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- Ajonc35Sage
La cpe que je connais depuis assez longtemps, n'a pas toujours agi ainsi. Elle doit avoir des ordres, ne sort plus de son bureau, ne vient plus aux cc ( aucun), ne vient plus en sdp sauf faire des photocopies ( rarement) et en dehors des heures de pause , bref elle est devenue invisible. Meme les eleves ne connaissent pas son nom. Quand elle a besoin, elle t'envoie un mail. Pire elle donne rdv aux pp et elle ne les honore pas. Elle vient de planter une collègue d'eux fois de suite sans compter le nombre de fois où elle fixe un rdv et elle arrive avec 15 mn, une demi-heure de retard. On traite directement avec les assistants de vs, si besoin. Pas de vague. On y est. Je répète une cpe que je connais depuis longtemps, mais devenue trop proche de la direction qui doit lui donner des missions secrètes, mais pas celles qu'elle assurait il y a encore peu. Donc on se débrouille en évitant les colles et contestations des parents.Phylia a écrit:Ajonc35 a écrit:Je reconnais avoir pratique de même. Malheureusement trop peu de collègues étaient intéressés. Mais quand je l'ai fait c'était positif. S'ennuyer ( je ne donnais pas de travail sauf le cours du jour avec livre ou doc, le collègue non plus), ne plus faire le pitre devant d'autres élèves, était embêtant, être isolé de son groupe de spectateurs anéantissement pour une heure son travail de nuisible. Généralement il ne faisait rien et donc subissait mon cours , si j'étais l'agent d'accueil, c'était le mien qu'il subissait.Phylia a écrit:N'est-il pas possible de demander à un(e) collègue de prendre en charge l'élève en retenue ou exclu ?
Dans mon établissement, en début d'année, chacun donne les créneaux durant lesquels il accepte d'accueillir un ou deux élèves dans ses cours (souvent en demi-groupes).
Cela permet d'alléger le travail de la vie scolaire et est plus dissuasif pour les élèves qui sont sous une surveillance plus soutenue et sous le regard d'autres élèves qu'il ne connaît pas (ou peu).
Les colles, de moins en moins dans mon lep, vie scolaire pas coopérative et moins de surveillants, cde loin de ces préoccupations basiques et cde adjoint, incapable face aux parents, surtout les plus "lourds".
Ce système est en plus bien plus rapide. Envoyer quand même une note à la vie scolaire, pour alourdir le dossier, ainsi en cas de problème grave, le cpe ne pourra pas dire qu' il est vide.
Ce système est vraiment gagnant / gagnant pour tous (sauf pour les perturbateurs ) .
Tel que nous en sommes venus à le pratiquer (cela a pris 2-3 ans pour l'améliorer progressivement), la vie scolaire peut aussi nous envoyer des élèves en retenue ou exclus à l'interne (toujours sur la base du volontariat des collègues). Cela permet une réelle collaboration entre enseignants et vie scolaire et donne de la cohérence à l'encadrement de l'ensemble de l'établissement : tous unis contre les enquiquineurs !! Et encore une fois, ce n'est vraiment pas difficile à mettre en place (un simple tableau disponible sur ENT et affiché partout).
J'ai du mal à concevoir que la vie scolaire puisse se désister de la prise en charge des retenues... Cela ne peut que cloisonner les missions et cliver les personnels... Je trouve que c'est une régression vraiment regrettable... et je plains les collègues qui doivent la subir...
- Flo44Érudit
Je trouve cela malheureux que ce système soit défavorable au TZR (ou tout autre enseignant qui est dans l'établissement pour peu de temps). Quand j'étais TZR, j'ai vécu le contraire : dans le collège, les heures de colle étaient normalement faites par la vie scolaire, en journée. Cela fonctionnait bien pour certains élèves, mais pas tous, et j'avais une classe difficile sur laquelle cela ne fonctionnait pas du tout (beaucoup trop d'élèves perturbateurs, et ils s'entendaient tous très bien entre eux). Le professeur principal, et d 'autres collègues, avaient proposé de me prendre les élèves collés, voire même exclus. Et bien c'était super : ils avaient bien plus peur de se retrouver dans la classe des collègues qu'en retenue, ou même exclus. Je n'ai par contre pas trouvé le moyen de rendre la pareille aux collègues : je les ai juste chaudement remerciés, et j'ai apporté des chocolats en fin d'année
- JacqGuide spirituel
Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:J'en suis à mon cinquième établissement dont la vie scolaire refuse de surveiller les retenues. J'ai essayé beaucoup de choses et je ne suis jamais parvenu à renversé les choses. Je te transmets le conseil de mon syndicat : ne colle plus, fais des rapports.
