inquiétude repêchage M2 FS

Je rectifie ma question du coup : est-ce que mon année de stage peut quand même être validée ?

Neo_z a écrit:Je rectifie ma question du coup : est-ce que mon année de stage peut quand même être validée ?

Je suppose que tu veux dire: est-ce que ton année de formation peut quand même mener à la titularisation?

Cela dépend. Si la partie stage de ton année de formation est validée et côté INSPE et côté Rectorat, la réponse est très généralement la titularisation.
Si tu as une validation sur deux (1 côté INSPE mais pas côté Rectorat, ou 1 côté Rectorat mais pas côté Inspé) ou aucune, normalement, tu es convoqué par le jury académique (qui comprend un certain nombre de membres, différents des autres formateurs précédents, et présidé par un IA-IPR pour le second degré — ici de simplifie). C'est un entretien qu'il vaut mieux avoir préparé et qui se passe seul (sans possibilité d'être accompagné). À l'issue de l'entretien, c'est soit titularisation, soit renouvellement, soit licenciement.

Sur ce point, il faut que tu te mettes en rapport avec un/ton syndicat pour te faire conseiller exactement, car les cas sont toujours assez différents les uns des autres et, si la procédure a de droit la même forme, les jurys sont composés de personnes différentes suivant les lieux.

Neo_z a écrit:Je rectifie ma question du coup : est-ce que mon année de stage peut quand même être validée ?

Normalement, non. Dans l'académie où je suis, les stagiaires que j'ai formés qui étaient dans cette situation repassaient en commission à la fin de l'année de renouvellement même si ils avaient été validés côté rectorat la 1ère année.

Neo_z a écrit:Je rectifie ma question du coup : est-ce que mon année de stage peut quand même être validée ?

Oui, le jury d'EQP peut décider de te titulariser quand même (après t'avoir entendu au début de l'été) à condition que tu détiennes déjà le grade de master (master, diplôme d'ingénieur…).

OK donc non du coup

Bonjour, j'aurais une autre question qui me taraude l'esprit depuis quelques jours, c'est par rapport au salaire. J'ai peur d'être lésé par rapport à ceux qui seront titularisés à l'issue de l'année car eux vont passer à un échelon supérieur mais moi, l'année prochaine, est-ce que je n'aurai "que" le même salaire que cette année ? Y a-t-il une perte de salaire par rapport aux néo-titulaires lorsque nous redoublons l'année de stage ? Je trouve que ce serait dégueulasse, étant donné que nous aurons la même expérience. Je crois (mais je ne suis plus sûr) que j'avais vu que si on redoublait, on passait ensuite directement à l'échelon qu'on aurait eu si on avait été titularisé, en même temps que ceux qui avaient été titularisés du premier coup. Est-ce que quelqu'un pourrait confirmer - ou infirmer - ceci ?

Tu es retardé d'un an dans ton avancement. C'est dans le décret n°94-874:

Article 5

La durée normale du stage et les conditions dans lesquelles elle peut éventuellement être prorogée sont fixées par le statut particulier du corps dans lequel le fonctionnaire stagiaire a vocation à être titularisé.

Sauf dispositions contraires du statut particulier, le stage ne peut être prolongé d'une durée excédant celle du stage normal.

La prorogation du stage n'est pas prise en compte dans le calcul de l'ancienneté à retenir lors de la titularisation.

Le seul doute restant porte sur le fait que tu sois payé à l'échelon 1 ou 2 l'année prochaine. J'ai déjà vu l'analogue des deux cas de figure.

Là je suis échelon 2 ?

