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- trompettemarineMonarque
Voici ce que dit le "vieux "Grévisse" (1969) :" Lorsque le verbe dépend d'une fraction au singulier, comme moitié, tiers, quart, (....), s'il y a un complément au pluriel, ordinairement l'accord se fait avec ce complément quand le terme quantitatif désigne un nombre approximatif. Mais l'accord se fait avec le terme quantitatif quand celui-ci est pris dans un sens précis(...).
Quand la fraction est au pluriel, c'est elle qui commande l'accord du verbe : "Les deux tiers du genre humain périssent avant l'âge de trente-neuf ans." (Buffon). "Les neuf dixièmes de la récolte sont perdus."
Quand la fraction est au pluriel, c'est elle qui commande l'accord du verbe : "Les deux tiers du genre humain périssent avant l'âge de trente-neuf ans." (Buffon). "Les neuf dixièmes de la récolte sont perdus."
- Ruggera7Neoprof expérimenté
Waouh! Merci pour ces citations et les explications apportées.
Je n'avais pas pensé au vieux Grévisse, que j'utilisais pourtant aussi, il y a bien longtemps.
Encore merci, bonne soirée.
Je n'avais pas pensé au vieux Grévisse, que j'utilisais pourtant aussi, il y a bien longtemps.
Encore merci, bonne soirée.
- gregforeverGrand sage
Bonjour
Chez Rimbaud "pas un ne bouge" fait débat chez nos collègues. Certains disent négation totale car "ne pas" d autres partielle car équivalent de "aucun".
J attends vos avis éclairés.
Chez Rimbaud "pas un ne bouge" fait débat chez nos collègues. Certains disent négation totale car "ne pas" d autres partielle car équivalent de "aucun".
J attends vos avis éclairés.
- e-mietteNiveau 7
C'est une négation partielle, en effet.
Je déteste faire ma prof sur ce forum, mais j'en ai tellement bavé avec cette f... négation que je suis toujours prête à tester mes raisonnements, hein ! Bon, voici.
Ce que j'ai retenu (après plusieurs mois de tâtonnements et d'erreurs et après une réunion de travail avec nos IPR) c'est que la négation est dite totale si la transformation en phrase affirmative fait simplement disparaître les mots porteurs de la négation : je ne bouge pas --> je bouge. Dans ce cas, ça prouve qu'elle portait bien sur la totalité de la phrase. La négation est dite partielle quand elle porte au contraire sur une partie (un mot) de la phrase seulement. Quand on transforme en phrase affirmative équivalente, on fait alors apparaître un mot qui est l'inverse (pour le sens) du mot porteur de négation dans la phrase initiale : pas un ne bouge --> l'un bouge. Dans ce cas la négation porte sur "l'un", qui a été transformé en "pas un". On peut aussi raisonner en disant que "pas un" équivaut à "aucun" (ou à "personne"), cela revient au même.
Convaincant ou pas ?
Je déteste faire ma prof sur ce forum, mais j'en ai tellement bavé avec cette f... négation que je suis toujours prête à tester mes raisonnements, hein ! Bon, voici.
Ce que j'ai retenu (après plusieurs mois de tâtonnements et d'erreurs et après une réunion de travail avec nos IPR) c'est que la négation est dite totale si la transformation en phrase affirmative fait simplement disparaître les mots porteurs de la négation : je ne bouge pas --> je bouge. Dans ce cas, ça prouve qu'elle portait bien sur la totalité de la phrase. La négation est dite partielle quand elle porte au contraire sur une partie (un mot) de la phrase seulement. Quand on transforme en phrase affirmative équivalente, on fait alors apparaître un mot qui est l'inverse (pour le sens) du mot porteur de négation dans la phrase initiale : pas un ne bouge --> l'un bouge. Dans ce cas la négation porte sur "l'un", qui a été transformé en "pas un". On peut aussi raisonner en disant que "pas un" équivaut à "aucun" (ou à "personne"), cela revient au même.
