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- RuthvenGuide spirituel
Qui ne tente rien n'a rien ! Par ailleurs, un recruteur pourrait se dire que s'il te recrute, tu ne vas pas partir avant la fin de ta carrière, donc il a une visibilité au moins sur 6 ou 7 ans ...
- InvitéInvité
Ben tu peux tenter ta chance oui, tu ne perds rien à essayer.marjolie.june a écrit:Pour ma part, les contraintes géographiques et familiales pèsent lourd, je ne peux pas demander n'importe quoi. Je vais tenter de me renseigner sur le poste en question. Au pire, ça pourrait être instructif pour plus tard de passer une audition. Qu'est-on censé raconter dans la lettre de motivation ?
- Thalia de GMédiateur
Il me semble pourtant que les contraintes familiales de marjolie sont rédhibitoires.AmyR a écrit:Ben tu peux tenter ta chance oui, tu ne perds rien à essayer.marjolie.june a écrit:Pour ma part, les contraintes géographiques et familiales pèsent lourd, je ne peux pas demander n'importe quoi. Je vais tenter de me renseigner sur le poste en question. Au pire, ça pourrait être instructif pour plus tard de passer une audition. Qu'est-on censé raconter dans la lettre de motivation ?
Ce n'est pas juste pour les femmes, mais mentionner des problèmes de garde d'enfant ça ne passera pas.
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- AscagneGrand sage
Si les jurys de recrutement veulent de la visibilité sur pas mal d'années avec un PRAG, que pensent-ils des profils d'agrégés-docteurs (qui sont dans l'optique de candidater à des postes de MCF) ?
- marjoDoyen
Thalia de G a écrit:Il me semble pourtant que les contraintes familiales de marjolie sont rédhibitoires.AmyR a écrit:Ben tu peux tenter ta chance oui, tu ne perds rien à essayer.marjolie.june a écrit:Pour ma part, les contraintes géographiques et familiales pèsent lourd, je ne peux pas demander n'importe quoi. Je vais tenter de me renseigner sur le poste en question. Au pire, ça pourrait être instructif pour plus tard de passer une audition. Qu'est-on censé raconter dans la lettre de motivation ?
Ce n'est pas juste pour les femmes, mais mentionner des problèmes de garde d'enfant ça ne passera pas.
Je ne peux pas être disponible avant 8H30/9H le matin, et pas après 17H30/18H une semaine sur deux du lundi au mercredi : est-ce que c'est si rédhibitoire que cela ?
Je pense tout de même tenter un envoi de candidature. Au pire, je me planterai dès cette phase ; au mieux je passerai une audition et ce sera instructif pour la suite. Je n'ai jamais tenté de poste de PRAG.
- RuthvenGuide spirituel
Ascagne a écrit:Si les jurys de recrutement veulent de la visibilité sur pas mal d'années avec un PRAG, que pensent-ils des profils d'agrégés-docteurs (qui sont dans l'optique de candidater à des postes de MCF) ?
Je ne suis pas recruteur, mais sur des postes qui ne demandent pas une ultra-spécialisation (type méthodologie / orthographe / expression), je recruterais celui dont je pense qu'il ne va pas chercher à partir l'année suivante ...
- InvitéInvité
Rien ne t'oblige à mentionner ces contraintes rédhibitoires non plus. Répond la vérité si on te pose la question, tout simplement.marjolie.june a écrit:Thalia de G a écrit:Il me semble pourtant que les contraintes familiales de marjolie sont rédhibitoires.AmyR a écrit:Ben tu peux tenter ta chance oui, tu ne perds rien à essayer.marjolie.june a écrit:Pour ma part, les contraintes géographiques et familiales pèsent lourd, je ne peux pas demander n'importe quoi. Je vais tenter de me renseigner sur le poste en question. Au pire, ça pourrait être instructif pour plus tard de passer une audition. Qu'est-on censé raconter dans la lettre de motivation ?
Ce n'est pas juste pour les femmes, mais mentionner des problèmes de garde d'enfant ça ne passera pas.
Je ne peux pas être disponible avant 8H30/9H le matin, et pas après 17H30/18H une semaine sur deux du lundi au mercredi : est-ce que c'est si rédhibitoire que cela ?
