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- RuthlessOneNiveau 1
Bonjour à tous, je me permets de poster ici car me préparant aux concours du secondaire pour la session 2023 j'ai une question qui me trotte dans la tête
J'aurais voulu savoir si il y avait parmi vous, des enseignants qui étaient passés du public au privé ou inversement et quelles en avaient été les raisons. J'ai un avis assez biaisé sur la question. Ayant été élève dans le public et dans le privé ma raison me pousse à choisir la seconde option. J'ai pu assister durant ma scolarité dans le public aux côtés moins funs de la profession (suicides, profs qui venaient en cours totalement ivres, environnements anxiogènes, élèves intenables, direction absente etc.)
Bien que les valeurs mises en avant par l'EN correspondent à celles que je porte habituellement, je ne pense pas avoir les capacités de résilience nécessaires pour faire face à ce genre de situation et j'aimerais au mieux éviter de faire la police en classe. Le privé me semble un bon compromis pour gérer de plus petits effectifs
J'aimerais également savoir quelles étaient les questions types posées lors des entretiens pour le pré-accord collégial. Dans le public je sais que cela tourne autour du statut de fonctionnaire mais pour le privé cela me semble assez vague
Je vous remercie d'avoir pris le temps de lire, bonne soirée
J'aurais voulu savoir si il y avait parmi vous, des enseignants qui étaient passés du public au privé ou inversement et quelles en avaient été les raisons. J'ai un avis assez biaisé sur la question. Ayant été élève dans le public et dans le privé ma raison me pousse à choisir la seconde option. J'ai pu assister durant ma scolarité dans le public aux côtés moins funs de la profession (suicides, profs qui venaient en cours totalement ivres, environnements anxiogènes, élèves intenables, direction absente etc.)
Bien que les valeurs mises en avant par l'EN correspondent à celles que je porte habituellement, je ne pense pas avoir les capacités de résilience nécessaires pour faire face à ce genre de situation et j'aimerais au mieux éviter de faire la police en classe. Le privé me semble un bon compromis pour gérer de plus petits effectifs
J'aimerais également savoir quelles étaient les questions types posées lors des entretiens pour le pré-accord collégial. Dans le public je sais que cela tourne autour du statut de fonctionnaire mais pour le privé cela me semble assez vague
Je vous remercie d'avoir pris le temps de lire, bonne soirée
- eleonore69Érudit
Bonjour,
J'enseigne dans le public mais mes enfants sont dans le privé. il ne faut pas te faire d'illusions.. D'abord tous les privés ne se valent pas (comme le public d'ailleurs) et puis mon fils était l'année dernière dans une classe de 5 ième avec de gros problèmes de disciplines.
J'enseigne dans le public mais mes enfants sont dans le privé. il ne faut pas te faire d'illusions.. D'abord tous les privés ne se valent pas (comme le public d'ailleurs) et puis mon fils était l'année dernière dans une classe de 5 ième avec de gros problèmes de disciplines.
- RuthlessOneNiveau 1
eleonore69 a écrit:Bonjour,
J'enseigne dans le public mais mes enfants sont dans le privé. il ne faut pas te faire d'illusions.. D'abord tout les privés ne se valent pas (comme le public d'ailleurs) et puis mon fils était l'année dernière dans une classe de 5 ième avec de gros problèmes de disciplines.
Je pense aussi que mon avis est biaisé mais comme je n'ai pas d'autres éléments de comparaison que mon expérience en tant qu'étudiante je cherche d'autres points de vue pour trancher, notamment ceux des enseignants qui auraient fait les deux :|
- CasparProphète
RuthlessOne a écrit:Bonjour à tous, je me permets de poster ici car me préparant aux concours du secondaire pour la session 2023 j'ai une question qui me trotte dans la tête
J'aurais voulu savoir si il y avait parmi vous, des enseignants qui étaient passés du public au privé ou inversement et quelles en avaient été les raisons. J'ai un avis assez biaisé sur la question. Ayant été élève dans le public et dans le privé ma raison me pousse à choisir la seconde option. J'ai pu assister durant ma scolarité dans le public aux côtés moins funs de la profession (suicides, profs qui venaient en cours totalement ivres, environnements anxiogènes, élèves [/b[b]]intenables, direction absente etc.)
Bien que les valeurs mises en avant par l'EN correspondent à celles que je porte habituellement, je ne pense pas avoir les capacités de résilience nécessaires pour faire face à ce genre de situation et j'aimerais au mieux éviter de faire la police en classe. Le privé me semble un bon compromis pour gérer de plus petits effectifs
J'aimerais également savoir quelles étaient les questions types posées lors des entretiens pour le pré-accord collégial. Dans le public je sais que cela tourne autour du statut de fonctionnaire mais pour le privé cela me semble assez vague
Je vous remercie d'avoir pris le temps de lire, bonne soirée
Tu noircis un peu le tableau quand même. Pour les petits effectifs, je ne suis pas sûr que ce soit tellement mieux dans le privé que dans le public, ça dépend des établissements je pense, et tu devras où que tu sois faire la police à des degrés divers, même dans de très bons établissements: tu auras affaire à des adolescents, pas des angelots. Cela étant, le choix du privé est tout à fait respectable et il te sera plus facile de rester dans té région.
