imposé une Créatrice, en effet), une autre a imaginé une Fleur créatrice perdant un pétale (avec le bon genre, ah ah) à chaque étape de sa création... Bref, j'ai pris beaucoup de plaisir à corriger ça (alors que souvent c'est un calvaire pour moi de corriger des rédactions).
Surtout j'ai eu très peu de blocage (aucun en fait). Et un seul travail indigent. Après j'ai eu des travaux nuls (contenu sans intérêt, langue brutalisée au-delà du supportable jusqu'à la destruction quasi complète de tout sens). Quelques élèves ont parfois un peu perdu de vue la contrainte du récit de création au profit d'une description. Mais dans l'ensemble un très bon résultat.
De façon générale, pour ce qu'on appelle l'écriture d'imagination ou d'invention, je suis pour une redéfinition : "écriture de prolongement sous contraintes". Un texte second en lien étroit avec un texte littéraire premier, avec des contraintes imposées. Et à partir d'un texte étudié en classe.
C'est ainsi qu'on évalue vraiment ce qu'on est censé évaluer et non la compréhension d'un texte, le substrat culturel dont dispose chaque élève, etc.
Mais je connais des proches que tes sujets "centons" enchanteraient et qui détestent mes sujets "coercitifs" (et partagent ton aversion au "méta-littéraire"). Sauf que madame était une excellente littéraire, et pour ma part je vise à faire progresser le plus grand nombre, à évaluer ce que j'ai moi-même transmis et non un niveau "originel".
Pour une fois que ma façon de faire n'est pas élitiste (tout en étant exigeante)...
- Fichiers joints
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- AlcyoneFidèle du forum
Je ne sais pas ce que sont des sujets "centons"...
- NLM76Grand Maître
Un centon, c'est en quelque sorte un patchwork de textes. J'en ai fait quelquefois, pas forcément géniaux, un peu excessivement oulipiens (le côté "centon" peut être plus discret) comme corrigés de devoirs. En voici un.
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- AdrenFidèle du forum
Ce fil pose des questions pertinentes, et les réponses y sont instructives. C'est toujours intéressant de lire différentes façons de procéder et de trouver de nouvelles idées.
- MétanoïaNiveau 3
Merci à toutes et tous pour vos contributions.
Je relance car effectivement les échanges sont intéressants.
Est-ce qu'on peut parler un peu de la forme de vos cours ? Est-ce que vous ritualisez beaucoup, notamment au niveau des études de texte ?
Comment est-ce que vous menez le cours ? Est ce que vous changez beaucoup ou non ?
Comment est-ce que vous organisez les leçons dans le cahier / classeur ?
Merci !
Je relance car effectivement les échanges sont intéressants.
Est-ce qu'on peut parler un peu de la forme de vos cours ? Est-ce que vous ritualisez beaucoup, notamment au niveau des études de texte ?
Comment est-ce que vous menez le cours ? Est ce que vous changez beaucoup ou non ?
Comment est-ce que vous organisez les leçons dans le cahier / classeur ?
Merci !
- AsarteLilithBon génie
Côté rituels : dictée tous les 15 jours. Avec relecture + correction ensemble, ça prend une heure. Rédaction de fin de chapitre, préparée par un ou deux exercices d'écritures. 1 LC / chapitre.
Côté forme de cours : beaucoup de dialogué, avec notes au tableau (tableau, simples tirets, carte mentale). J'aime bien les faire réfléchir à la synthèse 5 mn / écrit avant de reprendre ensemble. Mes élèves râlent chaque année que je fais beaucoup écrire.
Cahier pour le rangement, mais je prendrai classeur l'année prochaine: plus facile si projet en cours d'année.
Côté forme de cours : beaucoup de dialogué, avec notes au tableau (tableau, simples tirets, carte mentale). J'aime bien les faire réfléchir à la synthèse 5 mn / écrit avant de reprendre ensemble. Mes élèves râlent chaque année que je fais beaucoup écrire.
Cahier pour le rangement, mais je prendrai classeur l'année prochaine: plus facile si projet en cours d'année.