Je pense tout de même tenter un envoi de candidature. Au pire, je me planterai dès cette phase ; au mieux je passerai une audition et ce sera instructif pour la suite. Je n'ai jamais tenté de poste de PRAG.
Et après tout ces contraintes horaires tu les auras aussi dans le secondaire. En lycée il n'est pas rare de commencer à 8h par exemple et tu n'as pas forcément ton mot à dire.
- joebar69Fidèle du forum
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] : Comme Ruthven, qui ne tente rien n'a rien. Cependant, un bon copainllègue s'est fait recalé à un poste (de façon non-officielle, mais l'a su en off) à cause de son age (54 ans à l'époque). Il faut savoir que réunir une commission de recrutement (notamment à la fac et de plus en situation COVID) prend du temps et coute de l'énergie. Donc la commission, voire la structure, qui cherche à recruter, tient à peser tous les aspects qui la "rassure" dans son choix "durable".
- marjoDoyen
A ce stade de l'année, peut-il y avoir encore de nouveaux postes publiés sur Galaxie ? Ou bien est-on déjà à la fin de la deuxième campagne ?
- joebar69Fidèle du forum
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] : Je rejoins Thalia, sur son avis. Les commissions de recrutement cherche des personnes "disponibles" à 100% (même si dans les faits, une fois en poste, certaines contraintes peuvent trouver des solutions). En moyenne (de mon expérience personnelle), pour un poste de PRAG, on reçoit entre 8 et 15 candidatures, on en retient entre 3 et 6 pour l'entretien de motivation, on les classe (rang 1 à 6) et généralement le-la 1er-e classé-e, voire le-la 2nd-e, prend le poste. Donc les candidatures avec des "contraintes" initiales ... Si le poste t’intéresse vraiment (le train ne repasse pas forcément 2 fois), essayer de trouver une solution alternative pour ta progéniture, pour 1 année est peut-être à réfléchir ...
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] : Je rejoins également Ruthven, sur son avis. Que ton niveau de qualification apparaisse sur ton CV, c'est un point positif. de là à annoncer que pour toi, c'est une "phase transitoire" avant de tenter la qualif à MCF, c'est rédhibitoire. Si un poste PRAG est proposé (cela a du être pesé et repesé plusieurs fois, avant d'être validé, dans la structure de recrutement), c'est que l'attendu est de 384HETD (au minimum), de façon perenne.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] : Je rejoins également Ruthven, sur son avis. Que ton niveau de qualification apparaisse sur ton CV, c'est un point positif. de là à annoncer que pour toi, c'est une "phase transitoire" avant de tenter la qualif à MCF, c'est rédhibitoire. Si un poste PRAG est proposé (cela a du être pesé et repesé plusieurs fois, avant d'être validé, dans la structure de recrutement), c'est que l'attendu est de 384HETD (au minimum), de façon perenne.
- Spoiler:
- Perso, quand j'ai pris mon poste, la 1ère année j'ai effectué quasiment 650 HETD (donc environ 250HETD en heures complémentaires) !! La 2ème année, j'ai mis le holà, mais je suis (avec mon accord) à environ 120-130% d'un service Prag, depuis.
- joebar69Fidèle du forum
marjolie.june a écrit:A ce stade de l'année, peut-il y avoir encore de nouveaux postes publiés sur Galaxie ? Ou bien est-on déjà à la fin de la deuxième campagne ?
Des postes peuvent encore apparaitre jusqu'à mi-avril, ensuite c'est à la marge. De mémoire la fin de la 2nde campagne (toutes les phases incluses - du dépôt par la structure du poste créé à la phase finale du-de la candidat-e retenu-e) est fixée au 30 juin.
- InvitéInvité
Bien sûr personne, ne voudrait engager quelqu'un qui mettrait en avant dans une lettre ou à l'entretien qu'il n'est pas très disponible, qu'il ne pourra pas s'investir et qu'il faudra lui faire un emploi du temps sûr mesure.
