Page 2 sur 40 • 1, 2, 3 ... 21 ... 40
- DeliaEsprit éclairé
Après quarante ans de bons et loyaux services, je puis te dire qu'on ne finit jamais les programmes, personne, dans aucune discipline !
Tu n'arrives pas à parler ? Tais-toi; Une mes collègues l'a fait dans une classe très houleuse : elle s'asseyait à son bureau, son sac en bouclier devant elle et restait immobile et silencieuse pendant l'heure entière. Les élèves ont fini par craquer et réclamer le cours. Il faut avoir les nerfs solides, bien sûr.
Tu n'arrives pas à parler ? Tais-toi; Une mes collègues l'a fait dans une classe très houleuse : elle s'asseyait à son bureau, son sac en bouclier devant elle et restait immobile et silencieuse pendant l'heure entière. Les élèves ont fini par craquer et réclamer le cours. Il faut avoir les nerfs solides, bien sûr.
- ChickenNiveau 5
Bonsoir Berseria,
votre tutrice est-elle venue dans cette classe de 5e? Comment ont réagi les élèves? Vous dîtes qu'ils sont "hors de contrôle" : ils bavardent beaucoup trop ou mettent le bazar en rendant le suivi du cours impossible? ce n'est pas la même chose. Qu'en dit le/la professeur(s) principal(e) de cette classe ? Quand une classe est vraiment difficile en gestion, ça fait du bien de partager, d'échanger avec les collègues... stagiaire ou pas stagiaire, se dire qu'on n'est pas seul(e), glaner des infos, faire bloc en équipe ça peut aider aussi. Courage!
votre tutrice est-elle venue dans cette classe de 5e? Comment ont réagi les élèves? Vous dîtes qu'ils sont "hors de contrôle" : ils bavardent beaucoup trop ou mettent le bazar en rendant le suivi du cours impossible? ce n'est pas la même chose. Qu'en dit le/la professeur(s) principal(e) de cette classe ? Quand une classe est vraiment difficile en gestion, ça fait du bien de partager, d'échanger avec les collègues... stagiaire ou pas stagiaire, se dire qu'on n'est pas seul(e), glaner des infos, faire bloc en équipe ça peut aider aussi. Courage!
- User20159Esprit éclairé
berseria a écrit:J'ai une classe de 5e qui est hors de contrôle. Ils hurlent dans la salle, tout le monde s'y met.
Les élèves qui étaient sages bavardent entre eux, personne n'écoute les corrections d'exercice. Ce n'est pas un cours.
Comme le dit @Jenny, c'est la première chose à laquelle il faut remédier, d'urgence, à la rentrée : donc direction le forum, et lecture de la section gestion de classe.
La pédagogie, tu verras après.
- HélipsProphète
Ben si. Je ne me prononcerai pas en math en 6e et 5e, mais si, des classes où l'on termine des programmes en math, ça existe, et ce n'est pas si rare que ça (mention spéciale à la défunte ES où le programme de terminale était régulièrement terminé mi avril).Delia a écrit:Après quarante ans de bons et loyaux services, je puis te dire qu'on ne finit jamais les programmes, personne, dans aucune discipline !
_________________
Un jour, je serai prof, comme ça je serai toujours en vacances.
- ChickenNiveau 5
Déjà fait... mais avec des plus grands (des terminales) : toute l'heure... effectivement, c'est radicalDelia a écrit:Après quarante ans de bons et loyaux services, je puis te dire qu'on ne finit jamais les programmes, personne, dans aucune discipline !
Tu n'arrives pas à parler ? Tais-toi; Une mes collègues l'a fait dans une classe très houleuse : elle s'asseyait à son bureau, son sac en bouclier devant elle et restait immobile et silencieuse pendant l'heure entière. Les élèves ont fini par craquer et réclamer le cours. Il faut avoir les nerfs solides, bien sûr.
- henrietteMédiateur
Mille fois d'accord avec Jenny.Jenny a écrit:La priorité est de rétablir le calme. Il faut punir le premier qui hurle ou qui fait l’andouille. Dicte et projette s’il faut. Ne tourne pas le dos.
