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- Isis39Enchanteur
zigmag17 a écrit:Quand les AED, en des temps fort lointains, étaient recrutés sur leur motivation et leur intérêt pour le métier car ils se destinaient au professorat, bizarrement il y avait davantage de respect pour nos fonctions et notre personne. Aujourd'hui ces intrusions systématiques proviennent soit de l'ignorance de notre métier, soit de l'indifférence. Cela va de pair avec cette façon de ne pas nous saluer dans les couloirs, ou de nous considérer comme des gens limite subalternes devant passer après les élèves lorsque nous allons à la Vie scolaire et devons traiter un problème urgent.
J'ai eu affaire plusieurs fois cette année à des interventions d'AED qui s'agacent très vite quand on leur dit que le cours est fichu parce qu'ils sont arrivés dans la classe en plein milieu du cours et pour des motifs impérieux, qu'on en juge: "Machin n'a pas reçu son gilet jaune pour le car: tiens le voilà" (les autres "Et moi pourquoi j'en ai pas?", "Et moi j'ai perdu le mien je fais quoi?"; " le cours de Monsieur Bidule est annulé" (les élèves: "blablablabla....", cris et rires et discussions sur l'edt); "je viens donner des papiers pour....(motifs divers); "X est là?" (non). "Y est là?" (non); au bout de deux minutes on s'aperçoit que l'AED n'est pas passé dans le bon groupe; il dit qu'il repassera: NOOOOOOOnnnnnn!!!!!
J'ai manifesté plusieurs fois mon désaccord avec ces méthodes; la réponse a fusé, aussi fraîche et policée que celle d'un élève, avec le ton respectueux qui va avec "Ben qwâ je peux pas faire autrement, faut bien passer dans les classes".
Etape suivante: râlerie auprès du CPE (après tout, c'est lui qui les briefe).
Ce n'était pas des AED mais des MI-SE. Des étudiants que le salaire de surveillant permettait de faire leurs études.
- zigmag17Guide spirituel
Voilà! Merci Isis , c'est ça!
- frimoussette77Guide spirituel
Même les retenues sont distribuées pendant nos cours.... Et on frappe pour chercher des lunettes oubliées, pour dire que c'est mamie qui va venir rechercher tel élève, que l'intervenant extérieur est arrivé pour tel autre, ou on ramène l'élève parce qu'on a oublié de prévenir que l'intervenant était absent, pour avoir un cahier pour faire des photocopies pour un absent puis pour rendre le cahier et le tout avec les élèves d'une autre classe qui font EPS dans la cour juste sous les fenêtres ouvertes à cause de l'épidémie. Un équilibre précaire qui peut basculer à chacune des interventions. Et j'oubliais les élèves suivis par le CMP qui arrivent entre 20 et 30 minutes après le début du cours une fois par semaine.Et tout le monde trouve ça normal ou fait semblant ...
- mafalda16Modérateur
zigmag17 a écrit:Quand les AED, en des temps fort lointains, étaient recrutés sur leur motivation et leur intérêt pour le métier car ils se destinaient au professorat, bizarrement il y avait davantage de respect pour nos fonctions et notre personne. Aujourd'hui ces intrusions systématiques proviennent soit de l'ignorance de notre métier, soit de l'indifférence. Cela va de pair avec cette façon de ne pas nous saluer dans les couloirs, ou de nous considérer comme des gens limite subalternes devant passer après les élèves lorsque nous allons à la Vie scolaire et devons traiter un problème urgent.
Généralisations du jour, bonjour !
Dire que dans ton établissement cela se passe comme ça, admettons. Mais laisser supposer que tous les AED de France sont des mufles malpolis, c'est lamentable.
Les AED de mon collège sont au top : polis, efficaces, souriants, fermes mais dans le dialogue avec les élèves.
Bref, en fait, tu n'as juste pas de chance, hein...
_________________
"Si no luchas, al menos ten la decencia de respetar a quienes lo hacen", José Martí.
