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- Pénélope59Niveau 5
Bonjour à tous les collègues du privé...
j'aimerais avoir votre avis et tirer profit de votre expérience à propos du choix d'un syndicat.
Je suis perdue et ne sais lequel sera le "meilleur".
J'enseigne en lycée , j'ai déjà 33 ans de carrière et aimerais me syndiquer pour avoir des précisions sur la retraite , l'éventuelle mutation hors académie ...
Merci d'avance
j'aimerais avoir votre avis et tirer profit de votre expérience à propos du choix d'un syndicat.
Je suis perdue et ne sais lequel sera le "meilleur".
J'enseigne en lycée , j'ai déjà 33 ans de carrière et aimerais me syndiquer pour avoir des précisions sur la retraite , l'éventuelle mutation hors académie ...
Merci d'avance
- User18512Niveau 3
bonjour
si tu as seulement besoin de renseignements, inutile d'adhérer. en revanche, si tu veux un suivi de ton dossier, un appui dans des démarches éventuelles, une aide pour des situations particulières, bref: faire valoir tes droits face à une administration parfois/souvent obtuse, te syndiquer sera utile.
pour ma part et cela n'engage que moi, j'ai choisi d'emblée la cftc: ma section départementale 91 puis 92 a été efficace pour m'aider dans l'obtention d'un congé formation et aurait pu m'etre utile pour une affectation mais à l'époque je ne connaissais pas mes droits... se syndiquer est vraiment utile pour être tenue informée de ses droits et des lois et autres décrets pris à notre encontre.
si tu as seulement besoin de renseignements, inutile d'adhérer. en revanche, si tu veux un suivi de ton dossier, un appui dans des démarches éventuelles, une aide pour des situations particulières, bref: faire valoir tes droits face à une administration parfois/souvent obtuse, te syndiquer sera utile.
pour ma part et cela n'engage que moi, j'ai choisi d'emblée la cftc: ma section départementale 91 puis 92 a été efficace pour m'aider dans l'obtention d'un congé formation et aurait pu m'etre utile pour une affectation mais à l'époque je ne connaissais pas mes droits... se syndiquer est vraiment utile pour être tenue informée de ses droits et des lois et autres décrets pris à notre encontre.
- floflo1010Niveau 6
Salut.
Je suis au spelc. Les personnes sont compétentes et disponibles. Je ne suis pas encore à la retraite mais les collègues plus âgées ont été contente du spelc quand elles ont eu des questions et problèmes pour la retraite...
Je suis au spelc. Les personnes sont compétentes et disponibles. Je ne suis pas encore à la retraite mais les collègues plus âgées ont été contente du spelc quand elles ont eu des questions et problèmes pour la retraite...
- User18512Niveau 3
je précise : 1/ un syndicat peut te renseigner même sans être adhérente. et 2/ le syndicat aurait pu m'assister pour une mutation mais je ne l'ai su qu'apres. en effet, au moment du mouvement, je n'étais pas syndiquée et donc ignorante de mes droits et des interlocuteurs... cela m'a servi de leçon et du coup je me suis syndiquée.
- PuckVénérable
Le SNALC a une section pour le privé et est très bien. Il est très au fait des lois et ne sert pas de chambre d'écho du rectorat ...
_________________
"Ce que nous avons fait, aucune bête au monde ne l'aurait fait.
Mais nous nous en sommes sortis. Et nous voici confrontés à l'ingratitude de la nation. Pourtant, c'était pas ma guerre. C'était pas ma guerre, oh non !"Cripure
- User18512Niveau 3
Puck a écrit:Le SNALC a une section pour le privé et est très bien. Il est très au fait des lois et ne sert pas de chambre d'écho du rectorat ...
je pense changer de syndicat, et j'envisage le snalc en effet. pour cette indépendance.
- PuckVénérable
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"Ce que nous avons fait, aucune bête au monde ne l'aurait fait.
Mais nous nous en sommes sortis. Et nous voici confrontés à l'ingratitude de la nation. Pourtant, c'était pas ma guerre. C'était pas ma guerre, oh non !"Cripure
- AnarazelNiveau 1
Idem, j'ai adhéré au SNALC après m'être renseigné plusieurs mois sur la question, ne me trouvant pas représenté au sein des autres syndicats dits "majoritaires" du privé (qui ont par exemple relayé la réforme du collège).
- AndmaExpert spécialisé
La CGT aussi a un syndicat dans le privé.
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Nelson Mandela : « en faisant scintiller notre lumière nous offrons la possibilité aux autres d'en faire autant »
- VanadísNiveau 1
Je relance ce sujet : des avis nouveaux à proposer, quatre ans plus tard ? Mon idée est d’être conseillée et assistée dans certaines démarches (mutations principalement) mais aussi, tant qu’à faire, de soutenir (au moins un petit peu!) financièrement ceux qui s’investissent pour contrer les dérives liées à ce que devient notre métier. Merci d’avance de vos retours.
