Expatriation : charge de travail, agrégation

Bonjour,

J'aimerais vous demander quelle charge de travail pèse sur les épaules d'un enseignant du second degré avec mission de conseil pédagogique expatrié. J'entends dire qu'elle est élevée, mais auriez-vous des exemples précis ? Les heures de formation qui s'ajoutent aux 9 heures devant élèves dépassent-elles régulièrement les 6 heures par semaine en moyenne (pour les agrégés) ? Est-ce le travail de préparation et le temps de déplacement qui sont colossaux ? A quelle fréquence se font les voyages dans la zone géographique attribuée ?

En outre, j'entends aussi dire que les agrégés ont moins de chance que les certifiés de devenir expatriés, parce qu'"ils coûtent cher". Avons-nous une preuve de cela ? Est-ce une communication officielle de l'AEFE ? Ou est-ce une observation des expatriés eux-mêmes ?

Merci pour votre aide.

Dans la même la situation que vous, agrégé visant dans un avenir proche un poste exapt' (et de surcroit avec trois enfants en bas âge), je m'interroge également sur le volume et la nature du travail. Je me permets donc de faire remonter ce post pour ne pas en créer un nouveau.

Dommage que des EEMCP2 n'aient pas pû un moment pour y répondre. J'aurais également aimé en savoir plus sur la partie du travail administratif (email, rapport et autre compte rendu...)
Même si de nombreux éléments de réponse sont disponibles sur ce forum, c'est de manière éparses et parfois très diverses. J'avoue avoir du mal à en avoir une idée précise pour me lancer.

Pour la deuxième partie de ton post, et ce n'est que mon point de vue, il y a beaucoup de fantasmes autour du coût de l'agrégé. "Expatrié" en Polynésie, j'ai dans mon établissement trois collègues certifiés (mis à disposition) aux derniers échelions de la classe exceptionnelle et gagnant plus que moi. Ils font très bien leur job, et ils tiendront leurs postes jusqu'au bout (plusieurs séjour outremer), bref l'administration peut dormir tranquille... Selon moi, il est beaucoup plus délicat pour l'administration de nommer un "bleu" sur des postes particuliers, où le gain de l'expérience et des références seront supérieures au coût financier. L'avis d'un EECMP2 serait également appréciable sur ce point.

A vous lire.

Merci pour ta réponse, je viens d'en recevoir une instructive dans le sujet "Bien préparer sa première expatriation", j'espère qu'elle te sera utile autant qu'à moi.

Vu et merci. Mais une nouvelle fois je sollicite l'avis d'autre EEMCP2 en poste.

Taumataora a écrit:Dans la même la situation que vous, agrégé visant dans un avenir proche un poste exapt' (et de surcroit avec trois enfants en bas âge), je m'interroge également sur le volume et la nature du travail. Je me permets donc de faire remonter ce post pour ne pas en créer un nouveau.

Dommage que des EEMCP2 n'aient pas pû un moment pour y répondre. J'aurais également aimé en savoir plus sur la partie du travail administratif (email, rapport et autre compte rendu...)
Même si de nombreux éléments de réponse sont disponibles sur ce forum, c'est de manière éparses et parfois très diverses. J'avoue avoir du mal à en avoir une idée précise pour me lancer.

Pour la deuxième partie de ton post, et ce n'est que mon point de vue, il y a beaucoup de fantasmes autour du coût de l'agrégé. "Expatrié" en Polynésie, j'ai dans mon établissement trois collègues certifiés (mis à disposition) aux derniers échelions de la classe exceptionnelle et gagnant plus que moi. Ils font très bien leur job, et ils tiendront leurs postes jusqu'au bout (plusieurs séjour outremer), bref l'administration peut dormir tranquille... Selon moi, il est beaucoup plus délicat pour l'administration de nommer un "bleu" sur des postes particuliers, où le gain de l'expérience et des références seront supérieures au coût financier. L'avis d'un EECMP2 serait également appréciable sur ce point.

A vous lire.

Le mvt AEFE et COM ne sont pas vraiment comparables. Et c’est bien dommage. Moi j’aimerais que ça fonctionne pareil, certaines disciplines ne seraient pas exclues d’emblée et invariablement. Et le séjour limité à 2 ou 4 ans permettrait un roulement plus juste aussi. Avec le nombre de profs postulant, le réseau ferait le plein sans problème (et la distinction agrégé/certifié serait moins pesante dans la sélection des candidatures, du moins en poste de résident et en local). Avec 1 milliard d’euros de budget pour seulement 523 bahuts…sans compter les frais d’écolage, y a vraiment de quoi faire.

Budget
http://www.senat.fr/rap/l20-138-31/l20-138-319.html

jaimelekiri a écrit:
Avec 1 milliard d’euros de budget pour seulement 523 bahuts…sans compter les frais d’écolage, y a vraiment de quoi faire.

Budget
http://www.senat.fr/rap/l20-138-31/l20-138-319.html

Bonjour,
Petite précision, les frais d'écolage sont bien une composante du budget de l'AEFE, et même la plus importante (de l'ordre de 55%).