Bonjour je reviens vers vous pour vous faire part de ma douleur. En effet, j'ai eu l'entretien avec le jury et j'ai reçu la réponse hier qui, bien que non explicite, me fait comprendre que je suis licencié et donc finalement même pas possibilité de redoubler. Or, je suis étudiant en formation initiale et j'ai eu mon concours donc j'ai été FS, ce n'est pas pour rien. Ils veulent m'enlever mon concours (que j'avais pourtant très bien réussi)... Je suis dans l'incompréhension et ne sais plus quoi faire. J'ai contacté les syndicats et j'attends la décision ministérielle. Je me demande si celle-ci peut considérer mon statut d'étudiant en formation initiale souhaitant réellement exercer le métier que j'exerce depuis maintenant 1 an et me donner au moins une chance de montrer à l'inspecteur, qui n'est pas venu me voir en fin d'année, ce que je vaux. (Le rapport est négatif alors que ni lui ni mes tuteurs ne sont venus après le 3 Février, sauf mon tuteur Inspe mais lui a un avis plus tranché.) Je ferai forcément un recours, si la décision est réellement un licenciement (le courrier parle en tout cas de "refus de titularisation définitif"...) Je suis arrivé jusqu'en M2 deuxième semestre et j'ai réussi jusque là, pourquoi à la fin de ma scolarité on ne veut pas de moi et m'estime inapte (sur des critères en plus subjectifs)? J'irais même jusqu'à dire qu'on nous donne le bac pour rien ! On nous fait croire que c'est bien, que de plus en plus de jeunes l'ont, mais si au final c'est pour aboutir sur un non-aboutissement, à quoi cela sert-il ?

Bonjour Neo_z,
je comprends ta déception et ton désarroi. Ca ne doit pas être évident de recevoir une annonce aussi sèche alors que tu t'attendais à ce qu'on te laisse encore une chance surtout que tu sembles t'être investi dans ton année.
Ca peut te paraître difficile à concevoir maintenant mais c'est peut-être un mal pour un bien. Tu es encore en formation initiale donc jeune, tu peux changer de voie facilement (enfin je sais que les études ont un coup, j'espère que ça ne le pénalise pas trop à ce niveau là).
Qui sait, peut-être que dans 5 ans, quand tu verras l'évolution du métier et qu'on annoncera que 100% des candidats ont décroché leur bac et qu'on vise maintenant les 80% de mentions très bien, tu te diras : "Je l'ai échappé belle !".

Bonjour @Neo_z. Je suis désolée, je n'ai pas de réponse à te donner. Je serai stagiaire cette année et je me demande pourquoi ce licenciement ? La visite s'était mal passée ? Quelles sont leur motivation à t'avoir mis une note éliminatoire ? Et pourquoi pas de redoublement ?

J'ai entretenu des relations "distantes" avec mon tuteur et l'inspecteur la défendu tout du long (car il a un poste important dans autre chose que l'enseignement disons, donc je pense que l'inspecteur a "peur" de lui). C'est l'explication je pense. Ce "tuteur" n'a fait que me descendre tout au long de l'année dans ses rapports, bien qu'en apparence il faisait sembler lorsqu'on se parlait de me soutenir.. L'inspecteur s'est beaucoup basé sur lui, ce qui fait que je n'ai pas été titularisé (et même licencié, au final). Effectivement je me suis bien investi, et je crois que je suis fait à 100% pour ce métier. Malgré cela, on me licencie contre mon gré. Je suis juste écœuré. Je me demande si je repasserai le concours, du moins le même dans le public...

Pas de redoublement vient de l'inspecteur. La note éliminatoire vient que mon formateur a jugé bon de ne pas me donner le Master, visiblement (dans ses visites, il m'a demandé plusieurs fois si je pensais être capable d'être à 18h l'année prochaine, ce à quoi je n'ai pas du apparemment répondre de façon convaincante apparemment)

As-tu les moyens financiers de préparer l'agrégation externe ? C'est très rare de licencier un agrégé.
Si vraiment tu veux absolument être professeur, ce peut être un autre chemin. Certes, cela fait reprendre à zéro.
Tu peux aussi changer d'académie et devenir contractuel (statut précaire et mal payé) puis passer le capes interne.

Dans tous les cas, il vaut mieux un master recherche, qui est un véritable master si jamais tu veux quitter l'EN, dont tu vois quelle peut être la brutalité parfois.

Le mieux est vraiment de te faire accompagner par un syndicat qui saura le mieux te conseiller pour ton recours et pour la suite.

Autre chose à savoir : le gouvernement actuel souhaite augmenter la part des contractuels.