- zigmag17Guide spirituel
Est-il besoin de préciser que je parle de ce qui se passe dans mon établissement? (qui se passait également dans mon établissement précédent? De ce point de vue je ne dois pas avoir de chance en effet). Et l'impolitesse en général je confirme, c'est lamentable.mafalda16 a écrit:zigmag17 a écrit:Quand les AED, en des temps fort lointains, étaient recrutés sur leur motivation et leur intérêt pour le métier car ils se destinaient au professorat, bizarrement il y avait davantage de respect pour nos fonctions et notre personne. Aujourd'hui ces intrusions systématiques proviennent soit de l'ignorance de notre métier, soit de l'indifférence. Cela va de pair avec cette façon de ne pas nous saluer dans les couloirs, ou de nous considérer comme des gens limite subalternes devant passer après les élèves lorsque nous allons à la Vie scolaire et devons traiter un problème urgent.
Généralisations du jour, bonjour !
Dire que dans ton établissement cela se passe comme ça, admettons. Mais laisser supposer que tous les AED de France sont des mufles malpolis, c'est lamentable.
Les AED de mon collège sont au top : polis, efficaces, souriants, fermes mais dans le dialogue avec les élèves.
Bref, en fait, tu n'as juste pas de chance, hein...
- mafalda16Modérateur
Oui, il est besoin de le préciser
Je n'aimerais pas être un AED consciencieux et tomber sur ton message au ton général.
Je n'aimerais pas être un AED consciencieux et tomber sur ton message au ton général.
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"Si no luchas, al menos ten la decencia de respetar a quienes lo hacen", José Martí.
- piescoModérateur
Isis39 a écrit:zigmag17 a écrit:Quand les AED, en des temps fort lointains, étaient recrutés sur leur motivation et leur intérêt pour le métier car ils se destinaient au professorat, bizarrement il y avait davantage de respect pour nos fonctions et notre personne. Aujourd'hui ces intrusions systématiques proviennent soit de l'ignorance de notre métier, soit de l'indifférence. Cela va de pair avec cette façon de ne pas nous saluer dans les couloirs, ou de nous considérer comme des gens limite subalternes devant passer après les élèves lorsque nous allons à la Vie scolaire et devons traiter un problème urgent.
J'ai eu affaire plusieurs fois cette année à des interventions d'AED qui s'agacent très vite quand on leur dit que le cours est fichu parce qu'ils sont arrivés dans la classe en plein milieu du cours et pour des motifs impérieux, qu'on en juge: "Machin n'a pas reçu son gilet jaune pour le car: tiens le voilà" (les autres "Et moi pourquoi j'en ai pas?", "Et moi j'ai perdu le mien je fais quoi?"; " le cours de Monsieur Bidule est annulé" (les élèves: "blablablabla....", cris et rires et discussions sur l'edt); "je viens donner des papiers pour....(motifs divers); "X est là?" (non). "Y est là?" (non); au bout de deux minutes on s'aperçoit que l'AED n'est pas passé dans le bon groupe; il dit qu'il repassera: NOOOOOOOnnnnnn!!!!!
J'ai manifesté plusieurs fois mon désaccord avec ces méthodes; la réponse a fusé, aussi fraîche et policée que celle d'un élève, avec le ton respectueux qui va avec "Ben qwâ je peux pas faire autrement, faut bien passer dans les classes".
Etape suivante: râlerie auprès du CPE (après tout, c'est lui qui les briefe).
Ce n'était pas des AED mais des MI-SE. Des étudiants que le salaire de surveillant permettait de faire leurs études.
J'ai connu un certain nombre d'assistants d'éducation qui préparaient des concours de l'enseignement.
- scot69Modérateur
Cela se produit régulièrement, et c'est tout à fait normal, cela fait partie du travail. Cela donne aux élèves l'occasion d'assister à un échange professionnel, courtois entre deux adultes.
- Manu7Expert spécialisé
J'étais MI-SE à la fin des années 90. Il y avait déjà des recrutements assez étranges. Comme un élève insupportable qui venait de sortir du lycée en juin nommé en septembre de la même année. Heureusement, il était tellement incompétent voire presque dangereux que nous l'avons supporté qu'un seul mois...
C'est en tout cas une bonne école pour devenir prof, car on connait bien le fonctionnement d'une vie scolaire. Quand j'étais MI-SE nous devions aussi subir certains profs assez pénibles et impolis.
Notre jeu favori était de bien écouter les directives d'un professeur désagréable pour bien comprendre ce qu'il exigeait de notre part avec prise de notes consciencieuses pour terminer par : "Très bien, il ne vous reste plus qu'à prevenir notre CPE qui nous donnera le feu vert".