- EdithWGrand sage
Il n’y a à ma connaissance que deux syndicats représentatifs qui siègent en commission dans les rectorats, et qui sont donc en position de pouvoir renseigner un maître sur les mutations. Snec-cftc et Fep-cfdt. Localement le spelc et la cgt peuvent être actifs aussi. Bien que représentante syndicale moi-même d’un des deux, je dirais qu’il faut les appeler tous les deux (en commençant par celui ou ceux présents dans ton établissement) et voir lequel te renseigne, t’écoute, te répond le mieux, etc. Selon les endroits, ça change énormément ! Je suis sur deux départements et c’est le jour et la nuit! Et on renseigne sans adhésion, par contre si nécessité d’intervenir, l’adhésion devient nécessaire. Tu peux me contacter en mp si tu le souhaites.
- Pat BÉrudit
Personnellement, j'ai fait comme beaucoup : j'ai cherché quels syndicats étaient présents, les principaux (essentiellement SPEL et CFDT dans mon coin), j'en ai choisi un -la CFDT-, en me disant que ça pouvait servir... puis, quand j'ai commencé à m'y intéresser vraiment et vu les projets de loi qu'ils soutenaient ou en tout cas qu'ils ne cherchaient pas à empêcher, j'ai été complètement dégoûtée et j'ai décidé de changer. Et là, cette fois, je n'ai pas cherché quel syndicat pouvait m'être utile, mais quel syndicat j'avais envie de soutenir !
Bref, j'ai regardé un peu Sud-Solidaires, CGT (mais je ne voulais pas le même que mon mari), SNALC, FO, sans trop me soucier de leur représentativité ; mon mari a bien été soutenu pour sa mut' par la CGT qui a bien suivi son dossier, bien que ne siégeant pas en commission il me semble. Mais le rectorat applique les textes et il suffit de se faire connaître et de leur rappeler... avec soutien syndical, quel qu'il soit.
Au vu de tout ce qui se disait sur la réforme des collèges, à l'époque, j'en ai écarté quelques-uns et j'ai pris FO (le SNALC était pas mal aussi sur ce thème)... et j'y reste pour le fonctionnement hyper démocratique. Et tant pis si on est minoritaires !
Mon conseil : lis ce qu'ils disent sur les actualités en cours, sur les dernières réformes (lycée, collège), tu auras une idée plus claire des valeurs qu'ils défendent et choisis en fonction de tes convictions et non de "sont-ils majoritaires". Le bouche à oreille et la présence de délégués actifs dans ton coin sont une piste intéressante aussi.
(le seul "risque" des syndicats plus minoritaires, c'est que, comme on n'y est pas nombreux, on se retrouve très vite encouragé à prendre quelques responsabilités... mais c'est super instructif !)
Bref, j'ai regardé un peu Sud-Solidaires, CGT (mais je ne voulais pas le même que mon mari), SNALC, FO, sans trop me soucier de leur représentativité ; mon mari a bien été soutenu pour sa mut' par la CGT qui a bien suivi son dossier, bien que ne siégeant pas en commission il me semble. Mais le rectorat applique les textes et il suffit de se faire connaître et de leur rappeler... avec soutien syndical, quel qu'il soit.
Au vu de tout ce qui se disait sur la réforme des collèges, à l'époque, j'en ai écarté quelques-uns et j'ai pris FO (le SNALC était pas mal aussi sur ce thème)... et j'y reste pour le fonctionnement hyper démocratique. Et tant pis si on est minoritaires !
Mon conseil : lis ce qu'ils disent sur les actualités en cours, sur les dernières réformes (lycée, collège), tu auras une idée plus claire des valeurs qu'ils défendent et choisis en fonction de tes convictions et non de "sont-ils majoritaires". Le bouche à oreille et la présence de délégués actifs dans ton coin sont une piste intéressante aussi.
(le seul "risque" des syndicats plus minoritaires, c'est que, comme on n'y est pas nombreux, on se retrouve très vite encouragé à prendre quelques responsabilités... mais c'est super instructif !)
- CzarNiveau 9
Selon les interlocuteurs et donc les départements la qualité des syndicats est en effet différente.
Pour les collègues dans l'enseignement privé sous contrat qui seraient intéressés par la CGT, sachez qu'elle souhaite notre disparition.
"L’enseignement privé sous contrat doit disparaitre car l’État doit cesser de subventionner un système qui concurrence l’Enseignement public au détriment des droits des personnels et des élèves."
https://educaction7627.fr/spip.php?article3395
Bizarrement, ils n'ont pas fait campagne là dessus lors des dernières élections syndicales.
