- JafarNiveau 6
youpeka a écrit:Chutney a écrit:Cassandrine : Est-ce la seule ? Si tout le monde décide de s'affranchir des règles parce que d'après leur jugement personnel ils doivent être vaccinés, nous entrons alors dans le domaine de l'individualisme absolu, et nous acceptons l'arbitraire de chacun. C'est comme ceux qui refusent de porter un masque parce qu'ils savent mieux que les autres et qu'ils s'arrogent la légitimité de prendre cette décision.
Le problème, c'est que les règles semblent fluctuentes, ce qui ne peut qu'inciter les gens à agir de manière égoïste.
Il me semble que les règles sont déjà largements bafouées. Entre les administrateurs de l'hôpital américain et les psy en qui ont pu se faire vacciner en priorité, sans compter les touristes qui vont au Qatar toute cette gestion par l'exécutif n'est qu'un vaste plan de communication troué visant a faire attendre la foule.
Pire, on se demande si ils n'ont pas savament organisé le fiasco de la vaccination prioritaire des enseignants de plus de 55 ans. Pour avoir côtoyé de près ce niveau de décideurs, ils en ont le cynisme.
On y entre pas, on est les deux pieds dedans depuis quelques temps maintenant.
Difficile en effet de trancher si c'est de incompétence absolue qui mène au plus grand des bazars ou s'il y a une volonté de diviser et de nuire politiquement et médiatiquement à certaines catégories de population en organisant sciemment le bazar.
- mamieprofEsprit éclairé
Verdurette a écrit:Les PE développent , il est vrai, une certaine immunité (jusqu'à un certain point, tout de même ) après les deux ou trois premières années d'exercice durant lesquelles ils choppent tous les germes de leurs élèves. J'ai débuté en maternelle, j'ai eu des rhumes en pagaille et même des otites, que je n'avais pas eues depuis ma petite enfance, et je reconnais que j'en ai nettement moins aujourd'hui. Or, la plupart de ces rhumes écoliers viennent de coronavirus, et mon pneumologue m'avait dit, au tout début de l'épidémie, que j'avais pas à redouter plus de complications à partir du Sars-Cov que de ceux que je côtoyais habituellement; je ne sais absolument pas si c'est crédible.
Plus ils sont petits, plus on s'approche d'eux, c'est clair.
Après, allez savoir, quand vous êtes parent et enseignant, si vous avez attrapé la Covid à l'école de vos élèves ou chez vous de vos enfants, je ne sais pas trop comment on peut répondre de façon catégorique sur ce point.
Mes nombreux collègues qui l ont chopé. (8 ) n ont plus d enfants à la maison ou sont célibataires. Aucun jeune parent touché à ce jour chez nous.
- User20401Vénérable
Pardon mais vraiment, je ne comprends pas… Je ne vois pas en quoi des oraux sont plus risqués qu'une journée de classe (je précise que je viens du second degré et que je connais donc les oraux de bac). On peut facilement se mettre à une distance raisonnable du candidat. Le candidat n'osera pas (en tous cas dans leur immense majorité) enlever ou baisser le masque face à l'examinateur (alors que bon, l'enseignant…).maldoror1 a écrit:*Penthésilée* a écrit:J'ai eu ma première dose de Pfizer aujourd'hui. J'ai 35ans et aucune comorbidité. Dans le 06, nous sommes prioritaires. C'est cette disparité qui est scandaleuse.
Tu as de la chance en effet.
Un peu hs, mais en ce qui me concerne, je ne ferai pas passer les oraux de l'EAF, s'ils ont lieu, sans avoir au moins reçu une dose de vaccin.
Le seul intérêt de ce genre de prise de position, éventuellement, serait de braquer les projecteurs sur la situation des enseignants.
Mais si on me laisse le choix, je préfère mille fois faire passer une journée d'oraux que faire classe une journée (pas en temps normal, hein, j'suis pas masochiste, mais par rapport au risque sanitaire).
- OcelotNiveau 7
Cath a écrit:J'ai finalement trouvé un rendez-vous de vaccination, bien que ne rentrant pas dans les clous (par la bande, mon académie ne nous ayant absolument RIEN envoyé).
On ne m'a rien demandé, si ce n'est les questions d'ordre médical.
Rendez-vous décroché miraculeusement sur doctolib après des heures de surveillance.