Mais ils ne m'ont même pas accordé mon Master...
Ils ont fait exprès de me mettre 9/20 à une UE qui bloque l'obtention de celui-ci. Alors que je souhaitais réellement enseigner en m'engageant dans le parcours et que cette année a confirmé, à plus ou moins grande intensité, ma vocation. Je ne me vois pas redevenir étudiant, non rémunéré, alors que j'ai eu un statut assez confortable cette année, sans compter que ça va m'obliger à quitter ma bonne mutuelle, etc. C'est vraiment compliqué et très démoralisant. Je ne sais quoi dire de plus à part bien sûr qu'un certain dégoût de l'EN que j'aimais pourtant et en laquelle j'avais, à la base, une confiance.
Je suis parti pour engager un recours au TA dès que je recevrai l'arrêté ministériel (qu'on m'a craché à la gueule). J'ai des raisons valables de le faire : mon refus de titularisation se base sur des faits (certes qui étaient des atteintes au règlement intérieur, mais que j'ai comprises et m'en suis excusé, et n'ai plus jamais recommencé !) datant du mois de Janvier (et des problèmes d'entente relationnelle avec mes tuteurs, mais moins en fin d'année, à mesure que le stress diminuait). L'inspecteur, dans son rapport, a mis en gras, au conditionnel, qu'une "seconde année de stage serait défavorable aux élèves et la communauté éducative"... Pfff
Alors que la fin de l'année a été plus qu'irréprochable sauf qu'il n'est pas venu me voir !
Je crois réellement que cet argument est dense de force.
Je crois qu'on n'a pas le droit non plus de ne pas titulariser pour des problèmes relationnels (tant qu'il n'y a pas de violence physique ni verbale, ce qui est mon cas : j'ai eu des désaccords avec mes tuteurs et un comportement ayant parfois pu être impétueux, mais rien de grave et je suis sûr que c'est mon tuteur qui, aussi susceptible qu'il l'est, a dû faire croire à l'inspecteur qu'il était une "victime" (de moi) alors qu'il n'y a rien de grave qui s'est passé avec lui, mis à part une relation sur la réserve (mais cordiale)).
J'espère que cela peut marcher, même contre l'inspecteur.
D'ailleurs il est incohérent : pourquoi m'aurait-il "donné" mon concours l'an dernier si c'est pour me l'arracher des cette année ? Je ne suis qu'en études, j'ai besoin d'encore apprendre, c'est vrai, de gagner de l'expérience, mais je n'ai pas, contrairement à des licenciés mais qui avaient un travail avant, une porte de secours.
Ils ne m'ont même pas compris à l'entretien que j'ai passé et leur décision, en gros, était déjà prise avant et je n'aurais rien pu faire pour arranger leur opinion sur moi. Comment ce recours peut-il marcher ?

Tout d'abord, je tiens à t'assurer de tout mon soutien. Ta situation n'est pas facile à vivre et il faut que tu prennes du recul par rapport à tout ce que tu viens de vivre. Comme le suggère trompettemarine, une solution pour la rentrée est de postuler en tant que contractuel (si possible dans une autre académie) et de retenter le concours en même temps. Bien sûr, cela ne t'empêche pas de lancer un recours au TA.
Il y a quelque chose que je ne comprends pas : tu écris " pourquoi m'aurait-il "donné" mon concours l'an dernier si c'est pour me l'arracher des cette année ?" : dans les faits, ce n'est pas l'IPR qui t'a "donné" le concours pour ne pas te titulariser ensuite, il est là pour juger tes pratiques en classe, ce que ne fait pas le concours.

Merci Cleroli. Je peux être contractuel même sans M2 complètement validé ?
Et ok je croyais que c'était lui ou une personne de ce genre qui me l'avait quand même octroyé (dans les faits, je me remémore les membres du jury sur le site adapté et c'est la seconde inspectrice (avec qui j'ai subi l'entretien cette année dû à l'absence d'épreuve orale lors du concours l'année dernière, qui ne m'a pas mis une bonne appréciation non plus...) qui en faisait partie. J'espère avoir pu t'éclairer ?