Des cours à 8h ou jusqu'à 18h et des tâches administratives (journée porte ouverte, conseils de classe, réunions parents-profs, etc.) on en a aussi dans le secondaire. Même en restant où tu es tu peux très bien avoir un edt pourri l'année prochaine ou te voir "imposer" le rôle de PP (en théorie non mais dans la pratique ça arrive). Et puis, il doit bien y avoir des mères d'enfants en bas-âge dans le supérieur quand-même, comment font-elles ? C'est comme partout je pense, il y a des endroits où l'ambiance est bonne et d'autre non.
Bref, pour moi ce n'est pas un argument. Ce qu'il faut voir c'est si tu as envie de changer de public et si le poste est susceptible de te plaire davantage que ton poste actuel.
Des cours à 8h ou jusqu'à 18h et des tâches administratives (journée porte ouverte, conseils de classe, réunions parents-profs, etc.) on en a aussi dans le secondaire. Même en restant où tu es tu peux très bien avoir un edt pourri l'année prochaine ou te voir "imposer" le rôle de PP (en théorie non mais dans la pratique ça arrive). Et puis, il doit bien y avoir des mères d'enfants en bas-âge dans le supérieur quand-même, comment font-elles ? C'est comme partout je pense, il y a des endroits où l'ambiance est bonne et d'autre non.
Bref, pour moi ce n'est pas un argument. Ce qu'il faut voir c'est si tu as envie de changer de public et si le poste est susceptible de te plaire davantage que ton poste actuel.
- marjoDoyen
AmyR a écrit:Et puis, il doit bien y avoir des mères d'enfants en bas-âge dans le supérieur quand-même, comment font-elles ?
C'est en effet la question, des témoignages seraient bienvenus . En ce qui concerne mon cas, mon conjoint a des contraintes personnelles (sa fille) et professionnelles (des astreintes et une disponibilité totale en cas d'urgence) qui rejaillissent nécessairement sur moi. Je dois pouvoir être disponible à peu près tout le temps, le matin et en soirée, pour gérer notre fils s'il est appelé. Jeudi soir, j'étais à peine rentrée de conseil de classe que j'ai dû récupérer J. pour m'en occuper parce qu'il a eu une urgence professionnelle à gérer. Hier soir, idem, parce qu'il a dû repartir au travail. Je n'ai pas le choix, ou c'est notre fils qui trinque.
Je me demande, du coup, si je ne ferais pas mieux d'essayer de trouver une vacation. Est-ce que ça se fait d'envoyer des candidatures spontanées ? En lettres, à part Fabula et le bouche à oreilles, comment faire pour trouver des vacations ?
- HélipsProphète
Alors, pour moi, qui bien que n'étant pas dans le supérieur, mais étant nommée à 50km de chez moi à l'époque, donc partant avant l'ouverture de la crèche les jours où je commençais à 8h et revenant quand les gamins étaient couchés en cas de conseils de classes ou de réunions parents-profs, et bien, c'est le père qui se débrouillait. Il a donc refusé beaucoup de missions à l'étranger quand nos gamins étaient petits et clairement, si il avait dû annoncer ça avant d'être engagé (il est au CNRS), il n'aurait pas été classé pareil sur le poste.AmyR a écrit: Et puis, il doit bien y avoir des mères d'enfants en bas-âge dans le supérieur quand-même, comment font-elles ?
Donc oui, il y a des mères d'enfants en bas-âge dans le supérieur, des pères aussi, et ou l'un des deux temporisent sur sa carrière, ou ils investissent dans un système de garde d'enfant adapté.
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Un jour, je serai prof, comme ça je serai toujours en vacances.
- User12486Niveau 5
Les vacations me semblent une bonne idée pour que tu tâtes le terrain et que tu découvres le fonctionnement, l'ambiance et le degré de flexibilité de l'établissement. N'hésite pas à envoyer des candidatures spontanées aux responsables de diplômes ! (De plus, je ne pense pas me tromper en disant qu'avoir un pied dans une université en tant que vacataire augmente grandement les chances d'obtenir un poste de PRAG ou PRCE dans l'établissement par la suite).