Pour les collègues dans l'enseignement privé sous contrat qui seraient intéressés par la CGT, sachez qu'elle souhaite notre disparition.
"L’enseignement privé sous contrat doit disparaitre car l’État doit cesser de subventionner un système qui concurrence l’Enseignement public au détriment des droits des personnels et des élèves."
https://educaction7627.fr/spip.php?article3395
Bizarrement, ils n'ont pas fait campagne là dessus lors des dernières élections syndicales.
- VanadísNiveau 1
Merci beaucoup pour vos réponses rapides, cela me donne des pistes que je vais explorer.
- Pat BÉrudit
Czar a écrit:Selon les interlocuteurs et donc les départements la qualité des syndicats est en effet différente.
Pour les collègues dans l'enseignement privé sous contrat qui seraient intéressés par la CGT, sachez qu'elle souhaite notre disparition.
"L’enseignement privé sous contrat doit disparaitre car l’État doit cesser de subventionner un système qui concurrence l’Enseignement public au détriment des droits des personnels et des élèves."
https://educaction7627.fr/spip.php?article3395
Bizarrement, ils n'ont pas fait campagne là dessus lors des dernières élections syndicales.
Ah mais je suis tout à fait d'accord avec eux sur ce point. Je considère que l'existence de l'enseignement privé est inutile, à part à être un moyen pratique de mettre en concurrence pour imposer toujours plus à tout le monde ; on a loupé le coche au début des années 80 : on aurait dû être rattachés au public ! Et je connais pas mal de profs du privé qui partagent cette opinion, sur le fond... (pas tous bien sûr)
Le seul avantage que je vois au privé c'est le système de mutation et d'affectation plus humain. Pour le reste... Bof. Mais bon, j'y suis, je fais avec ; et je rappele régulièrement à notre chef qu'on est des agents de droit public aimablement mis à sa disposition par le rectorat, mais qu'il n'a pas autant de pouvoir sur nous qu'il tente de le faire croire... et qu'il ne peut pas décider/imposer n'importe quoi. On est, quelque part, les gardiens de la laïcité et du service public dans cette structure privé.
- JacqGuide spirituel
Pat B a écrit:Personnellement, j'ai fait comme beaucoup : j'ai cherché quels syndicats étaient présents, les principaux (essentiellement SPEL et CFDT dans mon coin), j'en ai choisi un -la CFDT-, en me disant que ça pouvait servir... puis, quand j'ai commencé à m'y intéresser vraiment et vu les projets de loi qu'ils soutenaient ou en tout cas qu'ils ne cherchaient pas à empêcher, j'ai été complètement dégoûtée et j'ai décidé de changer. Et là, cette fois, je n'ai pas cherché quel syndicat pouvait m'être utile, mais quel syndicat j'avais envie de soutenir !
Bref, j'ai regardé un peu Sud-Solidaires, CGT (mais je ne voulais pas le même que mon mari), SNALC, FO, sans trop me soucier de leur représentativité ; mon mari a bien été soutenu pour sa mut' par la CGT qui a bien suivi son dossier, bien que ne siégeant pas en commission il me semble. Mais le rectorat applique les textes et il suffit de se faire connaître et de leur rappeler... avec soutien syndical, quel qu'il soit.
Au vu de tout ce qui se disait sur la réforme des collèges, à l'époque, j'en ai écarté quelques-uns et j'ai pris FO (le SNALC était pas mal aussi sur ce thème)... et j'y reste pour le fonctionnement hyper démocratique. Et tant pis si on est minoritaires !
Mon conseil : lis ce qu'ils disent sur les actualités en cours, sur les dernières réformes (lycée, collège), tu auras une idée plus claire des valeurs qu'ils défendent et choisis en fonction de tes convictions et non de "sont-ils majoritaires". Le bouche à oreille et la présence de délégués actifs dans ton coin sont une piste intéressante aussi.
(le seul "risque" des syndicats plus minoritaires, c'est que, comme on n'y est pas nombreux, on se retrouve très vite encouragé à prendre quelques responsabilités... mais c'est super instructif !)
Czar a écrit:Selon les interlocuteurs et donc les départements la qualité des syndicats est en effet différente.
Pour les collègues dans l'enseignement privé sous contrat qui seraient intéressés par la CGT, sachez qu'elle souhaite notre disparition.
"L’enseignement privé sous contrat doit disparaitre car l’État doit cesser de subventionner un système qui concurrence l’Enseignement public au détriment des droits des personnels et des élèves."
https://educaction7627.fr/spip.php?article3395
Bizarrement, ils n'ont pas fait campagne là dessus lors des dernières élections syndicales.