- RuthlessOneNiveau 1
Caspar a écrit:RuthlessOne a écrit:Bonjour à tous, je me permets de poster ici car me préparant aux concours du secondaire pour la session 2023 j'ai une question qui me trotte dans la tête
J'aurais voulu savoir si il y avait parmi vous, des enseignants qui étaient passés du public au privé ou inversement et quelles en avaient été les raisons. J'ai un avis assez biaisé sur la question. Ayant été élève dans le public et dans le privé ma raison me pousse à choisir la seconde option. J'ai pu assister durant ma scolarité dans le public aux côtés moins funs de la profession (suicides, profs qui venaient en cours totalement ivres, environnements anxiogènes, élèves [/b]intenables, direction absente etc.)
Bien que les valeurs mises en avant par l'EN correspondent à celles que je porte habituellement, je ne pense pas avoir les capacités de résilience nécessaires pour faire face à ce genre de situation et j'aimerais au mieux éviter de faire la police en classe. Le privé me semble un bon compromis pour gérer de plus petits effectifs
J'aimerais également savoir quelles étaient les questions types posées lors des entretiens pour le pré-accord collégial. Dans le public je sais que cela tourne autour du statut de fonctionnaire mais pour le privé cela me semble assez vague
Je vous remercie d'avoir pris le temps de lire, bonne soirée
Tu noircis un peu le tableau quand même. Pour les petits effectifs, je ne suis pas sûr que ce soit tellement mieux dans le privé que dans le public, ça dépend des établissements je pense, et tu devras où que tu sois faire la police à des degrés divers, même dans de très bons établissements: tu auras affaire à des adolescents, pas des angelots. Cela étant, le choix du privé est tout à fait respectable et il te sera plus facile de rester dans té région.
Il y a la contrainte de l'Académie aussi évidemment
Je me demandais aussi si les contrats dans le privé étaient réalisés sur une base horaire de 18h par semaine comme dans le public ? J'ai vu plusieurs posts ici annoncer que cela était considéré comme un temps partiel dans le privé
- Manu7Expert spécialisé
Un temps plein dans le privé sous contrat est exactement le même que dans le public, la seule différence c'est que dans le privé si tu n'as que 16h, sans être à temps partiel, alors tu seras payé 16h, alors que dans le public on est payé 18h même si on fait 16h. Mais cela n'arrive presque jamais dans le privé.
Pour les effectifs, c'est très variable d'un établissement privé à un autre, certains établissements privés très demandés peuvent dépasser les maximales habituelles alors que dans d'autres les effectifs sont réduits mais cela cache souvent le fait que l'établissement rencontre des difficultés pour recruter des élèves, donc ce n'est pas bon signe.
Pour les entretiens de pré-accord : c'est très variable d'une DDEC à une autre, globalement je dirais qu'ils posent des questions pour avoir une idée de la capacité à enseigner. Pour la religion, c'est sans doute préférable de se renseigner assez bien sur le caractère propre. Mais on ne demande pas un diplome de croyant...
Pour les effectifs, c'est très variable d'un établissement privé à un autre, certains établissements privés très demandés peuvent dépasser les maximales habituelles alors que dans d'autres les effectifs sont réduits mais cela cache souvent le fait que l'établissement rencontre des difficultés pour recruter des élèves, donc ce n'est pas bon signe.
Pour les entretiens de pré-accord : c'est très variable d'une DDEC à une autre, globalement je dirais qu'ils posent des questions pour avoir une idée de la capacité à enseigner. Pour la religion, c'est sans doute préférable de se renseigner assez bien sur le caractère propre. Mais on ne demande pas un diplome de croyant...
- MathadorEmpereur
Dans le privé:
-tu ne peux pas être recrutée directement avec une paye convenable (celle des agrégés): il faut devenir maître du privé sous-payé avant de pouvoir soit passer l'agrégation externe en demandant à rester dans le privé soit le CAERPA (équivalent de l'agrégation interne);
-tu ne peux pas être détachée, ni devenir inspectrice, ni accéder aux postes de PRAG;
-si tu accèdes à la fonction publique dans un corps non enseignant, ta reprise d'ancienneté est moindre qu'en venant du public;
-on ne te « garantit » qu'un mi-temps, et si tu n'es pas à temps plein c'est à toi de participer au mouvement pour retrouver des heures.
Bref c'est un sous-statut, même s'il convient à un certain nombre de collègues. Et même pour les conditions de travail, il y a privé et privé. Certains établissements du privé peuvent faire la fine bouche sur le recrutement des élèves, d'autres non.
-tu ne peux pas être recrutée directement avec une paye convenable (celle des agrégés): il faut devenir maître du privé sous-payé avant de pouvoir soit passer l'agrégation externe en demandant à rester dans le privé soit le CAERPA (équivalent de l'agrégation interne);
-tu ne peux pas être détachée, ni devenir inspectrice, ni accéder aux postes de PRAG;
-si tu accèdes à la fonction publique dans un corps non enseignant, ta reprise d'ancienneté est moindre qu'en venant du public;
-on ne te « garantit » qu'un mi-temps, et si tu n'es pas à temps plein c'est à toi de participer au mouvement pour retrouver des heures.
Bref c'est un sous-statut, même s'il convient à un certain nombre de collègues. Et même pour les conditions de travail, il y a privé et privé. Certains établissements du privé peuvent faire la fine bouche sur le recrutement des élèves, d'autres non.
