- LmamesmotsJe viens de m'inscrire !
Bonjour à tous,
J'ai eu une formation de philosophie. J'avais décidé de changer de trajectoire pour faire quelque chose de plus intéressant (l'histoire). Toutefois, jusqu'à aujourd'hui, je ne connais pas l'existence de livres synthétiques, ou plutôt d'une collection synthétisant plusieurs époques de l'histoire. Ce genre de livres pédagogiques abondent en philosophie, c'est pour ça que je m'étonne de ne pas en trouver. J'aimerais savoir si vous pouviez me conseiller une collection ou des livres pour aborder plus sereinement l'agrégation d'histoire.
J'ai eu une formation de philosophie. J'avais décidé de changer de trajectoire pour faire quelque chose de plus intéressant (l'histoire). Toutefois, jusqu'à aujourd'hui, je ne connais pas l'existence de livres synthétiques, ou plutôt d'une collection synthétisant plusieurs époques de l'histoire. Ce genre de livres pédagogiques abondent en philosophie, c'est pour ça que je m'étonne de ne pas en trouver. J'aimerais savoir si vous pouviez me conseiller une collection ou des livres pour aborder plus sereinement l'agrégation d'histoire.
- OlympiasProphète
- Cléopatra2Guide spirituel
Pour le hors-programme de l'oral, outre une culture historique solide dans les quatre périodes, il te faut aussi connaître une tonne de bibliographies plus ciblées pour gagner du temps lors de la préparation. Une bonne méthode d'analyse historique est aussi requise pour pouvoir synthétiser rapidement des informations inconnues.
Pour l'écrit, il y a des manuels de concours qui sont très bien faits (il y a un programme). J'insiste aussi sur l'adaptation au concours : il faut pouvoir se glisser dans les attendus des épreuves, et c'est je pense finalement le plus difficile (en tout cas c'est un défaut de méthode de réflexion qui m'a valu mes échecs à l'externe, jamais loin de l'admissibilité mais pas exactement dans ce qu'il fallait).
Pour l'écrit, il y a des manuels de concours qui sont très bien faits (il y a un programme). J'insiste aussi sur l'adaptation au concours : il faut pouvoir se glisser dans les attendus des épreuves, et c'est je pense finalement le plus difficile (en tout cas c'est un défaut de méthode de réflexion qui m'a valu mes échecs à l'externe, jamais loin de l'admissibilité mais pas exactement dans ce qu'il fallait).
- ArverneGrand sage
C'est la même chose pour les attendus de l'agreg interne. Ils sont différents de l'externe mais il faut bien les maîtriser.Cléopatra2 a écrit:Pour le hors-programme de l'oral, outre une culture historique solide dans les quatre périodes, il te faut aussi connaître une tonne de bibliographies plus ciblées pour gagner du temps lors de la préparation. Une bonne méthode d'analyse historique est aussi requise pour pouvoir synthétiser rapidement des informations inconnues.
Pour l'écrit, il y a des manuels de concours qui sont très bien faits (il y a un programme). J'insiste aussi sur l'adaptation au concours : il faut pouvoir se glisser dans les attendus des épreuves, et c'est je pense finalement le plus difficile (en tout cas c'est un défaut de méthode de réflexion qui m'a valu mes échecs à l'externe, jamais loin de l'admissibilité mais pas exactement dans ce qu'il fallait).
- e-WandererGrand sage
Elle est très chouette, cette collection ! J'ai eu besoin d'éléments de contextualisation assez précis pour un article de littérature et j'ai trouvé ma réponse dans l'un de ces volumes.Olympias a écrit:
https://www.belin-editeur.com/histoire-de-france
https://www.belin-editeur.com/mondes-anciens
Bonsoir c'est plutôt avec ce type d'ouvrages qu'on trouve pour diverses périodes que tu peux envisager de préparer l'agrégation d'histoire.
Il y a très peu d'ouvrages tels que ceux auxquels tu fais référence.