Pour le reste : ben oui, il faut dire, redire, répéter, cadrer, faire la police, reprendre, expliquer, encore et encore et encore. Et être sur leur dos en permanence pour les obliger à travailler : tu te plains de ça, mais qui diable veux-tu donc qui le fasse à ta place ?
C'est ton travail, en fait. Ton analogie avec l'employé de maison me semble à ce titre assez problématique : si tu méprises cette partie importante de ce métier, tu vas au devant de grandes déconvenues.
_________________
"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- BaldredSage
N'hésite pas : arrête tout. Aucun des choix que tu évoques n'est viable, tu risques de souffrir de plus en plus et donc de leur en vouloir de plus en plus, ce qui est, à te lire déjà bien le cas. On peut toujours penser que c'est de la faute des élèves et des parents, mais à la fin on est seul face à la classe : ne pas comprendre qu'ils ne comprennent/suivent/travaillent pas montre qu'il y a un sans doute un malentendu au départ. Peut-être as tu été un (très) bon élève, il n'est pas certain que ce soit un réel avantage pour commencer. Avec l'aide de ta tutrice reprend tout à la rentrée de janvier. Travaille à créer les conditions d'un cours avant de vraiment songer à faire cours.On ne fait de cours dans un bruit incontrôlable, à ce jeu là le prof perd toujours. Il y a des moyens qui te sont indiqués ici et par ta tutrice pour reprendre la main, cela devrait être ton objectif premier, avant la question du programme. Bon courage
- berseriaNiveau 7
Ma tutrice me renvoie à des questions pédagogiques : il y a du bruit parce que les élèves ne comprennent pas. Je n'y crois guère : passer des heures à ciseler les phrases, travailler chaque tournure, pour les rendre limpides, alors qu'en fait, même si le cours était génial, il y aurait quand même du bruit.
Tout les élèves font n'importe quoi, même les bons élèves.
Mes collègues m'ont dit d'arrêter s'il y a du vacarme, sinon cela revient à l'accepter.
Tout les élèves font n'importe quoi, même les bons élèves.
Mes collègues m'ont dit d'arrêter s'il y a du vacarme, sinon cela revient à l'accepter.
- henrietteMédiateur
Ben oui.
_________________
"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- berseriaNiveau 7
J'ai fait un peu comme indiqué précédemment : "je ne réponds à aucune question dans le bruit".
Mais certains élèves sont dopés aux cours particuliers , ils n'écoutent rien, et cela leur est égal, puisqu'ils apprennent en dehors du collège.
Mais certains élèves sont dopés aux cours particuliers , ils n'écoutent rien, et cela leur est égal, puisqu'ils apprennent en dehors du collège.
- User20159Esprit éclairé
Ma tutrice me renvoie à des questions pédagogiques : il y a du bruit parce que les élèves ne comprennent pas. Je n'y crois guère : passer des heures à ciseler les phrases, travailler chaque tournure, pour les rendre limpides, alors qu'en fait, même si le cours était génial, il y aurait quand même du bruit.
Tout les élèves font n'importe quoi, même les bons élèves.
ça joue certes, mais ce n'est pas le plus fondamental de la gestion de classe : il va vite en ce qui te concerne, falloir apprendre à se transformer en flic, et comme l'a rappelé @henriette, c'est un petit peu la base du métier.
- Volo'Neoprof expérimenté
Pour compléter henriette, il faut que tu analyses le fonctionnement de ta classe. Tu as tes indécrottables 2-3 élèves qui par monts et par vaux vont faire les exercices. Ensuite les 5-6 qui font les choses, qui comprennent mais qui aiment bien faire autre chose aussi. Ensuite, ceux qui font si on les pousse. Et ceux qui ne font rien et posent parfois des problèmes de comportement. Les catégories peuvent se mélanger.
Mais pour les deux catégories, s'ils ne comprennent pas, ils ne feront rien et feront, de fait, autre chose. Si les 5-6 qui comprennent ne comprennent pas, là c'est compliqué parce que tu perds ton assise.
Il faut que tu parviennes à adapter tes cours de sorte que ceux-ci soient accessibles pour une bonne moitié de la classe. Ainsi, il ne te restera que ceux à pousser à travailler (qui verront que d'autres parviennent à faire les choses mais qu'il faut s'y mettre) et à gérer les derniers.