_________________
"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- JacqGuide spirituel
RuthlessOne a écrit:Caspar a écrit:RuthlessOne a écrit:Bonjour à tous, je me permets de poster ici car me préparant aux concours du secondaire pour la session 2023 j'ai une question qui me trotte dans la tête
J'aurais voulu savoir si il y avait parmi vous, des enseignants qui étaient passés du public au privé ou inversement et quelles en avaient été les raisons. J'ai un avis assez biaisé sur la question. Ayant été élève dans le public et dans le privé ma raison me pousse à choisir la seconde option. J'ai pu assister durant ma scolarité dans le public aux côtés moins funs de la profession (suicides, profs qui venaient en cours totalement ivres, environnements anxiogènes, élèves [/b]intenables, direction absente etc.)
Bien que les valeurs mises en avant par l'EN correspondent à celles que je porte habituellement, je ne pense pas avoir les capacités de résilience nécessaires pour faire face à ce genre de situation et j'aimerais au mieux éviter de faire la police en classe. Le privé me semble un bon compromis pour gérer de plus petits effectifs
J'aimerais également savoir quelles étaient les questions types posées lors des entretiens pour le pré-accord collégial. Dans le public je sais que cela tourne autour du statut de fonctionnaire mais pour le privé cela me semble assez vague
Je vous remercie d'avoir pris le temps de lire, bonne soirée
Tu noircis un peu le tableau quand même. Pour les petits effectifs, je ne suis pas sûr que ce soit tellement mieux dans le privé que dans le public, ça dépend des établissements je pense, et tu devras où que tu sois faire la police à des degrés divers, même dans de très bons établissements: tu auras affaire à des adolescents, pas des angelots. Cela étant, le choix du privé est tout à fait respectable et il te sera plus facile de rester dans té région.
Il y a la contrainte de l'Académie aussi évidemment
Je me demandais aussi si les contrats dans le privé étaient réalisés sur une base horaire de 18h par semaine comme dans le public ? J'ai vu plusieurs posts ici annoncer que cela était considéré comme un temps partiel dans le privé
Dans le privé tu as ton concours et tu es affecté dans le diocèse mais on ne te garantit pas un poste à temps complet, comme indiqué par les collègues.
C'est souvent un motif pour passer le concours privé et éviter la mutation nationale qui se fait avec un barème de point. Le dernier entrant en anglais dans l'académie de Dijon est entré avec environ 174 points ce qui n'est pas énorme (pour entrer dans mon académie et dans ma discipline il faut prêt de 700 points et il y a des académies qui sont à 1500 points), mais pour un débutant même 174 points cela peut-être important (quand j'ai débuté, célibataire, un peu d'enseigner, points IUFM, j'étais à un peu de 100 points).
Après, lorsque je discute avec les collègues du privé de ma discipline, ils n'en peuvent plus de leur direction. Un aimerait même passer le concours dans le public et quitter le privé mais, là encore, c'est la mutation nationale qui l'effraye. Cela fait des années qu'il est installé dans le secteur et ne peut pas se permettre de muter loin.
- RuthlessOneNiveau 1
Merci pour les infos Manu7 et Mathador ! Compte tenu de ma mobilité et des avantages/inconvénients je vais essayer de ranger au placard mes aprioris sur l'enseignement dans le public et tenter le capes
- RuthlessOneNiveau 1
Jacq a écrit:RuthlessOne a écrit:Caspar a écrit:RuthlessOne a écrit:Bonjour à tous, je me permets de poster ici car me préparant aux concours du secondaire pour la session 2023 j'ai une question qui me trotte dans la tête
J'aurais voulu savoir si il y avait parmi vous, des enseignants qui étaient passés du public au privé ou inversement et quelles en avaient été les raisons. J'ai un avis assez biaisé sur la question. Ayant été élève dans le public et dans le privé ma raison me pousse à choisir la seconde option. J'ai pu assister durant ma scolarité dans le public aux côtés moins funs de la profession (suicides, profs qui venaient en cours totalement ivres, environnements anxiogènes, élèves [/b]intenables, direction absente etc.)
Bien que les valeurs mises en avant par l'EN correspondent à celles que je porte habituellement, je ne pense pas avoir les capacités de résilience nécessaires pour faire face à ce genre de situation et j'aimerais au mieux éviter de faire la police en classe. Le privé me semble un bon compromis pour gérer de plus petits effectifs
J'aimerais également savoir quelles étaient les questions types posées lors des entretiens pour le pré-accord collégial. Dans le public je sais que cela tourne autour du statut de fonctionnaire mais pour le privé cela me semble assez vague
Je vous remercie d'avoir pris le temps de lire, bonne soirée
Tu noircis un peu le tableau quand même. Pour les petits effectifs, je ne suis pas sûr que ce soit tellement mieux dans le privé que dans le public, ça dépend des établissements je pense, et tu devras où que tu sois faire la police à des degrés divers, même dans de très bons établissements: tu auras affaire à des adolescents, pas des angelots. Cela étant, le choix du privé est tout à fait respectable et il te sera plus facile de rester dans té région.
Il y a la contrainte de l'Académie aussi évidemment
Je me demandais aussi si les contrats dans le privé étaient réalisés sur une base horaire de 18h par semaine comme dans le public ? J'ai vu plusieurs posts ici annoncer que cela était considéré comme un temps partiel dans le privé
Dans le privé tu as ton concours et tu es affecté dans le diocèse mais on ne te garantit pas un poste à temps complet, comme indiqué par les collègues.
C'est souvent un motif pour passer le concours privé et éviter la mutation nationale qui se fait avec un barème de point. Le dernier entrant en anglais dans l'académie de Dijon est entré avec environ 174 points ce qui n'est pas énorme (pour entrer dans mon académie et dans ma discipline il faut prêt de 700 points et il y a des académies qui sont à 1500 points), mais pour un débutant même 174 points cela peut-être important (quand j'ai débuté, célibataire, un peu d'enseigner, points IUFM, j'étais à un peu de 100 points).
