Avis préparation Sévigné 2020/2021

Oui.
Bonne soirée !

Invité a écrit:Un conseil tout bête pour ne pas se perdre avec les cours Sévigné ( ou d’autres ) :
Perforer les cours ..les mettre dans un classeur ...Un classeur par auteur ..et se faire une table des matières précise  qu’on consulte ....on utilise ainsi les cours en fonction de ses besoins et axes de travail plutôt que de les lire les uns à la suite des autres ..
Attention ..si un cours sur un auteur ne vous inspire pas du tout ..c’est peut-être qu’il n’est pas bon ou pas fait pour vous ..ne pas trop insister alors ..et varier ses sources ( tout n’est pas bon partout .et même à Sévigné ) pour qu’elles vous conviennent sans vous disperser ..cependant ..

[...]

Je vous remercie pour vos précieuses remarques et je trouve votre réflexion et recul par rapport au concours très intéressantes.


Peut-on alors aisément réussir sans Sévigné ? ce n'est pas vraiment le sujet, et j'en suis désolée -et je ne veux en aucun créer quelque polémique que ce soit, je discute seulement - mais je suis gênée de payer une formation aussi chère... j'ai l'impression de payer mon concours, en quelque sorte. Je note l'apport culturel et enrichissant, et je n'en doute pas mais une formation plus modeste conduit-elle à une réussite égale ? je m'interroge.

Il ne faut pas oublier que c’est un concours qui classe les candidats et qui juge des performances un jour J. On peut réussir avec ou sans bonne formation et on peut aussi se planter en ayant suivi une bonne formation. Rien ne remplacera votre travail personnel et votre état émotionnel/physique/intellectuel le jour de l’épreuve.

Je ne pense pas non plus que ce soit indispensable. Surtout pour la partie sur programme, qu'on peut très bien bosser seul, surtout quand on a déjà de bonnes méthodes de travail.

Il y a un intérêt s'agissant de la didactique, car je trouve que la logique de l'épreuve est vraiment bien mise en évidence par Haluska.

Mais force est de constater que j'ai connu des candidats et candidates qui ont obtenu l'agrégation et avec un bon classement, avec une formation du paf Versailles que j'étais fondé à juger très peu adaptée. En particulier s'agissant de la didactique.

La clef c'est de se connaître et de savoir ce dont on manque, à quoi il faut remédier, et les points forts que l'on peut et doit développer.

Globalement tout n'est pas une quantité de travail, travailler à bloc avec de mauvaises méthodes ne donne pas de bons résultats. Quand on essaie de planter un clou avec un marteau en mousse, on peut toujours essayer de taper plus fort et plus longtemps, le résultat ne changera pas.

Bonsoir,

En ce qui me concerne, je cherche à acquérir des méthodes et à m'entraîner à l'écrit pour bénéficier de correction personnelles permettant de progresser. Le CNED est-il suffisant ou faut-il opter pour Sévigné ?

Bonne soirée et merci pour vos conseils.

Pour le moment, la préparation de Sévigné me semble excellente, bien que chronophage. J'ai l’impression qu'il faut déjà un très bon niveau pour tout bien appréhender*, ainsi que de la méthode pour adopter la meilleure stratégie de préparation (j'ai par exemple abandonné l'idée de suivre les cours enregistrés d'un des profs, bien meilleurs à l'écrit ; si j’ai le temps je les écouterai pour bien fixer ce que j'ai lu). On peut se perdre dans la masse de cours dispensés. Je n'ai pas de point de comparaison avec le Cned. *Bon,en même temps, je passe l’agrégation, pas le brevet !

De la méthodologie et des corrections de copie, ça peut se faire via le PAF. Tout dépend des profs (à Sevigné comme au PAF j’ai eu à la fois des corrections utiles et inutiles).
Comme le dit Mara-Jade, Sevigné est utile si on a le temps de se consacrer aux cours denses et aux remises de copie (planning chargé à partir de fin octobre de mémoire). C’est une préparation onéreuse et qui demande beaucoup de temps (en plus du temps de lecture et d’appropriation personnelle des œuvres).
Enfin, nous avons tous des besoins différents et des attentes différentes en matière de méthodologie donc il est difficile de savoir ce qui peut le mieux te convenir…

Ainsifont a écrit:Bonsoir,

En ce qui me concerne, je cherche à acquérir des méthodes et à m'entraîner à l'écrit pour bénéficier de correction personnelles permettant de progresser. Le CNED est-il suffisant ou faut-il opter pour Sévigné ?