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Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- IrulanHabitué du forum
Pareil que toi : une séance d'orthographe tous les 15 jours avec mes 5e et 4e (exercices + dictée), des exercices d'écriture courts mais très réguliers en revanche, suite à l'étude de texte + suite à chaque séance de grammaire. A faire à la maison : je ramasse un tiers des copies et je note. J'ai essayé sans noter : les élèves sont déçus. Je ne ramasse pas tout parce que c'est trop lourd pour moi autrement. Ça ne me dispensera pas de vérifier que tout le monde l'a fait.
Une rédaction en fin de chaque chapitre, pas forcément très longue, ainsi que des questions sur texte.
Pour la grammaire, deux évaluations à chaque fois : questions de cours + exercices.
Ils auront un cahier ou un classeur, voire un lutin : ils s'organisent comme ils le souhaitent. Cahier à l’endroit pour la partie lecture, à l’envers pour la grammaire. Je réserverai deux heures pour l'un et deux heures par semaine pour l'autre. Je donnerai plus de travail à la maison que cette année (le travail d'écriture ou un exercice de grammaire, une définition à chercher, un texte à lire...).
Pour la lecture, je me concentre sur les questions de base (qui ? quoi ? où ? quand ? et les plus difficiles : comment ? et pourquoi ?), le résumé de texte à partir de là, le débat de compréhension, je me sers aussi des questions du manuel quand je veux qu'ils travaillent en autonomie. Je peux aussi donner des indices, des aspects et des thèmes du texte, et faire chercher chaque groupe à partir des pistes données. Cela m'arrive également de leur faire dessiner le paysage décrit, par exemple. Je lis et fais écouter des lectures, maintenant beaucoup de manuels proposent cela sur leur site dédié. Je fais également beaucoup lire, même si c'est chronophage.
Au début, je faisais écrire les réponses à toutes les questions (perte de temps abyssale), maintenant je ne fais souvent noter que la trace écrite (synthèse de ce qu'on a dit ou résumé du texte) et les éléments essentiels à connaître.
En grammaire, j'essaie de leur faire faire leur propre carte mentale, autrement le Robert propose de bons schémas récapitulatifs. Je pars d'exemples, on les analyse ensemble, je leur fais noter les remarques petit à petit : le tout devient une leçon, concise et claire, je l'espère, et on lit ensuite la leçon du manuel. Après leur avoir fait cours et faire un nombre incalculable d'exercices, j’avais demandé à mes 6e de se mettre en groupe et de m'écrire eux-mêmes la leçon sur les compléments du verbe, sans regarder leur cours. Cela a incroyablement bien fonctionné et j’ai eu le droit à toutes sortes de présentations.
Je lis les OI avec eux au début, et les pièces de théâtre en entier, en classe. Ils ne lisent pas chez eux, ils faut donner le texte morceau par morceau ; les lectures cursives si j’ai le temps je peux les commencer en classe, autrement je fais tout lire à la maison avec un abécédaire à réaliser, une affiche ou en tout cas un travail les obligeant à s'intéresser à l’œuvre.
Une rédaction en fin de chaque chapitre, pas forcément très longue, ainsi que des questions sur texte.
Pour la grammaire, deux évaluations à chaque fois : questions de cours + exercices.
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Pour la lecture, je me concentre sur les questions de base (qui ? quoi ? où ? quand ? et les plus difficiles : comment ? et pourquoi ?), le résumé de texte à partir de là, le débat de compréhension, je me sers aussi des questions du manuel quand je veux qu'ils travaillent en autonomie. Je peux aussi donner des indices, des aspects et des thèmes du texte, et faire chercher chaque groupe à partir des pistes données. Cela m'arrive également de leur faire dessiner le paysage décrit, par exemple. Je lis et fais écouter des lectures, maintenant beaucoup de manuels proposent cela sur leur site dédié. Je fais également beaucoup lire, même si c'est chronophage.
