- NellturiniJe viens de m'inscrire !
Bonjour,
Je poste ici car dans le cadre de la validation de mon master Meef Info-documentation, je dois réaliser un mémoire professionnel.
J'ai un questionnaire à faire passer à destination des prof.es documentalistes autour des droits des personnes LGBT+ (élèves, familles), et de ce qui peut être mis en place à l'échelle du CDI pour leur inclusion / lutter contre les stéréotypes et les discriminations. ça rejoint en partie la problématique du harcèlement / EMC avec l'acceptation des différences.
Mon questionnaire est à remplir sur Google forms, n'hésitez pas à me contacter si vous seriez intéressé.es, cela peut grandement m'aider dans la réalisation de mon projet !
Bien cordialement,
Nell
Je poste ici car dans le cadre de la validation de mon master Meef Info-documentation, je dois réaliser un mémoire professionnel.
J'ai un questionnaire à faire passer à destination des prof.es documentalistes autour des droits des personnes LGBT+ (élèves, familles), et de ce qui peut être mis en place à l'échelle du CDI pour leur inclusion / lutter contre les stéréotypes et les discriminations. ça rejoint en partie la problématique du harcèlement / EMC avec l'acceptation des différences.
Mon questionnaire est à remplir sur Google forms, n'hésitez pas à me contacter si vous seriez intéressé.es, cela peut grandement m'aider dans la réalisation de mon projet !
Bien cordialement,
Nell
- Volo'Neoprof expérimenté
Question bête mais pourquoi ouvrir seulement aux professeurs documentalistes ce questionnaire ? Des actions peuvent être menées conjointement avec d'autres professeurs de différentes matières, voire tous les personnels, non ?
- Cléopatra2Guide spirituel
J'avoue que j'ai quand même du mal à comprendre l'objet même du questionnaire. Est-il possible que les personnes LGBT+ au sein d'un établissement ne cherchent pas à être "inclues"? Déjà, les ados ne le crient pas sur tous les toits, généralement (observations au doigt mouillé), et ceux qui l'assument sont généralement bien intégrés. Et s'ils ne le sont pas, le souci est plutôt réglé via l'assistante sociale, les CPE, les chefs d'établissement, voire en classe. Je ne comprends pas le rôle des profs docs.
Quant aux personnels, j'ose espérer qu'ils choisissent ou pas d'en parler et qu'ils n'ont que faire d'une attitude "inclusive".
Si en revanche il s'agit de voir s'il y a des campagnes menées contre les discriminations en général, je pense que les professeurs d'EMC seront plus à même de te renseigner que les profs docs. Perso, dans mon bahut, les profs docs ne font aucune campagne spécifique en dehors de cours menés conjointement avec d'autres collègues.
Quant aux personnels, j'ose espérer qu'ils choisissent ou pas d'en parler et qu'ils n'ont que faire d'une attitude "inclusive".
Si en revanche il s'agit de voir s'il y a des campagnes menées contre les discriminations en général, je pense que les professeurs d'EMC seront plus à même de te renseigner que les profs docs. Perso, dans mon bahut, les profs docs ne font aucune campagne spécifique en dehors de cours menés conjointement avec d'autres collègues.
- Volo'Neoprof expérimenté
Cléopatra2 a écrit:J'avoue que j'ai quand même du mal à comprendre l'objet même du questionnaire. Est-il possible que les personnes LGBT+ au sein d'un établissement ne cherchent pas à être "inclues"? Déjà, les ados ne le crient pas sur tous les toits, généralement (observations au doigt mouillé), et ceux qui l'assument sont généralement bien intégrés. Et s'ils ne le sont pas, le souci est plutôt réglé via l'assistante sociale, les CPE, les chefs d'établissement, voire en classe. Je ne comprends pas le rôle des profs docs.
Quant aux personnels, j'ose espérer qu'ils choisissent ou pas d'en parler et qu'ils n'ont que faire d'une attitude "inclusive".
Si en revanche il s'agit de voir s'il y a des campagnes menées contre les discriminations en général, je pense que les professeurs d'EMC seront plus à même de te renseigner que les profs docs. Perso, dans mon bahut, les profs docs ne font aucune campagne spécifique en dehors de cours menés conjointement avec d'autres collègues.
D’où ma question. J’ai plus l’impression que c’est sur les actions que le questionnaire pose.
- EdithWGrand sage
Article sur le sujet dans Le Monde aujourd'hui, très intéressant et complet, malheureusement en accès abonnés seulement (je colle la partie accessible à tous)
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Interpellée pour une meilleure prise en compte des enfants transgenres, l’école tâtonne
Confronté aux interrogations des équipes éducatives, le ministère de l’éducation nationale a lancé un groupe de travail pour tenter de définir des lignes directrices sur les questions relevant de la transidentité.