Si vous ne rentrez pas dans les critères de vaccination (notamment l'age minimum de 55 ans), vous allez certainement vous faire refouler du centre de vaccination et votre dose sera attribuée à quelqu'un d'autre.
- LoraNeoprof expérimenté
J’ai une question : quand (enfin !) je prendrai un rendez-vous pour me faire vacciner, puis-je le faire sur mes heures de cours (autorisation d’absence) ? Parce que si en plus, il faut que j’arrive à en avoir un pendant mes demi-journées de libre...
- Clecle78Bon génie
Inutile de dire ça vu qu'il y a eu plein de cas qui montrent l'inverse. Tout dépend des centres et des vaccinateurs en faitOcelot a écrit:Si vous ne rentrez pas dans les critères de vaccination (notamment l'age minimum de 55 ans), vous allez certainement vous faire refouler du centre de vaccination et votre dose sera attribuée à quelqu'un d'autre.Cath a écrit:J'ai finalement trouvé un rendez-vous de vaccination, bien que ne rentrant pas dans les clous (par la bande, mon académie ne nous ayant absolument RIEN envoyé).
On ne m'a rien demandé, si ce n'est les questions d'ordre médical.
Rendez-vous décroché miraculeusement sur doctolib après des heures de surveillance.
- Flo44Érudit
Ça devrait être partout comme cela.*Penthésilée* a écrit:J'ai eu ma première dose de Pfizer aujourd'hui. J'ai 35ans et aucune comorbidité. Dans le 06, nous sommes prioritaires. C'est cette disparité qui est scandaleuse.
Je ne comprends toujours pas pourquoi les enseignants ne sont pas prioritaires, même avec comorbidités, même à 49 ans, même à 49 ans et avec comorbidités.
Tout cela n'a aucun sens.
- Spoiler:
- personnellement quand j'ai vu les stratégies vaccinales de la HAS je pensais vraiment être prioritaire du fait de mes comorbidités : niet, juin comme tout le monde de moins de 50 ans, comorbidités ou pas, 18 ou 49 ans, pareil. Ou du fait d'être enseignante. Non plus.
- Fesseur ProGuide spirituel
Oui, tout dépend.Clecle78 a écrit:Inutile de dire ça vu qu'il y a eu plein de cas qui montrent l'inverse. Tout dépend des centres et des vaccinateurs en faitOcelot a écrit:Si vous ne rentrez pas dans les critères de vaccination (notamment l'age minimum de 55 ans), vous allez certainement vous faire refouler du centre de vaccination et votre dose sera attribuée à quelqu'un d'autre.Cath a écrit:J'ai finalement trouvé un rendez-vous de vaccination, bien que ne rentrant pas dans les clous (par la bande, mon académie ne nous ayant absolument RIEN envoyé).
On ne m'a rien demandé, si ce n'est les questions d'ordre médical.
Rendez-vous décroché miraculeusement sur doctolib après des heures de surveillance.
Pour moi, contrôlé et vérification stricte des justificatifs avant même de rentrer dans le centre.
_________________
Pourvu que ça dure...
- OcelotNiveau 7
Clecle78 a écrit:Inutile de dire ça vu qu'il y a eu plein de cas qui montrent l'inverse. Tout dépend des centres et des vaccinateurs en faitOcelot a écrit:Si vous ne rentrez pas dans les critères de vaccination (notamment l'age minimum de 55 ans), vous allez certainement vous faire refouler du centre de vaccination et votre dose sera attribuée à quelqu'un d'autre.Cath a écrit:J'ai finalement trouvé un rendez-vous de vaccination, bien que ne rentrant pas dans les clous (par la bande, mon académie ne nous ayant absolument RIEN envoyé).
On ne m'a rien demandé, si ce n'est les questions d'ordre médical.
Rendez-vous décroché miraculeusement sur doctolib après des heures de surveillance.
Les médecins ont des consignes. Certains ne les respectent pas apparemment et vaccinent quand même leurs patients.
Flo44 a écrit:Ça devrait être partout comme cela.*Penthésilée* a écrit:J'ai eu ma première dose de Pfizer aujourd'hui. J'ai 35ans et aucune comorbidité. Dans le 06, nous sommes prioritaires. C'est cette disparité qui est scandaleuse.