Après, lorsque je discute avec les collègues du privé de ma discipline, ils n'en peuvent plus de leur direction. Un aimerait même passer le concours dans le public et quitter le privé mais, là encore, c'est la mutation nationale qui l'effraye. Cela fait des années qu'il est installé dans le secteur et ne peut pas se permettre de muter loin.
Les avis ont l'air d'être unanimes ici :lol:
Pour ce qui est des académies que j'ai choisies elles n'ont effectivement pas des barèmes si élevés mais il y a toujours la crainte d'être mutée à l'autre bout de la France
- LucioleNiveau 2
Et bien et bien...
Je vais peut être apporter un avis un peu différent... et peut être avec un peu plus de vécu direct.
Déjà pour expliquer ma position : j'ai moi même obtenu mon cafep (par un pur hasard, l'année où je me suis inscrite au concours "pour voir" le capes était deja clos, le cafep non, et à la base c'était juste pour tester mon niveau... et puis... c'est passé donc ben, j'suis restée...) en 2014 et mon conjoint a commencé par 4 ans comme contractuel dans le privé avant de passer le capes (on comptait sur les points de rapprochement pour éviter qu'il soit envoyé à l'autre bout de la france... la réussite n'est pas... heu... pas totalement au rendez vous dans notre calcul )
Donc j'ai une vision des deux concours et surtout, un pied dans les deux mondes.
Dejà, au quotidien, c'est strictement pareil, ou presque.
Mêmes cours, mêmes programmes, mêmes obligations de service vis à vis des élevés, etc. Les eleves ont une 1/2 heure de fait religieux dans leur emplois du temps par semaine où ils abordent les différentes religions et les coutumes liées mais c'est à peu près tout. (Hormis quelques établissement plus tradi où la presence religieuse est plus visible, mais ils sont connus pour ça et pas si nombreux). Tu auras quand même à faire de la discipline (faut pas rêver). Peut-être moins dans certains établissements prestigieux, mais dans beaucoup de collèges privés, les élèves restent les même... Les parents sont un peu plus présents par contre, ce qui peut être autant un atout qu'un.. handicap quand ils décident de défendre bec et ongle leur chérubin quelque soit les conneries dudit chérubin. Les effectifs par contre sont parfois plus élevés dans le privé que dans le public, en particulier dans les grandes villes.
Là où il y aura une différence c'est sur le plan administratif. Oui, la rémunération public ou privé est la même mais... bien souvent dans le privé tu verras les possibilités de formation te filer sous le nez "parce que réservées pour ceux du public" ou alors tu n'auras qu'une journée alors que tes collègues publics ont droit à 3 jours... Y a plein de petites mesquineries ou d'avantages liés au statut de fonctionnaire qui te passent sous le nez. De même, ton chef d'établissement a bien plus de pouvoir que dans le public et il n'existe que peu de recours lorsque les choses se passent mal. Quand les choses se passent bien, c'est que du plaisir. D'un établissement privé à un autre, l'ambiance peut être très différente.
Par contre, nos temps pleins sont bien 18h, comme les coupains du publics. Toute heure en plus c'est des heures supplémentaires. Namého.
Le vrai (et seul) avantage du privé c'est effectivement la possibilité de choisir ton établissement. Là où ceux du public sont affectés à la fin de leur année de stage dans un établissement en fonction de leurs points (points qu'ils n'ont généralement pas à moins d'avoir conjoint, enfants, handicap, etc...) et se retrouvent donc dans les endroits les moins demandés avec les publics les plus difficiles, dans le privé on ne peut pas se faire envoyer contre son gré en dehors de son académie et l'affectation se fait après avoir fait des entretiens avec les chefs des établissements où tu postule. Si le courant passe avec le chef d'établissement il tentera généralement de faire en sorte que tu vienne enseigner chez lui lors des commissions d'affectations (comme il n'y a pas de point, c'est de la négo entre chefs d'établissements avec tous les avantages et inconvénients que ça implique". "ok je te laisse untel en physique, mais moi je récupère machin en anglais"
Du coup, si tu est mobile (et que te retrouver dans une région "compliquée" ou bien affecté comme remplaçant ne t'effraie pas ou alors que tu as des points d'avance), le public a clairement plus de potentiel. Si ta région/ville te plait ou que tu ne veut pas te retrouver à des centaines de km de ta famille, le privé est à privilégier.
Lors du pré accord, on te demande bien sur ta position vis à vis de la religion, et dans le cas où tu n'es pas croyant, on vérifie que ça ne te dérange pas de travailler avec des gens qui eux le sont. Au quotidien, de ce que j'ai vécu chacun garde son opinion sur ce point pour soi, et tu auras simplement quelques occasions dans l'années (paque, noel) où ceux qui veulent aller à une cérémonie/messe pourront le faire (et sécher une heure de cours pour les quelques eleves qui veulent y aller ). On te demande aussi quelles sont tes motiv' pour enseigner, de parler un peu de ton parcours... rares sont ceux qui ne l'obtiennent pas.
Voili, voilou,
J'espere que ça aura pu t'aider un peu.
Je vais peut être apporter un avis un peu différent... et peut être avec un peu plus de vécu direct.