Par Mattea Battaglia et Solène Cordier
Publié aujourd’hui à 02h06, mis à jour à 15h28
Temps deLecture 11 min.
Article réservé aux abonnés
Des enseignants aux conseillers principaux d’éducation (CPE), des infirmières scolaires aux assistants sociaux, le constat est partagé : depuis quelques années, dans les lycées mais aussi, désormais, dans des collèges, la transidentité est devenue un « sujet ». Des élèves qui ne se sentent pas « bien dans leur genre », pas « raccord avec leur sexe » ou « ni vraiment fille ni vraiment garçon », et qui interpellent l’institution scolaire en ce sens, ne sont plus une « exception », entend-on résonner d’un établissement à l’autre.
Ces questionnements d’élèves, l’éducation nationale en a pris acte : « On perçoit, empiriquement, que la tendance est à la hausse, sans pouvoir la réduire à un chiffre », reconnaît-on Rue de Grenelle.
Une professeure confie, au détour d’une conversation, que deux de ses élèves de terminale sont venues la voir, à quelques semaines d’intervalle, pour lui demander de les nommer avec un prénom différent du leur – et de leur genre. Une « première en trente ans de carrière », souffle-t-elle, et qui n’a posé de problème « ni à la classe ni au reste du lycée ».
Ce sont des jeunes gens qui, par milliers, s’affichent sur les réseaux sociaux sous les hashtags #nonbinaire. C’est l’écho rencontré – y compris auprès des plus jeunes – par le film documentaire Petite fille, réalisé par Sébastien Lifshitz et diffusé fin 2020 sur Arte. Mais c’est aussi la vive émotion soulevée, en décembre 2020 à Lille, par le suicide d’une adolescente transgenre, Fouad, 17 ans, quelques jours après un différend avec des personnels de son lycée, et dont les camarades ont interpellé l’institution : « On n’accuse pas, on veut juste que les choses changent ! »
Définir des réponses-types
La multiplication de ces signaux a conduit l’éducation nationale, réputée plutôt frileuse à s’emparer de la problématique, surtout depuis que la polémique sur la prétendue « théorie du genre » a déferlé sur l’école, en 2013-2014, à réunir le 20 janvier, au ministère de l’éducation, un groupe de travail spécifiquement dédié à la transidentité.
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Interpellée pour une meilleure prise en compte des enfants transgenres, l’école tâtonne
Confronté aux interrogations des équipes éducatives, le ministère de l’éducation nationale a lancé un groupe de travail pour tenter de définir des lignes directrices sur les questions relevant de la transidentité.
Par Mattea Battaglia et Solène Cordier
Publié aujourd’hui à 02h06, mis à jour à 15h28
Temps deLecture 11 min.
Article réservé aux abonnés
Des enseignants aux conseillers principaux d’éducation (CPE), des infirmières scolaires aux assistants sociaux, le constat est partagé : depuis quelques années, dans les lycées mais aussi, désormais, dans des collèges, la transidentité est devenue un « sujet ». Des élèves qui ne se sentent pas « bien dans leur genre », pas « raccord avec leur sexe » ou « ni vraiment fille ni vraiment garçon », et qui interpellent l’institution scolaire en ce sens, ne sont plus une « exception », entend-on résonner d’un établissement à l’autre.
Ces questionnements d’élèves, l’éducation nationale en a pris acte : « On perçoit, empiriquement, que la tendance est à la hausse, sans pouvoir la réduire à un chiffre », reconnaît-on Rue de Grenelle.
Une professeure confie, au détour d’une conversation, que deux de ses élèves de terminale sont venues la voir, à quelques semaines d’intervalle, pour lui demander de les nommer avec un prénom différent du leur – et de leur genre. Une « première en trente ans de carrière », souffle-t-elle, et qui n’a posé de problème « ni à la classe ni au reste du lycée ».
Ce sont des jeunes gens qui, par milliers, s’affichent sur les réseaux sociaux sous les hashtags #nonbinaire. C’est l’écho rencontré – y compris auprès des plus jeunes – par le film documentaire Petite fille, réalisé par Sébastien Lifshitz et diffusé fin 2020 sur Arte. Mais c’est aussi la vive émotion soulevée, en décembre 2020 à Lille, par le suicide d’une adolescente transgenre, Fouad, 17 ans, quelques jours après un différend avec des personnels de son lycée, et dont les camarades ont interpellé l’institution : « On n’accuse pas, on veut juste que les choses changent ! »
Définir des réponses-types
La multiplication de ces signaux a conduit l’éducation nationale, réputée plutôt frileuse à s’emparer de la problématique, surtout depuis que la polémique sur la prétendue « théorie du genre » a déferlé sur l’école, en 2013-2014, à réunir le 20 janvier, au ministère de l’éducation, un groupe de travail spécifiquement dédié à la transidentité.