Au début, je faisais écrire les réponses à toutes les questions (perte de temps abyssale), maintenant je ne fais souvent noter que la trace écrite (synthèse de ce qu'on a dit ou résumé du texte) et les éléments essentiels à connaître.
En grammaire, j'essaie de leur faire faire leur propre carte mentale, autrement le Robert propose de bons schémas récapitulatifs. Je pars d'exemples, on les analyse ensemble, je leur fais noter les remarques petit à petit : le tout devient une leçon, concise et claire, je l'espère, et on lit ensuite la leçon du manuel. Après leur avoir fait cours et faire un nombre incalculable d'exercices, j’avais demandé à mes 6e de se mettre en groupe et de m'écrire eux-mêmes la leçon sur les compléments du verbe, sans regarder leur cours. Cela a incroyablement bien fonctionné et j’ai eu le droit à toutes sortes de présentations.
Je lis les OI avec eux au début, et les pièces de théâtre en entier, en classe. Ils ne lisent pas chez eux, ils faut donner le texte morceau par morceau ; les lectures cursives si j’ai le temps je peux les commencer en classe, autrement je fais tout lire à la maison avec un abécédaire à réaliser, une affiche ou en tout cas un travail les obligeant à s'intéresser à l’œuvre.
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Ad augusta per angusta.
- AsarteLilithBon génie
Mara-Jade a écrit:Pareil que toi : une séance d'orthographe tous les 15 jours avec mes 5e et 4e (exercices + dictée), des exercices d'écriture courts mais très réguliers en revanche, suite à l'étude de texte + suite à chaque séance de grammaire. A faire à la maison : je ramasse un tiers des copies et je note. J'ai essayé sans noter : les élèves sont déçus. Je ne ramasse pas tout parce que c'est trop lourd pour moi autrement. Ça ne me dispensera pas de vérifier que tout le monde l'a fait.
Une rédaction en fin de chaque chapitre, pas forcément très longue, ainsi que des questions sur texte.
Pour la grammaire, deux évaluations à chaque fois : questions de cours + exercices.
Ils auront un cahier ou un classeur, voire un lutin : ils s'organisent comme ils le souhaitent. Cahier à l’endroit pour la partie lecture, à l’envers pour la grammaire. Je réserverai deux heures pour l'un et deux heures par semaine pour l'autre. Je donnerai plus de travail à la maison que cette année (le travail d'écriture ou un exercice de grammaire, une définition à chercher, un texte à lire...).
Pour la lecture, je me concentre sur les questions de base (qui ? quoi ? où ? quand ? et les plus difficiles : comment ? et pourquoi ?), le résumé de texte à partir de là, le débat de compréhension, je me sers aussi des questions du manuel quand je veux qu'ils travaillent en autonomie. Je peux aussi donner des indices, des aspects et des thèmes du texte, et faire chercher chaque groupe à partir des pistes données. Cela m'arrive également de leur faire dessiner le paysage décrit, par exemple. Je lis et fais écouter des lectures, maintenant beaucoup de manuels proposent cela sur leur site dédié. Je fais également beaucoup lire, même si c'est chronophage.
Au début, je faisais écrire les réponses à toutes les questions (perte de temps abyssale), maintenant je ne fais souvent noter que la trace écrite (synthèse de ce qu'on a dit ou résumé du texte) et les éléments essentiels à connaître.
En grammaire, j'essaie de leur faire faire leur propre carte mentale, autrement le Robert propose de bons schémas récapitulatifs. Je pars d'exemples, on les analyse ensemble, je leur fais noter les remarques petit à petit : le tout devient une leçon, concise et claire, je l'espère, et on lit ensuite la leçon du manuel. Après leur avoir fait cours et faire un nombre incalculable d'exercices, j’avais demandé à mes 6e de se mettre en groupe et de m'écrire eux-mêmes la leçon sur les compléments du verbe, sans regarder leur cours. Cela a incroyablement bien fonctionné et j’ai eu le droit à toutes sortes de présentations.