Je ne comprends toujours pas pourquoi les enseignants ne sont pas prioritaires, même avec comorbidités, même à 49 ans, même à 49 ans et avec comorbidités.
Tout cela n'a aucun sens.
Je ne suis pas du même avis, tant que l'accès au vaccin n'a pas été possible pour toutes les personnes les plus fragiles (tant que l'on manque de doses), il est tout à fait normal que l'on ne soit pas prioritaires.
Il a quand même été répété à de nombreuses reprises que l'école n'était pas le lieu où les contaminations se faisaient en majorité.
- InvitéInvité
Cicyle a écrit:Pardon mais vraiment, je ne comprends pas… Je ne vois pas en quoi des oraux sont plus risqués qu'une journée de classe (je précise que je viens du second degré et que je connais donc les oraux de bac). On peut facilement se mettre à une distance raisonnable du candidat. Le candidat n'osera pas (en tous cas dans leur immense majorité) enlever ou baisser le masque face à l'examinateur (alors que bon, l'enseignant…).maldoror1 a écrit:*Penthésilée* a écrit:J'ai eu ma première dose de Pfizer aujourd'hui. J'ai 35ans et aucune comorbidité. Dans le 06, nous sommes prioritaires. C'est cette disparité qui est scandaleuse.
Tu as de la chance en effet.
Un peu hs, mais en ce qui me concerne, je ne ferai pas passer les oraux de l'EAF, s'ils ont lieu, sans avoir au moins reçu une dose de vaccin.
Le seul intérêt de ce genre de prise de position, éventuellement, serait de braquer les projecteurs sur la situation des enseignants.
Mais si on me laisse le choix, je préfère mille fois faire passer une journée d'oraux que faire classe une journée (pas en temps normal, hein, j'suis pas masochiste, mais par rapport au risque sanitaire).
Alors, en ce qui me concerne, je trouve cela plus risqué : les oraux ont lieu globalement de 8h à 18h, et aucune de mes journées de travail n'a une telle amplitude horaire. Ensuite, j'ai toujours plus ou moins réussi à me tenir loin de mes élèves, ce qui semble plus compliqué pour un oral. Enfin, étant donné que je n'entends presque pas ce qu'ils disent derrière leurs masques, je serai forcément un peu obligée de me tenir pas trop loin d’eux...et on sait que le masque est bien moins protecteur depuis l'apparition des variants bien plus virulents.
- KilmenyEmpereur
Parce qu'avec la chaleur, les élèves vont enlever plus facilement leurs masques et que les masques, humides de sueur seront moins efficaces.Cicyle a écrit:
Pardon mais vraiment, je ne comprends pas… Je ne vois pas en quoi des oraux sont plus risqués qu'une journée de classe (je précise que je viens du second degré et que je connais donc les oraux de bac).
Parce que nous ne pouvons pas être trop loin des élèves qui devraient parler plus fort si c'était le cas, alors que d'autres candidats préparent dans la même salle.
Parce que (mais là, cela dépend des cas) les centres sont dans de grandes viles, souvent plus foyers de virus que la campagne où nous enseignons.
Parce que nous allons devoir manipuler les listes de textes des élèves, les bordereaux à leur faire signer, les textes remis par les élèves...
Parce que les oraux brassent des élèves de différents lycées, de différentes classes.
_________________
Un petit clic pour les animaux : http://www.clicanimaux.com/catalog/accueil.php?sites_id=1
- Flo44Érudit
Ocelot a écrit:Clecle78 a écrit:Inutile de dire ça vu qu'il y a eu plein de cas qui montrent l'inverse. Tout dépend des centres et des vaccinateurs en faitOcelot a écrit:Si vous ne rentrez pas dans les critères de vaccination (notamment l'age minimum de 55 ans), vous allez certainement vous faire refouler du centre de vaccination et votre dose sera attribuée à quelqu'un d'autre.Cath a écrit:J'ai finalement trouvé un rendez-vous de vaccination, bien que ne rentrant pas dans les clous (par la bande, mon académie ne nous ayant absolument RIEN envoyé).
On ne m'a rien demandé, si ce n'est les questions d'ordre médical.
Rendez-vous décroché miraculeusement sur doctolib après des heures de surveillance.