Par contre pour revenir au sujet, je n'ai pas du tout de souvenir de distributions pendant les cours, d'une manière générale, nous ne venions jamais dans les cours sauf pour venir chercher un élève convoqué.
C'est en tout cas une bonne école pour devenir prof, car on connait bien le fonctionnement d'une vie scolaire. Quand j'étais MI-SE nous devions aussi subir certains profs assez pénibles et impolis.
Notre jeu favori était de bien écouter les directives d'un professeur désagréable pour bien comprendre ce qu'il exigeait de notre part avec prise de notes consciencieuses pour terminer par : "Très bien, il ne vous reste plus qu'à prevenir notre CPE qui nous donnera le feu vert".
Par contre pour revenir au sujet, je n'ai pas du tout de souvenir de distributions pendant les cours, d'une manière générale, nous ne venions jamais dans les cours sauf pour venir chercher un élève convoqué.
- SphinxProphète
Je n'ai jamais ou en tout cas très rarement eu d'interruption dans mon cours pour transmettre un message à un élève en particulier, les AED savent très bien les toper dans les couloirs Ou alors c'est qu'il y a convocation : "Kevin tu viens avec moi chez Mme la CPE"... Auquel cas je laisse faire car 1) si je ne m'en mêle pas, plus vite ça se fait et plus vite je peux reprendre mon cours (à part en plein milieu d'une dictée, je suis rarement passionnée par ce que je dis au point de ne pouvoir m'interrompre une minute) 2) ça tombe généralement sur un ouistiti que je suis ravie de voir quitter mon cours 3) soit le ouistiti part l'air piteux devant tous ses camarades, soit il se rebelle et se fait pourrir par moi ET l'AED devant ses camarades, et c'est encore plus satisfaisant.
Pour la distribution de papiers, je prends le paquet et je le distribue moi-même deux minutes avant la fin du cours. J'ai toujours la porte ouverte, ça prend trois mots, un geste et un sourire, voire à partir du moment où on se connaît bien et où les AED ont l'habitude, un peu de mime de leur part et un hochement de tête de la mienne, même pas besoin de m'interrompre. Suffit d'un peu de bonne volonté de part et d'autre pour que tout se passe mieux...
Pour la distribution de papiers, je prends le paquet et je le distribue moi-même deux minutes avant la fin du cours. J'ai toujours la porte ouverte, ça prend trois mots, un geste et un sourire, voire à partir du moment où on se connaît bien et où les AED ont l'habitude, un peu de mime de leur part et un hochement de tête de la mienne, même pas besoin de m'interrompre. Suffit d'un peu de bonne volonté de part et d'autre pour que tout se passe mieux...
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An education was a bit like a communicable sexual disease. It made you unsuitable for a lot of jobs and then you had the urge to pass it on. - Terry Pratchett, Hogfather
"- Alors, Obélix, l'Helvétie c'est comment ? - Plat."
- issoireNiveau 9
Les AED il y a quelques année intervenaient dans mon cours pour convoquer les absents presque tous les jours. J’avais l’impression que j’étais « fliquée », une fois assise au fond la classe un AED qui est entré qui ne m’avait pas vu a demandé aux élèves « elle est ou la prof » prêt à bondir pour signaler mon absence, sous pression toute l’année, par contre aucun soutien en cas de problème.
J’ai changé de lycée, plus d’AED dans mes cours et ceux que je croisent dans les couloirs sont charmants. Je pense que leur attitude dépend beaucoup des ordres donnés par la direction.
Quant aux documents maintenant c’est souvent le Pp qui les distribuent et qui rentrent dans nos classes...
J’ai changé de lycée, plus d’AED dans mes cours et ceux que je croisent dans les couloirs sont charmants. Je pense que leur attitude dépend beaucoup des ordres donnés par la direction.
Quant aux documents maintenant c’est souvent le Pp qui les distribuent et qui rentrent dans nos classes...
- gregforeverGrand sage
J'ai pensé à vous cet après-midi; on est venu deux fois dans mon cours de seconde....
- oreHabitué du forum
J'ai pensé aussi à cette discussion lorsque le CPE est venu en plein milieu de mon cours donner le porte-monnaie à une élève qui l'avait oublié à la maison. C'est pour acheter le cadeau de la fête des mères, figurez-vous.
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