Déjà pour expliquer ma position : j'ai moi même obtenu mon cafep (par un pur hasard, l'année où je me suis inscrite au concours "pour voir" le capes était deja clos, le cafep non, et à la base c'était juste pour tester mon niveau... et puis... c'est passé donc ben, j'suis restée...) en 2014 et mon conjoint a commencé par 4 ans comme contractuel dans le privé avant de passer le capes (on comptait sur les points de rapprochement pour éviter qu'il soit envoyé à l'autre bout de la france... la réussite n'est pas... heu... pas totalement au rendez vous dans notre calcul )
Donc j'ai une vision des deux concours et surtout, un pied dans les deux mondes.
Dejà, au quotidien, c'est strictement pareil, ou presque.
Mêmes cours, mêmes programmes, mêmes obligations de service vis à vis des élevés, etc. Les eleves ont une 1/2 heure de fait religieux dans leur emplois du temps par semaine où ils abordent les différentes religions et les coutumes liées mais c'est à peu près tout. (Hormis quelques établissement plus tradi où la presence religieuse est plus visible, mais ils sont connus pour ça et pas si nombreux). Tu auras quand même à faire de la discipline (faut pas rêver). Peut-être moins dans certains établissements prestigieux, mais dans beaucoup de collèges privés, les élèves restent les même... Les parents sont un peu plus présents par contre, ce qui peut être autant un atout qu'un.. handicap quand ils décident de défendre bec et ongle leur chérubin quelque soit les conneries dudit chérubin. Les effectifs par contre sont parfois plus élevés dans le privé que dans le public, en particulier dans les grandes villes.
Là où il y aura une différence c'est sur le plan administratif. Oui, la rémunération public ou privé est la même mais... bien souvent dans le privé tu verras les possibilités de formation te filer sous le nez "parce que réservées pour ceux du public" ou alors tu n'auras qu'une journée alors que tes collègues publics ont droit à 3 jours... Y a plein de petites mesquineries ou d'avantages liés au statut de fonctionnaire qui te passent sous le nez. De même, ton chef d'établissement a bien plus de pouvoir que dans le public et il n'existe que peu de recours lorsque les choses se passent mal. Quand les choses se passent bien, c'est que du plaisir. D'un établissement privé à un autre, l'ambiance peut être très différente.
Par contre, nos temps pleins sont bien 18h, comme les coupains du publics. Toute heure en plus c'est des heures supplémentaires. Namého.
Le vrai (et seul) avantage du privé c'est effectivement la possibilité de choisir ton établissement. Là où ceux du public sont affectés à la fin de leur année de stage dans un établissement en fonction de leurs points (points qu'ils n'ont généralement pas à moins d'avoir conjoint, enfants, handicap, etc...) et se retrouvent donc dans les endroits les moins demandés avec les publics les plus difficiles, dans le privé on ne peut pas se faire envoyer contre son gré en dehors de son académie et l'affectation se fait après avoir fait des entretiens avec les chefs des établissements où tu postule. Si le courant passe avec le chef d'établissement il tentera généralement de faire en sorte que tu vienne enseigner chez lui lors des commissions d'affectations (comme il n'y a pas de point, c'est de la négo entre chefs d'établissements avec tous les avantages et inconvénients que ça implique". "ok je te laisse untel en physique, mais moi je récupère machin en anglais"
Du coup, si tu est mobile (et que te retrouver dans une région "compliquée" ou bien affecté comme remplaçant ne t'effraie pas ou alors que tu as des points d'avance), le public a clairement plus de potentiel. Si ta région/ville te plait ou que tu ne veut pas te retrouver à des centaines de km de ta famille, le privé est à privilégier.
Lors du pré accord, on te demande bien sur ta position vis à vis de la religion, et dans le cas où tu n'es pas croyant, on vérifie que ça ne te dérange pas de travailler avec des gens qui eux le sont. Au quotidien, de ce que j'ai vécu chacun garde son opinion sur ce point pour soi, et tu auras simplement quelques occasions dans l'années (paque, noel) où ceux qui veulent aller à une cérémonie/messe pourront le faire (et sécher une heure de cours pour les quelques eleves qui veulent y aller ). On te demande aussi quelles sont tes motiv' pour enseigner, de parler un peu de ton parcours... rares sont ceux qui ne l'obtiennent pas.
Voili, voilou,
J'espere que ça aura pu t'aider un peu.
- RuthlessOneNiveau 1
Luciole a écrit:Et bien et bien...
Je vais peut être apporter un avis un peu différent... et peut être avec un peu plus de vécu direct.
Déjà pour expliquer ma position : j'ai moi même obtenu mon cafep (par un pur hasard, l'année où je me suis inscrite au concours "pour voir" le capes était deja clos, le cafep non, et à la base c'était juste pour tester mon niveau... et puis... c'est passé donc ben, j'suis restée...) en 2014 et mon conjoint a commencé par 4 ans comme contractuel dans le privé avant de passer le capes (on comptait sur les points de rapprochement pour éviter qu'il soit envoyé à l'autre bout de la france... la réussite n'est pas... heu... pas totalement au rendez vous dans notre calcul )
Donc j'ai une vision des deux concours et surtout, un pied dans les deux mondes.
Dejà, au quotidien, c'est strictement pareil, ou presque.
