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- MathadorEmpereur
Impossible: l'agrégation sur liste d'aptitude est réservée aux certifiés, PLP et PEPS (2° de l'article 5 du décret n°72-580).
- keroGrand sage
En toute franchise, personnellement, ça me gêne que quelqu'un qui n'a jamais enseigné dans le secondaire aille expliquer aux collègues comment faire leur travail. On ne peut tout simplement pas comprendre ce métier (les contraintes, les réalités de nos publics, les difficultés face aux injonctions contradictoires) si on ne l'a pas pratiqué soi-même.
À noter aussi que - si maintenant j'enseigne en collège - j'ai enseigné en tant que chargé de TD à l'université pendant trois ans. Et, très simplement, je considère que ce n'est pas le même métier. À partir de là, il me semble discutable de se prévaloir de l'expérience d'enseignement qu'on a dans le supérieur pour prétendre encadrer des enseignants dans le secondaire.
Si on considère en plus que ce qui est attendu en vrai des IPR, ce n'est pas tant un véritable accompagnement des enseignants, mais plutôt de vendre des écoles/méthodes/approches pédagogiques qui sont très belles sur le papier mais qui n'ont aucun sens tant qu'on ne se heurte pas à leur application pratique, il me semble que tout cela ne pourra que donner un résultat pas joli joli.
À noter aussi que - si maintenant j'enseigne en collège - j'ai enseigné en tant que chargé de TD à l'université pendant trois ans. Et, très simplement, je considère que ce n'est pas le même métier. À partir de là, il me semble discutable de se prévaloir de l'expérience d'enseignement qu'on a dans le supérieur pour prétendre encadrer des enseignants dans le secondaire.
Si on considère en plus que ce qui est attendu en vrai des IPR, ce n'est pas tant un véritable accompagnement des enseignants, mais plutôt de vendre des écoles/méthodes/approches pédagogiques qui sont très belles sur le papier mais qui n'ont aucun sens tant qu'on ne se heurte pas à leur application pratique, il me semble que tout cela ne pourra que donner un résultat pas joli joli.
- MUTISExpert
Shajar a écrit:Je suis d'accord avec les collègues ci-dessus. Pour avoir enseigné en tant que chargé de cours à la fac et dans le secondaire, les deux métiers n'ont tout simplement rien à voir. Tu n'as pas les capacités pour juger de compétences pédagogiques en secondaire, car tu n'as aucune idée de la manière dont on gère une classe en secondaire. Tu ne te poses pas de questions de gestion de classe quand tu enseignes dans le supérieur ; tu as des élèves majeurs (dont tu n'es pas responsable) et volontaires.
Malheureusement, les IA-IPR déconnectés de la réalité, il y en a déjà beaucoup, et c'est une des plus grandes plaies de notre métier : une hiérarchie incapable de comprendre les impératifs et la situation des personnels qu'elle prétend diriger, mais qui porte des jugement parfois destructeurs.
Même si le concours t'est ouvert, attention avec l'idée que tu vas vers un métier épanouissant ; le boulot d'un IA-IPR, c'est avant tout de relayer la parole du ministère, quelle qu'elle soit, et même si elle va à l'encontre de tes convictions et qu'elle change du tout au tout tous les trois ans. Tu dois être aux ordres, bien plus qu'un prof, de secondaire ou de supérieur, et tu abandonnes une bonne partie de ta liberté de parole.
100% d'accord...
Et sans vouloir polémiquer outre mesure, je trouverais assez scandaleux d'être inspecté par quelqu'un qui n'a jamais passé un concours d'enseignement du secondaire et qui n'a pas mis les mains dans le cambouis. Quand j'ai préparé l'agrégation à l'ENS il y a fort longtemps, j'en ai connu pas mal qui regardaient le secondaire comme une activité de larbins et de sous-fifres indignes de leur prestige. Certains sont aujourd'hui inspecteurs par carriérisme et mépris du secondaire. Et dernièrement au cours d'un stage j'an ai vu un à l'oeuvre, aussi vaniteux que mauvais. Mais intouchable.