Je suis à la CGT-Educ pour les raisons que j'ai graissées plus haut. Je voulais éviter l'UNSA (dont vous ne parlez pas, peut-être n'a-t-elle pas de section pour le privé ?) et la CFDT (et le SNEETA mais là c'est pour le pro) qui soutiennent voire même sont parfois à l'origine des réformes désastreuses qui touchent le public comme le privé sous contrat. Avec mes camarades du LP privé proche du mien nous sommes sur la même longueur d'onde concernant les réformes (ils ne sont pas à la CGT mais nous pensons pareil).
Le texte mentionné est très dur pour la fin. Je comprends votre ressentiment. Je lirais la même chose d'un syndicat concernant le LP public me mettrait vraiment en rogne.
Par contre le reste du texte ne fait qu'évoquer la réalité. Les réformes, même si elles s'appliquent au privé sous contrat aussi, font clairement le jeu du privé car il demeure un peu plus de souplesse dans les établissements privés. Et vous ne l'ignorez pas plus que nous. Certaines réformes n'avaient pas pour but de favoriser le privé mais celle de NVB (notamment à propos des langues au collège) a augmenté la fuite dans le privé. Je connais des parents qui, très logiquement, lorsque les options langues, les classes bilangues ou bilingues (je ne fais pas la différence, pardonnez-moi, il n'y en a pas en LP) qui permettaient à des parents de laisser leur gamin dans le public tout en évitant les classes trop poubelles ou certains établissements publics, sont partis directement vers le privé. Donc NVB en voulant lutter contre l'élitisme, favoriser l'égalité, la mixité, n'a fait qu'aggraver cette non mixité et la fuite dans la privé. Une amie qui travaille dans un collège-lycée privé sous contrat m'expliquait qu'en bidouillant un peu ils arrivaient à maintenir des options que le public ne pouvait plus offrir avec les réformes de NVB puis de Blanquer. Deux amis prof (du public) qui ont leurs enfants dans le lycée privé proche du mien constataient que les spécialités proposées étaient plus nombreuses dans le lycée privé que dans LES lycées privés du même secteur. La réforme de Blanquer de la "voie professionnelle" favorise carrément les structures privées (pas spécialement les établissements privés sous contrat qui souffrent autant que nous). Voilà le sens de ce texte. C'est une réalité. Et je n'écris pas cela pour m'opposer au privé mais pour décrire la réalité que personne n'ignore.
Que la CGT dénonce cela, c'est logique.
Par contre de là à demander la disparition du privé il y a un pas qui pour moi est infranchissable. En tant que CGTiste je déplore tout autant les conditions qu'imposent les réformes aux collègues et amis du privé qu'à ceux du public. Et ce d'autant plus que la réforme du pro pourrait mener à supprimer des postes, au moins des heures et que, dans le privé, il n'y a pas la sécurité de l'emploi (bon, moi on me mute et si je n'ai pas un temps plein on est obligé de me payer 18h ce qui n'est pas le cas dans le privé). Mes collègues du privé, lorsque nous leur avons exposé la réforme (on avait transformé le début de la correction du BEP en heure syndicale - sans rien dire bien sûr) du LP étaient encore plus inquiets que nous pour leurs heures. L'amie dont je parlais plus haut m'expliquait que dans son collège lycée ils ne savaient plus quoi faire des prof de philo dont les heures tombaient. Lorsqu'une réforme est pourrie elle atteint les uns comme les autres, mais il est vrai que les réformes prises par les gouvernements (y compris de gauche) favorisent le privé dans le sens où elles dégradent plus fortement l'offre du public alors que le privé peut s'adapter à la marge (si il arrive à trouver des financements extérieurs à ceux alloués par le rectorat).
- CzarNiveau 9
Que la CGT educ'action (ou des collègues) soit pour la disparition de l'enseignement privé sous contrat c'est leur droit, bien sûr. Leur droit également de vouloir, dans la plus pure tradition communiste, "la nationalisation de l’enseignement privé sans indemnisation ni rachat." lien
Ce qui me gêne c'est qu'il faut chercher un peu pour trouver cette information concernant cette volonté de voir disparaitre le privé sous contrat "sans indemnisation ni rachat". Cela n'a par exemple jamais été mentionné dans les envois à tous les enseignants via le courriel académique ou lors des élections syndicales. Par contre, une citation de Jean Paul II était bien mise en valeur dans leur message "Plan d’urgence pour l’Éducation" de mars 2021. (le fameux "n'ayez pas peur" )
Cela fait moins de 10 ans que j'enseigne mais j'ai vécu douloureusement comme la majorité des collègues la réforme NVB ainsi que la réforme actuelle.
Après on peut débattre de savoir qui est le plus maltraité le public et le privé mais ce n'est pas l'objectif ici. Je ne suis d'ailleurs pas sûr les petites guerres public / privé nous soit favorables collectivement.