Convaincant ou pas ?
- gregforeverGrand sage
On est d accord et le "truc" pour les reconnaître semble utile pour les élèves.
- NLM76Grand Maître
Pfff. J'espère bien que vous serez fort peu nombreux à poser des questions sur ce sujet tout à fait délirant.
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Sites du grip :
- http://instruire.fr
- http://grip-editions.fr
Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- valleExpert spécialisé
Mais alors "Il ne joue pas du piano" est une négation totale ?e-miette a écrit:C'est une négation partielle, en effet.
Je déteste faire ma prof sur ce forum, mais j'en ai tellement bavé avec cette f... négation que je suis toujours prête à tester mes raisonnements, hein ! Bon, voici.
Ce que j'ai retenu (après plusieurs mois de tâtonnements et d'erreurs et après une réunion de travail avec nos IPR) c'est que la négation est dite totale si la transformation en phrase affirmative fait simplement disparaître les mots porteurs de la négation : je ne bouge pas --> je bouge. Dans ce cas, ça prouve qu'elle portait bien sur la totalité de la phrase. La négation est dite partielle quand elle porte au contraire sur une partie (un mot) de la phrase seulement. Quand on transforme en phrase affirmative équivalente, on fait alors apparaître un mot qui est l'inverse (pour le sens) du mot porteur de négation dans la phrase initiale : pas un ne bouge --> l'un bouge. Dans ce cas la négation porte sur "l'un", qui a été transformé en "pas un". On peut aussi raisonner en disant que "pas un" équivaut à "aucun" (ou à "personne"), cela revient au même.
Convaincant ou pas ?
- e-mietteNiveau 7
Bin... oui.Mais alors "Il ne joue pas du piano" est une négation totale ?
Du moins c'est ce que je comprends en lisant le document de référence d'éduscol, ici, p.73-74 : https://eduscol.education.fr/document/1872/download
NLM, bien d'accord avec toi, on se prend le chou avec ce truc à peu près inutile pour nos élèves, mais j'aime bien le petit défi intellectuel, à titre personnel
- NLM76Grand Maître
Pour ce qui est des défis intellectuels gratuits, il y en a quand même des tripotées d'autres à notre disposition, qui présentent un intérêt largement supérieur.e-miette a écrit:Bin... oui.Mais alors "Il ne joue pas du piano" est une négation totale ?
Du moins c'est ce que je comprends en lisant le document de référence d'éduscol, ici, p.73-74 : https://eduscol.education.fr/document/1872/download
NLM, bien d'accord avec toi, on se prend le chou avec ce truc à peu près inutile pour nos élèves, mais j'aime bien le petit défi intellectuel, à titre personnel
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- valleExpert spécialisé
Ahaha mais c'est l'exemple qui m'est venu à l'esprit en lisant le post.
- Sylvain de Saint-SylvainGrand sage
Un élève de 5e m'a demandé pourquoi "loin", dans "Il habite loin", serait un adverbe plutôt qu'un adjectif, concernerait le verbe plutôt que le sujet. Je n'ai pas su répondre (sinon que l'adjectif est "lointain", mais ça ne répond pas à sa question). Qu'auriez-vous dit ?
- OudemiaBon génie
Il me semble que si ! C'est un adverbe, pas un adjectif, tout simplement et c'est ainsi (on a le même cas avec près/proche).Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:Un élève de 5e m'a demandé pourquoi "loin", dans "Il habite loin", serait un adverbe plutôt qu'un adjectif, concernerait le verbe plutôt que le sujet. Je n'ai pas su répondre (sinon que l'adjectif est "lointain", mais ça ne répond pas à sa question). Qu'auriez-vous dit ?
Et il ne peut concerner le sujet puisque "habiter" n'est pas un verbe attributif...
Dura lex...
