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- Antoine1979Je viens de m'inscrire !
Bonjour,
je suis emploi local dans un établissement AEFE (à l'étranger donc) .
Notre directeur fait des visites surprises dans les classes (primaires et secondaire).
Je voudrais savoir ce qu'il en est de l'usage ou du droit. Je ne trouve pas de texte encadrant ce genre de visite.
Je cherche donc à savoir si cela est légal et si on peut refuser cette visite.
Cordialement.
je suis emploi local dans un établissement AEFE (à l'étranger donc) .
Notre directeur fait des visites surprises dans les classes (primaires et secondaire).
Je voudrais savoir ce qu'il en est de l'usage ou du droit. Je ne trouve pas de texte encadrant ce genre de visite.
Je cherche donc à savoir si cela est légal et si on peut refuser cette visite.
Cordialement.
- CathEnchanteur
Je n'ai pas de texte, mais il en a le droit, c'est sûr.
- scot69Modérateur
D'expérience: il vaut mieux que le CDE vienne lui-même constater ton travail, plutôt que de se baser sur les bruits de couloir.
- TriskelNiveau 7
Le chef d'établissement peut tout à fait venir assister à tes cours ; il est d'usage qu'il te prévienne, ne serait-ce que quelques minutes avant ; tu peux aussi discuter du moment : pas tel cours car c'est un DS… Refuser absolument, bien que ce soit possible, ne peut que te desservir. Pour quelles raisons refuser ? Si jamais sa visite était motivée par des rumeurs ou des courriers à ton sujet, ce serait leur donner du crédit.
Par contre, il ne faut pas oublier qu'il n'est pas ton supérieur pédagogique, c'est-à-dire qu'il ne peut pas faire de remarques sur le contenu de tes cours où la manière dont les mène. Ce n'est pas ton inspecteur. Il peut par contre t'apporter un point de vue extérieur qui n'est pas nécessairement inintéressant en soi.
Enfin, dans le cadre d'un établissement AEFE et surtout sous contrat local, il ne faut pas oublier qu'il est responsable de ton recrutement. Contrairement aux affectations académiques, qui se font selon des points, les recrutements locaux se font selon un profil, et cela donne aux personnels de direction un droit de regard plus grand sur les professeurs. (HS: c'est une des idées du dernier Grenelle, donner un pouvoir de recrutement et donc de licenciement aux CDE — excellent moyen de fliquer les profs.) Jette donc un œil à ce qui est écrit à ce sujet dans ton contrat. Tu peux aussi en parler à tes collègues.
Par contre, il ne faut pas oublier qu'il n'est pas ton supérieur pédagogique, c'est-à-dire qu'il ne peut pas faire de remarques sur le contenu de tes cours où la manière dont les mène. Ce n'est pas ton inspecteur. Il peut par contre t'apporter un point de vue extérieur qui n'est pas nécessairement inintéressant en soi.
Enfin, dans le cadre d'un établissement AEFE et surtout sous contrat local, il ne faut pas oublier qu'il est responsable de ton recrutement. Contrairement aux affectations académiques, qui se font selon des points, les recrutements locaux se font selon un profil, et cela donne aux personnels de direction un droit de regard plus grand sur les professeurs. (HS: c'est une des idées du dernier Grenelle, donner un pouvoir de recrutement et donc de licenciement aux CDE — excellent moyen de fliquer les profs.) Jette donc un œil à ce qui est écrit à ce sujet dans ton contrat. Tu peux aussi en parler à tes collègues.
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L'espoir des cantharides
Est un bien bel espoir.
- CathEnchanteur
Hélas si maintenant : il est le premier pédagogue de l'établissement.
- MathadorEmpereur
Uniquement lorsqu'il fait voter le projet d'établissement.
Code de l'éducation a écrit:Article L912-1-1
Création Loi n°2005-380 du 23 avril 2005 - art. 48 () JORF 24 avril 2005
La liberté pédagogique de l'enseignant s'exerce dans le respect des programmes et des instructions du ministre chargé de l'éducation nationale et dans le cadre du projet d'école ou d'établissement avec le conseil et sous le contrôle des membres des corps d'inspection.
Le conseil pédagogique prévu à l'article L. 421-5 ne peut porter atteinte à cette liberté.
NOTA:
La loi 2005-380 a transféré les dispositions édictées par l'article L. 421-5 du code de l'éducation sous l'article L. 401-1 du même code.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- DorineHabitué du forum
C'est fréquent dans les établissements AEFE et ça se produit même quand tout se passe très bien. Je ne sais pas ce que disent les textes mais ça fait partie des pratiques et il n'est pas vraiment conseillé de refuser.Antoine1979 a écrit:Bonjour,
je suis emploi local dans un établissement AEFE (à l'étranger donc) .
Notre directeur fait des visites surprises dans les classes (primaires et secondaire).
Je voudrais savoir ce qu'il en est de l'usage ou du droit. Je ne trouve pas de texte encadrant ce genre de visite.
Je cherche donc à savoir si cela est légal et si on peut refuser cette visite.
Cordialement.
- Emmanuelle CNiveau 1
Pourquoi Hélas ?Cath a écrit:Hélas si maintenant : il est le premier pédagogue de l'établissement.
- Thalia de GMédiateur
Triskel a apporté une réponse
Et puis tout simplement, on imagine mal un chef d'établissement qui maîtrise tous les programmes, et de ce fait il me paraît illégitime pour juger du contenu d'un cours.Par contre, il ne faut pas oublier qu'il n'est pas ton supérieur pédagogique, c'est-à-dire qu'il ne peut pas faire de remarques sur le contenu de tes cours où la manière dont les mène. Ce n'est pas ton inspecteur. Il peut par contre t'apporter un point de vue extérieur qui n'est pas nécessairement inintéressant en soi.
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- IphigénieProphète
Je me souviens d’une visite du principal, lorsque j’étais professeur débutante, c’était ma première année- cela m’avait permis de lui corriger deux ou trois erreurs, car en plus, il intervenait pour répondre, comme les élèves, c’était drôle !
- Emmanuelle CNiveau 1
La pédagogie n'est pas une affaire de savoir disciplinaire mais de connaissance des processus d'apprentissage, transposable à l'ensemble des matières enseignées et des niveaux.Thalia de G a écrit:Triskel a apporté une réponse
Et puis tout simplement, on imagine mal un chef d'établissement qui maîtrise tous les programmes, et de ce fait il me paraît illégitime pour juger du contenu d'un cours.Par contre, il ne faut pas oublier qu'il n'est pas ton supérieur pédagogique, c'est-à-dire qu'il ne peut pas faire de remarques sur le contenu de tes cours où la manière dont les mène. Ce n'est pas ton inspecteur. Il peut par contre t'apporter un point de vue extérieur qui n'est pas nécessairement inintéressant en soi.
Il en va de même pour l'observation d'un fonctionnement de classe, d'une "ambiance" , de la relation prof/élève.
- LagomorpheFidèle du forum
Mais bien sûr ...il va de soi que si on connaît "les processus d'apprentissages", on peut enseigner à l'aise un savoir qu'on ne maîtrise pas...Emmanuelle C a écrit:La pédagogie n'est pas une affaire de savoir disciplinaire mais de connaissance des processus d'apprentissage, transposable à l'ensemble des matières enseignées et des niveaux.Thalia de G a écrit:Triskel a apporté une réponse
Et puis tout simplement, on imagine mal un chef d'établissement qui maîtrise tous les programmes, et de ce fait il me paraît illégitime pour juger du contenu d'un cours.Par contre, il ne faut pas oublier qu'il n'est pas ton supérieur pédagogique, c'est-à-dire qu'il ne peut pas faire de remarques sur le contenu de tes cours où la manière dont les mène. Ce n'est pas ton inspecteur. Il peut par contre t'apporter un point de vue extérieur qui n'est pas nécessairement inintéressant en soi.
Il en va de même pour l'observation d'un fonctionnement de classe, d'une "ambiance" , de la relation prof/élève.
Je ne comprends pas comment ce genre d'absurdité patente made in INSPé peut s'introduire dans un cerveau sain.
- valleExpert spécialisé
J'aimerais avoir un exemple d'une observation qui serait indépendante du niveau, du public, de la matière enseignée (et qui ne soit pas une affaire légale, du type "prof qui laisse les élèves sans surveillance").Emmanuelle C a écrit:La pédagogie n'est pas une affaire de savoir disciplinaire mais de connaissance des processus d'apprentissage, transposable à l'ensemble des matières enseignées et des niveaux.Thalia de G a écrit:Triskel a apporté une réponse
Et puis tout simplement, on imagine mal un chef d'établissement qui maîtrise tous les programmes, et de ce fait il me paraît illégitime pour juger du contenu d'un cours.Par contre, il ne faut pas oublier qu'il n'est pas ton supérieur pédagogique, c'est-à-dire qu'il ne peut pas faire de remarques sur le contenu de tes cours où la manière dont les mène. Ce n'est pas ton inspecteur. Il peut par contre t'apporter un point de vue extérieur qui n'est pas nécessairement inintéressant en soi.
Il en va de même pour l'observation d'un fonctionnement de classe, d'une "ambiance" , de la relation prof/élève.
(Ceci dit, je suis d'accord sur le fait qu'un CDE peut donner de bons conseils, ce n'est pas ce à quoi je réagis).
EDIT: Mon exemple est faux, bien sûr qu'on peut laisser des élèves sans surveillance (cours en entreprise pour adultes, par ex.).
- IphigénieProphète
Qu’un cde visite un prof ne me choque pas plus que ça: c’est aussi son job d’observer ( il ne s’agit pas de conseiller pédagogiquement sur l’enseignement- à la rigueur sur la tenue de classe, la discipline, les aides que l’administration ne manquera pas d’apporter si le besoin se fait sentir avec certains élèves ...) cela peut aussi être une aide pour assurer le jeune professeur de la présence d’une administration derrière elle ( lui) face aux élèves: mais tout dépend de la façon dont c’est fait bien sûr !
- DorineHabitué du forum
Ça me fait penser aux visites croisées (2 ou 3 IPR de différentes disciplines) qui étaient à la mode il y a quelques années. Par exemple, pour mon inspection, l'IPR de lettres modernes était accompagnée de celle d'arts plastiques.Emmanuelle C a écrit:La pédagogie n'est pas une affaire de savoir disciplinaire mais de connaissance des processus d'apprentissage, transposable à l'ensemble des matières enseignées et des niveaux.Thalia de G a écrit:Triskel a apporté une réponse
Et puis tout simplement, on imagine mal un chef d'établissement qui maîtrise tous les programmes, et de ce fait il me paraît illégitime pour juger du contenu d'un cours.Par contre, il ne faut pas oublier qu'il n'est pas ton supérieur pédagogique, c'est-à-dire qu'il ne peut pas faire de remarques sur le contenu de tes cours où la manière dont les mène. Ce n'est pas ton inspecteur. Il peut par contre t'apporter un point de vue extérieur qui n'est pas nécessairement inintéressant en soi.
Il en va de même pour l'observation d'un fonctionnement de classe, d'une "ambiance" , de la relation prof/élève.
- CathEnchanteur
Emmanuelle C a écrit:Pourquoi Hélas ?Cath a écrit:Hélas si maintenant : il est le premier pédagogue de l'établissement.
Emmanuelle C a écrit:La pédagogie n'est pas une affaire de savoir disciplinaire mais de connaissance des processus d'apprentissage, transposable à l'ensemble des matières enseignées et des niveaux.Thalia de G a écrit:Triskel a apporté une réponse
Et puis tout simplement, on imagine mal un chef d'établissement qui maîtrise tous les programmes, et de ce fait il me paraît illégitime pour juger du contenu d'un cours.Par contre, il ne faut pas oublier qu'il n'est pas ton supérieur pédagogique, c'est-à-dire qu'il ne peut pas faire de remarques sur le contenu de tes cours où la manière dont les mène. Ce n'est pas ton inspecteur. Il peut par contre t'apporter un point de vue extérieur qui n'est pas nécessairement inintéressant en soi.
Il en va de même pour l'observation d'un fonctionnement de classe, d'une "ambiance" , de la relation prof/élève.
Et bien si c'est ce que tu crois, je ne vais pas perdre de temps à essayer de te convaincre du contraire.
- Theriakos96Habitué du forum
Emmanuelle C a écrit:La pédagogie n'est pas une affaire de savoir disciplinaire mais de connaissance des processus d'apprentissage, transposable à l'ensemble des matières enseignées et des niveaux.Thalia de G a écrit:Triskel a apporté une réponse
Et puis tout simplement, on imagine mal un chef d'établissement qui maîtrise tous les programmes, et de ce fait il me paraît illégitime pour juger du contenu d'un cours.Par contre, il ne faut pas oublier qu'il n'est pas ton supérieur pédagogique, c'est-à-dire qu'il ne peut pas faire de remarques sur le contenu de tes cours où la manière dont les mène. Ce n'est pas ton inspecteur. Il peut par contre t'apporter un point de vue extérieur qui n'est pas nécessairement inintéressant en soi.
Il en va de même pour l'observation d'un fonctionnement de classe, d'une "ambiance" , de la relation prof/élève.
Ah c'est intéressant : donc les mêmes stratégies pédagogiques peuvent être appliquées à l'enseignement et à l'apprentissage du grec ancien, de la pharmacologie, de la lecture, des équations différentielles...c'est très intéressant : tu peux m'apprendre?
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Dicebat Bernardus Carnotensis nos esse quasi nanos, gigantium humeris insidentes, ut possimus plura eis et remotiora videre, non utique proprii visus acumine, aut eminentia corporis, sed quia in altum subvenimur et extollimur magnitudine gigantea.
– Jean de Salisbury, Metalogicon, III, 4
- Mélusine2Niveau 10
Ça me laisse toujours pantoise, cette pédagogie hors sol : je pensais qu'enseigner était un verbe plutôt transitif.Emmanuelle C a écrit:
La pédagogie n'est pas une affaire de savoir disciplinaire mais de connaissance des processus d'apprentissage, transposable à l'ensemble des matières enseignées et des niveaux.
Il en va de même pour l'observation d'un fonctionnement de classe, d'une "ambiance" , de la relation prof/élève.
- trompettemarineMonarque
On sort encore cette bêtise ! Cela fait plus de vingt ans que je l'entends.Emmanuelle C a écrit:La pédagogie n'est pas une affaire de savoir disciplinaire mais de connaissance des processus d'apprentissage, transposable à l'ensemble des matières enseignées et des niveaux.Thalia de G a écrit:Triskel a apporté une réponse
Et puis tout simplement, on imagine mal un chef d'établissement qui maîtrise tous les programmes, et de ce fait il me paraît illégitime pour juger du contenu d'un cours.Par contre, il ne faut pas oublier qu'il n'est pas ton supérieur pédagogique, c'est-à-dire qu'il ne peut pas faire de remarques sur le contenu de tes cours où la manière dont les mène. Ce n'est pas ton inspecteur. Il peut par contre t'apporter un point de vue extérieur qui n'est pas nécessairement inintéressant en soi.
Il en va de même pour l'observation d'un fonctionnement de classe, d'une "ambiance" , de la relation prof/élève.
Sinon, légalement, les savoirs disciplinaires, autrefois appelés "connaissances", font partie des "missions" du professeur.
- Mélusine2Niveau 10
trompettemarine a écrit:On sort encore cette bêtise ! Cela fait plus de vingt ans que je l'entends.Emmanuelle C a écrit:La pédagogie n'est pas une affaire de savoir disciplinaire mais de connaissance des processus d'apprentissage, transposable à l'ensemble des matières enseignées et des niveaux.Thalia de G a écrit:Triskel a apporté une réponse
Et puis tout simplement, on imagine mal un chef d'établissement qui maîtrise tous les programmes, et de ce fait il me paraît illégitime pour juger du contenu d'un cours.Par contre, il ne faut pas oublier qu'il n'est pas ton supérieur pédagogique, c'est-à-dire qu'il ne peut pas faire de remarques sur le contenu de tes cours où la manière dont les mène. Ce n'est pas ton inspecteur. Il peut par contre t'apporter un point de vue extérieur qui n'est pas nécessairement inintéressant en soi.
Il en va de même pour l'observation d'un fonctionnement de classe, d'une "ambiance" , de la relation prof/élève.
Sinon, légalement, les savoirs disciplinaires, autrefois appelés "connaissances", font partie des "missions" du professeur.
Oui, c'est vraiment un truc incroyable ! On enseigne quelque chose, à partir de programmes, d'objectifs, qui sont spécifiques à chaque matière. Tout de suite après la grande section (et encore... c'est peut-être l'ignorance du travail à ce niveau qui me fait nuancer à côté de la plaque), on a à transmettre des connaissances, qu'il est plutôt bon de préalablement maîtriser.
On a bien compris que "connaissance" était devenu un gros mot, mais l'idée qu'on maîtriserait assez le cerveau humain (quelle angoisse !) pour transposer son "fonctionnement" à "l'ensemble des matières et des niveaux" est une idée profondément barbare.
Question subsidiaire : quelle est la part d'étude des neuro-sciences (à part toutes les réserves qu'on peut y apporter en matière de pédagogie, en admettant pour l'hypothèse que cela ait un brin de sens dans la vulgate EN) dans la formation des CDE ? Aucune, c'est bien ça ? (aucune raison de le leur reprocher : à chacun son rôle. Mais le coup du pédagogue universel qui passe sans faiblir de la philo aux maths expertes comme de la littérature à l'EPS, c'est une vaste blague.)
- montagnyNiveau 2
[/quote]
Ah c'est intéressant : donc les mêmes stratégies pédagogiques peuvent être appliquées à l'enseignement et à l'apprentissage du grec ancien, de la pharmacologie, de la lecture, des équations différentielles...c'est très intéressant : tu peux m'apprendre? [/quote]
Venant du primaire, il est clair que les enseignants du secondaire distinguent très mal la didactique d'une discipline de la pédagogie.
Didactique = Questions posées par l’enseignement et l’acquisition des connaissances dans les différentes disciplines. Pédagogique = Méthodes utilisées pour l’enseignement.
Une pédagogie peut être identique d'une discipline à l'autre d'où l'intérêt d'être observé par des personnes non centrées sur la discipline. Quand j'étais enseignant en école internationale, tout nouvel enseignant devait aller voir des cours dans d'autres sections linguistiques, ce qui permet de se centrer sur les comportements, postures, expressions non verbales essentielles à l'enseignement.
Combien d'agrégés au top des connaissances mais incapables d'avoir une relation enseignant/apprenant correcte?
Les enseignants du secondaire sont très (trop?) centrés sur les connaissances à transmettre et pas assez sur les conditions nécessaires, les relations et les phénomènes métacognitifs.
Ah c'est intéressant : donc les mêmes stratégies pédagogiques peuvent être appliquées à l'enseignement et à l'apprentissage du grec ancien, de la pharmacologie, de la lecture, des équations différentielles...c'est très intéressant : tu peux m'apprendre? [/quote]
Venant du primaire, il est clair que les enseignants du secondaire distinguent très mal la didactique d'une discipline de la pédagogie.
Didactique = Questions posées par l’enseignement et l’acquisition des connaissances dans les différentes disciplines. Pédagogique = Méthodes utilisées pour l’enseignement.
Une pédagogie peut être identique d'une discipline à l'autre d'où l'intérêt d'être observé par des personnes non centrées sur la discipline. Quand j'étais enseignant en école internationale, tout nouvel enseignant devait aller voir des cours dans d'autres sections linguistiques, ce qui permet de se centrer sur les comportements, postures, expressions non verbales essentielles à l'enseignement.
Combien d'agrégés au top des connaissances mais incapables d'avoir une relation enseignant/apprenant correcte?
Les enseignants du secondaire sont très (trop?) centrés sur les connaissances à transmettre et pas assez sur les conditions nécessaires, les relations et les phénomènes métacognitifs.
- MathadorEmpereur
Pour obtenir une telle relation enseignant/apprenant, il faut aussi que l'apprenant y mette du sien, ce qui n'est pas encouragé par la politique de l'institution qui cherche davantage à l'exfiltrer par le haut qu'à l'amener à faire son travail d'élève.montagny a écrit:Combien d'agrégés au top des connaissances mais incapables d'avoir une relation enseignant/apprenant correcte?
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- montagnyNiveau 2
Mathador a écrit:Pour obtenir une telle relation enseignant/apprenant, il faut aussi que l'apprenant y mette du sien, ce qui n'est pas encouragé par la politique de l'institution qui cherche davantage à l'exfiltrer par le haut qu'à l'amener à faire son travail d'élève.montagny a écrit:Combien d'agrégés au top des connaissances mais incapables d'avoir une relation enseignant/apprenant correcte?
Il faut aussi que l'enseignant accepte de se remettre en question....
- Thalia de GMédiateur
Ça faisait longtemps, tiens. L'agrégé au top des connaissances de sa discipline mais complètement hors-sol.Mathador a écrit:Pour obtenir une telle relation enseignant/apprenant, il faut aussi que l'apprenant y mette du sien, ce qui n'est pas encouragé par la politique de l'institution qui cherche davantage à l'exfiltrer par le haut qu'à l'amener à faire son travail d'élève.montagny a écrit:Combien d'agrégés au top des connaissances mais incapables d'avoir une relation enseignant/apprenant correcte?
NB : je ne suis pas agrégée.
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- Philomène87Grand sage
Visiblement Montagny devrait aussi aller visiter des cours d'enseignants du secondaire, cela lui permettrait de nuancer son discours sur leur "incapacité" à transmettre.
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