Ce qui me gêne c'est qu'il faut chercher un peu pour trouver cette information concernant cette volonté de voir disparaitre le privé sous contrat "sans indemnisation ni rachat". Cela n'a par exemple jamais été mentionné dans les envois à tous les enseignants via le courriel académique ou lors des élections syndicales. Par contre, une citation de Jean Paul II était bien mise en valeur dans leur message "Plan d’urgence pour l’Éducation" de mars 2021. (le fameux "n'ayez pas peur" )
Cela fait moins de 10 ans que j'enseigne mais j'ai vécu douloureusement comme la majorité des collègues la réforme NVB ainsi que la réforme actuelle.
Après on peut débattre de savoir qui est le plus maltraité le public et le privé mais ce n'est pas l'objectif ici. Je ne suis d'ailleurs pas sûr les petites guerres public / privé nous soit favorables collectivement.
- JacqGuide spirituel
Czar a écrit:Que la CGT educ'action (ou des collègues) soit pour la disparition de l'enseignement privé sous contrat c'est leur droit, bien sûr. Leur droit également de vouloir, dans la plus pure tradition communiste, "la nationalisation de l’enseignement privé sans indemnisation ni rachat." lien
Ce qui me gêne c'est qu'il faut chercher un peu pour trouver cette information concernant cette volonté de voir disparaitre le privé sous contrat "sans indemnisation ni rachat". Cela n'a par exemple jamais été mentionné dans les envois à tous les enseignants via le courriel académique ou lors des élections syndicales. Par contre, une citation de Jean Paul II était bien mise en valeur dans leur message "Plan d’urgence pour l’Éducation" de mars 2021. (le fameux "n'ayez pas peur" )
Cela fait moins de 10 ans que j'enseigne mais j'ai vécu douloureusement comme la majorité des collègues la réforme NVB ainsi que la réforme actuelle.
Après on peut débattre de savoir qui est le plus maltraité le public et le privé mais ce n'est pas l'objectif ici. Je ne suis d'ailleurs pas sûr les petites guerres public / privé nous soit favorables collectivement.
Je suis bien d'accord avec toi. Les élèves souffrent des réformes, les collègues du public ou du privé aussi. Je pense que c'est l'intérêt commun qui doit primer, même si on ne peut nier que les réformes font plus de mal aux effectifs du public qu'à celui privé. Mais cela n'est ni de la faute des collègues de l'un ou de l'autre. Je n'ai moi non plus jamais vu ce texte. La question n'est plus si le public ou le privé existent mais bien qu'ils doivent coexister et que les syndicats sont là pour défendre les droits des uns comme des autres. Je ne me reconnais pas dans ce texte.
- Ajonc35Sage
Je n'ai jamais aimé cette gueguerre que ce soit comme élève ou prof. Par contre quand tous nos élèves iront au cfa car "l'apprentissage c'est mieux", on aura tous les yeux pour pleurer, les élèves, les familles, les profs. Attention l'apprentissage c'est mieux .... pour les finances de l'Etat car il se décharge sur les régions et pour les entreprises, la formation est meilleure.... ( ce que les chefs d'entreprise disent). Ne pas oublier que les formateurs font 23 heures/ semaine et sont pour ceux que je connais, car je n'en connais que quelques uns, corvéables surtout quand la tutelle de la région est lourde et je ne parle pas de certifications obligatoires désormais avec des objectifs, etc... c'est très lourd.Jacq a écrit:Czar a écrit:Que la CGT educ'action (ou des collègues) soit pour la disparition de l'enseignement privé sous contrat c'est leur droit, bien sûr. Leur droit également de vouloir, dans la plus pure tradition communiste, "la nationalisation de l’enseignement privé sans indemnisation ni rachat." lien
Ce qui me gêne c'est qu'il faut chercher un peu pour trouver cette information concernant cette volonté de voir disparaitre le privé sous contrat "sans indemnisation ni rachat". Cela n'a par exemple jamais été mentionné dans les envois à tous les enseignants via le courriel académique ou lors des élections syndicales. Par contre, une citation de Jean Paul II était bien mise en valeur dans leur message "Plan d’urgence pour l’Éducation" de mars 2021. (le fameux "n'ayez pas peur" )
Cela fait moins de 10 ans que j'enseigne mais j'ai vécu douloureusement comme la majorité des collègues la réforme NVB ainsi que la réforme actuelle.
Après on peut débattre de savoir qui est le plus maltraité le public et le privé mais ce n'est pas l'objectif ici. Je ne suis d'ailleurs pas sûr les petites guerres public / privé nous soit favorables collectivement.
