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- MessalineNiveau 4
Bonjour à tous,
Je suis agrégé et actuellement dans le secondaire. J’ai toujours entendu dire qu’il était préférable ( voire indispensable) d’être docteur pour pouvoir prétendre aux postes en CPGE. En ce qui me concerne, j’aimerais prétendre aux rares postes de CPGE d’ici quelques années. Je suis agrégé externe d’histoire mais je l’avoue sincèrement, faire une thèse en histoire ne m’intéresse pas franchement. Je préférerais le faire dans les sciences de l’éducation et plus précisément en sociologie de l’éducation mais j’ai peur que cela soit un frein pour postuler...
Pensez-vous que cela soit envisageable?
Merci et très belle journée à tous
Je suis agrégé et actuellement dans le secondaire. J’ai toujours entendu dire qu’il était préférable ( voire indispensable) d’être docteur pour pouvoir prétendre aux postes en CPGE. En ce qui me concerne, j’aimerais prétendre aux rares postes de CPGE d’ici quelques années. Je suis agrégé externe d’histoire mais je l’avoue sincèrement, faire une thèse en histoire ne m’intéresse pas franchement. Je préférerais le faire dans les sciences de l’éducation et plus précisément en sociologie de l’éducation mais j’ai peur que cela soit un frein pour postuler...
Pensez-vous que cela soit envisageable?
Merci et très belle journée à tous
- VoltigeurHabitué du forum
Faire ce genre de thèse est sans nul doute très envisageable.
En revanche que cela puisse être un titre compétitif pour postuler en CPGE le semble beaucoup moins. Nombre d'excellents candidats font la queue devant la porte avec des références disciplinaires élevées (ENS, thèse, qualification CNU, publications, colloques etc.) qui retiendront bien davantage l'intérêt des IG, puisqu'il s'agira d'enseigner l'Histoire et non les SDE.
Les cursus SDE mènent vers d'autres types de postes. Vous pouvez peut-être creuser plutôt dans cette direction.
En revanche que cela puisse être un titre compétitif pour postuler en CPGE le semble beaucoup moins. Nombre d'excellents candidats font la queue devant la porte avec des références disciplinaires élevées (ENS, thèse, qualification CNU, publications, colloques etc.) qui retiendront bien davantage l'intérêt des IG, puisqu'il s'agira d'enseigner l'Histoire et non les SDE.
Les cursus SDE mènent vers d'autres types de postes. Vous pouvez peut-être creuser plutôt dans cette direction.
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«Quand tout le monde pense la même chose, c'est que plus personne ne pense» (Walter Lippman)
- epekeina.tes.ousiasModérateur
N.B. Un point de détail, peut-être, mais la question se pose, me semble-t-il, autrement: faire une thèse de sociologie n'est pas la même chose que faire une thèse de sciences de l'éducation. Certes, une thèse soutenue en sociologie, par ex. sur l'éducation, peut (pouvait) fort bien ensuite donner qualification en section 70 (sciences de l'éducation) et non pas — ou pas seulement — en section 19 (sociologie). J'ajoute qu'autant je connais des sociologues qui travaillent sur l'éducation (tantôt dans une section, tantôt dans l'autre) — et éventuellement dans des revues, ou des colloques, etc. de sciences de l'éducation — autant l'inverse me semble plus rare. D'autre part, il n'est pas non rare ou jamais vu de venir d'une discipline, par ex. l'histoire, pour “devenir” sociologue (en faisant des études, puis une thèse de socio). Sachant qu'en sociologie, faire de la sociologie de l'éducation est quasiment une “spécialité”, ou une sous-discipline (ou un domaine: au sens ou la philosophie politique est une spécialisation en philosophie, etc.) parmi d'autres, alors que, parmi les sciences de l'éduc (envisagées comme “discipline” ou département dans une fac), je ne suis pas certain que la socio soit une spécialité ou une sous-discipline, il y a peut-être un choix à faire, dans la mesure où le rapport entre les deux “disciplines” n'est pas nécessaire.
- ElaïnaDevin
Une thèse en sciences de l'éducation, faut être clair, c'est considéré à peu près comme un doctorat en astrologie pour enseigner en prépa. On peut reprocher bien des choses au mouvement spé mais pas le fait de tolérer du flan disciplinaire.
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It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.
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- epekeina.tes.ousiasModérateur
Elaïna a écrit:Une thèse en sciences de l'éducation, faut être clair, c'est considéré à peu près comme un doctorat en astrologie pour enseigner en prépa. On peut reprocher bien des choses au mouvement spé mais pas le fait de tolérer du flan disciplinaire.