Lédissé a écrit:C'est quand même invraisemblable que cette habitude de faire assurer les retenues aux enseignants se généralise, à voir les commentaires. C'est certainement lié d'un côté à la déconsidération du métier et à une volonté de la part de la hiérarchie de faire baisser les chiffres (officiellement, tout se passe bien dans mon établissement, l'indicateur "sanction et retenues" est même en baisse, la preuve), d'autre part, plus matériellement et peut-être à l'origine, à la baisse des moyens alloués à la vie scolaire. Dans mon précédent établissement assez bien pourvu car REP (avec deux CPE, le luxe), il y avait des heures prévues pour les retenues tous les soirs et les mercredis après-midi ; dans l'actuel, on a deux soirs par semaine et basta, et la vie scolaire est en sous-effectif permanent. On nous demande de prendre nos collés sur nos heures dans la mesure du possible, mais ça l'est rarement (puisqu'il faut avoir un petit effectif sur les heures compatibles, et pas les copains du collés de préférence), et le jour où ce n'est plus "dans la mesure du possible", il est certain que le nombre de retenues va baisser drastiquement (parce que merci, rester exprès pour surveiller, je l'ai fait une fois, et non seulement c'est anormal mais ça s'est très mal passé), et que les élèves vont en profiter. Mais bon, ce qui compte, c'est d'être bienveillant, c'est sûr, et quand on colle, c'est par pure méchanceté
Je n'ai pas lu tous les messages, m'étant arrêté à la page (il faut que je fasse autre chose).
Dans mon ancien établissement, la Vie Sco était débordée, la CPE a tenté de faire modifier le règlement intérieur pour que les enseignants puissent mettre des retenues seulement sur leurs heures de cours et "demander" une heure de retenue hors heures de cours à la CPE qui validait ou non. Cela lui permettait de refuser toute heure de retenue la dérangeant (elle et la Vie sco) en nous renvoyant un "vous pouvez coller sur vos heures de cours" (puisque dans le règlement intérieur).
Ça a faillit passer en Conseil péda car aucun collègue n'ayant pas lu le texte.
J'ai tellement braillé en Conseil péda (devant mes collègues amorphes) que le CDE n'a même pas proposé ce passage en CA.
Il faut vérifier le règlement intérieur de l'établissement.
Le personnel éducatif est libre de choisir la punition scolaire donnée, donc une heure de colle sur ses cours, sur un horaire libre, le mercredi si l'établissement est ouvert... sauf s'il est indiqué le contraire dans le règlement intérieur. Si rien n'est indiqué dans le règlement intérieur vous pouvez coller le mercredi et là c'est donc en dehors de votre surveillance.
Donc vous pouvez coller quand vous voulez si le contraire n'est pas indiqué et rien n'oblige à coller sur ses heures de cours (parfois c'est mieux lorsque c'est le bazar en retenue).
Par contre, je n'ai trouvé aucun texte permettant de dire qui surveillait officiellement les heures de retenues (pour vous dire, c'était même la raison qui m'avait poussé à découvrir Néoprof, quand je cherchais à m'opposer à cette CPE et donc à m'inscrire ensuite).
- Sylvain de Saint-SylvainGrand sage
Jacq a écrit:Il faut vérifier le règlement intérieur de l'établissement.
Le personnel éducatif est libre de choisir la punition scolaire donnée, donc une heure de colle sur ses cours, sur un horaire libre, le mercredi si l'établissement est ouvert... sauf s'il est indiqué le contraire dans le règlement intérieur. Si rien n'est indiqué dans le règlement intérieur vous pouvez coller le mercredi et là c'est donc en dehors de votre surveillance.
Oui. Mais non, en fait. Quand la vie scolaire a décidé que non, quand la direction a décidé que non, on peut toujours argumenter, envoyer les textes, déployer tout l'arsenal : c'est non, et il n'y a rien à faire.
- CathEnchanteur
Bah, exclusion de l'élève à chaque début de cours, alors ?
- nc33Niveau 10
Dire qu'on va demander l'avis de l'inspecteur vie scolaire (ou son passage) ?
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