Je suis bien d'accord avec toi. Les élèves souffrent des réformes, les collègues du public ou du privé aussi. Je pense que c'est l'intérêt commun qui doit primer, même si on ne peut nier que les réformes font plus de mal aux effectifs du public qu'à celui privé. Mais cela n'est ni de la faute des collègues de l'un ou de l'autre. Je n'ai moi non plus jamais vu ce texte. La question n'est plus si le public ou le privé existent mais bien qu'ils doivent coexister et que les syndicats sont là pour défendre les droits des uns comme des autres. Je ne me reconnais pas dans ce texte.
- CitoyenNiveau 7
Ajonc35 a écrit:Je n'ai jamais aimé cette gueguerre que ce soit comme élève ou prof. Par contre quand tous nos élèves iront au cfa car "l'apprentissage c'est mieux", on aura tous les yeux pour pleurer, les élèves, les familles, les profs. Attention l'apprentissage c'est mieux .... pour les finances de l'Etat car il se décharge sur les régions et pour les entreprises, la formation est meilleure.... ( ce que les chefs d'entreprise disent). Ne pas oublier que les formateurs font 23 heures/ semaine et sont pour ceux que je connais, car je n'en connais que quelques uns, corvéables surtout quand la tutelle de la région est lourde et je ne parle pas de certifications obligatoires désormais avec des objectifs, etc... c'est très lourd.Jacq a écrit:Czar a écrit:Que la CGT educ'action (ou des collègues) soit pour la disparition de l'enseignement privé sous contrat c'est leur droit, bien sûr. Leur droit également de vouloir, dans la plus pure tradition communiste, "la nationalisation de l’enseignement privé sans indemnisation ni rachat." lien
Ce qui me gêne c'est qu'il faut chercher un peu pour trouver cette information concernant cette volonté de voir disparaitre le privé sous contrat "sans indemnisation ni rachat". Cela n'a par exemple jamais été mentionné dans les envois à tous les enseignants via le courriel académique ou lors des élections syndicales. Par contre, une citation de Jean Paul II était bien mise en valeur dans leur message "Plan d’urgence pour l’Éducation" de mars 2021. (le fameux "n'ayez pas peur" )
Cela fait moins de 10 ans que j'enseigne mais j'ai vécu douloureusement comme la majorité des collègues la réforme NVB ainsi que la réforme actuelle.
Après on peut débattre de savoir qui est le plus maltraité le public et le privé mais ce n'est pas l'objectif ici. Je ne suis d'ailleurs pas sûr les petites guerres public / privé nous soit favorables collectivement.
Je suis bien d'accord avec toi. Les élèves souffrent des réformes, les collègues du public ou du privé aussi. Je pense que c'est l'intérêt commun qui doit primer, même si on ne peut nier que les réformes font plus de mal aux effectifs du public qu'à celui privé. Mais cela n'est ni de la faute des collègues de l'un ou de l'autre. Je n'ai moi non plus jamais vu ce texte. La question n'est plus si le public ou le privé existent mais bien qu'ils doivent coexister et que les syndicats sont là pour défendre les droits des uns comme des autres. Je ne me reconnais pas dans ce texte.
La FEP-CFDT est majoritaire et informe très sérieusement. Suivant les régions, on peut trouver des gens qui sont assez revendicatifs et qui aident bien, ou au contraire des gens plus mous. Au niveau national elle manque un peu de mordant face au ministère, et les revendications générales ont du mal à aboutir. Le "dialogue social" est le maître mot de la CFDT.
La CGT est plus revendicatrice et est plus mordante (par exemple elle a plus de victoires en justice), elle ne souhaite pas la fin de l'enseignement privé, mais la fonctionnarisation des enseignants sur place, c'est à dire dans leur établissement. Cela se discute, mais comme ni les établissements, ni les gouvernements successifs n'en veulent, c'est une utopie. Cela avait quand même failli arriver sous Mitterrand avec la loi Savary. La CGT informe très bien également : tous les documents officiels sont envoyés aux adhérents très rapidement.
J'ai un mauvais souvenir du SNEC-CFTC, dont un délégué avait été capable de démolir un collègue en commission. Cela me semble grave, car un syndicat est là pour défendre, pas pour l'inverse.
Pour le SPELC, je ne connais pas.
- KeaFidèle du forum
Je suis au SNEC-CFTC et j’en suis très contente. Mon contact me répond toujours rapidement et de façon pertinente je trouve. Il se montre prêt à agir auprès de mon CDE et/ou du Rectorat quand j’ai un souci, mais je n’ai pas encore eu besoin d’aller jusque là.
Le SPELC, je l’ai quitté à cause de sa position face à la réforme du collège et de la réponse qu’il m’a faite, à la même époque, quand j’ai signalé que j’allais perdre des heures à cause d’un mauvais coup de la DDEC : il a pris ses informations à la DDEC uniquement (alors que le problème était que DDEC et Rectorat se contredisaient), bilan, pas de problème ma bonne dame, la DDEC nous l’a dit.
