Retards de paiement dans l'enseignement privé.

Shingola a écrit:J'ai été de septembre fin octobre, de octobre le 23 décembre 2020.
J'ai été de novembre et décembre le 10 janvier (en partie).
Je n'ai pas été payée de janvier, ils ne savent pas.pourquoi, la personne est en vacances.
Comme c'est dommage! J'ai une menace de saisie sur mon compte ce vendredi, quasiment rien. à manger.
Depuis septembre, ces retards de paiements ont fini par me.rendre malade.
J'ai pris environ 500 euros de pénalités diverses et variées en 5 mois.
Par contre au rectorat il n'y en a pas un pour sortir le.chequier et me verser ma paye. Hé non, l'un est à distance, l'autre en vacances et ce n'est de la faute à personne. J'en suis malade.

A mes débuts ( ce qui ne me rajeunit pas), j’avais eu le même type de problèmes. Tout était déjà centralisé et la gestionnaire de paie de rectorat ne pouvait rien faire. En revanche, j’avais quand même eu une « avance » (retard plutôt...) à la fin du premier mois.

Oui ils avaient prévu une avance qui n'a pas été versée sans qu'on sache pourquoi.
Si personne ne peut rien qui peut faire quelque chose? Mon fils n'apprécie pas tellement de me voir pleurer au petit déj.
Sans blague, je dois appeler la banque alimentaire en expliquant que je suis prof ?

Plusieurs solutions "palliatives" :
- effectuer un recours gracieux au rectorat et/ou envoie de recommandé
- passer par le CDE pour essayer de débloquer la situation (mode très optimiste)
- contacter les syndicats
- contacter l'assistante sociale du rectorat, il y a des aides sociales (du moins pour le public)
- passer par l'Amicale de l'établissement : on avait cotisé une année pour une collègue qui était dans la même situation et on lui avait donné du liquide
- entamer une procédure au tribunal administratif (il faut déjà réaliser un recours gracieux) et cela devrait permettre aussi de récupérer les agios, mais il faut mieux être accompagnée par un syndicat, en fait, il faut absolument les contacter au regard de ta situation.

Bon courage.

Expliquer la situation à la banque, pour éviter la saisie... Bon courage.

Mon établissement fait des avances pour ce genre de cas, t'es tu renseignée ?

Malavita a écrit:Plusieurs solutions "palliatives" :
- effectuer un recours gracieux au rectorat et/ou envoie de recommandé
- passer par le CDE pour essayer de débloquer la situation (mode très optimiste)
- contacter les syndicats
- contacter l'assistante sociale du rectorat, il y a des aides sociales (du moins pour le public)
- passer par l'Amicale de l'établissement : on avait cotisé une année pour une collègue qui était dans la même situation et on lui avait donné du liquide
- entamer une procédure au tribunal administratif (il faut déjà réaliser un recours gracieux) et cela devrait permettre aussi de récupérer les agios, mais il faut mieux être accompagnée par un syndicat, en fait, il faut absolument les contacter au regard de ta situation.

Bon courage.

Bonjour à tous,
Merci Malavita pour ta réponse, je trouve qu'elle résume bien les possibilités. Je rajouterai aussi la médiation de l'académie (ils ont des bons conseils, mais ils sont submergés par le travail).
Cette situation est honteuse !
Je suis contractuelle pour la seconde année sur les mêmes postes (privé, deux établissements) et j'ai déjà fait recours à toutes les possibilités, sauf pour la dernière (le tribunal administratif). Le prix à payer (temps, énergie...) est trop important, mais je commence à y songer, car mon salaire (pour 21h devant les élèves) a été de 500 euros en décembre et de 300 euros en janvier. J'ai tellement lutté l'année dernière (ce type de situation n'est pas une nouveauté pour moi, mais vous l'avez déjà deviné), que cette année je pioche dans mes économies en attentant que cela se règle sans mon intervention.  Je comprends parfaitement les pleurs et les frustrations, quand j'y pense, je me sens comme un pion insignifiant, un Don Quichotte contre ses moulins... On (les syndicats, le personnel des bureaux responsables de l'académie, mes CPE...) m'a expliqué que c'est comme ça ! Rien à faire ! C'est fantastique !
Les logiciels de gestion comptable existent, mais la bonne volonté... pas. Nous (les contractuels) sommes de la chair à canons, bons à maltraiter... quelle honte.

Vous l'avez compris, cette affaire me perturbe. C'est tellement injuste et parfaitement illégal, mais ça perdure. Peut-être que faire appel au tribunal administratif me permettra de guérir... mais à quel prix ? Pour l'instant, je fais l'autruche, mais ceux qui n'ont pas la chance d'avoir des économies et qui ont des responsabilités en plus...

C'est une honte... juste une honte!
Comment vivre dans ces conditions?! Après on s'étonne des difficultés pour recruter des contractuels dans certaines disciplines... pfff!
J'espère de tout coeur que vous aurez votre dû le plus rapidement possible