Même s'il a de bonnes thèses dans cette section, et de bons enseignants qui en sortent et trouvent un poste (pas en prépa), c'est sans doute la perception que tout le monde en a.
Mais socio n'est pas considéré ainsi. Et peut-être même qu'un sociologue peut trouver grâce en prépa, va savoir.
- LaverdureEmpereur
epekeina.tes.ousias a écrit:Elaïna a écrit:Une thèse en sciences de l'éducation, faut être clair, c'est considéré à peu près comme un doctorat en astrologie pour enseigner en prépa. On peut reprocher bien des choses au mouvement spé mais pas le fait de tolérer du flan disciplinaire.
Même s'il a de bonnes thèses dans cette section, et de bons enseignants qui en sortent et trouvent un poste (pas en prépa), c'est sans doute la perception que tout le monde en a.
Mais socio n'est pas considéré ainsi. Et peut-être même qu'un sociologue peut trouver grâce en prépa, va savoir.
Oui : sur des postes de SES, en B/L ou en ECG
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Mon propos était, partiellement, ironique: j'en viendrais presque à me demander si faire une thèse ne reviens pas à un sorte d'auto-stigmatisation!
D'autre part, je continue à être frappé par la manière dont beaucoup chargent “les sciences de l'éducation” responsables de tout. Ça n'est pas ma section (la mienne ne vaut pas forcément “mieux”), mais c'est une vision très réductrice et faussée de la réalité.
Enfin, le mode actuel de recrutement en CPGE, qui fait de la thèse une condition nécessaire me semble relever d'une certaine forme d'hypocrisie: dans la mesure où, quand on est prof dans le second degré, je n'ai pas l'impression qu'il existe quelque forme d'encouragement institutionnel que ce soit (pour ne rien dire des profs du premier degré qui, comme d'habitude depuis un siècle ou deux, demeurent les parents pauvres de ce système). Ça n'est rien d'autre qu'une exigence dérivée du LMD — imposée au moment même où, dans les facs, il y a une tendance lourde à faire… l'inverse.
D'autre part, je continue à être frappé par la manière dont beaucoup chargent “les sciences de l'éducation” responsables de tout. Ça n'est pas ma section (la mienne ne vaut pas forcément “mieux”), mais c'est une vision très réductrice et faussée de la réalité.
Enfin, le mode actuel de recrutement en CPGE, qui fait de la thèse une condition nécessaire me semble relever d'une certaine forme d'hypocrisie: dans la mesure où, quand on est prof dans le second degré, je n'ai pas l'impression qu'il existe quelque forme d'encouragement institutionnel que ce soit (pour ne rien dire des profs du premier degré qui, comme d'habitude depuis un siècle ou deux, demeurent les parents pauvres de ce système). Ça n'est rien d'autre qu'une exigence dérivée du LMD — imposée au moment même où, dans les facs, il y a une tendance lourde à faire… l'inverse.
- LantelmeNiveau 6
Oui, mais au bout d'un moment, il y a quelque chose qui s'appelle la méritocratie : les professeurs en CPGE ne sont pas recrutés au même niveau que les professeurs des écoles, n'ont pas les mêmes titres et n'ont pas passé les mêmes concours. De même, une thèse en sciences de l'éducation n'a pas vraiment le même niveau qu'une thèse en histoire... Il faut arrêter de vouloir tout relativiser et tout mettre au même niveau, sous prétexte d'un pseudo égalitarisme qui n'existe pas !
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Lantelme a écrit:Oui, mais au bout d'un moment, il y a quelque chose qui s'appelle la méritocratie : les professeurs en CPGE ne sont pas recrutés au même niveau que les professeurs des écoles, n'ont pas les mêmes titres et n'ont pas passé les mêmes concours.
Je pense qu'ils te seront reconnaissants de ton propos! Et les PE qui sont docteurs, vu qu'il y en a (et pas seulement dans les vilaines sciences de l'éduc)? Hé bien, ils continueront à aller se faire voir, tout en gagnant nettement moins que leurs collègues, même certifiés (comme je l'ai été). Dois-je ajouter que j'ai, dans ma vie, croisé un certain nombre d'imbéciles complets sévissant en classe prépa?
De même, une thèse en sciences de l'éducation n'a pas vraiment le même niveau qu'une thèse en histoire...