Je suis PRCE et l'un des aspects que j'apprécie dans ce statut est justement la flexibilité et la certaine liberté dont je peux profiter : les équipes administratives sont très conciliantes et font tout pour que nos emplois du temps soient des plus pratiques et nous pouvons facilement reporter un cours en cas d'imprévu ou d'empêchement (dans la limite du raisonnable, pas toutes les semaines ;-)).
Mais c'est bien-sûr donnant-donnant, nous restons aussi très disponibles pour l'université pour diverses tâches et réunions (y compris pendant les périodes de vacances scolaires) et rattrapons tous les cours que nous ne pouvons pas assurer quelle que soit la raison.
Renseigne-toi bien sur le statut de PRAG-PRCE, dans mon cas par exemple (je ne sais pas si c'est propre à mon université ou si c'est une règle nationale) : pas de jours enfant malade et si un jour férié tombe un jour de la semaine, on est censés rattraper les heures non faites ce jour-là. De plus, pour les vacances de la Toussaint, de février et de Pâques, nous n'avons qu'une semaine de vacances sur les deux (mais là aussi avec possibilité de s'arranger et de reporter certains cours !)
Je suis PRCE et l'un des aspects que j'apprécie dans ce statut est justement la flexibilité et la certaine liberté dont je peux profiter : les équipes administratives sont très conciliantes et font tout pour que nos emplois du temps soient des plus pratiques et nous pouvons facilement reporter un cours en cas d'imprévu ou d'empêchement (dans la limite du raisonnable, pas toutes les semaines ;-)).
Mais c'est bien-sûr donnant-donnant, nous restons aussi très disponibles pour l'université pour diverses tâches et réunions (y compris pendant les périodes de vacances scolaires) et rattrapons tous les cours que nous ne pouvons pas assurer quelle que soit la raison.
Renseigne-toi bien sur le statut de PRAG-PRCE, dans mon cas par exemple (je ne sais pas si c'est propre à mon université ou si c'est une règle nationale) : pas de jours enfant malade et si un jour férié tombe un jour de la semaine, on est censés rattraper les heures non faites ce jour-là. De plus, pour les vacances de la Toussaint, de février et de Pâques, nous n'avons qu'une semaine de vacances sur les deux (mais là aussi avec possibilité de s'arranger et de reporter certains cours !)
- issoireNiveau 9
En réponse a la collègue qui a des contraintes d’horaires et de garde d’enfants, je lui dirais de passer l’entretien et de ne pas en parler ( de ses contraintes) a la commission. Si vous êtes choisie vous pourrez toujours dire non et de toute façon il y a un classement le deuxième sera ravi d’avoir le poste. Il y a toujours 3 ou 4 candidats pour un poste.
Après l’entretien cela se prépare et il faut effectivement savoir se vendre ( faire un power point). A l’IUT une charge administrative c’est être responsable de département par exemple.
Quelquefois il y a des jurys de commission peu sympathiques et suffisants ( je me souviens d’un jury pour un poste a l’INSPE par exemple... ). Et męme si on ne joue pas sa vie professionnelle , l’entretien se prépare.
Après l’entretien cela se prépare et il faut effectivement savoir se vendre ( faire un power point). A l’IUT une charge administrative c’est être responsable de département par exemple.
Quelquefois il y a des jurys de commission peu sympathiques et suffisants ( je me souviens d’un jury pour un poste a l’INSPE par exemple... ). Et męme si on ne joue pas sa vie professionnelle , l’entretien se prépare.
- InvitéInvité
C'est parce que le temps de travail est annualisé je pense. Tu dois 384H de cours par an.winton a écrit:Les vacations me semblent une bonne idée pour que tu tâtes le terrain et que tu découvres le fonctionnement, l'ambiance et le degré de flexibilité de l'établissement. N'hésite pas à envoyer des candidatures spontanées aux responsables de diplômes ! (De plus, je ne pense pas me tromper en disant qu'avoir un pied dans une université en tant que vacataire augmente grandement les chances d'obtenir un poste de PRAG ou PRCE dans l'établissement par la suite).