Les médecins ont des consignes. Certains ne les respectent pas apparemment et vaccinent quand même leurs patients.Flo44 a écrit:Ça devrait être partout comme cela.*Penthésilée* a écrit:J'ai eu ma première dose de Pfizer aujourd'hui. J'ai 35ans et aucune comorbidité. Dans le 06, nous sommes prioritaires. C'est cette disparité qui est scandaleuse.
Je ne comprends toujours pas pourquoi les enseignants ne sont pas prioritaires, même avec comorbidités, même à 49 ans, même à 49 ans et avec comorbidités.
Tout cela n'a aucun sens.
Je ne suis pas du même avis, tant que l'accès au vaccin n'a pas été possible pour toutes les personnes les plus fragiles (tant que l'on manque de doses), il est tout à fait normal que l'on ne soit pas prioritaires.
Il a quand même été répété à de nombreuses reprises que l'école n'était pas le lieu où les contaminations se faisaient en majorité.
De ce point de vue, oui. Mais si on veut ouvrir les écoles, il faut des enseignants. Protéger les enseignants, c'est s'assurer qu'ils ne s'absenteront pas pour cause de covid (des semaines, ou des mois, ou ... définitivement). Et faire revenir les enseignants vulnérables en ASA (dont beaucoup ont moins de 55 ans).
- OcelotNiveau 7
Flo44 a écrit:Ocelot a écrit:Clecle78 a écrit:Inutile de dire ça vu qu'il y a eu plein de cas qui montrent l'inverse. Tout dépend des centres et des vaccinateurs en faitOcelot a écrit:
Si vous ne rentrez pas dans les critères de vaccination (notamment l'age minimum de 55 ans), vous allez certainement vous faire refouler du centre de vaccination et votre dose sera attribuée à quelqu'un d'autre.
Les médecins ont des consignes. Certains ne les respectent pas apparemment et vaccinent quand même leurs patients.Flo44 a écrit:Ça devrait être partout comme cela.*Penthésilée* a écrit:J'ai eu ma première dose de Pfizer aujourd'hui. J'ai 35ans et aucune comorbidité. Dans le 06, nous sommes prioritaires. C'est cette disparité qui est scandaleuse.
Je ne comprends toujours pas pourquoi les enseignants ne sont pas prioritaires, même avec comorbidités, même à 49 ans, même à 49 ans et avec comorbidités.
Tout cela n'a aucun sens.
Je ne suis pas du même avis, tant que l'accès au vaccin n'a pas été possible pour toutes les personnes les plus fragiles (tant que l'on manque de doses), il est tout à fait normal que l'on ne soit pas prioritaires.
Il a quand même été répété à de nombreuses reprises que l'école n'était pas le lieu où les contaminations se faisaient en majorité.
De ce point de vue, oui. Mais si on veut ouvrir les écoles, il faut des enseignants. Protéger les enseignants, c'est s'assurer qu'ils ne s'absenteront pas pour cause de covid (des semaines, ou des mois, ou ... définitivement). Et faire revenir les enseignants vulnérables en ASA (dont beaucoup ont moins de 55 ans).
Je suis d'accord sur le fait qu'il faudrait vacciner les enseignants vulnérables, même ceux ayant moins de 55 ans (et également toute personne vulnérable de moins de 55 ans, quelque soit la profession), mais à titre personnel, n'ayant aucun comorbidité et ayant moins de 55 ans, je préfère que l'on vaccine d'autres personnes avant moi, et je suis prêt à prendre le risque de tomber malade si ça permet à certaines personnes plus fragiles d'être vaccinées avant moi.
- Clecle78Bon génie
Oh et bien je resterai loin pour ma part, tant pis pour le bruit, et je demanderai des lingettes désinfectantes. J'espère qu'on nous fournira des masques chirurgicaux. Faut pas pousser quand même. Même vacciné on peut choper le covid , notamment les fameux variants
- CleroliDoyen
Nous allons tous être confrontés à ce problème vu que nous allons tous faire passer le GO puis les oraux de rattrapage. J'espère être dans une salle exposée nord, avec des fenêtres qui s'ouvrent.Kilmeny a écrit:Parce qu'avec la chaleur, les élèves vont enlever plus facilement leurs masques et que les masques, humides de sueur seront moins efficaces.Cicyle a écrit:
Pardon mais vraiment, je ne comprends pas… Je ne vois pas en quoi des oraux sont plus risqués qu'une journée de classe (je précise que je viens du second degré et que je connais donc les oraux de bac).