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"Heureux soient les fêlés car ils laissent passer la lumière" (Audiard)
"Ce n'est pas l'excès d'autorité qui est dangereux, c'est l'excès d'obéissance" (Primo Levi)
"La littérature, quelque passion que nous mettions à le nier, permet de sauver de l'oubli tout ce sur quoi le regard contemporain, de plus en plus immoral, prétend glisser dans l'indifférence absolue" (Enrique Vila-Matas)
" Que les dissemblables soient réunis et de leurs différences jaillira la plus belle harmonie ; rien ne se fait sans lutte." (Héraclite)
"Les hommes sont si nécessairement fous que ce serait être fou par un autre tour de folie, de n'être pas fou" (Pascal).
- SimeonNiveau 10
Personnellement, je serais plutôt content d'avoir un IPR ancien MCF, mais ça me paraît hors de propos. La question n'est pas, est-ce que c'est une bonne chose qu'un MCF puisse devenir IPR mais est-ce qu'il le peut et comment (j'imagine).
Ce qui m'inquiéte pour tony soprano, c'est qu'il a l'air de penser que son niveau disciplinaire et le fait d'avoir enseigné vont l'aider à devenir IPR.
Comme dit, le premier critère, c'est la loyauté et le respect de la hiérarchie, quand le chef du moment dit que la terre est plate, les IPR doivent expliquer aux enseignants que la terre est plate. (et en général, les gens qui ont un bon niveau disciplinaire sont ceux qui ont le plus de mal à le faire)
Le deuxième critère, c'est la communication: se faire connaitre, communiquer sur des activités innovantes. En suite, il faut connaitre la mode pédagogique du moment, et l'appliquer dans des activités innovantes qui feront jolies à raconter ou à filmer. Une passion pour les outils numériques aide aussi. (mais attention, bien connaitre latex fait perdre des points, il faut plutôt être un adepte de genial.ly)
Bref, il ne faut absolument pas penser en terme de: je connais bien ma discipline, je l'aime, et je fais de bons cours, je peux devenir IPR...
Ce qui m'inquiéte pour tony soprano, c'est qu'il a l'air de penser que son niveau disciplinaire et le fait d'avoir enseigné vont l'aider à devenir IPR.
Comme dit, le premier critère, c'est la loyauté et le respect de la hiérarchie, quand le chef du moment dit que la terre est plate, les IPR doivent expliquer aux enseignants que la terre est plate. (et en général, les gens qui ont un bon niveau disciplinaire sont ceux qui ont le plus de mal à le faire)
Le deuxième critère, c'est la communication: se faire connaitre, communiquer sur des activités innovantes. En suite, il faut connaitre la mode pédagogique du moment, et l'appliquer dans des activités innovantes qui feront jolies à raconter ou à filmer. Une passion pour les outils numériques aide aussi. (mais attention, bien connaitre latex fait perdre des points, il faut plutôt être un adepte de genial.ly)
Bref, il ne faut absolument pas penser en terme de: je connais bien ma discipline, je l'aime, et je fais de bons cours, je peux devenir IPR...
- ArverneGrand sage
L'autre gros souci est l'argument du rapprochement familial. Dans l'académie où j'enseigne depuis 14 ans, j'ai connu dans ma matière, si je compte bien, 9 IPR. C'est un métier qui demande apparemment une grande mobilité.
- bobdomNiveau 8
En effet, les IPR n'ont qu'un choix limité d'affectation me semble-t-il, et doivent être assez mobiles...
- LefterisEsprit sacré
Très bon résumé. Il faut même être prêt, si les chefs le demandent, à mettre en oeuvre toutes les mesures pour l'extinction de la discipline. Ce qu'on appelle "loyauté" ne l'est pas envers l'institution, le savoir, la discipline, la République, mais envers les chefs du moment. La novlangue se traduit par "soumission". Les deux réformes catastrophiques que nous venons d'essuyer l'ont largement démontré. Un super-zélé peut se voir promu IG : vu dans ma discipline. Un MCF en est arrivé là par amour de sa discipline, en principe. Ce n'est plus du tout le moteur des camarillas qui sont dans les enjeux de carrière et de pouvoir.Simeon a écrit:Personnellement, je serais plutôt content d'avoir un IPR ancien MCF, mais ça me paraît hors de propos. La question n'est pas, est-ce que c'est une bonne chose qu'un MCF puisse devenir IPR mais est-ce qu'il le peut et comment (j'imagine).
