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- Graisse-BoulonsNiveau 10
Si vous avez changé avec la réussite d'un concours vous n'avez plus le traitement d'un prof ni son régime indemnitaire...dans cette situation, moi aussi je repondrais que je ne "comprend pas"....alors laissons ça, et comprenne qui voudra.Niht a écrit:Graisse-Boulons a écrit:Luth constellé a compris visiblement....en effet, il n'y a aucune incohérence dans le fait que les autres catA ne veuillent pas venir. Mais il l'aspect " image " qui est très important. Les politiques prennent rarement des décisions courageuses qui vont contre l'avis général des électeurs. Pour le moment les médias et les politiques travaillent a pourrir notre image pour la ramener grosso-modo à " bien assez payés pour ce qu'ils font". On alimente même le sentiment de jalousie, de ranqueur en annonçant régulierement des augmentations pour les profs...et ces augmentations n'arrivent pas mais le mal est fait: les profs ont "encore" une augmentation...pendant ce temps on attribue discrêtement des primes et des indemnités aux autres...Bref! Ce petit travail de sape, continuel, permet aux politiques d'alker dans le sens des mentalités formatées en affaiblissant petit a petit nos rémunérations au moyen de plusieurs leviers ( alourdissement des tâches, suppressions de dédoublement, gel du point qui ne toucge que ceux qui n'ont pas de primes ets....). Les autres fonctionnaires qui, globalement voient leurs rémunerations se maintenir essentiellement au moyen de primes n'ont aucun intérêt à laisser s'installer l'idée que leurs situations sont préférables a celle des profs. Le jour ou la presse qui fait l'opinion titrera " pour que nos enfants aient devant eux les meilleurs jeunes diplômés il faut leur donner envie", les français préfèrerons payer mieux leurs enseignants....et le budjet d'un état n'etranr pas élastique les ecarts constâtés entre nous et les autres catA devront être comblés: idéalement pour nous arrêt du recpurs aux primes et respect des grilles des trois catégories A, B, C pour toutes les fonctions publiques....c'est abordé pudiquement il me semble dans les livres de Remi Boyer ( je les ai prêtés on me les a pas rendu). Ce qui ressort c'est que la majorité des autres A ne veulent pas démontrer par l'exemple que non seulement on peut le faire, mais qu'en plus on le souhaite...si un poste est offert et qu'un prof postule trop souvent on trouve vite le moyen de promouvoir qqu'un en interne ou de recrûter un non-prof.Niht a écrit:Graisse-Boulons a écrit:
Oui enfin...ça c'est ce qu'on préfère afficher comme position parceque les compétences des enseignants vont très largement au delà de celles acquises dans leurs domaines d'enseignement ou ils sont déjà experts...le problème sous-jacent c'est plutôt d'apporter la démonstration que beaucoup de profs aimeraient bien changer alors qu'inversement on a proposé, il y a des années déja a tous les fonctionnaires de cat A de devenir prof sur simple demande, sans succès...
Je ne comprends pas ton message.
Je ne vois toujours pas le rapport avec ma réponse. La question n'est pas le détachement d'un fonctionnaire d'une autre administration vers l'EN, ni ne porte sur les différences de salaire. La réalité est ce qu'elle est : oui les profs sont souvent jugés inemployables (à tort souvent, à raison parfois). Nouka va être confrontée à ces préjugés, autant qu'elle soit préparée. Et le fonctionnement dans l'EN partie enseignement est très très différent du fonctionnement des autres administrations. D'où les réticences à employer un prof qui n'a pas forcément cette culture.
Cela fait trois ans que je suis dans une autre administration, eh bien mon expérience de professeur est complétement niée. Je suis considérée comme une débutante. Je ne dois ma légitimité qu'au fait que j'ai passé un concours.