Mêmes cours, mêmes programmes, mêmes obligations de service vis à vis des élevés, etc. Les eleves ont une 1/2 heure de fait religieux dans leur emplois du temps par semaine où ils abordent les différentes religions et les coutumes liées mais c'est à peu près tout. (Hormis quelques établissement plus tradi où la presence religieuse est plus visible, mais ils sont connus pour ça et pas si nombreux). Tu auras quand même à faire de la discipline (faut pas rêver). Peut-être moins dans certains établissements prestigieux, mais dans beaucoup de collèges privés, les élèves restent les même... Les parents sont un peu plus présents par contre, ce qui peut être autant un atout qu'un.. handicap quand ils décident de défendre bec et ongle leur chérubin quelque soit les conneries dudit chérubin. Les effectifs par contre sont parfois plus élevés dans le privé que dans le public, en particulier dans les grandes villes.
Là où il y aura une différence c'est sur le plan administratif. Oui, la rémunération public ou privé est la même mais... bien souvent dans le privé tu verras les possibilités de formation te filer sous le nez "parce que réservées pour ceux du public" ou alors tu n'auras qu'une journée alors que tes collègues publics ont droit à 3 jours... Y a plein de petites mesquineries ou d'avantages liés au statut de fonctionnaire qui te passent sous le nez. De même, ton chef d'établissement a bien plus de pouvoir que dans le public et il n'existe que peu de recours lorsque les choses se passent mal. Quand les choses se passent bien, c'est que du plaisir. D'un établissement privé à un autre, l'ambiance peut être très différente.
Par contre, nos temps pleins sont bien 18h, comme les coupains du publics. Toute heure en plus c'est des heures supplémentaires. Namého.
Le vrai (et seul) avantage du privé c'est effectivement la possibilité de choisir ton établissement. Là où ceux du public sont affectés à la fin de leur année de stage dans un établissement en fonction de leurs points (points qu'ils n'ont généralement pas à moins d'avoir conjoint, enfants, handicap, etc...) et se retrouvent donc dans les endroits les moins demandés avec les publics les plus difficiles, dans le privé on ne peut pas se faire envoyer contre son gré en dehors de son académie et l'affectation se fait après avoir fait des entretiens avec les chefs des établissements où tu postule. Si le courant passe avec le chef d'établissement il tentera généralement de faire en sorte que tu vienne enseigner chez lui lors des commissions d'affectations (comme il n'y a pas de point, c'est de la négo entre chefs d'établissements avec tous les avantages et inconvénients que ça implique". "ok je te laisse untel en physique, mais moi je récupère machin en anglais"
Du coup, si tu est mobile (et que te retrouver dans une région "compliquée" ou bien affecté comme remplaçant ne t'effraie pas ou alors que tu as des points d'avance), le public a clairement plus de potentiel. Si ta région/ville te plait ou que tu ne veut pas te retrouver à des centaines de km de ta famille, le privé est à privilégier.
Lors du pré accord, on te demande bien sur ta position vis à vis de la religion, et dans le cas où tu n'es pas croyant, on vérifie que ça ne te dérange pas de travailler avec des gens qui eux le sont. Au quotidien, de ce que j'ai vécu chacun garde son opinion sur ce point pour soi, et tu auras simplement quelques occasions dans l'années (paque, noel) où ceux qui veulent aller à une cérémonie/messe pourront le faire (et sécher une heure de cours pour les quelques eleves qui veulent y aller ). On te demande aussi quelles sont tes motiv' pour enseigner, de parler un peu de ton parcours... rares sont ceux qui ne l'obtiennent pas.
Voili, voilou,
J'espere que ça aura pu t'aider un peu.
c'est intéressant ça, ton conjoint est donc désormais dans le public ? Pourquoi n'est-il pas resté dans le privé ?
- LucioleNiveau 2
RuthlessOne a écrit:
c'est intéressant ça, ton conjoint est donc désormais dans le public ? Pourquoi n'est-il pas resté dans le privé ?
Ouep. Il vient même de participer à son premier mouvement et... ça va être treeees compliqué
Le privé n'est pas tout rose, et certains chefs d'établissement pourrissent complètement l'ambiance dans leur équipe. Et ils ont un peu plus de "pouvoir" que dans le public. Dans son cas, c'était surtout par conviction éthique/sens du service public toussa qu'il s'est lancé dans le concours public. Et on espérait que ses points (conjoint, gamin, ex-contractuel) lui permettrait de rester près de chez nous. Comme je l'ai dit, le calcul était moins réussit que prévu...
- RuthlessOneNiveau 1
Luciole a écrit:RuthlessOne a écrit:
c'est intéressant ça, ton conjoint est donc désormais dans le public ? Pourquoi n'est-il pas resté dans le privé ?
Ouep. Il vient même de participer à son premier mouvement et... ça va être treeees compliqué
Le privé n'est pas tout rose, et certains chefs d'établissement pourrissent complètement l'ambiance dans leur équipe. Et ils ont un peu plus de "pouvoir" que dans le public. Dans son cas, c'était surtout par conviction éthique/sens du service public toussa qu'il s'est lancé dans le concours public. Et on espérait que ses points (conjoint, gamin, ex-contractuel) lui permettrait de rester près de chez nous. Comme je l'ai dit, le calcul était moins réussit que prévu...
terrible, comment vous gérez ça d'un point de vue familial ? C'est un peu ma hantise de me voir mutée en IdF à Créteil ou Versailles, surtout que je n'ai pas de pacse ni d'enfants. C'est au petit bonheur la chance j'ai l'impression, même pour les titulaires avec pas mal de points
- LucioleNiveau 2
RuthlessOne a écrit:terrible, comment vous gérez ça d'un point de vue familial ? C'est un peu ma hantise de me voir mutée en IdF à Créteil ou Versailles, surtout que je n'ai pas de pacse ni d'enfants. C'est au petit bonheur la chance j'ai l'impression, même pour les titulaires avec pas mal de points
On gére pas Et on a fait un recours... Enfin, c'est pas si pire, il a pu rester dans notre académie (mouvement inter) même s'il est a perpète-les-oies (mouvement intra). Mais comme je dit, il avait quand même un bon petit paquet de points donc le mouvement inter était à priori abordable.