Il faut vraiment ignorer ce qui se passe actuellement pour écrire des choses pareilles! Il y a de mauvaises thèses en histoire, et de bonnes thèses en histoire — et de bonnes thèses estampillées 70, et de mauvaises thèses dans ce domaine. Et de même partout ailleurs.
Le problème ne se pose pas de cette manière. Il serait plutôt de se souvenir que, beaucoup de disciplines donnent accès à une agrégation (ou à un diplôme de même force), et d'autres, dont la socio et les sciences de l'éduc, non. Ce qui conduit à apercevoir qu'il existe aussi pas mal de cas où ceux qui font une thèse dans ces domaines viennent “d'ailleurs” (et la question est particulièrement cruciale en 70, qui ressemble beaucoup à une auberge espagnole).
Il faut arrêter de vouloir tout relativiser et tout mettre au même niveau, sous prétexte d'un pseudo égalitarisme qui n'existe pas !
Ben voyons! Et poser par avance des disciplines supérieures et des disciplines inférieures? Remarque, ça m'arrangerait si j'avais besoin de me grandir à mes propres yeux! Mais figure-toi que ça n'est pas du tout mon ethos professionnel ou intellectuel, lequel ne consiste qu'à juger de la valeur ou de l'absence de valeur de tel ou tel travail… en le lisant.
- ElyasEsprit sacré
Encore un débat sur les CPGE, les thèses et les sciences de l'éducation. On a un beau trio qui, bien mélangés, peuvent provoquer une belle dispute.
Sincèrement, si tu vises un poste en CPGE en HG et que tu ne te vois pas faire une thèse d'histoire (ou de géographie), ça va poser un souci parce qu'il va te falloir chaque année énormément lire en histoire et en géographie. Comme une thèse d'histoire implique de beaucoup lire, ça interroge sur ta capacité réelle à enseigner l'HG comme c'est attendu en CPGE. C'est un travail de dingue et cela demande de montrer patte blanche parce que tu vas devoir gérer la réussite à un concours, donc tu dois toi-même être au top et ultra-motivé par ta discipline.
Je tiens à préciser que je ne souhaite absolument pas enseigner en CPGE et j'admire ceux qui ont la force de travail et la préparation pour les longues nuits blanches afin de gérer les CPGE.
Pour l'histoire des thèses, franchement, on en est là. Il y a, comme dit Epekteina, de bonnes thèses en science de l'éducation et d'abominablement mauvaises thèses en histoire. Cette morgue est justement peut-être l'un des problèmes actuels de l'histoire : plutôt que de juger les autres, on devrait peut-être s'occuper de nos propres affaires. Je rappelle qu'on a laissé passer à l'agrégation un texte en médiévale qui était en fait un texte du XIXe siècle et qu'il n'y a eu aucune conséquence sur les responsables de cette horreur.
Donc, balayons devant notre porte avant d'aller voir ce qui se passe ailleurs ^^
Sincèrement, si tu vises un poste en CPGE en HG et que tu ne te vois pas faire une thèse d'histoire (ou de géographie), ça va poser un souci parce qu'il va te falloir chaque année énormément lire en histoire et en géographie. Comme une thèse d'histoire implique de beaucoup lire, ça interroge sur ta capacité réelle à enseigner l'HG comme c'est attendu en CPGE. C'est un travail de dingue et cela demande de montrer patte blanche parce que tu vas devoir gérer la réussite à un concours, donc tu dois toi-même être au top et ultra-motivé par ta discipline.
Je tiens à préciser que je ne souhaite absolument pas enseigner en CPGE et j'admire ceux qui ont la force de travail et la préparation pour les longues nuits blanches afin de gérer les CPGE.
Pour l'histoire des thèses, franchement, on en est là. Il y a, comme dit Epekteina, de bonnes thèses en science de l'éducation et d'abominablement mauvaises thèses en histoire. Cette morgue est justement peut-être l'un des problèmes actuels de l'histoire : plutôt que de juger les autres, on devrait peut-être s'occuper de nos propres affaires. Je rappelle qu'on a laissé passer à l'agrégation un texte en médiévale qui était en fait un texte du XIXe siècle et qu'il n'y a eu aucune conséquence sur les responsables de cette horreur.
Donc, balayons devant notre porte avant d'aller voir ce qui se passe ailleurs ^^
- MessalineNiveau 4
merci à tous, je vois que le sujet est polémique !