S'ils voient que cela ne sert à rien d'essayer, pourquoi essayer ? J'ai le cas d'une classe qui pose problème à tout le monde mais qui se donne particulièrement avec un collègue de l'équipe. Pour lui, impossible de faire cours, mais nous autres on y parvient malgré la consommation d'énergie demandée. De fait, partage tes problématiques avec l'équipe de la classe sur les cas particuliers. Un élève a en général le même comportement de partout mais à des intensités différentes.
Deuxième chose, il faut que tu sois sur leur dos constamment à la rentrée, comme je l'écrivais plus haut. En étant sur leur dos, progressivement cela va mieux aller. Tu rentreras particulièrement fatigué mais ce sera des heures de gagnées plus tard.
Mais pour les deux catégories, s'ils ne comprennent pas, ils ne feront rien et feront, de fait, autre chose. Si les 5-6 qui comprennent ne comprennent pas, là c'est compliqué parce que tu perds ton assise.
Il faut que tu parviennes à adapter tes cours de sorte que ceux-ci soient accessibles pour une bonne moitié de la classe. Ainsi, il ne te restera que ceux à pousser à travailler (qui verront que d'autres parviennent à faire les choses mais qu'il faut s'y mettre) et à gérer les derniers.
S'ils voient que cela ne sert à rien d'essayer, pourquoi essayer ? J'ai le cas d'une classe qui pose problème à tout le monde mais qui se donne particulièrement avec un collègue de l'équipe. Pour lui, impossible de faire cours, mais nous autres on y parvient malgré la consommation d'énergie demandée. De fait, partage tes problématiques avec l'équipe de la classe sur les cas particuliers. Un élève a en général le même comportement de partout mais à des intensités différentes.
Deuxième chose, il faut que tu sois sur leur dos constamment à la rentrée, comme je l'écrivais plus haut. En étant sur leur dos, progressivement cela va mieux aller. Tu rentreras particulièrement fatigué mais ce sera des heures de gagnées plus tard.
- HélipsProphète
Tu es satisfait de ton cours de ce point de vue ? Et ta tutrice aussi ? Dans ce cas-là, chapeau, parce qu'il m'a fallu un certain temps, voire un temps certain, pour arriver à comprendre à quel point ce qui me semblait limpide ne l'était pas du tout pour 90% des élèves (et j'avais des grands en stage, pas des petits).berseria a écrit:Ma tutrice me renvoie à des questions pédagogiques : il y a du bruit parce que les élèves ne comprennent pas. Je n'y crois guère : passer des heures à ciseler les phrases, travailler chaque tournure, pour les rendre limpides, alors qu'en fait, même si le cours était génial, il y aurait quand même du bruit.
Tout les élèves font n'importe quoi, même les bons élèves.
Mes collègues m'ont dit d'arrêter s'il y a du vacarme, sinon cela revient à l'accepter.
_________________
Un jour, je serai prof, comme ça je serai toujours en vacances.
- User20159Esprit éclairé
Volo' a écrit:Pour compléter henriette, il faut que tu analyses le fonctionnement de ta classe. Tu as tes indécrottables 2-3 élèves qui par monts et par vaux vont faire les exercices. Ensuite les 5-6 qui font les choses, qui comprennent mais qui aiment bien faire autre chose aussi. Ensuite, ceux qui font si on les pousse. Et ceux qui ne font rien et posent parfois des problèmes de comportement. Les catégories peuvent se mélanger.
Mais pour les deux catégories, s'ils ne comprennent pas, ils ne feront rien et feront, de fait, autre chose. Si les 5-6 qui comprennent ne comprennent pas, là c'est compliqué parce que tu perds ton assise.
Avant d'analyser : il faut d'abord se transformer en dragon : plan de classe, cours vidéo-projeté, ne jamais se retourner, exercices notés. Et pour les meneurs : mots dans le carnet, heures de colles, appel aux parents, exclusions, rapports d'incidents, entretiens CPE, voire demande de sanctions.