Je lis les OI avec eux au début, et les pièces de théâtre en entier, en classe. Ils ne lisent pas chez eux, ils faut donner le texte morceau par morceau ; les lectures cursives si j’ai le temps je peux les commencer en classe, autrement je fais tout lire à la maison avec un abécédaire à réaliser, une affiche ou en tout cas un travail les obligeant à s'intéresser à l’œuvre.
Exercices + dictée ?
Concrètement, des évals de grammaire et des traces écrites, ça donne quoi chez toi ?
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Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
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- IrulanHabitué du forum
Ce sont des exercices pour préparer la dictée, en fait c'est une dictée préparée, mais je ne donne pas le texte de celle-ci, parce que j'ai compris que ça ne servait à rien.
Pour les traces écrites, j'essaie de faire écrire le moins possible en classe (trop de temps perdu), mais toujours des phrases complètes. Voici un exemple donné l'année dernière à distance :
La trace écrite est le résumé en gras, les questions auraient été faites à l'oral.
En ce qui concerne les évals de grammaire : en 5e je donnais carrément les "qu'avez-vous retenu ? " du TD lab en éval, et je faisais ensuite une autre évaluation, une semaine après, avec des exercices. Je pense faire la même chose, car les élèves ont adoré ce fonctionnement. Avant, je faisais des interros à l'oral, mais ce n'était pas satisfaisant (une question seulement à un élève, pas tous les élèves interrogés...)
Pour les traces écrites, j'essaie de faire écrire le moins possible en classe (trop de temps perdu), mais toujours des phrases complètes. Voici un exemple donné l'année dernière à distance :
- Résumé Yvain:
- Lisez le texte 1 intitulé « Yvain devient le chevalier au lion », d’abord dans votre tête, puis à haute voix ; je vous le lirai la prochaine fois. Dans un premier temps, nous allons travailler la compréhension, l’analyse viendra plus tard.
Maintenant, répondez à l’écrit aux questions suivantes :
QUI ? Quels sont les personnages ?
QUAND ? A quelle époque, à quel moment l’histoire se déroule-t-elle ?
Où ? A quel endroit l’histoire se déroule-t-elle ?
QUOI et POURQUOI ? Quel est l’élément qui déclenche l’histoire ? Pourquoi les personnages agissent-ils ainsi ? …
COMMENT ? Quel moyen est-il mis en œuvre pour faire évoluer la situation ? Comment les personnages agissent-ils ? De quelle manière cherchent-ils à surmonter les obstacles rencontrés ?
Peut-être devrez-vous à chaque fois parcourir le texte pour trouver les réponses, c’est normal.
Vous commencez à bien connaître le texte. Vous allez pouvoir, à partir de vos réponses, faire un résumé de celui-ci (uniquement à partir de vos réponses, ne relisez pas le texte).
Une fois que vous avez rédigé votre résumé, lisez une dernière fois le texte : est-ce que votre résumé vous paraît bon ?
Réponse d'un élève :
Yvain devient le chevalier au lion.
Réponses aux questions
1) Les personnages sont Yvain, le serpent et le lion.
2) L’histoire se déroule après qu’une messagère envoyée par Laudine, a dit à Yvain qu’il avait dépassé le délai fixé par son épouse, Laudine.
3) On ne sait pas vraiment où l’histoire se déroule, mais nous savons que la rencontre entre Yvain, le serpent et le lion se passe dans la forêt.
4) -Yvain erre dans la forêt.
-Yvain rencontre le « combat » entre le serpent et le lion.
-Yvain tranche le serpent en de nombreux petits morceaux.
-Yvain coupe juste ce qu’il faut de la queue du lion.
- Le lion se met alors à son « service ».
Résumé :
Après qu’une messagère envoyée par Laudine, a dit à Yvain qu’il avait dépassé le délai fixé par son épouse, Laudine, le chevalier, dévasté par cette mauvaise nouvelle, devient un chevalier errant. Il surprend, sur son chemin, un combat entre un serpent et un lion. Yvain se demande s’il doit sauver le serpent ou le lion. Il décide finalement de sauver le lion car c’est un animal noble et Yvain ne se voit pas sauver le serpent, qui lui est un animal venimeux et traître. Une fois le lion sauvé, ce dernier se met au service d’Yvain.