Entre les deux, j’ai fait une année au SNALC. La personne méconnaissait profondément l’enseignement privé, j’ai eu des réponses à côté de la plaque (saupoudrées de jalousie à cause des systèmes de mutation, ce qui n’était même pas le sujet...).
C’est donc très variable localement. Il faut comparer les idées et s’assurer que les contacts sont réactifs. Pas facile !
Le SPELC, je l’ai quitté à cause de sa position face à la réforme du collège et de la réponse qu’il m’a faite, à la même époque, quand j’ai signalé que j’allais perdre des heures à cause d’un mauvais coup de la DDEC : il a pris ses informations à la DDEC uniquement (alors que le problème était que DDEC et Rectorat se contredisaient), bilan, pas de problème ma bonne dame, la DDEC nous l’a dit.
Entre les deux, j’ai fait une année au SNALC. La personne méconnaissait profondément l’enseignement privé, j’ai eu des réponses à côté de la plaque (saupoudrées de jalousie à cause des systèmes de mutation, ce qui n’était même pas le sujet...).
C’est donc très variable localement. Il faut comparer les idées et s’assurer que les contacts sont réactifs. Pas facile !
- PuckVénérable
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"Ce que nous avons fait, aucune bête au monde ne l'aurait fait.
Mais nous nous en sommes sortis. Et nous voici confrontés à l'ingratitude de la nation. Pourtant, c'était pas ma guerre. C'était pas ma guerre, oh non !"Cripure
- JacqGuide spirituel
Ajonc35 a écrit:Je n'ai jamais aimé cette gueguerre que ce soit comme élève ou prof. Par contre quand tous nos élèves iront au cfa car "l'apprentissage c'est mieux", on aura tous les yeux pour pleurer, les élèves, les familles, les profs. Attention l'apprentissage c'est mieux .... pour les finances de l'Etat car il se décharge sur les régions et pour les entreprises, la formation est meilleure.... ( ce que les chefs d'entreprise disent). Ne pas oublier que les formateurs font 23 heures/ semaine et sont pour ceux que je connais, car je n'en connais que quelques uns, corvéables surtout quand la tutelle de la région est lourde et je ne parle pas de certifications obligatoires désormais avec des objectifs, etc... c'est très lourd.Jacq a écrit:Czar a écrit:Que la CGT educ'action (ou des collègues) soit pour la disparition de l'enseignement privé sous contrat c'est leur droit, bien sûr. Leur droit également de vouloir, dans la plus pure tradition communiste, "la nationalisation de l’enseignement privé sans indemnisation ni rachat." lien
Ce qui me gêne c'est qu'il faut chercher un peu pour trouver cette information concernant cette volonté de voir disparaitre le privé sous contrat "sans indemnisation ni rachat". Cela n'a par exemple jamais été mentionné dans les envois à tous les enseignants via le courriel académique ou lors des élections syndicales. Par contre, une citation de Jean Paul II était bien mise en valeur dans leur message "Plan d’urgence pour l’Éducation" de mars 2021. (le fameux "n'ayez pas peur" )
Cela fait moins de 10 ans que j'enseigne mais j'ai vécu douloureusement comme la majorité des collègues la réforme NVB ainsi que la réforme actuelle.
Après on peut débattre de savoir qui est le plus maltraité le public et le privé mais ce n'est pas l'objectif ici. Je ne suis d'ailleurs pas sûr les petites guerres public / privé nous soit favorables collectivement.
Je suis bien d'accord avec toi. Les élèves souffrent des réformes, les collègues du public ou du privé aussi. Je pense que c'est l'intérêt commun qui doit primer, même si on ne peut nier que les réformes font plus de mal aux effectifs du public qu'à celui privé. Mais cela n'est ni de la faute des collègues de l'un ou de l'autre. Je n'ai moi non plus jamais vu ce texte. La question n'est plus si le public ou le privé existent mais bien qu'ils doivent coexister et que les syndicats sont là pour défendre les droits des uns comme des autres. Je ne me reconnais pas dans ce texte.