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« Profitons du temps qui nous reste avant la définitive invasion de la grande muflerie du Nouveau Monde » (Huysmans)
- bas-médiévisteNiveau 9
Lmamesmots a écrit:Bonjour à tous,
J'ai eu une formation de philosophie. J'avais décidé de changer de trajectoire pour faire quelque chose de plus intéressant (l'histoire). Toutefois, jusqu'à aujourd'hui, je ne connais pas l'existence de livres synthétiques, ou plutôt d'une collection synthétisant plusieurs époques de l'histoire. Ce genre de livres pédagogiques abondent en philosophie, c'est pour ça que je m'étonne de ne pas en trouver. J'aimerais savoir si vous pouviez me conseiller une collection ou des livres pour aborder plus sereinement l'agrégation d'histoire.
Bonjour,
Je fais passer depuis 2 ans des colles d'agreg en HP. Il me semble que le plus important est d'assister à de vrais oraux et de passer soi-même des colles. Il y a les "connaissances" d'un côté, et le savoir-faire méthodologique de l'autre.
Pour les connaissances, je conseille de feuilleter les grandes collections, de se faire éventuellement un petit répertoire de dates, de courtes bios sur les grands personnages, éventuellement aussi un petit lexique en partant, pourquoi pas, des manuels scolaires (par ex. pour chaque période : évergétisme, féodalité, grandes compagnies, fordisme). Malgré la précision machiavélique de certaines questions du jury, on n'attend pas d'un agrégé qu'il soit un singe savant. L'enjeu n'est pas d'être incollable sur de micro-détails mais de ne pas être trop mauvais sur les incontournables (Avec un sujet intitulé Charles de Gaulle ou Louis XIV, on ne pardonnera pas une grosse ânerie, tandis qu'avec "Amalasonte, princesse ostrogothe"... ).
Pour le savoir-faire méthodologique, il faut absolument passer des entraînements en situation (pression du temps, pression technique : gestion du PWPT, pression autour des repères bibliographiques à dégager rapidement).
Enfin et surtout, il y a la façon d'être devant le jury. Il faut être capable de raisonner face aux questions, de montrer que même si vous n'avez pas la réponse exacte, vous avez des connaissances, des réflexes d'historien (mise en contexte, critique des sources, parallèle historiographique, etc.) qui vous permettent quand même d'ébaucher une réponse satisfaisante.
Bon courage ! L'épreuve me faisait peur comme candidat... maintenant que je suis préparateur, il me semble qu'il y a une part importante de confiance de soi ; ce qui s'acquiert par l'entraînement et la ténacité.
Je fais passer depuis 2 ans des colles d'agreg en HP. Il me semble que le plus important est d'assister à de vrais oraux et de passer soi-même des colles. Il y a les "connaissances" d'un côté, et le savoir-faire méthodologique de l'autre.
Pour les connaissances, je conseille de feuilleter les grandes collections, de se faire éventuellement un petit répertoire de dates, de courtes bios sur les grands personnages, éventuellement aussi un petit lexique en partant, pourquoi pas, des manuels scolaires (par ex. pour chaque période : évergétisme, féodalité, grandes compagnies, fordisme). Malgré la précision machiavélique de certaines questions du jury, on n'attend pas d'un agrégé qu'il soit un singe savant. L'enjeu n'est pas d'être incollable sur de micro-détails mais de ne pas être trop mauvais sur les incontournables (Avec un sujet intitulé Charles de Gaulle ou Louis XIV, on ne pardonnera pas une grosse ânerie, tandis qu'avec "Amalasonte, princesse ostrogothe"... ).
Pour le savoir-faire méthodologique, il faut absolument passer des entraînements en situation (pression du temps, pression technique : gestion du PWPT, pression autour des repères bibliographiques à dégager rapidement).
Enfin et surtout, il y a la façon d'être devant le jury. Il faut être capable de raisonner face aux questions, de montrer que même si vous n'avez pas la réponse exacte, vous avez des connaissances, des réflexes d'historien (mise en contexte, critique des sources, parallèle historiographique, etc.) qui vous permettent quand même d'ébaucher une réponse satisfaisante.
Bon courage ! L'épreuve me faisait peur comme candidat... maintenant que je suis préparateur, il me semble qu'il y a une part importante de confiance de soi ; ce qui s'acquiert par l'entraînement et la ténacité.
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"Les instructions émanant des socio-pédagogues infestant les cabinets ministériels depuis plusieurs années sont un charabia dont le pathos infernal mériterait d'être traduit en français afin d'en saisir tout le sel lorsque l'on sait qu'il vise un enseignement destiné, je vous le rappelle, à des enfants." (Goubert, 1984)
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