Disons que compte tenu le nombre de postes de MCF en histoire, de postes en CPGE dont le recrutement demeure un peu occulte à mes yeux, je me questionne franchement. On m’a vendu : agrégation externe + thèse en histoire demeurent le saint Graal mais il y a tellement d’appelés et peu d’élus dans ma discipline que je me suis dit qu’il valait peut être mieux privilégier ce qui me plaît vraiment et ne pas me fourvoyer dans un domaine de recherche qui m’intéresse vraiment peu
Disons que compte tenu le nombre de postes de MCF en histoire, de postes en CPGE dont le recrutement demeure un peu occulte à mes yeux, je me questionne franchement. On m’a vendu : agrégation externe + thèse en histoire demeurent le saint Graal mais il y a tellement d’appelés et peu d’élus dans ma discipline que je me suis dit qu’il valait peut être mieux privilégier ce qui me plaît vraiment et ne pas me fourvoyer dans un domaine de recherche qui m’intéresse vraiment peu
- epekeina.tes.ousiasModérateur
À mon avis, et quoi qu'il en soit, mieux vaut ne pas faire une thèse dans un domaine ou sur un sujet pour lequel on n'éprouve pas un intérêt fort.
J'ajouterais bien que faire une thèse “pour obtenir” un poste me paraît miser sur du peu probable, ou que ça n'est pas la même chose que faire une thèse parce qu'on en a le “besoin” (quelle que soit la nature personnelle de celui-ci), en se disant, ce qui est vrai, que ça ne barrera pas la voie à cette éventualité. Mais le diplôme de thèse, en lui-même, ne donne “droit” à… rien (même se faire appeler docteur n'est pas en usage dans notre pays) et se “monnaye” difficilement.
Concernant les CPGE, j'ai plutôt l'impression que le LMD a ajouté au parcours difficile de l'accès aux CPGE une condition supplémentaire (sans d'ailleurs que la chose soit réellement précise sur le plan institutionnel).
Quant aux postes de MCF (comme de PU), il suffit de consulter les statistiques pour constater qu'ils ne sont qu'environ 57000 en France — et que, si leur nombre s'accroît régulièrement, ça ne crée pas un appel d'air hors du commun…
J'ajouterais bien que faire une thèse “pour obtenir” un poste me paraît miser sur du peu probable, ou que ça n'est pas la même chose que faire une thèse parce qu'on en a le “besoin” (quelle que soit la nature personnelle de celui-ci), en se disant, ce qui est vrai, que ça ne barrera pas la voie à cette éventualité. Mais le diplôme de thèse, en lui-même, ne donne “droit” à… rien (même se faire appeler docteur n'est pas en usage dans notre pays) et se “monnaye” difficilement.
Concernant les CPGE, j'ai plutôt l'impression que le LMD a ajouté au parcours difficile de l'accès aux CPGE une condition supplémentaire (sans d'ailleurs que la chose soit réellement précise sur le plan institutionnel).
Quant aux postes de MCF (comme de PU), il suffit de consulter les statistiques pour constater qu'ils ne sont qu'environ 57000 en France — et que, si leur nombre s'accroît régulièrement, ça ne crée pas un appel d'air hors du commun…
- MessalineNiveau 4
Tout à fait, il ne donne droit à rien mais il me semble qu’il est extrêmement rare de trouver des profs de CPGE, en histoire, sans thèse ... je n’en connais aucun.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Messaline a écrit:Tout à fait, il ne donne droit à rien mais il me semble qu’il est extrêmement rare de trouver des profs de CPGE, en histoire, sans thèse ... je n’en connais aucun.
Il en reste peut-être, puisque tel n'était pas le cas, il y a, disons, une vingtaine d'années. C'est le LMD qui a, à mon avis, produit cette exigence: à la fois pour “légitimer” les prépas à délivrer des ECTS (l'Etat, ayant le monopole de la collation des grades légitime ainsi une concurrences entre prépa et universités) et pour encadrer plus encore le recrutement des profs de prépa.
Donc oui, des profs de prépa sans thèse, c'est (devenu) rare: mais ça n'empêche que le doctorat n'est qu'une condition nécessaire de plus qui, en tant que telle, ne donne aucun droit. Que je sache, il n'y a même jamais eu de comité national pour inscrire des docteurs sur une liste d'aptitude aux fonctions de profs de prépa: c'est pratique car cela fait toujours ça de moins à supprimer pour l'actuel pouvoir en place… Et cela contraste furieusement avec le fait que les profs du secondaire qui, étant en poste, veulent faire une thèse, ne reçoivent aucun encouragement: au contraire.