La trace écrite est le résumé en gras, les questions auraient été faites à l'oral.
En ce qui concerne les évals de grammaire : en 5e je donnais carrément les "qu'avez-vous retenu ? " du TD lab en éval, et je faisais ensuite une autre évaluation, une semaine après, avec des exercices. Je pense faire la même chose, car les élèves ont adoré ce fonctionnement. Avant, je faisais des interros à l'oral, mais ce n'était pas satisfaisant (une question seulement à un élève, pas tous les élèves interrogés...)
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Ad augusta per angusta.
- AsarteLilithBon génie
Une interro flash en somme ? Où puis-je trouver le tdlab?
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- IrulanHabitué du forum
Le TDlab est le petit nom du cahier de grammaire des auteurs de Terre des lettres . J'entraîne les élèves avec la rubrique Qu'avez-vous retenu ?" et le contrôle de connaissances peut être exactement la même fiche en 6e ou inspirée de la fiche en 5e.
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- ElbertaHabitué du forum
Merci pour ce fil qui est une mine d'inspiration !
@Mara-Jade, tu fonctionnes de la même façon dans les autres niveaux (4e par exemple) : qui, quoi, où, quand ?
@Mara-Jade, tu fonctionnes de la même façon dans les autres niveaux (4e par exemple) : qui, quoi, où, quand ?
- IrulanHabitué du forum
Non, en 4e je passe à des questions de type brevet, et même à des lectures analytiques en groupe (avec aides). A distance, pour apprendre ou réapprendre aux élèves à bien lire un texte et à en faire le résumé, la méthode ci-dessus m'a parue intuitivement la plus simple. Autrement, je varie ma façon de procéder d'un extrait à l'autre. Quand je prépare ma séance, je ne passe pas plus de vingt minutes sur le texte (que j'ai déjà pu analyser par ailleurs), car je sais que si je ne veux pas passer trop de temps dessus en classe ça ne sert à rien d'entrer dans trop de détails. Ça ne m'empêche pas de regarder les questions de manuels et les livres du prof (parfois, on ne comprend pas où les auteurs souhaitent en venir) pour compléter. Certains points peuvent sembler si évident que je les "zappe" lors de la préparation, je n'ai pas encore complètement le "compas dans l’œil" concernant les niveaux (ce que je propose peut être trop dur, parfois - rarement - trop facile).
Bon, après je suis une néoprof.
Bon, après je suis une néoprof.
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- AsarteLilithBon génie
Mara-Jade a écrit:Le TDlab est le petit nom du cahier de grammaire des auteurs de Terre des lettres . J'entraîne les élèves avec la rubrique Qu'avez-vous retenu ?" et le contrôle de connaissances peut être exactement la même fiche en 6e ou inspirée de la fiche en 5e.
J'irai jeter un coup d'œil, merci ! Tu fais donc un '' qu'avez vous retenu'' peu de temps après le cours, plus, a date prévue, un contrôle classique d'exercices en 15-20mn ?
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- IrulanHabitué du forum
Oui, alors avec les 6e on faisait la fiche en classe, je donnais exactement la même au contrôle, et une semaine après : évaluation - exercices. Avec les 5e, même fonctionnement mais je refaisais la fiche pour le contrôle en la modifiant pour que ce ne soit pas exactement la même chose.
Pour les 4e, il n'y avait pas encore de cahier, mais je faisais des petites restitutions de connaissances écrites sur le même modèle (texte à trous, associations, etc.) ; après pas d'entraînement pour eux, juste la leçon à apprendre !
Pour les 4e, il n'y avait pas encore de cahier, mais je faisais des petites restitutions de connaissances écrites sur le même modèle (texte à trous, associations, etc.) ; après pas d'entraînement pour eux, juste la leçon à apprendre !
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- AsarteLilithBon génie
J'aime bien !
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