- faustine62Érudit
Merci beaucoup Edith. Quelqu'un aurait-il la version intégrale de l'article ?
- JennyMédiateur
- EloahExpert spécialisé
Dans mon lycée, on est à la traîne : des élèves qui en ont marre de se faire insulter souhaitent lancer un projet de lutte contre l'homophobie. ils travaillent assidument dessus, proposent plein de choses, se réunissent quand ils n'ont pas cours ... Et la réponse du CDE est que non, on peut travailler sur les discriminations mais pas spécifiquement sur l'homophobie. Ah bon, pourquoi ?
- piescoModérateur
Parce qu'il ne veut pas le faire ?
École de la confiance, vivre ensemble et tout ça.
École de la confiance, vivre ensemble et tout ça.
- Cléopatra2Guide spirituel
Je travaille toujours sur l'homophobie en EMC.
- ZybulkaHabitué du forum
Je profite de ce post pour partager une remarque intéressante qui m'avait été faite par une élève : elle avait attiré mon attention sur le fait que quand on évoque l'homosexualité et plus généralement la question LGBT+ en cours, c'est toujours sous un angle négatif (essentiellement la lutte contre l'homophobie). On ne propose jamais de modèles positifs sans chercher à aller plus loin. Je trouve la remarque très juste et elle m'a beaucoup fait réfléchir, même si c'est difficile de changer ses pratiques.
- Cléopatra2Guide spirituel
Bah vu que mon programme m'incite à traiter des discriminations, je traite des discriminations. Veux-tu dire qu'on devrait évoquer l'homosexualité de certaines personnes lorsqu'on fait leur biographie? De façon à ce que cela apparaisse comme quelque chose de banal?
- Lord StevenExpert
C'est sans doute plus facile à aborder en littérature. L'homosexualité de Wilde, par exemple, éclairé son oeuvre. Mais oui, en passant, parce que c'est banal. De même, par exemple, le personnage de Karim, ouvertement bisexuel, dans le Bouddha des Banlieues. Son premier partenaire s'appelle Charlie, il n'y avait pas davantage à insister que s'il s'était agi de Charlotte. C'est peut être ce qu'on appelle une lutte positive contre la discrimination, la banalisation d'un fait en effet banal.
- Sylvain de Saint-SylvainGrand sage
Zybulka a écrit:Je profite de ce post pour partager une remarque intéressante qui m'avait été faite par une élève : elle avait attiré mon attention sur le fait que quand on évoque l'homosexualité et plus généralement la question LGBT+ en cours, c'est toujours sous un angle négatif (essentiellement la lutte contre l'homophobie). On ne propose jamais de modèles positifs sans chercher à aller plus loin. Je trouve la remarque très juste et elle m'a beaucoup fait réfléchir, même si c'est difficile de changer ses pratiques.
Je pourrais faire intervenir un ami qui défend bec et ongles l'intérêt supérieur d'être gay, mais quelque chose m'en dissuade, je ne sais pas bien quoi
- Cléopatra2Guide spirituel
Oui, bien sûr que c'est banal maintenant, néanmoins en histoire, ce n'est pas le cas. Donc on ne sait pas forcément tout, et les exemples qu'on a ont toujours été traités de façon très négative. Ou alors ça n'apporte rien à la biographie du personnage dans la problématique étudiée. Mais leur hétérosexualité non plus, hein, je n'en parle juste pas.Lord Steven a écrit:C'est sans doute plus facile à aborder en littérature. L'homosexualité de Wilde, par exemple, éclairé son oeuvre. Mais oui, en passant, parce que c'est banal. De même, par exemple, le personnage de Karim, ouvertement bisexuel, dans le Bouddha des Banlieues. Son premier partenaire s'appelle Charlie, il n'y avait pas davantage à insister que s'il s'était agi de Charlotte. C'est peut être ce qu'on appelle une lutte positive contre la discrimination, la banalisation d'un fait en effet banal.
Je suppose qu'en SVT on peut aussi évoquer l'homosexualité et la transidentité de façon tout à fait neutre, scientifique.
En EMC c'est très différent, on part justement de situations qui font problème. Là j'ai travaillé sur différentes campagnes d'information, très bien faites. Il y a aussi une campagne un peu ancienne, pour la fac, avec des affiches qui recopient toutes les phrases homophobes sans en avoir l'air. Comme ça on se rend compte que oui, on peut tous tenir des propos homophobes sans le vouloir/savoir, sans se penser homophobe d'ailleurs. Je travaille aussi sur les films de l'INPES, tous disponibles librement sur youtube.
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