Dans ton cas, regarde les barres pour ta matière dans les académies qui t'intéressent. Ca donne plutôt une bonne idée d'à quoi s'attendre. Un stagiaire lambda (donc sans bonification particulière) à 14 points à la fin de son année de stage.
https://sgenplus.cfdt.fr/article/barres-mouvement-inter-academique-second-degre/
Bref, comme je disait, l'enseignement public est globalement mieux en termes de carrière et d'avantages. Par contre l'enseignement privé te permettra généralement bien plus de contrôle sur ta destination/établissement (faut bien qu'il y ait une contrepartie)
- RuthlessOneNiveau 1
Luciole a écrit:RuthlessOne a écrit:terrible, comment vous gérez ça d'un point de vue familial ? C'est un peu ma hantise de me voir mutée en IdF à Créteil ou Versailles, surtout que je n'ai pas de pacse ni d'enfants. C'est au petit bonheur la chance j'ai l'impression, même pour les titulaires avec pas mal de points
On gére pas Et on a fait un recours... Enfin, c'est pas si pire, il a pu rester dans notre académie (mouvement inter) même s'il est a perpète-les-oies (mouvement intra). Mais comme je dit, il avait quand même un bon petit paquet de points donc le mouvement inter était à priori abordable.
Dans ton cas, regarde les barres pour ta matière dans les académies qui t'intéressent. Ca donne plutôt une bonne idée d'à quoi s'attendre. Un stagiaire lambda (donc sans bonification particulière) à 14 points à la fin de son année de stage.
Bref, comme je disait, l'enseignement public est globalement mieux en termes de carrière et d'avantages. Par contre l'enseignement privé te permettra généralement bien plus de contrôle sur ta destination/établissement (faut bien qu'il y ait une contrepartie)
Bon courage à vous, surtout en ce moment avec le prix de l'essence la note risque d'être salée :diable:
et toi tu es dans le privé aussi ?
- eyb1000Niveau 1
Bonjour à toutes et à tous,
l'unique avantage dans le privé c'est la proximité. Par contre il faut être disposé à faire beaucoup de bénévolat. (Heures sups non payées) Les CDE en profitent un max. Lors du mouvement, même si on reste dans la région, c'est au petit bonheur la chance. Il y a du favoritisme dans le processus de sélection. Et même si on est prioriatire, ça ne passe pas. Bon courage à tous pour la suite.
l'unique avantage dans le privé c'est la proximité. Par contre il faut être disposé à faire beaucoup de bénévolat. (Heures sups non payées) Les CDE en profitent un max. Lors du mouvement, même si on reste dans la région, c'est au petit bonheur la chance. Il y a du favoritisme dans le processus de sélection. Et même si on est prioriatire, ça ne passe pas. Bon courage à tous pour la suite.
- Manu7Expert spécialisé
eyb1000 a écrit:Bonjour à toutes et à tous,
l'unique avantage dans le privé c'est la proximité. Par contre il faut être disposé à faire beaucoup de bénévolat. (Heures sups non payées) Les CDE en profitent un max. Lors du mouvement, même si on reste dans la région, c'est au petit bonheur la chance. Il y a du favoritisme dans le processus de sélection. Et même si on est prioriatire, ça ne passe pas. Bon courage à tous pour la suite.
C'est très variable d'un établissement à un autre et d'une région à une autre. Par exemple, j'ai eu la chance d'être prioritaire par rapport à une personne qui avait nettement la préférence du CDE et il a accepté ma venue. Mais l'inverse est aussi possible, j'ai vu une copine certifiée prioritaire pour rapprochement de conjoint (500 km) être obligée de faire une année de disponilité alors que des postes étaient occupés par des non-titulaires en Vendée !
Pour les heures sups, c'est variable, dans un gros lycée privé, on ne cherchera pas à remplacer les profs absents en général, par contre dans un petit collège, on essaiera de mettre un prof devant les élèves malgré les absences. C'est mon cas, mais au bout du compte, je sais que pour 20 heures de remplacements je serais payé au moins une dizaine d' HSE voire plus s'il en reste. Et les élèves conservent un bon rythme de travail et ce n'est pas négligeable pour la qualité de nos cours. Et de toute manière c'est de plus en plus compliqué avec des EDT de 21h, car la plupart du temps on a déjà cours... Et faire cours avec le travail laissé par le prof absent ce n'est pas une grosse charge de travail.
Quand on tombe sur un CDE ou un établissement qu'on ne supporte pas et bien on peut changer d'établissement à la fin de l'année si on veut, on n'est pas bloqué par des points pendant plusieurs années.
- CasparProphète
Il y a aussi des surveillances à faire non ? (cour, cantine...)
- choup78Habitué du forum
Caspar a écrit:Il y a aussi des surveillances à faire non ? (cour, cantine...)
Pas chez moi... Je vis exactement la même chose que qq'un qui bosse dans le public... Ca dépend donc vraiment de l'établissement... Je suis aussi syndiquée, ça aide en cas d'abus...