Ce qui m'inquiéte pour tony soprano, c'est qu'il a l'air de penser que son niveau disciplinaire et le fait d'avoir enseigné vont l'aider à devenir IPR.
Comme dit, le premier critère, c'est la loyauté et le respect de la hiérarchie, quand le chef du moment dit que la terre est plate, les IPR doivent expliquer aux enseignants que la terre est plate. (et en général, les gens qui ont un bon niveau disciplinaire sont ceux qui ont le plus de mal à le faire)
Le deuxième critère, c'est la communication: se faire connaitre, communiquer sur des activités innovantes. En suite, il faut connaitre la mode pédagogique du moment, et l'appliquer dans des activités innovantes qui feront jolies à raconter ou à filmer. Une passion pour les outils numériques aide aussi. (mais attention, bien connaitre latex fait perdre des points, il faut plutôt être un adepte de genial.ly)
Bref, il ne faut absolument pas penser en terme de: je connais bien ma discipline, je l'aime, et je fais de bons cours, je peux devenir IPR...
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- FatrasNiveau 8
Arverne a écrit:L'autre gros souci est l'argument du rapprochement familial. Dans l'académie où j'enseigne depuis 14 ans, j'ai connu dans ma matière, si je compte bien, 9 IPR. C'est un métier qui demande apparemment une grande mobilité.
Oui mais les MCF n'ont que très peu de choix de mobilité...Voire aucun choix possible pour changer de poste pour bcp d'entre eux.
C'est à dire que leur premier poste sera leur dernier poste, en tout cas pour une certaine partie d'entre eux.
Pour les IPR, il y a un mouvement, où ils n'ont pas tout le temps ce qu'ils veulent (euphemisme) mais au moins il y a de l'espoir...
- tony sopranoNiveau 1
Merci pour vos remarques.
Avant de continuer à dire que je prétends savoir enseigner au collège lycée et que nous faisons le même taff : non. J'ai simplement argumenté que j'avais un public relativement proche du secondaire la plupart du temps.
- Idem, je n'enseigne que 15H par semaine peut être (oui le sur-service nous amène à faire davantage parfois...) je ne comprends pas les allusions sur le fait que d'autres EC se plaignent des préparations etc... me suis je plains une seule fois à ce sujet ?
- pour ce qui est de mes enseignements, je ne pense pas qu'ils m'aideront à devenir IPR, mais que de mon expérience, je ne suis pas l'E/C "cliché", perché sur sa paillasse qui arrive une minute avant le début de son cours, recrache ses notes et se barre comme un voleur (mon vécu d'étudiant pas encore trop trop lointain).
Cela dit, encore merci pour vos infos.
Je m'en tiendrai à vos quelques liens et recommandations que vous avez bien voulu me communiquer gentiment, mais pour le reste, je préfère vous laisser débattre de l'intérêt d'un EC comme IPR qui visiblement vous chiffonne...
Avant de continuer à dire que je prétends savoir enseigner au collège lycée et que nous faisons le même taff : non. J'ai simplement argumenté que j'avais un public relativement proche du secondaire la plupart du temps.
- Idem, je n'enseigne que 15H par semaine peut être (oui le sur-service nous amène à faire davantage parfois...) je ne comprends pas les allusions sur le fait que d'autres EC se plaignent des préparations etc... me suis je plains une seule fois à ce sujet ?
- pour ce qui est de mes enseignements, je ne pense pas qu'ils m'aideront à devenir IPR, mais que de mon expérience, je ne suis pas l'E/C "cliché", perché sur sa paillasse qui arrive une minute avant le début de son cours, recrache ses notes et se barre comme un voleur (mon vécu d'étudiant pas encore trop trop lointain).
Cela dit, encore merci pour vos infos.