- Sylvain de Saint-SylvainGrand sage
Oudemia a écrit:Et il ne peut concerner le sujet puisque "habiter" n'est pas un verbe attributif...
Ah, j'aurais pu répondre ça, oui. Mais nous n'avons pas encore révisé l'attribut du sujet, il n'aurait peut-être pas compris.
- LogonautaNiveau 4
Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:Oudemia a écrit:Et il ne peut concerner le sujet puisque "habiter" n'est pas un verbe attributif...
Ah, j'aurais pu répondre ça, oui. Mais nous n'avons pas encore révisé l'attribut du sujet, il n'aurait peut-être pas compris.
Peut-être en lui faisant remarquer que loin ne qualifie pas le sujet de la phrase, mais, en l’occurrence, «son habitation» (si l’on peut dire...). On peut également arguer qu’il n’ y a pas d’accord entre «loin» et le pronom, et qu’en tant qu’adverbe, «loin» demeure parfaitement invariable :
Il habite loin.
Elles habitent loin.
Après, c’est plus facile de penser à tout ça quand on est tranquille chez soi. Sur le coup, mes élèves arrivent souvent à me coller, et il me faut un petit moment de réflexion chez moi, pour leur répondre plus à propos, le lendemain.
Edit : mon exemple est moins pertinent avec une phrase du style : «Il vit dans une maison loin d’ici». Mais la remarque sur l’invariabilité est toujours valable.
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Adore ici l’écho qu’adorait Pythagore
- *Ombre*Grand sage
Pour répondre à ta question, je m'appuierais à la fois sur la morphologie et sur le sens des mots. Il me semble important de lier sens et grammaire, à rebours de ce qui se pratique actuellement.
D'abord, tu peux faire observer que "loin" est invariable : Tu dis Il habite loin, mais aussi Elle habite loin, alors que ton élève sait bien qu'un adjectif s'accorde avec le nom qu'il qualifie. Si c'est esprit clair, vif et très curieux, tu peux même lui faire remarquer, rien qu'entre vous, que parfois, justement, des adjectifs s'emploient comme des adverbes et cessent alors d'être variables : Il / Elle travaille dur / chante faux.
Par ailleurs adjectif qualificatif dit comment est qqn ou qqch (reformulation de "qualifie un nom"). Or, ici, "loin" ne dit pas comment est la personne. Il indique un lieu, il répond à la question "Où habite-t-il" ? Et un mot invariable capable d'indiquer à lui tout seul le lieu, le temps ou la manière, c'est précisément la définition de l'adverbe.
D'abord, tu peux faire observer que "loin" est invariable : Tu dis Il habite loin, mais aussi Elle habite loin, alors que ton élève sait bien qu'un adjectif s'accorde avec le nom qu'il qualifie. Si c'est esprit clair, vif et très curieux, tu peux même lui faire remarquer, rien qu'entre vous, que parfois, justement, des adjectifs s'emploient comme des adverbes et cessent alors d'être variables : Il / Elle travaille dur / chante faux.
Par ailleurs adjectif qualificatif dit comment est qqn ou qqch (reformulation de "qualifie un nom"). Or, ici, "loin" ne dit pas comment est la personne. Il indique un lieu, il répond à la question "Où habite-t-il" ? Et un mot invariable capable d'indiquer à lui tout seul le lieu, le temps ou la manière, c'est précisément la définition de l'adverbe.
- NLM76Grand Maître
Question intéressante, @Sylvain. Et dans la réponse d'@*Ombre*, il y a un point qui me semble très important, parce qu'il touche à la fois la forme et le fond, le signifiant et le signifié. "Loin ne dit pas comment est la personne".