Je suis PRCE et l'un des aspects que j'apprécie dans ce statut est justement la flexibilité et la certaine liberté dont je peux profiter : les équipes administratives sont très conciliantes et font tout pour que nos emplois du temps soient des plus pratiques et nous pouvons facilement reporter un cours en cas d'imprévu ou d'empêchement (dans la limite du raisonnable, pas toutes les semaines ;-)).
Mais c'est bien-sûr donnant-donnant, nous restons aussi très disponibles pour l'université pour diverses tâches et réunions (y compris pendant les périodes de vacances scolaires) et rattrapons tous les cours que nous ne pouvons pas assurer quelle que soit la raison.
Renseigne-toi bien sur le statut de PRAG-PRCE, dans mon cas par exemple (je ne sais pas si c'est propre à mon université ou si c'est une règle nationale) : pas de jours enfant malade et si un jour férié tombe un jour de la semaine, on est censés rattraper les heures non faites ce jour-là. De plus, pour les vacances de la Toussaint, de février et de Pâques, nous n'avons qu'une semaine de vacances sur les deux (mais là aussi avec possibilité de s'arranger et de reporter certains cours !)
Par ailleurs, les étudiants eux doivent avoir un certain nombre d'heures précis pour chaque module (par exemple 24H de TD répartis en 12 fois 2H) et chaque groupe de TD doit avoir eu le même nombre d'heure.
Pour les vacations il me semble que ça ne peut qu'être en plus de ton service habituel. Il te faut une autorisation de cumul à faire signer par ton CDE et le rectorat. Je ne sais pas si c'est compatible avec un temps pareil mais si oui ça me parait quand même délicat.
- nash06Niveau 7
winton a écrit:Les vacations me semblent une bonne idée pour que tu tâtes le terrain et que tu découvres le fonctionnement, l'ambiance et le degré de flexibilité de l'établissement. N'hésite pas à envoyer des candidatures spontanées aux responsables de diplômes ! (De plus, je ne pense pas me tromper en disant qu'avoir un pied dans une université en tant que vacataire augmente grandement les chances d'obtenir un poste de PRAG ou PRCE dans l'établissement par la suite).
Je suis PRCE et l'un des aspects que j'apprécie dans ce statut est justement la flexibilité et la certaine liberté dont je peux profiter : les équipes administratives sont très conciliantes et font tout pour que nos emplois du temps soient des plus pratiques et nous pouvons facilement reporter un cours en cas d'imprévu ou d'empêchement (dans la limite du raisonnable, pas toutes les semaines ;-)).
Mais c'est bien-sûr donnant-donnant, nous restons aussi très disponibles pour l'université pour diverses tâches et réunions (y compris pendant les périodes de vacances scolaires) et rattrapons tous les cours que nous ne pouvons pas assurer quelle que soit la raison.
Renseigne-toi bien sur le statut de PRAG-PRCE, dans mon cas par exemple (je ne sais pas si c'est propre à mon université ou si c'est une règle nationale) : pas de jours enfant malade et si un jour férié tombe un jour de la semaine, on est censés rattraper les heures non faites ce jour-là. De plus, pour les vacances de la Toussaint, de février et de Pâques, nous n'avons qu'une semaine de vacances sur les deux (mais là aussi avec possibilité de s'arranger et de reporter certains cours !)
Concernant les vacances, ça dépend beaucoup de là où on est en poste. Là où je suis, il y a une semaine à la Toussaint, 2 aux autres petites vacances scolaires. Pour l'été, ça dépend un peu des années, mais en gros, il y a les jurys de fin d'année dans les 10 premiers jours de juillet, et ensuite on peut considérer qu'on est en vacances jusqu'au début de la dernière semaine d'août. Là, il y a les rattrapages, avec les corrections qui vont avec, pour repêcher ou non des élèves.
Concernant les "heures de cours non faites", tout dépend de la raison. En cas de maladie, lorsque ça m'est arrivé, (j'ai été en arrêt pendant cinq jours l'an dernier) c'est un collègue qui m'a remplacé sur les heures de TD que je devais faire cette semaine-là, et le nombre d'heures total que je devais sur l'année a été recalculé au prorata des jours hors arrêt maladie sur l'année scolaire. Je n'ai pas vécu le cas où l'emploi du temps d'une semaine prévue et finalement passée en arrêt maladie était tellement chargé que le calcul présenté ci-dessus ne serait pas favorable, mais d'après ce qu'un syndicaliste m'a dit, dans ce cas, on fait comme si le PRAG/PRCE avait bien assuré ses cours.