La base quoi
- berseriaNiveau 7
Chicken a écrit:Bonsoir Berseria,
votre tutrice est-elle venue dans cette classe de 5e? Comment ont réagi les élèves? Vous dîtes qu'ils sont "hors de contrôle" : ils bavardent beaucoup trop ou mettent le bazar en rendant le suivi du cours impossible? ce n'est pas la même chose. Qu'en dit le/la professeur(s) principal(e) de cette classe ? Quand une classe est vraiment difficile en gestion, ça fait du bien de partager, d'échanger avec les collègues... stagiaire ou pas stagiaire, se dire qu'on n'est pas seul(e), glaner des infos, faire bloc en équipe ça peut aider aussi. Courage!
Le suivi du cours est impossible, même quand j'essaie de corriger, certains élèves m'en empêchent.
Et après, ils se plaignent au professeur principal qu'ils ne comprennent pas. Certains élèves n'ont pour seul plaisir que de me pousser à bout, me faire crier, et me pousser à la faute, que je m'emporte.
- bobdomNiveau 8
Tu peux suivre les conseils judicieux de Ha@_x dans les grandes lignes, en les adaptant à ta sauce.
- Volo'Neoprof expérimenté
Ha@_x a écrit:Avant d'analyser : il faut d'abord se transformer en dragon : plan de classe, cours vidéo-projeté, ne jamais se retourner, exercices notés. Et pour les meneurs : mots dans le carnet, heures de colles, appel aux parents, exclusions, rapports d'incidents, entretiens CPE, voire demande de sanctions.
La base quoi
Je suis d’accord. Analyser le fonctionnement de la classe permet de taper là où ça fait mal aussi. Les deux vont de concert.
- Thalia de GMédiateur
Il ne faut pas non plus oublier un principe fondamental dans notre métier : tu dois te mettre à la portée des élèves, j'ai bien écrit à leur portée, pas à leur niveau.
Je me souviens de magnifiques explications de texte à mes débuts : au bout d'une semaine les élèves sont venus me dire qu'ils ne comprenaient pas. Au lieu de les prendre pour des mal-comprenants, j'ai réajusté le tir.
Je me souviens de magnifiques explications de texte à mes débuts : au bout d'une semaine les élèves sont venus me dire qu'ils ne comprenaient pas. Au lieu de les prendre pour des mal-comprenants, j'ai réajusté le tir.
_________________
Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- Ajonc35Sage
Je comprends bien le principe, mais se mettre à leur portée, c'est devenu un challenge parfois insurmontable, tellement les élèves ne sont pas à la bonne place, pardon n'ont pas acquis les outils pour y être. Recemment j'ai failli m'arracher les cheveux entre suffrage universel direct et indirect. J'avais beau multiplier les exemples ( par 10 non plus) , ils ne comprenaient rien, dans une classe de 1ere. Et puis le déclic s'est fait pour quelques uns et ce fut le bout du tunnel pour moi. Jamais je n'ai expliqué ce terme aussi longtemps, j'ai cru ne pas en sortir.Thalia de G a écrit:Il ne faut pas non plus oublier un principe fondamental dans notre métier : tu dois te mettre à la portée des élèves, j'ai bien écrit à leur portée, pas à leur niveau.
Je me souviens de magnifiques explications de texte à mes débuts : au bout d'une semaine les élèves sont venus me dire qu'ils ne comprenaient pas. Au lieu de les prendre pour des mal-comprenants, j'ai réajusté le tir.
- berseriaNiveau 7
Baldred a écrit:N'hésite pas : arrête tout. Aucun des choix que tu évoques n'est viable, tu risques de souffrir de plus en plus et donc de leur en vouloir de plus en plus, ce qui est, à te lire déjà bien le cas. On peut toujours penser que c'est de la faute des élèves et des parents, mais à la fin on est seul face à la classe : ne pas comprendre qu'ils ne comprennent/suivent/travaillent pas montre qu'il y a un sans doute un malentendu au départ.
J'ai beaucoup de ressentiment envers les élèves. Moi j'ai le sentiment que certains élèves viennent juste pour me pousser à bout. Mes collègues me disent que c'est faux, que les élèves ne viennent pas en se disant : "Comment est-ce que je vais pousser à bout le prof".
La titularisation est impossible dans ces conditions. En 6e/5e, quand est-ce que les cours se finissent ?
C'est écrit le 6 juillet, mais avec le brevet, les collèges ferment plus tôt.