Au fond, la question est de savoir ce qui différencie "Elle est loin" de "Elle est lointaine/éloignée", voire "C'est un homme bien" de "C'est un homme bon". Dans "elle est loin", loin n'indique pas la façon d'être, mais le lieu où elle se trouve, se situe. En espagnol, il s'agirait (que les hispanisants me corrigent si je me trompe) de estar et non de ser. C'est ce qui apparaît dans les transformations (adverbe interrogatif "où" vs "comment"), mais aussi dans l'analyse sémantique. "Elle est loin", fondamentalement, c'est dans l'espace; "elle est lointaine" ou "éloignée", fondamentalement, c'est au sens figuré : cela désigne l'être de la personne et non sa situation.
Même si l'on aborde une distinction beaucoup plus délicate, comme "un homme bien", face à "un homme bon", cette différence peut se sentir. Un homme bon, c'est un homme qui est intrinsèquement bon ; un homme bien, c'est un homme qui agit bien, qui donne le sentiment de faire les choses bien.
Au fond, la question est de savoir ce qui différencie "Elle est loin" de "Elle est lointaine/éloignée", voire "C'est un homme bien" de "C'est un homme bon". Dans "elle est loin", loin n'indique pas la façon d'être, mais le lieu où elle se trouve, se situe. En espagnol, il s'agirait (que les hispanisants me corrigent si je me trompe) de estar et non de ser. C'est ce qui apparaît dans les transformations (adverbe interrogatif "où" vs "comment"), mais aussi dans l'analyse sémantique. "Elle est loin", fondamentalement, c'est dans l'espace; "elle est lointaine" ou "éloignée", fondamentalement, c'est au sens figuré : cela désigne l'être de la personne et non sa situation.
Même si l'on aborde une distinction beaucoup plus délicate, comme "un homme bien", face à "un homme bon", cette différence peut se sentir. Un homme bon, c'est un homme qui est intrinsèquement bon ; un homme bien, c'est un homme qui agit bien, qui donne le sentiment de faire les choses bien.
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«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- TaclabeessNiveau 3
Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:Un élève de 5e m'a demandé pourquoi "loin", dans "Il habite loin", serait un adverbe plutôt qu'un adjectif, concernerait le verbe plutôt que le sujet. Je n'ai pas su répondre (sinon que l'adjectif est "lointain", mais ça ne répond pas à sa question). Qu'auriez-vous dit ?
J'enseigne à mes élèves les "tests" pour reconnaître les classes grammaticales, pour l'adjectif je leur dis :
- Qu'on peut mettre "très" avant (ce qui fonctionne avec ta phrase).
- Qu'on peut le supprimer dans un GN (ce qui ne correspond pas à ta phrase, puisqu'il n'y a pas de GN et qu'on ne peut pas avoir un adjectif après un verbe d'action, mais je ne pense pas que cela convaincra ton élève) => je n'aime pas beaucoup ce critère de reconnaissance de toute manière.
- Qu'on peut le remplacer par un autre adjectif, comme "joli".
Tu peux dire qu'on peut remplacer un adjectif par un autre et que "il habite petit" n'est pas correct, par exemple.
Tu pourrais aussi convoquer des arguments morphologiques (il ne s'accorderait pas au féminin) ou sémantiques (ce n'est pas le sujet qui est loin mais là où il habite).
- NLM76Grand Maître
Une autre chose. Dire "adjectif qualificatif". Ca aide.
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«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- CaballeraNiveau 4
Bonjour à tous!
Dans le cadre de ma séquence autour d'Olympe de Gouges, je fais en EL les premiers paragraphes de la lettre III des Liaisons dangereuses (texte que j'adore; et j'ai de la chance, j'ai l'impression que ça prend bien auprès des élèves). Mais j'ai beau avoir fait plusieurs fois le texte, à chaque fois je bute sur l'analyse grammaticale d'une proposition. La voici:
Je sais qu'elle est correcte... mais je suis incapable de savoir si le "que" indique une relative ou une conjonctive. Je trouve des raisons pour l'un et pour l'autre. J'en perds mon latin. Quelqu'un pourrait-il m'éclairer?
Je vous remercie d'avance!