Bonne soirée et merci pour vos conseils.

Je ne conseillerai pas Sévigné pour une première tentative, du fait du coût. Je pense qu'il vaut mieux essuyer les plâtres en solo pour découvrir la meilleure façon de bosser les oeuvres, car c'est assez personnel et sur ce point Sévigné n'aide pas forcément.

Ca implique de partir sur l'idée qu'on ne l'aura sans doute pas du premier coup.

Le PAF de mon académie me semble très très léger : 1 devoir blanc de didactique et 1 journée de cours par auteur (certains ne sont pas encore programmés)...
Je suis consciente qu'il est pratiquement impossible de l'avoir la première fois mais je ne peux pas me dire que je fais tout ça pour ne pas la décrocher. Si je me dis ça, j'ai l'impression de m'ôter le peu de chance que j'ai de réussir et j'ai envie de tout laisser tomber.
L'engagement et le travail personnel sont titanesques ; je ne sais pas si j'aurai le courage de recommencer l'année prochaine ...
Je vous remercie pour vos réponses.

Bonne journée à tous.

A moins d'avoir d'emblée d'excellentes méthodes de travail, je pense qu'il est sain de partir sur le projet de se donner 2/3 tentatives pour l'obtenir.

Le travail accompli lors de la première année n'est pas perdu. D'abord une œuvre sera reconduite. Ensuite le travail de fond et de méthode pour la didactique s'inscrit dans la durée. Enfin le travail sur les œuvres conforte la culture littéraire et cela permet d'améliorer sa façon de travailler efficacement les nouvelles œuvres au programme.

C'est vraiment mon conseil, mais fais comme tu sens.

Merci, Tangleding !

Les conseils de Tangleding sont très bons (comme toujours , après comme je passe l'externe les cours de Sévigné, pour les matières techniques comme pour la question reconduite de LC, me seront très utiles l'année prochaine si je rate cette année. Et puis seule, j'allais me décourager.

En revanche, je pense comme lui pour l'interne.

Mara-Jade a écrit:Les conseils de Tangleding sont très bons (comme toujours , après comme je passe l'externe les cours de Sévigné, pour les matières techniques comme pour la question reconduite de LC, me seront très utiles l'année prochaine si je rate cette année. Et puis seule, j'allais me décourager.

En revanche, je pense comme lui pour l'interne.

Que ne me les donnais-je à moi même jadis !

Kirkê a écrit:Peut-on alors aisément réussir sans Sévigné ? ce n'est pas vraiment le sujet, et j'en suis désolée -et je ne veux en aucun créer quelque polémique que ce soit, je discute seulement - mais je suis gênée de payer une formation aussi chère... j'ai l'impression de payer mon concours, en quelque sorte. Je note l'apport culturel et enrichissant, et je n'en doute pas mais une formation plus modeste conduit-elle à une réussite égale ? je m'interroge.

Je trouve moi aussi que d'excellents conseils ont été donnés sur ce fil.
J'ai préparé l'agrég externe en report de stage en suivant la formation de ma fac que j'ai trouvée très mauvaise et avec le recul, je me rends compte que si j'avais travaillé, ce n'était absolument pas de la manière qu'il fallait. A la fac, on récupérait les cours Sévigné en photocopies, c'était absolument exaltant de se plonger dans ces cours si denses!
Lorsque j'ai repassé l'agrég externe alors que j'étais T1, TZR à l'année en lycée après une année de stage en 6e, j'ai croulé sous le boulot du lycée et de l'agrég, je n'avais plus de cours à la fac, plus de photocopies du cours Sévigné, j'étais juste inscrite au CNED pour pouvoir rendre des devoirs (les cours étaient vraiment de qualité inégale). J'ai donc lu et relu les oeuvres, me suis approprié les Clefs Concours Atlande (aucune autre lecture critique, je n'avais pas le temps) et j'ai rendu presque tous les devoirs au CNED. J'ai été admissible.
L'année suivante, avec le même parcours, mais plus de temps car en congé maternité à partir de janvier, je l'ai eue avec un classement honorable.
Bref, je voulais dire que c'est tout à fait possible d'avoir l'agrég sans cours Sévigné, ni préparation en fac mais avec un gros investissement personnel. Méthodologie, anticipation, cumul des connaissances et des méthodes d'une année sur l'autre, lecture et relecture des oeuvres, rien ne sert de se disperser.