En revanche, si un jour férié tombe en semaine, effectivement, ce n'est pas "tant pis ça annule un cours", le cours prévu à cet endroit est simplement placé ailleurs. (En fait, là où je suis, la question ne se pose pas comme ça, parce qu'on n'a pas d'emploi du temps régulier, ça change chaque semaine : un coup j'ai TD avec le groupe A des premières années le lundi à 8h, la semaine d'après je les ai le jeudi à 10h, la semaine d'après deux fois, à lundi 10h et à vendredi 15h, etc.).
Avec les collègues, on est généralement en dépassement du nombre d'heures sur l'année (donc on a des heures complémentaires à la fin de l'année). Donc, en cas d'imprévu, si vraiment il y a un problème pour assurer un TD ou un TP, on ne se prend pas trop la tête avec ça, et c'est un des collègues qui le récupère (ou on change la date si c'est plus facile pour tout le monde). Pour les cours magistraux, c'est généralement plus compliquées, donc dans ce cas effectivement ça se traduit souvent par un rattrapage sur un autre créneau.
- Cléopatra2Guide spirituel
Les parents de jeunes enfants dans le supérieur, ça se fait au détriment de la vie de famille. Etre PRAG, c'est du boulot, comme voir plus qu'au lycée (corrections énormes quand elles arrivent). Il faut beaucoup de disponibilité, il faut préparer tous les cours la première année.
Il faut être lucide : peu d'emplois sont compatibles avec une vie de famille épanouie. Mais dans le cas de Marjolie, les contraintes du conjoint font que soit il faut trouver une assistante maternelle pour les horaires qui dépassent, soit il faut laisser tomber.
Perso, le fait de vouloir passer du temps avec mes enfants me restreint sur ma vie professionnelle. C'est un choix que j'assume totalement, c'est juste que si je n'avais pas d'enfant, j'aurais déjà passé le concours de chef d'établissement par exemple. Mais je vois bien que cet emploi n'est pas compatible avec ma vision de la vie de famille. PRAG c'est sûrement moins prenant, mais contraint aussi au niveau des horaires. Et il faut être très dispo et réactif par mail. Une de mes amies est PRCE, elle bosse énormément (il y a plein d'administratif en plus des cours).
A la place de Marjolie, je candidaterais, tout en en parlant avec mon conjoint pour voir ce qui est acceptable en terme de garde d'enfant. Et j'attendrais peut-être que le petit soit plus grand. La préparation de cours du supérieur me semble peu compatible avec la présence d'un bébé à la maison, surtout si le conjoint ne peut pas s'en occuper tout le temps (enfin disons que la fatigue va être compliquée, et le temps de travail est fractionné).
Il faut être lucide : peu d'emplois sont compatibles avec une vie de famille épanouie. Mais dans le cas de Marjolie, les contraintes du conjoint font que soit il faut trouver une assistante maternelle pour les horaires qui dépassent, soit il faut laisser tomber.
Perso, le fait de vouloir passer du temps avec mes enfants me restreint sur ma vie professionnelle. C'est un choix que j'assume totalement, c'est juste que si je n'avais pas d'enfant, j'aurais déjà passé le concours de chef d'établissement par exemple. Mais je vois bien que cet emploi n'est pas compatible avec ma vision de la vie de famille. PRAG c'est sûrement moins prenant, mais contraint aussi au niveau des horaires. Et il faut être très dispo et réactif par mail. Une de mes amies est PRCE, elle bosse énormément (il y a plein d'administratif en plus des cours).
A la place de Marjolie, je candidaterais, tout en en parlant avec mon conjoint pour voir ce qui est acceptable en terme de garde d'enfant. Et j'attendrais peut-être que le petit soit plus grand. La préparation de cours du supérieur me semble peu compatible avec la présence d'un bébé à la maison, surtout si le conjoint ne peut pas s'en occuper tout le temps (enfin disons que la fatigue va être compliquée, et le temps de travail est fractionné).
- epekeina.tes.ousiasModérateur
N.B. sur les jours fériés: l'annualisation des heures d'enseignement est utilisée pour n'inscrire aucun cours durant les jours fériés, au moment de la constitution des emplois du temps.
En revanche, dans les cas d'arrêt maladie: l'imposition d'un “rattrapage”, que l'on constate souvent ça et là, est tout simplement illégale. Mettons que l'arrêt maladie corresponde à 20h TD d'enseignement: ces 20h TD doivent impérativement figurer dans la déclaration de service effectué — et sans préjudice des éventuelles heures complémentaires. S'il y a “rattrapage”, par ex. par un autre collègue, au bénéfice des étudiants: les heures en questions doivent être comptées dans le service de la personne qui accepte ces heures (sans préjudice de celles figurant dans les services de la personne en arrêt). Et il en va de même des excédents hebdomadaires (plus de 16h TD/semaine) qui doivent être comptés en heures complémentaires (à condition que cela ne vienne pas d'une volonté délibérée de les créer en imposant des dépassements dans l'emploi du temps.
En revanche, dans les cas d'arrêt maladie: l'imposition d'un “rattrapage”, que l'on constate souvent ça et là, est tout simplement illégale. Mettons que l'arrêt maladie corresponde à 20h TD d'enseignement: ces 20h TD doivent impérativement figurer dans la déclaration de service effectué — et sans préjudice des éventuelles heures complémentaires. S'il y a “rattrapage”, par ex. par un autre collègue, au bénéfice des étudiants: les heures en questions doivent être comptées dans le service de la personne qui accepte ces heures (sans préjudice de celles figurant dans les services de la personne en arrêt). Et il en va de même des excédents hebdomadaires (plus de 16h TD/semaine) qui doivent être comptés en heures complémentaires (à condition que cela ne vienne pas d'une volonté délibérée de les créer en imposant des dépassements dans l'emploi du temps.
- User12486Niveau 5
epekeina.tes.ousias a écrit:N.B. sur les jours fériés: l'annualisation des heures d'enseignement est utilisée pour n'inscrire aucun cours durant les jours fériés, au moment de la constitution des emplois du temps.
En revanche, dans les cas d'arrêt maladie: l'imposition d'un “rattrapage”, que l'on constate souvent ça et là, est tout simplement illégale. Mettons que l'arrêt maladie corresponde à 20h TD d'enseignement: ces 20h TD doivent impérativement figurer dans la déclaration de service effectué — et sans préjudice des éventuelles heures complémentaires. S'il y a “rattrapage”, par ex. par un autre collègue, au bénéfice des étudiants: les heures en questions doivent être comptées dans le service de la personne qui accepte ces heures (sans préjudice de celles figurant dans les services de la personne en arrêt). Et il en va de même des excédents hebdomadaires (plus de 16h TD/semaine) qui doivent être comptés en heures complémentaires (à condition que cela ne vienne pas d'une volonté délibérée de les créer en imposant des dépassements dans l'emploi du temps.
Oui, j'avais simplifié les infos dans mon message initial, effectivement, on ne nous impose pas véritablement de rattraper les heures de cours qui auraient dû être assurées pendant un arrêt maladie : on les comptera dans mon service effectué (uniquement si je n'ai pas encore atteint les 384 heures de service obligatoire car s'il s'agit d'heures complémentaires, tant pis pour moi) et ensuite, soit je les rattrape et elle s'ajoute aux heures de service effectué soit un collègue les assure :
l'essentiel est que les étudiants aient bien eu le nombre d'heures indiqué sur la maquette du diplôme.
- AscagneGrand sage
- epekeina.tes.ousiasModérateur
winton a écrit:Oui, j'avais simplifié les infos dans mon message initial, effectivement, on ne nous impose pas véritablement de rattraper les heures de cours qui auraient dû être assurées pendant un arrêt maladie : on les comptera dans mon service effectué (uniquement si je n'ai pas encore atteint les 384 heures de service obligatoire car s'il s'agit d'heures complémentaires, tant pis pour moi)
Ça, c'est strictement illégal. Mettons que ton prévisionnel comporte 384hTD et que tu sois en arrêt maladie correspondant à un 20h TD: sur ton service effectué, cela implique de compter 384hTD.