Je m'en tiendrai à vos quelques liens et recommandations que vous avez bien voulu me communiquer gentiment, mais pour le reste, je préfère vous laisser débattre de l'intérêt d'un EC comme IPR qui visiblement vous chiffonne...
- Lowpow29Fidèle du forum
Cela me chiffonne de lire que tu penses avoir un public "relativement proche" du secondaire, oui.
Entre un élève de collège et un étudiant, il y a un monde. Ok tes étudiants avaient peut-être 19 ans, n'étaient pas encore loin du bac, mais ils avaient un minimum choisi d'être là, ils faisaient des études. Quand j'ai mes 3èmes en face de moi, crois-moi, ils ne sont pas là pour étudier en premier lieu. Pourquoi ne pas simplement faire confiance à ceux qui ici ont l'expérience des deux publics (université/secondaire) et te disent que ça n'a rien à voir ?
Tu n'es pas sans savoir que la situation des enseignants est de plus en plus difficile donc il faut aussi comprendre notre réaction - et à vrai dire, le fait que tu n'arrives pas à comprendre d'où vient celle-ci semble nous donner raison sur le fait que tu n'as pas idée d'où tu mettras les pieds en tant qu'IPR. Rien de pire qu'un IPR déconnecté de nos réalités du terrain, qui ne peut pas s'imaginer qu'on ne veuille pas recevoir de conseils/leçons/commentaires d'une personne qui n'a jamais exercé notre métier.
Entre un élève de collège et un étudiant, il y a un monde. Ok tes étudiants avaient peut-être 19 ans, n'étaient pas encore loin du bac, mais ils avaient un minimum choisi d'être là, ils faisaient des études. Quand j'ai mes 3èmes en face de moi, crois-moi, ils ne sont pas là pour étudier en premier lieu. Pourquoi ne pas simplement faire confiance à ceux qui ici ont l'expérience des deux publics (université/secondaire) et te disent que ça n'a rien à voir ?
Tu n'es pas sans savoir que la situation des enseignants est de plus en plus difficile donc il faut aussi comprendre notre réaction - et à vrai dire, le fait que tu n'arrives pas à comprendre d'où vient celle-ci semble nous donner raison sur le fait que tu n'as pas idée d'où tu mettras les pieds en tant qu'IPR. Rien de pire qu'un IPR déconnecté de nos réalités du terrain, qui ne peut pas s'imaginer qu'on ne veuille pas recevoir de conseils/leçons/commentaires d'une personne qui n'a jamais exercé notre métier.
- User20159Esprit éclairé
tony soprano a écrit:Avant de continuer à dire que je prétends savoir enseigner au collège lycée et que nous faisons le même taff : non. J'ai simplementargumenterargumenté que j'avais un public relativement proche du secondaire la plupart du temps.
Et encore, sur la forme, je ne suis pas certain que la syntaxe soit correcte, on va laisser les profs de lettres corriger.
On va pas s'en formaliser hein, mon IA-IPR fait des fautes de grammaire plus graves dans son rapport ....
Science des ânes n'est ce pas ? , tiens je vais retourner corriger mes copies, ça va me détendre.
Ce n'est parce que l'on fréquente un public proche du secondaire, que l'on est capable d'y enseigner....ou pire d'y évaluer ceux qui y enseignent...
Tu devrais re-lire le message de [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
- tony sopranoNiveau 1
Ha@_x a écrit:tony soprano a écrit:Avant de continuer à dire que je prétends savoir enseigner au collège lycée et que nous faisons le même taff : non. J'ai simplementargumenterargumenté que j'avais un public relativement proche du secondaire la plupart du temps.
tiens je vais retourner corriger mes copies, ça va me détendre.
Tu as bien raison, il faut se détendre dans la vie
- Theriakos96Habitué du forum
Bon, mon esprit médiateur propose la voie suivante (qui a déjà été mentionnée) : demander un détachement dans le corps des agrégés et voir si cela te plaît d'enseigner en collège ou lycée (puisque tu as raison, le L1 c'est des terminales, mais le secondaire ne se résume pas à la terminale, je suppose) et si c'est le cas, tu le fais pendant trois ou quatre ans, tu acquiers de l'expérience et peaufines ton projet de devenir IA-IPR avec une expérience supplémentaire qui n'enlèvera en rien ton expérience en tant que MCF qui donnera un caractère unique, ou presque, à ton dossier.