Lorsque je suis venu lire ce fil c'était pour voir quels syndicats étaient intéressants dans le privé, puisque je ne connais pas vraiment. Je vous ai lu avec intérêt et c'est le communiqué de la CGT qui m'a offusqué (même si l'on peut constater le véridique dans la responsabilité de l'Etat de la fuite vers le privé). La gueguerre non. Nous sommes dans la même barque tous. Et concernant les CFA, lors de la réunion non officielle syndicale lors de la correction des BEP (une première : une réunion avec des collègues du public - c'est nous qui avions pris initiative - du privé et des CFA) que nous avions menée après les annonces de Blanquer concernant le LP (2018) les collègues du public, du privé et des CFA étaient sur la même longueur d'onde, tous. Ca c'est bien. Les conditions de travail des uns sont celles des autres. Les plus inquiets étaient d'ailleurs ceux des CFA dont le statut est à la ramasse. Le problème, et nous le connaissons, et il n'y a aucun reproche, c'est qu'après pour des raisons de statut, de pression, les seuls dans la rue étaient ceux du public (oui, ces fainéants qui font toujours grève diront les médias).
En tout cas, je plussoie à ce qui était dit par un collègue du privé plus haut : regarder la ligne nationale (y compris le message de la CGT et écartez alors la CGT si son message vous semble contraire à vos intérêts, mais voyez la ligne concernant les programmes) mais constatez que même si vous avez de bons responsables locaux pour l'information, ceux qui font passer les réformes néfastes à l'enseignement (public ou privé) sont la CFDT, le SNEETA pour le pro, l'UNSA (personne ne l'a évoqué donc il n'est peut-être pas représenté au privé) et le SNUEP (pour le pro, non cité, donc peut-être non représenté aussi dans la privé). Mais si nous avons des fois une base locale attractive ce sont les élections professionnelles qui font le soutien ou non des réformes et légitiment ces réformes. La CFTC je ne sais pas, je ne connais pas pour le LP, donc je ne dis rien.
Il y a aussi la solution de se syndiquer localement à X syndicat si le représentant local est bon et voter pour Y syndicat au national. A titre personnel cela fait deux ans que je n'ai pas payé la CGT parce que j'ai deux griefs (que je ne vais pas évoquer ici, ce n'est pas le sujet) à leur encontre au niveau national mais ce sera la CGT pour mon vote.
- CzarNiveau 9
Citoyen a écrit:
La CGT est plus revendicatrice et est plus mordante (par exemple elle a plus de victoires en justice), elle ne souhaite pas la fin de l'enseignement privé, mais la fonctionnarisation des enseignants sur place, c'est à dire dans leur établissement.
C'est pourtant bien le cas si on en croit leur site internet officiel. Ce n'est d'ailleurs pas un souhait de leur part mais un objectif clairement affiché. Ils ne s'en cachent pas, même s'il faut bien chercher cette information qui n'est pas vraiment mise en avant. On peut être pour ou contre mais c'est le choix de ce syndicat, choix voté à une large majorité lors du congrès de 2017. "L'ensemble de ces textes amendés a été approuvé à une très large majorité." (lien)
En détail:
https://www.cgteduc.fr/index.php/le-syndicat-topmenu-58/nos-orientations-et-revendications (site officiel de la CGT educ'action)
puis cliquer sur le lien "résolution No1" qui permettent d’accéder aux Textes adoptés au 9ème congrès de la CGT Éduc'action qui s'est tenu du 29 mai au 02 juin 2017. Textes publiés le 06 juillet 2017 «Résister et construire les revendications» (textes visiblement toujours en vigueur, ce sont les derniers ).
On peut trouver dans le
III. La lutte pour l’école participe du combat pour l’émancipation sociale (Sur ce point, je suis fan: un plan en 3 parties et en chiffres romains )
Mettre fin à la concurrence de l’enseignement privé
(je recopie ci dessous les deux paragraphes très clairs sur la question)
"Dans ce cadre, l’existence d’écoles privées financées sur fonds publics n’est pas acceptable. En effet, la seule existence d’écoles privées empêche la réalisation du principe d’Ecole commune. Aucune démocratie réelle, aucune égalité réelle, ne sont possibles tant qu’existeront deux systèmes éducatifs (le public et le privé).
Aujourd’hui, l’enseignement privé aggrave la ségrégation sociale à l’Ecole. Dans l’immédiat, la CGT Educ’action réaffirme son exigence qu’aucun fonds public ne vienne financer l’enseignement privé. Dans son objectif de mettre fin à cette coexistence, elle revendique la nationalisation de l’enseignement privé sans indemnisation ni rachat."
C'était d'ailleurs déjà le cas dans le texte de 2014 qui est également en ligne: "Pour cette raison, nous exigeons la nationalisation de l’enseignement privé"
Je suis d'accord que ce n'est pas près d'arriver au vu de la situation de cette fin avril 2021 mais tout peut aller très vite, la période actuelle nous montre que rien n'est jamais acquis pour toujours.
Ceci dit, contre les "réformes" actuelles qui font ressembler nos établissements et nos examens à l'école des fans je suis prêt à soutenir de nombreuses initiatives même si elles viennent d'un syndicat communiste.
Edit: +1 @Jacq, nous sommes dans la même barque.
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