- User20159Esprit éclairé
J'ai beaucoup de ressentiment envers les élèves. Moi j'ai le sentiment que certains élèves viennent juste pour me pousser à bout. Mes collègues me disent que c'est faux, que les élèves ne viennent pas en se disant : "Comment est-ce que je vais pousser à bout le prof".
La titularisation est impossible dans ces conditions. En 6e/5e, quand est-ce que les cours se finissent ?
C'est écrit le 6 juillet, mais avec le brevet, les collèges ferment plus tôt.
Quand on lit ça, il n'y a effectivement plus grand chose à dire.
- HélipsProphète
Tu en es à attendre le 6 juillet ? Je me souviens que tu croisais les doigts pour des demi-groupes en collège pour faire un groupe avec les sages et un groupe avec les autres. Je vais être brutale mais qu'est-ce qui te fais penser qu'une autre année de stage se passera mieux ? Parce que la question, c'est quand même celle-là : tu penses pouvoir être prof ou pas ? Henriette te l'a dit plus haut : si faire la police t'insupporte, change de métier, tu ne serais pas le premier à avoir sous-estimé cette partie du job.berseria a écrit:Baldred a écrit:N'hésite pas : arrête tout. Aucun des choix que tu évoques n'est viable, tu risques de souffrir de plus en plus et donc de leur en vouloir de plus en plus, ce qui est, à te lire déjà bien le cas. On peut toujours penser que c'est de la faute des élèves et des parents, mais à la fin on est seul face à la classe : ne pas comprendre qu'ils ne comprennent/suivent/travaillent pas montre qu'il y a un sans doute un malentendu au départ.
J'ai beaucoup de ressentiment envers les élèves. Moi j'ai le sentiment que certains élèves viennent juste pour me pousser à bout. Mes collègues me disent que c'est faux, que les élèves ne viennent pas en se disant : "Comment est-ce que je vais pousser à bout le prof".
La titularisation est impossible dans ces conditions. En 6e/5e, quand est-ce que les cours se finissent ?
C'est écrit le 6 juillet, mais avec le brevet, les collèges ferment plus tôt.
_________________
Un jour, je serai prof, comme ça je serai toujours en vacances.
- ChickenNiveau 5
Janvier peut aussi être le moment des "bonnes" résolutions! Telles celles conseillées sur ce fil! Rien n'est perdu si vous décidez de réagir! Ce serait dommage de perdre cette année de stage...
- ShajarVénérable
Essaye d'arrêter d'avoir aux élèves une relation si sentimentale. Tu n'es pas là pour les aimer ni les détester, eux non plus ; il ne voient en toi qu'un professeur chargé de leur faire fournir des efforts intellectuels, éventuellement par la coercition. Ils ne viennent pas pour te pousser à bout : tu es une fonction pour eux. Alors si un élève t'enquiquine pendant un cours, tu réagis sur le coup (bien ou mal), et ensuite, tu le laisses partir en te souvenant simplement de l'avoir à l’œil au prochain cours. Laisse tomber le ressentiment, la vengeance (tu parlais dans un message précédent de sucrer les félicitations à un élève) ou je ne sais quoi.
Avoir une relation où tu investis des émotions te bouffe personnellement (tu ressasses, tu t'en veux, tu en veux aux autres donc tu t'aigris...) et nuit aussi à ta relation aux élèves (car forcément, tu ne seras pas juste entre ceux que tu aimes bien et ceux que tu détestes). Les élèves, c'est comme n'importe quel usager du service public. Ils sont là en usagers, et tu es là en fonctionnaire pour leur rendre un service, à savoir faire qu'à la fin de l'heure de cours, il en sachent un peu plus sur les mathématiques que l'heure précédente. Le facteur ne se demande pas si tu es un enquiquineur pour te donner ton courrier. La particularité de nos usagers à nous, c'est qu'ils sont mineurs et forcés 7h par jour d'être au collège, alors que nettement, 95% d'entre eux préféreraient être ailleurs. Ton rôle est donc aussi de les encadrer.