Parce que nous ne pouvons pas être trop loin des élèves qui devraient parler plus fort si c'était le cas, alors que d'autres candidats préparent dans la même salle.
Parce que (mais là, cela dépend des cas) les centres sont dans de grandes viles, souvent plus foyers de virus que la campagne où nous enseignons.
Parce que nous allons devoir manipuler les listes de textes des élèves, les bordereaux à leur faire signer, les textes remis par les élèves...
Parce que les oraux brassent des élèves de différents lycées, de différentes classes.
- EnaecoVénérable
Flo44 a écrit:
De ce point de vue, oui. Mais si on veut ouvrir les écoles, il faut des enseignants. Protéger les enseignants, c'est s'assurer qu'ils ne s'absenteront pas pour cause de covid (des semaines, ou des mois, ou ... définitivement). Et faire revenir les enseignants vulnérables en ASA (dont beaucoup ont moins de 55 ans).
Pardon pour le point de vue cynique et statistique mais :
- je suppose qu'un enseignant vulnérable en ASA ne reviendra pas avant d'avoir reçu les deux doses
- on a plus d'enseignants absents parce qu'ils sont cas contact que d'enseignants absents parce qu'ils sont positifs. La vaccination ne règlera pas ce problème
- vu le taux d'incidence (quand bien même il serait double chez le personnel de l'E.N.), on doit avoir un taux de profs absents pour raisons autres bien supérieur.
D'autant plus qu'associer vaccination et ouverture des écoles, ça me parait un peu dangereux. Ca donne un peu l'idée dans les esprits que "c'est bon, le problème de l'école est réglé"
- InvitéInvité
Kilmeny a écrit:Parce qu'avec la chaleur, les élèves vont enlever plus facilement leurs masques et que les masques, humides de sueur seront moins efficaces.Cicyle a écrit:
Pardon mais vraiment, je ne comprends pas… Je ne vois pas en quoi des oraux sont plus risqués qu'une journée de classe (je précise que je viens du second degré et que je connais donc les oraux de bac).
Parce que nous ne pouvons pas être trop loin des élèves qui devraient parler plus fort si c'était le cas, alors que d'autres candidats préparent dans la même salle.
Parce que (mais là, cela dépend des cas) les centres sont dans de grandes viles, souvent plus foyers de virus que la campagne où nous enseignons.
Parce que nous allons devoir manipuler les listes de textes des élèves, les bordereaux à leur faire signer, les textes remis par les élèves...
Parce que les oraux brassent des élèves de différents lycées, de différentes classes.
Bien d'accord avec toi. Par ailleurs, les professeurs qui devront faire passer le GO (évoqué par Cleroli) devraient refuser également, tant qu'il n y a pas un protocole sanitaire draconien et/ou des vaccins (à mon humble avis, qui ne vaut rien).
- DanskaProphète
maldoror1 a écrit:Kilmeny a écrit:Parce qu'avec la chaleur, les élèves vont enlever plus facilement leurs masques et que les masques, humides de sueur seront moins efficaces.Cicyle a écrit:
Pardon mais vraiment, je ne comprends pas… Je ne vois pas en quoi des oraux sont plus risqués qu'une journée de classe (je précise que je viens du second degré et que je connais donc les oraux de bac).
Parce que nous ne pouvons pas être trop loin des élèves qui devraient parler plus fort si c'était le cas, alors que d'autres candidats préparent dans la même salle.
Parce que (mais là, cela dépend des cas) les centres sont dans de grandes viles, souvent plus foyers de virus que la campagne où nous enseignons.
Parce que nous allons devoir manipuler les listes de textes des élèves, les bordereaux à leur faire signer, les textes remis par les élèves...
Parce que les oraux brassent des élèves de différents lycées, de différentes classes.
Bien d'accord avec toi. Par ailleurs, les professeurs qui devront faire passer le GO (évoqué par Cleroli) devraient refuser également, tant qu'il n y a pas un protocole sanitaire draconien et/ou des vaccins (à mon humble avis, qui ne vaut rien).