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Dicebat Bernardus Carnotensis nos esse quasi nanos, gigantium humeris insidentes, ut possimus plura eis et remotiora videre, non utique proprii visus acumine, aut eminentia corporis, sed quia in altum subvenimur et extollimur magnitudine gigantea.
– Jean de Salisbury, Metalogicon, III, 4
- User20159Esprit éclairé
tony soprano a écrit:Tu as bien raison, il faut se détendre dans la vie
Ben oui, tu sais nous les petits profs du secondaire, on apprécie les plaisirs simples, et on n'aspire pas nécessairement à passer contremaîtres ministériels
- tony sopranoNiveau 1
Theriakos96 a écrit:Bon, mon esprit médiateur propose la voie suivante (qui a déjà été mentionnée) : demander un détachement dans le corps des agrégés et voir si cela te plaît d'enseigner en collège ou lycée (puisque tu as raison, le L1 c'est des terminales, mais le secondaire ne se résume pas à la terminale, je suppose) et si c'est le cas, tu le fais pendant trois ou quatre ans, tu acquiers de l'expérience et peaufines ton projet de devenir IA-IPR avec une expérience supplémentaire qui n'enlèvera en rien ton expérience en tant que MCF qui donnera un caractère unique, ou presque, à ton dossier.
Certes, le secondaire ne se résume pas à la terminale... Loin de moi l'idée de faire ce genre de raccourci trivial. En tout cas merci pour ton conseil pertinent !
- SimeonNiveau 10
- pour ce qui est de mes enseignements, je ne pense pas qu'ils m'aideront à devenir IPR, mais que de mon expérience, je ne suis pas l'E/C "cliché", perché sur sa paillasse qui arrive une minute avant le début de son cours, recrache ses notes et se barre comme un voleur (mon vécu d'étudiant pas encore trop trop lointain).
Si je devais parier entre l'E/C "cliché" qui se contente du minimum si ça ne contribue pas à faire avancer sa carrière et l'E/C "consciencieux" qui pense au bien des étudiants, pour devenir IPR, je parie sur le cliché sans aucun doute.
Il n'y a pas de postes "carriéristes" équivalent à la fac ?
- User20159Esprit éclairé
Simeon a écrit:Il n'y a pas de postes "carriéristes" équivalent à la fac ?
Non à la fac, il y a les petites mains, et au dessus on monte chez les grands fauves. Et pour faire carrière à la fac, il faut être docteur et publier et enseigner et avoir l'agreg' dans beaucoup de disciplines, c'est à dire être un minimum sérieux. ( ou alors faire de la politique, ça existe, aussi )
Par contre je n'ai jamais croisé, lors de ma courte carrière de petite main du supérieur, toute cette petite hiérarchie de petits contremaîtres qui existent dans le secondaire (voire même pire dans le primaire ) Tous ces ipéeeres et ces daaaaazènes ou autres daazaines, véritable armée mexicaine d'inspecteurs des travaux finis et d'animateurs en conférences préparées sur un coin de table ou en tablesrondes pour justifier leurs salaires et leur existence.
Mais je laisse les connaisseurs du supérieur corriger, je n'y ai bossé que 18 mois, ça m'a suffit.
- PonocratesExpert spécialisé
Si le problème est essentiellement la mobilité, il y a aussi la possibilité d'échanger son poste. Ce site [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
met en relation les collègues MCF ou PU. Si vous trouvez quelqu'un qui veuille échanger - avec parfois aussi des triangulaires- si les facs sont d'accord, vous pouvez bouger...
met en relation les collègues MCF ou PU. Si vous trouvez quelqu'un qui veuille échanger - avec parfois aussi des triangulaires- si les facs sont d'accord, vous pouvez bouger...
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"If you think education is too expensive, try ignorance ! "
"As-tu donc oublié que ton libérateur,
C'est le livre ? "
- bobdomNiveau 8
En fait, les remarques qu'on te fait, tony soprano, te seront tôt ou tard adressées par le jury.