Tout le monde ici est de bon conseil : il faut déjà reprendre tes classes en main, ce qui va te demander beaucoup d'énergie en classe. Ne rien laisser passer, en virer/coller deux ou trois pour le plus petit murmure, ramasser et noter les exercices (même si ça te fait du boulot en plus, c'est de la gestion de classe en moins)... Demande conseil au CPE aussi.
Encore les 2/3 de l'année à passer... elle est loin, encore, la fin. Réagis maintenant, n'attends pas une seconde chance l'an prochain. On a tous vu des stagiaires qui avaient du mal au début reprendre leurs classes en main après noël. Rien n'est jamais joué en gestion de classe.
Avoir une relation où tu investis des émotions te bouffe personnellement (tu ressasses, tu t'en veux, tu en veux aux autres donc tu t'aigris...) et nuit aussi à ta relation aux élèves (car forcément, tu ne seras pas juste entre ceux que tu aimes bien et ceux que tu détestes). Les élèves, c'est comme n'importe quel usager du service public. Ils sont là en usagers, et tu es là en fonctionnaire pour leur rendre un service, à savoir faire qu'à la fin de l'heure de cours, il en sachent un peu plus sur les mathématiques que l'heure précédente. Le facteur ne se demande pas si tu es un enquiquineur pour te donner ton courrier. La particularité de nos usagers à nous, c'est qu'ils sont mineurs et forcés 7h par jour d'être au collège, alors que nettement, 95% d'entre eux préféreraient être ailleurs. Ton rôle est donc aussi de les encadrer.
Tout le monde ici est de bon conseil : il faut déjà reprendre tes classes en main, ce qui va te demander beaucoup d'énergie en classe. Ne rien laisser passer, en virer/coller deux ou trois pour le plus petit murmure, ramasser et noter les exercices (même si ça te fait du boulot en plus, c'est de la gestion de classe en moins)... Demande conseil au CPE aussi.
Encore les 2/3 de l'année à passer... elle est loin, encore, la fin. Réagis maintenant, n'attends pas une seconde chance l'an prochain. On a tous vu des stagiaires qui avaient du mal au début reprendre leurs classes en main après noël. Rien n'est jamais joué en gestion de classe.
- henrietteMédiateur
Je crois aussi, malheureusement. Car tout le message interpelle, en réalité : éprouver du ressentiment envers les élèves, se sentir victime, et en être à espérer une fin d'année avant le 6 juillet.Ha@_x a écrit:J'ai beaucoup de ressentiment envers les élèves. Moi j'ai le sentiment que certains élèves viennent juste pour me pousser à bout. Mes collègues me disent que c'est faux, que les élèves ne viennent pas en se disant : "Comment est-ce que je vais pousser à bout le prof".
La titularisation est impossible dans ces conditions. En 6e/5e, quand est-ce que les cours se finissent ?
C'est écrit le 6 juillet, mais avec le brevet, les collèges ferment plus tôt.
Quand on lit ça, il n'y a effectivement plus grand chose à dire.
_________________
"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- berseriaNiveau 7
L'année avait bien commencée. Il n'y avait que deux élèves qui bloquaient le cours, et le cours avait quand même lieu. Maintenant tout le monde s'y met.
J'aime bien faire cours aux 6e, mais les 5e, c'est devenu un calvaire. Ils sont irrécupérables.
Si j'étais plus ferme en début d'année scolaire, cela se passerait mieux. Mais là, l'année est terminée. Il y a une inversion des rôles, je ne suis pas leur nounou.
Ce n'est pas à moi de les supplier de bien vouloir apprendre.
J'aime bien faire cours aux 6e, mais les 5e, c'est devenu un calvaire. Ils sont irrécupérables.
Si j'étais plus ferme en début d'année scolaire, cela se passerait mieux. Mais là, l'année est terminée. Il y a une inversion des rôles, je ne suis pas leur nounou.
Ce n'est pas à moi de les supplier de bien vouloir apprendre.
Page 2 sur 40 • 1, 2, 3 ... 21 ... 40
- Stagiaire dans le doute
- [Ressource Canopé] Se mettre dans la peau d'un stagiaire dans la rédaction d'un grand quotidien
- Dans le doute...
- question tatouages (Gryphe si tu passes par-là...)
- Affectée dans un autre département que celui demandé en tant que stagiaire : plus de chance de revenir dans son département l'an prochain ?
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum