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- lignebleueNiveau 3
Bonjour,
Un élève très connu de la vie scolaire et qui cumule les incidents m'a insulté en mon absence. Il y a un rapport d'un surveillant et deux lettres de deux élèves qui le confirment. Nous voulions déposer plainte avec la principale. Cependant, la gendarmerie ne m'a pris qu'une main courant car "il ne me l'a pas dit directement"... L'élève est en mesure conservatoire jusqu'à son conseil de discipline.
Un élève très connu de la vie scolaire et qui cumule les incidents m'a insulté en mon absence. Il y a un rapport d'un surveillant et deux lettres de deux élèves qui le confirment. Nous voulions déposer plainte avec la principale. Cependant, la gendarmerie ne m'a pris qu'une main courant car "il ne me l'a pas dit directement"... L'élève est en mesure conservatoire jusqu'à son conseil de discipline.
- roxanneOracle
Après, ça dépend de la nature de l'insulte. Mais la direction a réagi, il y a conseil de discipline, c'est déjà bien, beaucoup de CDE auraient laissé courir.
- PrezboGrand Maître
lignebleue a écrit:Bonjour,
Un élève très connu de la vie scolaire et qui cumule les incidents m'a insulté en mon absence. Il y a un rapport d'un surveillant et deux lettres de deux élèves qui le confirment. Nous voulions déposer plainte avec la principale. Cependant, la gendarmerie ne m'a pris qu'une main courant car "il ne me l'a pas dit directement"... L'élève est en mesure conservatoire jusqu'à son conseil de discipline.
La gendarmerie ne peut pas refuser un dépôt de plainte, le sujet a déjà été abordé plusieurs fois sur néo. La raison qui t'est donnée est purement opportuniste et illégitime. Ton établissement n'a-t-il pas un référent sécurité auquel s'adresser directement ? Si le refus persiste, tu peux déposer une plainte par lettre directement au procureur, on doit même pouvoir trouver un courrier type sur les sites gouvernementaux.
- Ramanujan974Érudit
lignebleue a écrit:Bonjour,
Un élève très connu de la vie scolaire et qui cumule les incidents m'a insulté en mon absence. Il y a un rapport d'un surveillant et deux lettres de deux élèves qui le confirment. Nous voulions déposer plainte avec la principale. Cependant, la gendarmerie ne m'a pris qu'une main courant car "il ne me l'a pas dit directement"... L'élève est en mesure conservatoire jusqu'à son conseil de discipline.
Ecris directement au procureur en mentionnant bien que tel jour, telle heure, la gendarmerie de XXX a clairement refusé de prendre ta plainte, après que tu as bien indiqué ta qualité d'enseignant.
Si tu as la main courante, c'est encore mieux, il doit y avoir le nom du gendarme dessus. Indique tout ça au procureur.
- Une passanteEsprit éclairé
Le délit d'outrage ne se limite pas à l'insulte directe (à mon avis celui qui se met à insulter le président en pleine rue, même en son absence, ne va pas continuer longtemps... ). Tu es dans le cadre de tes fonctions, c'est bien un outrage à un fonctionnaire, ta plainte est totalement recevable.
- neomathÉrudit
+1Ramanujan974 a écrit:lignebleue a écrit:Bonjour,
Un élève très connu de la vie scolaire et qui cumule les incidents m'a insulté en mon absence. Il y a un rapport d'un surveillant et deux lettres de deux élèves qui le confirment. Nous voulions déposer plainte avec la principale. Cependant, la gendarmerie ne m'a pris qu'une main courant car "il ne me l'a pas dit directement"... L'élève est en mesure conservatoire jusqu'à son conseil de discipline.
Ecris directement au procureur en mentionnant bien que tel jour, telle heure, la gendarmerie de XXX a clairement refusé de prendre ta plainte, après que tu as bien indiqué ta qualité d'enseignant.
Si tu as la main courante, c'est encore mieux, il doit y avoir le nom du gendarme dessus. Indique tout ça au procureur.
C'est ce que le représentant du rectorat nous avait conseillé de faire en pareil cas lors d'une réunion.
- ar_angarNiveau 9
Prezbo a écrit:lignebleue a écrit:Bonjour,
Un élève très connu de la vie scolaire et qui cumule les incidents m'a insulté en mon absence. Il y a un rapport d'un surveillant et deux lettres de deux élèves qui le confirment. Nous voulions déposer plainte avec la principale. Cependant, la gendarmerie ne m'a pris qu'une main courant car "il ne me l'a pas dit directement"... L'élève est en mesure conservatoire jusqu'à son conseil de discipline.
La gendarmerie ne peut pas refuser un dépôt de plainte, le sujet a déjà été abordé plusieurs fois sur néo. La raison qui t'est donnée est purement opportuniste et illégitime. Ton établissement n'a-t-il pas un référent sécurité auquel s'adresser directement ? Si le refus persiste, tu peux déposer une plainte par lettre directement au procureur, on doit même pouvoir trouver un courrier type sur les sites gouvernementaux.
Je dirais même plus, tu peux porter plainte contre ledit Gendarme qui n'a pas le droit de ne pas prendre la plainte...
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C'est en forgeant qu'on devient forgeron.. Vous allez rire, j'ai un marteau !
- lignebleueNiveau 3
La direction a saisi le référent justice au rectorat, ça monte...on va patienter et de toute façon son dossier est lourd (harcèlement). Reste à attendre le conseil discipline...de plus étant en mesure conservatoire il ne peut pas se présenter dans l'établissement...
- SeiferÉrudit
Tant mieux ! C'est assez rare pour le souligner. Peut-être que les derniers événements agitent un peu l'administration afin de nous conférer davantage de protection... Nous verrons bien. Bon courage en tout cas et tenez nous informés de la suite si vous avez envie de nous en dire plus !
_________________
De tout cimetière naît un champ de fleurs.
- voyageurNiveau 5
Bonjour,
cela m'est arrivé il y a 4 ans, l'élève a crié très fort mon nom + injure dans le couloir.
La Cde, une nullasse qui n'a rien à faire dans l'EN (et maintenant en retraite) lui a infligé....1 jour d'exclusion, en prétextant qu'il ne s'était pas "signalé" jusqu'à présent (limite si c'était pas ma faute !)
J'ai déposé une main courante à la Police et fait appel à l'Autonome de Solidarité.
Je n'ai plus entendu l'élève de l'année, mais je n'oublierai jamais le manque total de soutien [modéré]
Bon courage à vous dans cette épreuve
cela m'est arrivé il y a 4 ans, l'élève a crié très fort mon nom + injure dans le couloir.
La Cde, une nullasse qui n'a rien à faire dans l'EN (et maintenant en retraite) lui a infligé....1 jour d'exclusion, en prétextant qu'il ne s'était pas "signalé" jusqu'à présent (limite si c'était pas ma faute !)
J'ai déposé une main courante à la Police et fait appel à l'Autonome de Solidarité.
Je n'ai plus entendu l'élève de l'année, mais je n'oublierai jamais le manque total de soutien [modéré]
Bon courage à vous dans cette épreuve
- lignebleueNiveau 3
Merci. A priori même ses camarades qui en avaient vraiment marre de lui se sentent soulagés également et d'avantage choqués. Il y a donc du positif dans le négatif. Pour la suite on verra ce qui est décidé je vous dirai. On va commencer par profiter de la bonne calzone du mercredi soir avec un bon gros dodo.
- ModuloHabitué du forum
Seifer a écrit:Tant mieux ! C'est assez rare pour le souligner. Peut-être que les derniers événements agitent un peu l'administration afin de nous conférer davantage de protection... Nous verrons bien. Bon courage en tout cas et tenez nous informés de la suite si vous avez envie de nous en dire plus !
Je ne sais pas si vous avez vu passer cette circulaire, qui doit faire flipper plus d'un chef, particulièrement dans l'EN :
https://www.legifrance.gouv.fr/download/pdf/circ?id=45074
La circulaire a écrit:Dans le cas où une carence ou une négligence caractérisée dans le soutien à l'agent visé par les menaces ou attaques serait avérée, toutes les mesures devront être prises pour y mettre fin, notamment si cette carence devait révéler une volonté délibérée d'occulter ou minimiser les faits, en envisageant l'engagement d'une procédure disciplinaire à l'encontre du responsable hiérarchique fautif.
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Essayons d'être heureux, ne serait-ce que pour donner l'exemple
- User12958Niveau 5
Deux choses me frappent :
- une piqure de rappel alors que cela doit aller de soi
- c'est signé Darmanin et Dupond-Moretti et non Blanquer
Tout cela en dit long... mais au moins, c'est réaffirmé, et c'est très bien.
- une piqure de rappel alors que cela doit aller de soi
- c'est signé Darmanin et Dupond-Moretti et non Blanquer
Tout cela en dit long... mais au moins, c'est réaffirmé, et c'est très bien.
- colombaneFidèle du forum
Parce qu'il n'y a pas que les enseignants qui sont concernés. Que d'autres catégories de fonctionnaires de toute la fonction publique peuvent être également victimes de ce genre de comportements. Que c'est passé au niveau supérieur des sanctions (Intérieur et Justice) .
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N'allez pas là où le chemin peut mener. Allez là où il n'y a pas de chemin et laissez une trace (R. W. Emerson)
- CitoyenNiveau 7
lignebleue a écrit:Bonjour,
Un élève très connu de la vie scolaire et qui cumule les incidents m'a insulté en mon absence. Il y a un rapport d'un surveillant et deux lettres de deux élèves qui le confirment. Nous voulions déposer plainte avec la principale. Cependant, la gendarmerie ne m'a pris qu'une main courant car "il ne me l'a pas dit directement"... L'élève est en mesure conservatoire jusqu'à son conseil de discipline.
Une procédure pénale est indépendante de la procédure disciplinaire. Vous n'avez donc pas à en attendre le résultat.
Si la gendarmerie ne veut pas prendre votre plainte, d'une part elle en n'a pas le droit, d'autre part vous pouvez aller dans une autre gendarmerie, ou directement adresser votre plainte au procureur de la République, ou encore mieux, prendre un avocat et déposer une plainte avec constitution de partie civile : alors le classement sans suite est impossible.
Ne pas oublier que ce délit est appelé outrage à agent public, est passible de 6 mois de prison et de 7500 € d'amende (minoré pour les mineurs), lorsque c'est commis à l'intérieur d'un établissement scolaire.
Vous avez l'air de disposer de preuves, donc on ne pourrait vous reprochez la mauvaise foi (parce que là c'est le risque : dénonciation calomnieuse).
Je trouve inadmissible qu'on cherche à couvrir ces petits "sauvageons".
- lignebleueNiveau 3
Bonsoir, juste pour vous dire que l'élève a été exclu définitivement. La mère pourra faire appel mais il semble qu'elle ne le fera pas. D'autre part la principale comptait quand même, même s'il n'y avait pas eu l'insulte, convoquer le conseil de discipline pour harcèlement sur autre élève qui aurait sûrement abouti à l'exclusion aussi.
- CitoyenNiveau 7
lignebleue a écrit:Bonsoir, juste pour vous dire que l'élève a été exclu définitivement. La mère pourra faire appel mais il semble qu'elle ne le fera pas. D'autre part la principale comptait quand même, même s'il n'y avait pas eu l'insulte, convoquer le conseil de discipline pour harcèlement sur autre élève qui aurait sûrement abouti à l'exclusion aussi.
Je connais un cas où l'élève a été "démissionné" que presqu'un an après les faits, et pas à cause de cela...
- mafalda16Modérateur
dita a écrit:Il va faire des siennes dans un autre bahut.
Oui, et ? On ne fait rien alors ?
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"Si no luchas, al menos ten la decencia de respetar a quienes lo hacen", José Martí.
- egometDoyen
dita a écrit:Il va faire des siennes dans un autre bahut.
1) On n'en sait rien.
2) Quand bien même.
Il n'est pas impossible que son comportement s'améliore dans un autre contexte. Sans être naïf, en l'excluant, on ouvre cette possibilité. Au moins, on lui envoie un signal clair. Son comportement a des conséquences. Ca compte. On lui ouvre aussi la possibilité de reprendre pieds en laissant une mauvaise réputation derrière lui. Qu'il saisisse ou non cette opportunité, c'est son problème (et aussi celui des collègues de l'autre établissement). Dans tous les cas, l'établissement qui exclut se protège et c'est déjà ça de pris. Si le second établissement applique la même politique, il n'y a pas trop de scrupules à avoir.
_________________
Primum non nocere.
Ubi bene, ibi patria.
Mes livres, mes poèmes, réflexions pédagogiques: http://egomet.sanqualis.com/
- CitoyenNiveau 7
egomet a écrit:dita a écrit:Il va faire des siennes dans un autre bahut.
1) On n'en sait rien.
2) Quand bien même.
Il n'est pas impossible que son comportement s'améliore dans un autre contexte. Sans être naïf, en l'excluant, on ouvre cette possibilité. Au moins, on lui envoie un signal clair. Son comportement a des conséquences. Ca compte. On lui ouvre aussi la possibilité de reprendre pieds en laissant une mauvaise réputation derrière lui. Qu'il saisisse ou non cette opportunité, c'est son problème (et aussi celui des collègues de l'autre établissement). Dans tous les cas, l'établissement qui exclut se protège et c'est déjà ça de pris. Si le second établissement applique la même politique, il n'y a pas trop de scrupules à avoir.
Certains élèves deviennent des "patates chaudes" que les établissements se refilent. Néanmoins, l'exclusion définitive, qui est une sanction ultime lorsqu'on a tout essayé, sert aussi pour préserver les enseignants et les personnels.
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- PP de 5ème : un élève écrit une insulte sur le manteau d'un autre élève
- insulte d un élève: fin
- insulte de la part d'un élève
- Collège Paul-Langevin (Ville-la-Grand, 74) : un élève insulte violemment une enseignante, et menace de la frapper à coups de pied lorsqu'elle tombe à terre.
- Élève qui m'insulte en me traitant de sale raciste !
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