- ElaïnaDevin
Si je reprends parce que j'ai été quelque peu expéditive l'autre jour (et Elyas a eu raison de nuancer) :
- faire une thèse "pour avoir un poste en prépa", c'est se lancer dansune entreprise qui n'eut jamais d'exemple (pardon Jean-Jacques) un travail de très longue haleine sans avoir aucune garantie de quoi que ce soit. Pour avoir un poste en CPGE, il y a des conditions sine qua non (agreg externe, doctorat dans la matière) mais absolument pas suffisantes (il faut être très favorablement connu de l'IG).
- si tu veux enseigner l'histoire en prépa, il faut être historien. Pas docteur en sciences de l'éduc'. D'ailleurs, en prépa, ce n'est pas comme en lycée, si t'es historien tu fais de l'histoire, si t'es géographe tu fais de la géo. Si t'es docteur en science de l'éduc... bah c'est pas encore une matière à concours de la BEL.
- si la recherche en histoire "ne t'intéresse pas franchement", je crois qu'il faut en effet fuir toute thèse en histoire, mais aussi les postes en prépa où tu vas faire de la lecture et de la synthèse à haute dose. Si l'histoire t'ennuie, ça me paraît mal barré.
- par contre si le challence en sociologie de l'éducation de tente pour une thèse, fonce, mais déconnecte ça franchement d'un poste en prépa (par contre, tu as des chances à l'inspe et ce genre de trucs).
- faire une thèse "pour avoir un poste en prépa", c'est se lancer dans
- si tu veux enseigner l'histoire en prépa, il faut être historien. Pas docteur en sciences de l'éduc'. D'ailleurs, en prépa, ce n'est pas comme en lycée, si t'es historien tu fais de l'histoire, si t'es géographe tu fais de la géo. Si t'es docteur en science de l'éduc... bah c'est pas encore une matière à concours de la BEL.
- si la recherche en histoire "ne t'intéresse pas franchement", je crois qu'il faut en effet fuir toute thèse en histoire, mais aussi les postes en prépa où tu vas faire de la lecture et de la synthèse à haute dose. Si l'histoire t'ennuie, ça me paraît mal barré.
- par contre si le challence en sociologie de l'éducation de tente pour une thèse, fonce, mais déconnecte ça franchement d'un poste en prépa (par contre, tu as des chances à l'inspe et ce genre de trucs).
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- epekeina.tes.ousiasModérateur
Elaïna a écrit:
- par contre si le challence en sociologie de l'éducation de tente pour une thèse, fonce, mais déconnecte ça franchement d'un poste en prépa (par contre, tu as des chances à l'inspe et ce genre de trucs).
Pas si c'est une bonne thèse — ou alors, c'est vraiment pas de chance!
- MessalineNiveau 4
Oui les conditions sont nombreuses et cumulatives.... Bref, je suis un peu dubitatif sur mon avenir, s’il en est....
- OlympiasProphète
Pour rebondir sur les propos très justes d'Elaïna, j'ajoute que le contexte n'est pas franchement à la création de postes de CPGE en histoire. Et que les collègues déjà en poste ont des difficultés à pouvoir changer d'établissement. Il faut attendre des départs en retraite et le jeu de chaises musicales qui en découle.
C'est en outre très lourd surtout si on a des khâgneux. J'ai plusieurs amis/amies profs de CPGE et avec des classes de 50 élèves les EDT sont lourds ( beaucoup de lecture et de corrections) et les nuits amputées.
C'est en outre très lourd surtout si on a des khâgneux. J'ai plusieurs amis/amies profs de CPGE et avec des classes de 50 élèves les EDT sont lourds ( beaucoup de lecture et de corrections) et les nuits amputées.
- RuthvenGuide spirituel
Olympias a écrit:J'ai plusieurs amis/amies profs de CPGE et avec des classes de 50 élèves les EDT sont lourds ( beaucoup de lecture et de corrections) et les nuits amputées.
On ne va peut-être pas faire pleurer dans les chaumières . Je suis sûr qu'Elaïna est toute disposée à faire un échange poste.
Sinon il y a quand même quelques postes en 70e, pas seulement dans les INSPE mais aussi dans les départements de Sciences de l'Educ (il y en a beaucoup plus que dans d'autres disciplines )
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Ruthven a écrit:Olympias a écrit:J'ai plusieurs amis/amies profs de CPGE et avec des classes de 50 élèves les EDT sont lourds ( beaucoup de lecture et de corrections) et les nuits amputées.