En l'espèce, les remarques que tu as faites sur ce fil semblent te placer dans cette catégorie.
Donc, mieux vaut commencer la remise en question dès maintenant si tu souhaites t'engager dans cette voie.
J'ai enseigné dans les deux mondes (supérieur / secondaire). Je peux te dire qu'il y a bien sûr des différences majeures et nombreuses, comme l'indique à juste titre Ha@_x.
(Re)découvrir la réalité de ce que sont les cours du secondaire me paraît une première démarche. Réaliser des stages en tant qu'observateur dans divers établissements me semble un minimum — même si ça ne remplace pas une pratique quotidienne. Enfin, échanger avec des ipéhères de ta discipline sera sans doute attendu.
Sauf si tu tombes sur des examinateurs hors sol, le jury te demandera sans doute pourquoi n'avoir pas passé les concours du secondaire (suggestion de Theriakos). Que répondras-tu à cela ? En effet, si tu dis que aimes le contact pédagogique et si tu souhaites un rapprochement de conjoint, c'est la voie qui paraît spontanément la plus indiquée...
Je ne crois pas que nous soyons ici hostiles à l'idée qu'un MCF soit IPR en soi. La compétence disciplinaire est plutôt une très bonne chose. Mais nous sommes disons échaudés par certaines expériences vécues de conseils dispensés avec beaucoup d'aplomb par certains IPR (pas MCF d'ailleurs) placés sur orbite bien loin de la réalité du métier, et produisant des discours tournant à vide. La propension à brasser du vent est un écueil dont il faut toujours se garder.
Rapport de jury a écrit:Le jury insiste sur le fait que la préparation au concours est une affaire sérieuse et que cette année, il a, malgré les recommandations formulées lors des précédents rapports, encore pu observer parfois des candidats, issus de l’enseignement supérieur, insuffisamment préparés et sans perception des réalités de la discipline et des contenus de programmes scolaires ;
En l'espèce, les remarques que tu as faites sur ce fil semblent te placer dans cette catégorie.
Donc, mieux vaut commencer la remise en question dès maintenant si tu souhaites t'engager dans cette voie.
J'ai enseigné dans les deux mondes (supérieur / secondaire). Je peux te dire qu'il y a bien sûr des différences majeures et nombreuses, comme l'indique à juste titre Ha@_x.
(Re)découvrir la réalité de ce que sont les cours du secondaire me paraît une première démarche. Réaliser des stages en tant qu'observateur dans divers établissements me semble un minimum — même si ça ne remplace pas une pratique quotidienne. Enfin, échanger avec des ipéhères de ta discipline sera sans doute attendu.
Sauf si tu tombes sur des examinateurs hors sol, le jury te demandera sans doute pourquoi n'avoir pas passé les concours du secondaire (suggestion de Theriakos). Que répondras-tu à cela ? En effet, si tu dis que aimes le contact pédagogique et si tu souhaites un rapprochement de conjoint, c'est la voie qui paraît spontanément la plus indiquée...
Je ne crois pas que nous soyons ici hostiles à l'idée qu'un MCF soit IPR en soi. La compétence disciplinaire est plutôt une très bonne chose. Mais nous sommes disons échaudés par certaines expériences vécues de conseils dispensés avec beaucoup d'aplomb par certains IPR (pas MCF d'ailleurs) placés sur orbite bien loin de la réalité du métier, et produisant des discours tournant à vide. La propension à brasser du vent est un écueil dont il faut toujours se garder.
- MessalineNiveau 4
Je rejoins les collègues quant à légitimité et par les temps qui courent, vous êtes bien mieux là où vous êtes même si je concède que tout n’est pas rose dans le supérieur... ayant connu le supérieur et le secondaire, il est plus qu’évident que l’un n’est pas l’autre et j’ai vu un paquet de MCF qui n’arrivaient pas à calmer un amphi et transmettre un savoir clair.... Pour ainsi dire, gardez votre place si elle n’est pas menacée par les coupes budgétaires car courir toute la semaine, avoir sans cesse le rôle du méchant sont loin d’être une sinécure.
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