Pour le GO, évaluer la qualité de l'expression orale chez des candidats masqués est de toute façon un non-sens... Vu que le fond ne compte quasiment pas, pour ma part ce sera toutes fenêtres ouvertes, tant pis s'il fait 35 °C dehors, et candidats à deux mètres au minimum. On n'entendra qu'un mot sur deux, mais ce Grand Machin est une telle foutaise que ça ne m'empêchera pas de dormir pour être honnête.
- InvitéInvité
Danska a écrit:maldoror1 a écrit:Kilmeny a écrit:Parce qu'avec la chaleur, les élèves vont enlever plus facilement leurs masques et que les masques, humides de sueur seront moins efficaces.Cicyle a écrit:
Pardon mais vraiment, je ne comprends pas… Je ne vois pas en quoi des oraux sont plus risqués qu'une journée de classe (je précise que je viens du second degré et que je connais donc les oraux de bac).
Parce que nous ne pouvons pas être trop loin des élèves qui devraient parler plus fort si c'était le cas, alors que d'autres candidats préparent dans la même salle.
Parce que (mais là, cela dépend des cas) les centres sont dans de grandes viles, souvent plus foyers de virus que la campagne où nous enseignons.
Parce que nous allons devoir manipuler les listes de textes des élèves, les bordereaux à leur faire signer, les textes remis par les élèves...
Parce que les oraux brassent des élèves de différents lycées, de différentes classes.
Bien d'accord avec toi. Par ailleurs, les professeurs qui devront faire passer le GO (évoqué par Cleroli) devraient refuser également, tant qu'il n y a pas un protocole sanitaire draconien et/ou des vaccins (à mon humble avis, qui ne vaut rien).
Pour le GO, évaluer la qualité de l'expression orale chez des candidats masqués est de toute façon un non-sens... Vu que le fond ne compte quasiment pas, pour ma part ce sera toutes fenêtres ouvertes, tant pis s'il fait 35 °C dehors, et candidats à deux mètres au minimum. On n'entendra qu'un mot sur deux, mais ce Grand Machin est une telle foutaise que ça ne m'empêchera pas de dormir, merci pas.
Oh, je te comprends. J'en suis arrivée à un tel dégoût également, tout ceci est tellement risible, que je commence à me ficher d'à peu près tout ce qui se passera d'un point de vue examen. Ce n'est pas très républicain, je le reconnais, mais je ne vois pas pourquoi NOUS devrions nous en soucier alors que le gouvernement, LUI, s'en contrefout.
- DanskaProphète
maldoror1 a écrit:Danska a écrit:Pour le GO, évaluer la qualité de l'expression orale chez des candidats masqués est de toute façon un non-sens... Vu que le fond ne compte quasiment pas, pour ma part ce sera toutes fenêtres ouvertes, tant pis s'il fait 35 °C dehors, et candidats à deux mètres au minimum. On n'entendra qu'un mot sur deux, mais ce Grand Machin est une telle foutaise que ça ne m'empêchera pas de dormir, merci pas.
Oh, je te comprends. J'en suis arrivée à un tel dégoût également, tout ceci est tellement risible, que je commence à me ficher d'à peu près tout ce qui se passera d'un point de vue examen. Ce n'est pas très républicain, je le reconnais, mais je ne vois pas pourquoi NOUS devrions nous en soucier alors que le gouvernement, LUI, s'en contrefout.
Voilà, c'est exactement mon état d'esprit aussi Et je ne veux pas non plus me mettre martel en tête pour un examen qui peut être annulé 15 jours avant, à dire vrai. De toute façon, quand on voit à quel point les notes sont bidouillées ensuite, la prestation du candidat n'est vraiment pas ce qui compte le plus... Mais c'est triste d'en arriver là, dans un sens (surtout que je n'ai pas non plus vingt ans de carrière derrière moi, je vois des collègues plus âgés qui arrivent à écoeurement complet avec des années de bons et loyaux services dans mon lycée).
- PoupoutchModérateur
Pour les oraux, il faut compter aussi que c'est le bac, que des élèves vont probablement faire l'autruche en ne se testant pas pour pouvoir passer leur examen (faute d'une communication claire sur les éventuelles possibilites de rattrapage en cas de covid) et qu'on a donc plus de risque de se trouver face à un élève porteur du virus. Déjà qu'on a des élèves qui ne veulent pas se faire tester pour ne pas rater un jour de cours...