- lulucastagnetteEmpereur
RuthlessOne a écrit:Bonjour à tous, je me permets de poster ici car me préparant aux concours du secondaire pour la session 2023 j'ai une question qui me trotte dans la tête
J'aurais voulu savoir si il y avait parmi vous, des enseignants qui étaient passés du public au privé ou inversement et quelles en avaient été les raisons. J'ai un avis assez biaisé sur la question. Ayant été élève dans le public et dans le privé ma raison me pousse à choisir la seconde option. J'ai pu assister durant ma scolarité dans le public aux côtés moins funs de la profession (suicides, profs qui venaient en cours totalement ivres, environnements anxiogènes, élèves intenables, direction absente etc.)
Bien que les valeurs mises en avant par l'EN correspondent à celles que je porte habituellement, je ne pense pas avoir les capacités de résilience nécessaires pour faire face à ce genre de situation et j'aimerais au mieux éviter de faire la police en classe. Le privé me semble un bon compromis pour gérer de plus petits effectifs
J'aimerais également savoir quelles étaient les questions types posées lors des entretiens pour le pré-accord collégial. Dans le public je sais que cela tourne autour du statut de fonctionnaire mais pour le privé cela me semble assez vague
Je vous remercie d'avoir pris le temps de lire, bonne soirée
Mais quelle image du public ! Tout ce que tu énumères, tu peux le retrouver dans le privé, selon moi !
Il y a un fossé entre les établissements privés ayant pignon sur rue et les petits qui périclitent et acceptent les multi-exclus, par exemple...
Comme il y a un fossé entre les établissements du public.
Je ne pense pas qu'on puisse dire que privé = moins de discipline à faire et des effectifs plus légers.
- JacqGuide spirituel
Luciole a écrit:RuthlessOne a écrit:terrible, comment vous gérez ça d'un point de vue familial ? C'est un peu ma hantise de me voir mutée en IdF à Créteil ou Versailles, surtout que je n'ai pas de pacse ni d'enfants. C'est au petit bonheur la chance j'ai l'impression, même pour les titulaires avec pas mal de points
On gére pas Et on a fait un recours... Enfin, c'est pas si pire, il a pu rester dans notre académie (mouvement inter) même s'il est a perpète-les-oies (mouvement intra). Mais comme je dit, il avait quand même un bon petit paquet de points donc le mouvement inter était à priori abordable.
Dans ton cas, regarde les barres pour ta matière dans les académies qui t'intéressent. Ca donne plutôt une bonne idée d'à quoi s'attendre. Un stagiaire lambda (donc sans bonification particulière) à 14 points à la fin de son année de stage.
https://sgenplus.cfdt.fr/article/barres-mouvement-inter-academique-second-degre/
Bref, comme je disait, l'enseignement public est globalement mieux en termes de carrière et d'avantages. Par contre l'enseignement privé te permettra généralement bien plus de contrôle sur ta destination/établissement (faut bien qu'il y ait une contrepartie)
Un lien très pratique pour les barres la carte du ministère.
Pour une fois quelque chose de bien et d'utile.
https://www.education.gouv.fr/cartes-des-resultats-des-mouvements-interdepartemental-et-interacademique-donnees-generales-274397
Vous entrez 1er ou 2nd degré.
Vous choisissez le corps, nous notre collègue Certifiés/Agrégés.
Regroupement de disciplines : Langues.
Et ensuite Anglais.
Si aucune barre d'entrée n'apparaît c'est qu'il n'y a pas assez de candidats entrez pour conserver l'anonymat du dernier entrant (par exemple s'il a 1000 points pour une RQTH).
Et vous pouvez comparez avec 2021 (pas 2020, ils l'ont mis mais les données ne sont pas entrées).
Vous cliquez sur Rechercher et vous avez l'affiche du barème du dernier entrant, du nombre d'entrants et de sortants.
- LucioleNiveau 2
et toi tu es dans le privé aussi ?
Bha, j'ai eut mon cafep, donc oui, je suis dans le privé ^^ .
eyb1000 a écrit:Bonjour à toutes et à tous,
l'unique avantage dans le privé c'est la proximité. Par contre il faut être disposé à faire beaucoup de bénévolat. (Heures sups non payées) Les CDE en profitent un max. Lors du mouvement, même si on reste dans la région, c'est au petit bonheur la chance. Il y a du favoritisme dans le processus de sélection. Et même si on est prioriatire, ça ne passe pas. Bon courage à tous pour la suite.
Pas chez moi non plus. ^^ Les heures sup' qu'on fait parfois sont toutes payées en HSE ou par l'établissement.
Caspard a écrit:
Il y a aussi des surveillances à faire non ? (cour, cantine...)
Le premier qui me fait faire de la surveillance de cantine il a interet à bien payer XD
- ala29Je viens de m'inscrire !
Bonjour,
Pour avoir enseigné dans les deux, 10 ans
Dans chaque, je choisirais le public.
Suite à une série de déconvenues et de
Problèmes que j'ai rencontré, ce choix
Est définitif.
Par exemple une année je suis arrivé
Début septembre pour reprendre mon
Poste de contractuel privé et beaucoup
De mes heures avaient été données
A d'autres durant l'été....
On voit moins cela je pense dans le public..
Bon courage.
- ProflambdadaHabitué du forum
Caspar a écrit:Il y a aussi des surveillances à faire non ? (cour, cantine...)
Pas chez nous non plus. Et toutes les HSE sont payées..
Mais je crois qu'un fil sur la question a déjà été ouvert il n'y a pas si longtemps, avec beaucoup d'infos déjà données. Peut-être faudrait-il fusionner les deux fils car on va te répéter beaucoup de choses.
La modération le fera sûrement !;-)
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