Dans le cadre de ma séquence autour d'Olympe de Gouges, je fais en EL les premiers paragraphes de la lettre III des Liaisons dangereuses (texte que j'adore; et j'ai de la chance, j'ai l'impression que ça prend bien auprès des élèves). Mais j'ai beau avoir fait plusieurs fois le texte, à chaque fois je bute sur l'analyse grammaticale d'une proposition. La voici:
j'ai entendu un homme que je suis sûr qui parlait de moi.
D'habitude, je m'en sors en disant seulement que la phrase, quoique parfaitement correcte, fait entendre le style enfantin, maladroit, de Cécile.Je sais qu'elle est correcte... mais je suis incapable de savoir si le "que" indique une relative ou une conjonctive. Je trouve des raisons pour l'un et pour l'autre. J'en perds mon latin. Quelqu'un pourrait-il m'éclairer?
Je vous remercie d'avance!
- SergeMédiateur
A moins que mon esprit ne soit embrumé par le sommeil, pour moi la phrase est volontairement incorrecte, justement pour faire entendre le style enfantin.
J'ai entendu un homme dont je suis sûr qu'il parlait de moi.
J'ai entendu un homme dont je suis sûr qu'il parlait de moi.
- OudemiaBon génie
Serge a écrit:A moins que mon esprit ne soit embrumé par le sommeil, pour moi la phrase est volontairement incorrecte, justement pour faire entendre le style enfantin.
J'ai entendu un homme dont je suis sûr qu'il parlait de moi.
+1 (et c'est sûre...)
- CaballeraNiveau 4
Effectivement, c'est "sûre". J'ai tapé en fin de journée, et j'étais fatiguée.
Alors elle est incorrecte!!! Ah bon! je pensais que c'était une tournure possible à ce siècle. Et, en relisant le roman, je ne crois pas avoir vu d'autre erreur de Cécile. J'avoue que je n'y aurais jamais songé! Mais vu comme ça, en effet c'est plus clair... Merci beaucoup!
Alors elle est incorrecte!!! Ah bon! je pensais que c'était une tournure possible à ce siècle. Et, en relisant le roman, je ne crois pas avoir vu d'autre erreur de Cécile. J'avoue que je n'y aurais jamais songé! Mais vu comme ça, en effet c'est plus clair... Merci beaucoup!
- OudemiaBon génie
Je n'ai pas le livre sous la main, mais compare les lettres de Cécile à sa bonne amie et celles à Mme de Merteuil, par exemple, où elle doit s'appliquer : je me demande si on n'y verrait pas des différences.
- DeliaEsprit éclairé
C'est une tournure parfaitement canonique répertoriée dans les gram!maires comme relatives imbriquées. La GMF cite Anatole France :
La GMF conclut ainsi le paragraphe :Ce sont là des noms que je vois bien que je ne retiendrai jamais.
Plus rare et difficilement analysable : ne soyons pas plus royalistes que le roi !Il existe une variante plus rare et difficilement analysable : C'est un livre que je sais qui aura du succès.
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Un vieillard qui meurt, c'est une bibliothèque qui brûle.
Amadou Hampaté Ba
- *Hildegarde*Niveau 9
Delia a écrit:C'est une tournure parfaitement canonique répertoriée dans les gram!maires comme relatives imbriquées. La GMF cite Anatole France :
La GMF conclut ainsi le paragraphe :Ce sont là des noms que je vois bien que je ne retiendrai jamais.
Plus rare et difficilement analysable : ne soyons pas plus royalistes que le roi !Il existe une variante plus rare et difficilement analysable : C'est un livre que je sais qui aura du succès.
Canonique pour peu que le relatif employé soit syntaxiquement juste.
On est "sûr de qqch", pas "sûr qqch". Il faut bien le pronom relatif dont dans cette phrase, comme l'indiquait Serge.
- henrietteMédiateur
Fils fusionnés.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
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