J'ai pu comparer une préparation universitaire (à savoir celle d'Artois) et les cours Sévigné. J'ai trouvé que Sévigné se distinguait surtout par les cours tapuscrits ce qui est un gain de temps considérable à mon avis (il ne reste plus qu'à lire et à surligner). Quant à la compréhension des notions complexes, elle m'a aussi semblé plus aisée avec le support du cours écrit. Comme beaucoup d'entre vous, je crois que ce qui prime est la méthode de travail (et nous avons chacun la nôtre, parfois oubliée après des années passées sans se confronter à ce type d'exigence) et, comme le disait très justement Ernya, être dans de bonnes dispositions, tant physiques que psychologiques, le jour des épreuves. Enfin, je pense qu'il faut croire que c'est possible : j'aurais travaillé différemment les oraux si j'avais davantage cru en mes capacités. Très bon courage à tous pour cette année : je vous souhaite d'y trouver plaisir et émulation intellectuelle !

L'inconvénient de Sévigné c'est le nombre de candidats. Ça ne leur permet pas un suivi un peu personnalisé, qui est est peut-être envisageable pour Artois.

En tout cas c'est ce qui me manque car j'ai un profil qui a l'air inhabituel, j'ai l'impression que la plupart des candidats ont déjà des méthodes de travail pour l'étude des œuvres au programme.

De mon côté, à part lire et relire, et essayer d'accumuler des explications de textes, je suis à peu près incapable de ficher une œuvre ou même une introduction (ou la grammaire)

Du coup je vais me résigner à faire ce que je sais faire, c'est-à-dire lire/relire et faire des explications de textes.

Et traiter les sujets de dissertation pour m'entraîner.

J'aurai besoin de leur aide pour l'exercice de la leçon que je ne maîtrise pas du tout.

J'ai suivi la formation à Sévigné l'an dernier et j'ai pas mal de réserves. certes j'ai beaucoup aimé écouter les cours, mais certains sont d'une telle profusion de détails d'érudition inutile qu'il n'est pas simple de ne pas s'y perdre. Les cours de didactique étaient très dynamiques et encourageants, mais ils ne nous ont pas du tout préparés au concours puisque le sujet sur une OI tronquée a surpris tout le monde, y compris le prof qui nous avait assuré qu'on ne pouvait pas avoir d'OI...Ils ne ns en avait fait étudier qu'une: une nouvelle de Le clézio ( de La Ronde) assez choquante qui relatait un viol collectif...le trigger warning ne leur fait pas peur!
Perso, je n'ai pas utilisé les cours de XVIII, j'ai trouvé ceux de l'UB bien meilleurs et bien plus synthétiques. En X=iX j'ai préféré ceux de la Sorbonne. Le prof de XX ème est très bon,  mais ses reprises pour l'oral un peu légères. La prof de XVII était très bonne ms ses cours trop érudits et pointus pour moi: on n'a pas tous le tps de rentrer autant ds les détails et franchement, parfois c'est superflu. Une prof des ateliers de dissert est excellente, bienveillante et constructive ( OW), l'autre est cassante. L'accueil au secrétariat est au choix faussement poli ou désagréable, ils ne sont jamais joignables ou presque. On sent vraiment que c'est surtout votre argent qui les intéresse. L'ambiance privé m'a été personnellement assez insupportable. Seuls les collègues du privé peuvent d'ailleurs avoir un financement, ce que je trouve très choquant, quand on voit le nb d'heures qu'on peut avoir au PAF.
Ils semblent justifier leur tarif exorbitant par la quantité, le nb de pages par auteur (250p/auteur), mais c'est svt trop, et on sait bien que la quantité n'est pas la qualité. Le pb c'est qu'au PAF, c'est trop trop peu, mais là c'est trop trop trop....En plus, ils vs envoient des cours qui ne vs concernent pas! L'Amazonie? Le désastre écologique? Aucun pb, vous recevrez qd même des cours d'ancien français toute l'année....Une prof de XIX était bonne certes ms radotait bcp.... faut avoir le temps....Les vrais bons cours sont ceux, comme à l'UB ou la Sorbonne qui sont synthétiques et efficaces. Bon courage à tous