On ne va peut-être pas faire pleurer dans les chaumières . Je suis sûr qu'Elaïna est toute disposée à faire un échange poste.
Ça dépend: c'est une CPGE en REP+?
- ElaïnaDevin
Ruthven a écrit:Olympias a écrit:J'ai plusieurs amis/amies profs de CPGE et avec des classes de 50 élèves les EDT sont lourds ( beaucoup de lecture et de corrections) et les nuits amputées.
On ne va peut-être pas faire pleurer dans les chaumières . Je suis sûr qu'Elaïna est toute disposée à faire un échange poste.
Sinon il y a quand même quelques postes en 70e, pas seulement dans les INSPE mais aussi dans les départements de Sciences de l'Educ (il y en a beaucoup plus que dans d'autres disciplines )
Comment t'as deviné ???
En vrai de vrai : ma situation n'est pas si pourrie.
Ce qui me fait un peu mal au coeur, c'est d'être bien assez bonne pour faire le job mais de ne pas avoir le statut : si j'avais un poste en prépa, mes colles seraient défiscalisées, j'aurais une décharge d'edt, je n'aurais pas besoin de faire des contorsions d'edt pour être sûre d'avoir des créneaux pour faire les colles... Alors oui, je veux bien échanger.
Sinon pour enfoncer le clou (désolée, Messaline) : en effet, Olympias a raison, le contexte n'est pas franchement à l'ouverture de postes en CPGE en histoire. Tu serais en maths ou en anglais, j'aurais pas dit...
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- Cléopatra2Guide spirituel
Même les CPGE en REP+ (enfin lycée recrutant sur des bahuts REP+) sont impossibles à avoir en histoire.
Je m'étonne comme les autres de vouloir passer une thèse en sciences de l'éduc pour enseigner l'histoire en CPGE.
Dans tous les cas, c'est un projet qui se construit en amont, en se faisant connaître des IG, en faisant des colles... Mais effectivement, il faudra beaucoup lire en histoire, et parfois sur des programmes qui ne te plairont pas.
Je m'étonne comme les autres de vouloir passer une thèse en sciences de l'éduc pour enseigner l'histoire en CPGE.
Dans tous les cas, c'est un projet qui se construit en amont, en se faisant connaître des IG, en faisant des colles... Mais effectivement, il faudra beaucoup lire en histoire, et parfois sur des programmes qui ne te plairont pas.
- postulatNiveau 7
Elaïna a écrit:
Tu serais en maths ou en anglais, j'aurais pas dit...
Ben à défaut des sciences de l'éduc, si tu es ouvert aux autres disciplines, la voilà la solution ! Tous les postes de l'agrèg de maths ne sont plus pourvus depuis des années : y a plus qu'à...
Plus sérieusement, je trouve la situation en histoire pour décrocher un poste dans le supérieur vraiment catastrophique. Une collègue témoignait il y a quelques temps sur Néo : majore à l'agrèg d"histoire, doctorat et mobilité possible partout en France métropolitaine. C'était pas suffisant pour décrocher un poste en prépa, c'est quand même fou !
- Cléopatra2Guide spirituel
Oui, le mouvement est totalement bloqué, c'est parfois un peu plus facile en géo je pense (mais ça doit dépendre de quels postes se libèrent). Dans tous les cas, il faut être connu des IG et être dans ses petits papiers.
- MessalineNiveau 4
Ce n’était pas un projet affirmé mais une simple question car je me questionne naturellement et légitimement sur mon avenir.Cléopatra2 a écrit:Même les CPGE en REP+ (enfin lycée recrutant sur des bahuts REP+) sont impossibles à avoir en histoire.
Je m'étonne comme les autres de vouloir passer une thèse en sciences de l'éduc pour enseigner l'histoire en CPGE.
Dans tous les cas, c'est un projet qui se construit en amont, en se faisant connaître des IG, en faisant des colles... Mais effectivement, il faudra beaucoup lire en histoire, et parfois sur des programmes qui ne te plairont pas.
J’aime enseigner l’histoire mais la recherche en histoire ne me sied que très peu. Partir sur un doctorat en histoire pour cocher la case serait en fait plus lourd qu’autre chose. De l’autre côté, je n’ai pas très envie de m’enliser en rep pendant 107 ans.
De fait, je connais très bien la charge de travail en prépa puisque ma femme est prof en CPGE mais pas docteure...
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