Ensuite, mettons que tu fasses 20hTD de “rattrapage”: cela impose que ces 20hTD soit comptabilisées en plus sur ton service effectué — donc en heures complémentaires payables.
Et même chose si ton prévisionnel comporte 400hTD, donc 16hTD complémentaires!
Et même chose si ton prévisionnel comporte, mettons, 370h: il reste de 370h (une direction de composante a obligation de lister et signer les prévisionnels!) — s'y ajoutent ensuite les éventuelles heures complémentaires, quelles qu'en soient les raisons.
Les principes sont simples: toute heure effectuée est due — un prévisionnel de service doit être déclaré et signé (il y a même une date limite, variable suivant les U.) — un arrêt de maladie ne peut pas être considéré comme une suspension de service.
et ensuite, soit je les rattrape et elle s'ajoute aux heures de service effectué soit un collègue les assure :
l'essentiel est que les étudiants aient bien eu le nombre d'heures indiqué sur la maquette du diplôme.
Cela peut se comprendre: cela s'appelle “l'intérêt du service”. Mais cela ne peut pas être opposé aux règles qui imposent la prise en compte du service et des droits afférents.
Je le sais d'autant mieux que j'ai été en arrêt maladie pendant deux semaines, il y a 6 ans (étant hospitalisé, il m'était impossible de faire cours): “on” a “essayé” de me faire le même coup…
Au besoin, il existe des syndicats, même dans le supérieur, et ils peuvent être de bon conseil.
- DedaleNiveau 9
epekeina.tes.ousias a écrit:winton a écrit:(uniquement si je n'ai pas encore atteint les 384 heures de service obligatoire car s'il s'agit d'heures complémentaires, tant pis pour moi)
Ça, c'est strictement illégal.
En effet ! Et il faut être très vigilant car une pratique répandue à l'université est que des directeurs des études fassent disparaître des heures en cas d'arrêt maladie, sous prétexte de mettre à jour les EDT. Et quand vient la fin d'année, on a plus trace de la chose.
Donc dès septembre, pour ma part c'est capture d'écran + impression papier + signature des intéressés ...
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Dedale a écrit:epekeina.tes.ousias a écrit:winton a écrit:(uniquement si je n'ai pas encore atteint les 384 heures de service obligatoire car s'il s'agit d'heures complémentaires, tant pis pour moi)
Ça, c'est strictement illégal.
En effet ! Et il faut être très vigilant car une pratique répandue à l'université est que des directeurs des études fassent disparaître des heures en cas d'arrêt maladie, sous prétexte de mettre à jour les EDT. Et quand vient la fin d'année, on a plus trace de la chose.
Donc dès septembre, pour ma part c'est capture d'écran + impression papier + signature des intéressés ...
J'ajoute qu'il est illégal — plus encore! — de rouvrir l'application de prévisionnel pour la “mettre à jour” sans l'autorisation (écrite: ça m'est arrivé de le faire par mail avec la collègue qui en a la charge côté administration) de l'enseignant concerné.
- DedaleNiveau 9
Je plussoie également à ce propos.joebar69 a écrit:@marjolie.june : Étant PRAG, moi-même, et ayant passé quelques auditions avant d'obtenir le poste que j'occupe actuellement, il est clair que le jury de recrutement attend souvent un-e collègue "entièrement dévoué à la cause" ...
Il n'y a qu'à regarder les fiches de poste, qui sont parfois hallucinantes, quant à l'investissement demandé.
Très franchement, vu l'état de délabrement du supérieur. Je pense qu'il vaut encore mieux pipeauter jusqu'au bout pour avoir son poste, et faire jouer ses droits une fois ledit poste obtenu. Par cela, j'entend refuser tout heure complémentaire.
Certes, le risque est de se mettre (temporairement) l'équipe à dos, mais c'est toujours mieux que de finir en burn out.
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