Pour le moment, la formation est très bien. Plusieurs bémols cependant :
- il n'y a pas selon moi de véritable accompagnement en anglais et ancien français, il faut déjà avoir le niveau d'entrée de jeu.
- les cours sont agréables à écouter et lire, mais sont insuffisamment synthétiques ;
- certains cours me laissent dubitative ; je ne suis pas du tout fan de l'enseignant en charge du cours sur Rousseau, mais sa méthode, qui consiste à répondre à des questions (en usant d'un humour potentiellement agaçant), plutôt que de faire véritablement cours, est peut-être une bonne stratégie. Je ne plaisante pas, ce n'est pas parce que sa façon d'enseigner ne me convient pas qu'il n'est pas bon après tout.
- les devoirs sont à rendre à une date précise, j'aurais préféré pouvoir les faire quand je peux.
- les commentaires sur les devoirs rendus, eux, sont très synthétiques.
Très clairement, cette formation ne vaut pas 3000 euros, mais je ne regrette pas ma dépense, car j'y trouve mon compte.

Le problème est qu'il ne semble pas exister d’autres formations à distance non sélectives, si ce n'est le Cned. C'est pourquoi j'aimerais des avis sur le Cned :
- les cours sont-ils (globalement) synthétiques et efficaces ?
- a-t-on tout de suite des sujets sur lesquels travailler, et peut-on rendre les devoirs quand on le souhaite ?
- les corrigés proposés sont-ils corrects ?
- pour ceux qui ont préparé l'externe, les cours d'ancien français, grammaire, latin et anglais sont-ils bons ? Y-a-t-il une (re)mise à niveau proposée ou pas du tout ?
- quand reçoit-on les premiers cours ?
- et surtout, combien coûte la formation s'il vous plaît ?

3500€? J’étais restée à 2000 mais peut être est-ce moins cher pour la préparation à l’agrégation interne? C’est vraiment énorme!

J'ai vérifié, c'est en fait 3000 euros environ, plus exactement 2520 euros auxquels s'ajoute l'envoi postal des cours (en option), de 310 euros. Cela revient en tout à 2830 euros. Je suis fatiguée, moi...désolé pour cette regrettable approximation (je crois que j’ai ajouté l'acompte de 500 euros, qui est bien sûr inclus). Ça reste trop cher je trouve. La préparation est tout de même excellente si l'on a bien bossé le Capes et donc si l'on a les bases attendues, d'une part, et si l'on peut consacrer son année à cela uniquement, d'autre part. Autrement, mieux vaut faire preuve de stratégie. C'est là où j'ai mal réfléchi. Je n’ai pas les bases dans les matières techniques, et même à temps partiel la charge mentale induite par le collège et mon fils ne me permet pas de bosser convenablement.

J'ajoute que ce sont les mêmes tarifs pour l'interne !

Cela reste très cher malgré tout et surtout bien au dessus de ce que je pensais!
Courage en tout cas, je trouve que c’est rude en ce moment! Je croyais pouvoir mettre davantage à profit ces vacances mais je me rends compte que cette première période de cours, avec la préparation en parallèle m’a, moi aussi, épuisée.

Je trouve qu'ils se moquent un peu du monde en envoyant les cours imprimés deux semaines après le dépôt des cours en ligne. On paye quand même 300 euros pour ce service en plus.

Les cours imprimés sont peu utiles. Mieux vaut imprimer soi même du boulot puisque c'est un concours interne.

Oui, mais ça me gêne que les collègues me voient imprimer autre chose que des cours, surtout avec un quota de photocopies. Et puis, c'est psychologique : je reçois la grosse enveloppe, je lis tout pour ne pas perdre de retard, et ainsi de suite.

Il n'y a pas à être gêné, c'est un concours interne. Il est déjà assez scandaleux que la médiocrité des formations financées par l'EN amène pas mal de collègues à payer sur leurs deniers une prépa privée.

S'agissant d'un concours interne, il me semble tout à fait normal de pouvoir disposer des moyens du boulot pour le préparer.

Tangleding a écrit:Il n'y a pas à être gêné, c'est un concours interne. Il est déjà assez scandaleux que la médiocrité des formations financées par l'EN amène pas mal de collègues à payer sur leurs deniers une prépa privée.

S'agissant d'un concours interne, il me semble tout à fait normal de pouvoir disposer des moyens du boulot pour le préparer.

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et bon courage aux préparationnaires.