_________________
Lapin Émérite, celle qui Nage en Lisant ou Inversement, Dompteuse du fauve affamé et matutinal.
"L'intelligence est une maladie qui peut se transmettre très facilement mais dont on peut guérir très rapidement et sans aucune séquelle"
- EnaecoVénérable
J'ai de la peine à voir sur quels points vous estimez le GO plus à risques...
Entre 35 élèves et 1 ou 2 élèves dans la salle, mon choix est vite fait.
Il ne fera pas moins chaud à 35 (au contraire)
Ils ne porteront pas mieux le masque à 35 que pour passer un coef 10 de leur bac (au contraire)
Il n'y aura pas nécessairement moins de distance entre le prof et le premier rang d'une classe à 35 qu'entre le jury et le candidat.
Le candidat ne sera pas moins audible qu'au milieu de 34 autres élèves
Reste la signature et les documents.
Mais on attribue davantage la transmission à un mode aéroporté que par contact. Le respect des gestes barrière devrait largement suffire de ce côté là...
Entre 35 élèves et 1 ou 2 élèves dans la salle, mon choix est vite fait.
Il ne fera pas moins chaud à 35 (au contraire)
Ils ne porteront pas mieux le masque à 35 que pour passer un coef 10 de leur bac (au contraire)
Il n'y aura pas nécessairement moins de distance entre le prof et le premier rang d'une classe à 35 qu'entre le jury et le candidat.
Le candidat ne sera pas moins audible qu'au milieu de 34 autres élèves
Reste la signature et les documents.
Mais on attribue davantage la transmission à un mode aéroporté que par contact. Le respect des gestes barrière devrait largement suffire de ce côté là...
- CleroliDoyen
Tu as raison, Poupoutch, j'avais oublié ce cas de figure qui va certainement se produire.
- CleroliDoyen
J'ai déjà fait passer les rattrapages dans une toute petite salle, aux fenêtres bloquées. Ce ne sont pas mes conditions de travail habituelles. Je considère donc que les risques sont plus grands qu'en classe, sans compter comme l'a écrit Poupoutch le risque d'élèves positifs ou cas contact (certes, ce risque existe déjà en classe mais généralement ça se sait assez vite).Enaeco a écrit:J'ai de la peine à voir sur quels points vous estimez le GO plus à risques...
Entre 35 élèves et 1 ou 2 élèves dans la salle, mon choix est vite fait.
Il ne fera pas moins chaud à 35 (au contraire)
Ils ne porteront pas mieux le masque à 35 que pour passer un coef 10 de leur bac (au contraire)
Il n'y aura pas nécessairement moins de distance entre le prof et le premier rang d'une classe à 35 qu'entre le jury et le candidat.
Le candidat ne sera pas moins audible qu'au milieu de 34 autres élèves
Reste la signature et les documents.
Mais on peut se rappeler que les connaissances ont évoluées et qu'on attribue davantage la transmission à un mode aéroporté que par contact. Le respect des gestes barrière devrait largement suffire de ce côté là...
- roxanneOracle
Punaise, je n'avais pas pensé à ça, tous les absents potentiels chez les élèves ou les examinateurs d'ailleurs pour cause de Covid ou cas contacts, le beau bazar en perspective..Poupoutch a écrit:Pour les oraux, il faut compter aussi que c'est le bac, que des élèves vont probablement faire l'autruche en ne se testant pas pour pouvoir passer leur examen (faute d'une communication claire sur les éventuelles possibilites de rattrapage en cas de covid) et qu'on a donc plus de risque de se trouver face à un élève porteur du virus. Déjà qu'on a des élèves qui ne veulent pas se faire tester pour ne pas rater un jour de cours...
- mistinguetteFidèle du forum
Faut que j'arrete de regarder les infos " Vaccination", les enseignants veulent pas ( Tu parles, on est nombreux à attendre que ça !). Même ma médecin pensait que c'était ouvert pour tous les enseignants
_________________
.'..Texte sur les l'oies' commentaires du prof hg que j’adorais sur ma copie de 6e : loi/ l'oie Vous en êtes une!. J'ai évolué depuis mais mon complexe orthographique m'accompagnera toujours. Il semble qu'aujourd’hui on parle de dyslexie pour l'étourdie éternelle que j'étais...alors si c'est la science des ânes, merci de pas charger la mule.
- Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Education Nationale
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