- CarmenLRNeoprof expérimenté
Niht a écrit:
Je ne vois toujours pas le rapport avec ma réponse. La question n'est pas le détachement d'un fonctionnaire d'une autre administration vers l'EN, ni ne porte sur les différences de salaire. La réalité est ce qu'elle est : oui les profs sont souvent jugés inemployables (à tort souvent, à raison parfois). Nouka va être confrontée à ces préjugés, autant qu'elle soit préparée. Et le fonctionnement dans l'EN partie enseignement est très très différent du fonctionnement des autres administrations. D'où les réticences à employer un prof qui n'a pas forcément cette culture.
Cela fait trois ans que je suis dans une autre administration, eh bien mon expérience de professeur est complétement niée. Je suis considérée comme une débutante. Je ne dois ma légitimité qu'au fait que j'ai passé un concours.
Merci @Niht pour ces éléments.
Pourquoi "inemployables" ?
De ton côté, quelles ont été les difficultés de la transition ? As-tu réussi à faire le deuil de ta discipline ? Il me semble que c'est un frein interne majeur à une reconversion. Mais peut-être y en a-t-il d'autres, internes ou externes ?
- NihtFidèle du forum
Le métier de professeur est souvent réduit à sa partie visible, que tout un chacun a pu connaître en tant qu'élève, avec les préjugés et caricatures assortis. Tes compétences sont perçues comme limitées à la discipline que tu enseignes, théoriques et absolument pas pratiques (prof de français = orthographe + grammaire + envolées lyriques, j'exagère à peine).
La culture administrative et hiérarchique n'est pas du tout développée dans l'EN, partie enseignement (je ne parle pas des personnes qui travaillent au rectorat), ce qui peut poser des problèmes de positionnement. Les enseignants sont autonomes voire indépendants, peu soumis à la hiérarchie dans leur travail quotidien. C'est un gros frein au recrutement, en particulier pour des postes de catégorie C ou B.
Pour répondre à ton 3e paragraphe :
Je n'avais aucun attachement à ma discipline, donc pas de deuil à faire. Se reconvertir, c'est faire quelque chose de complètement différent, ce n'est pas une évolution de carrière où tu poursuis tes intérêts à un autre niveau. C'est une question importante à se poser avant d'entreprendre des démarches de reconversion : changer ou évoluer ? La mobilité est un autre frein.
J'ai rencontré et je rencontre toujours des problèmes de positionnement : je ne m'attendais pas du tout à la prégnance des aspects catégoriels dans les relations au quotidien. Je discute assez facilement avec mon chef, mon directeur, le secrétaire général, etc. et c'est très mal vu de la part de mes collègues. On reste dans sa catégorie, le chef est un "ennemi". J'ai eu plusieurs remarques et réflexions concernant le fait que je ne correspondais pas à ma catégorie et à mon grade, et cela dès l'année de formation par des formateurs.
La culture administrative et hiérarchique n'est pas du tout développée dans l'EN, partie enseignement (je ne parle pas des personnes qui travaillent au rectorat), ce qui peut poser des problèmes de positionnement. Les enseignants sont autonomes voire indépendants, peu soumis à la hiérarchie dans leur travail quotidien. C'est un gros frein au recrutement, en particulier pour des postes de catégorie C ou B.
Pour répondre à ton 3e paragraphe :
Je n'avais aucun attachement à ma discipline, donc pas de deuil à faire. Se reconvertir, c'est faire quelque chose de complètement différent, ce n'est pas une évolution de carrière où tu poursuis tes intérêts à un autre niveau. C'est une question importante à se poser avant d'entreprendre des démarches de reconversion : changer ou évoluer ? La mobilité est un autre frein.
J'ai rencontré et je rencontre toujours des problèmes de positionnement : je ne m'attendais pas du tout à la prégnance des aspects catégoriels dans les relations au quotidien. Je discute assez facilement avec mon chef, mon directeur, le secrétaire général, etc. et c'est très mal vu de la part de mes collègues. On reste dans sa catégorie, le chef est un "ennemi". J'ai eu plusieurs remarques et réflexions concernant le fait que je ne correspondais pas à ma catégorie et à mon grade, et cela dès l'année de formation par des formateurs.
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