Neo défi lecture 2021 - Ici, on papote !

lulucastagnette a écrit:Ombre, je suis contente que la pièce t'ait plu ! Je la trouve très réussie aussi.

Pour le défi dystopie, vous m'ouvrez des perspectives car j'avais compris que seuls "dystopie" et "livre" étaient coordonnés et que donc les deux devaient traiter des mutations écologiques à venir. Celle qui a proposé le défi pourrait-elle nous éclairer ?

De mon côté, pour le défi 39 (C'est la guerre !), j'ai lu Les Croix de bois de Roland Dorgelès qui est dans ma PAL depuis plusieurs mois.
Plutôt qu'un récit, c'est une suite de tableaux et de scènes dans lesquels on retrouve les mêmes personnages. Le quotidien dans ce qu'il a de plus trivial côtoie des moments d'horreur absolue et d'autres de grande poésie. J'ai trouvé l'ensemble plutôt hétéroclite mais avec quelques moments de grâce. Le dernier chapitre est très beau.

Pour l'auteur phare de la France de la première moitié du XXe siècle, Radiguet vous semble-t-il convenir, malgré sa très courte carrière ?

C'est moi qui avais proposé dystopie / écologie. Au début, je pensais à la vogue des récits d'effondrement, de survivalisme, mais je trouvais ça un peu trop étroit, alors comme ces livres sont souvent classés parmi les dystopies, j'ai pensé ouvrir à ce genre en général. Et je me suis dit que ce serait bien, aussi, dans le contexte actuel, de lire des choses réjouissantes sur l'écologie. Par exemple, j'ai entendu récemment parler d'un livre résolument optimiste quant aux changements écologiques (le problème, c'est que je n'ai pas retenu le titre. Un truc du genre Le Monde que nous pourrions avoir). Il se présente comme une fiction mais basé sur nos possibilités réelles, et imagine ce que pourrait être la vie à moyen terme si nous opérions quelques changements stratégiques, comme le fait de ne plus penser la voiture comme une possession individuelle, mais comme un service mis à disposition pour une somme modique et un remaillage des transports en commun. Ça me disait bien. Mais pour le coup, on est plutôt dans l'utopie.

Et puis, vous connaissez ma position : selon moi, les catégories du défi ne sont pas là pour rendre la lecture limitée et pénible, mais pour stimuler les découvertes. Donc je suis favorable à l'interprétation la plus large de la catégorie que j'ai proposée. Un roman ou un essai sur l'écologie, une dystopie pure et dure, un récit jeunesse qui aborde les questions écologiques sous les couleurs de la fiction, tout est bon.

De mon côté, j'ai donc lu Art de Yasmina Reza, et ça a été une bonne surprise, finalement. Je me suis bien amusée. Ça m'a fait pensé aux Goût des autres, ce type qui s'énerve parce que son ami a acheté une fortune un tableau contemporain qui le laisse, lui, de marbre, et qui prend ça pour du snobisme. A partir de là, tout dérape, s'envenime. Je lisais en imaginant Bacri (j'avais sa voix et son air de Droopy dans la tête en lisant les répliques) dans le rôle et c'était savoureux. Bonne pioche, finalement.

*Ombre* a écrit:

lulucastagnette a écrit:Ombre, je suis contente que la pièce t'ait plu ! Je la trouve très réussie aussi.

Pour le défi dystopie, vous m'ouvrez des perspectives car j'avais compris que seuls "dystopie" et "livre" étaient coordonnés et que donc les deux devaient traiter des mutations écologiques à venir. Celle qui a proposé le défi pourrait-elle nous éclairer ?

De mon côté, pour le défi 39 (C'est la guerre !), j'ai lu Les Croix de bois de Roland Dorgelès qui est dans ma PAL depuis plusieurs mois.
Plutôt qu'un récit, c'est une suite de tableaux et de scènes dans lesquels on retrouve les mêmes personnages. Le quotidien dans ce qu'il a de plus trivial côtoie des moments d'horreur absolue et d'autres de grande poésie. J'ai trouvé l'ensemble plutôt hétéroclite mais avec quelques moments de grâce. Le dernier chapitre est très beau.

Pour l'auteur phare de la France de la première moitié du XXe siècle, Radiguet vous semble-t-il convenir, malgré sa très courte carrière ?

C'est moi qui avais proposé dystopie / écologie. Au début, je pensais à la vogue des récits d'effondrement, de survivalisme, mais je trouvais ça un peu trop étroit, alors comme ces livres sont souvent classés parmi les dystopies, j'ai pensé ouvrir à ce genre en général. Et je me suis dit que ce serait bien, aussi, dans le contexte actuel, de lire des choses réjouissantes sur l'écologie. Par exemple, j'ai entendu récemment parler d'un livre résolument optimiste quant aux changements écologiques (le problème, c'est que je n'ai pas retenu le titre. Un truc du genre Le Monde que nous pourrions avoir). Il se présente comme une fiction mais basé sur nos possibilités réelles, et imagine ce que pourrait être la vie à moyen terme si nous opérions quelques changements stratégiques, comme le fait de ne plus penser la voiture comme une possession individuelle, mais comme un service mis à disposition pour une somme modique et un remaillage des transports en commun. Ça me disait bien. Mais pour le coup, on est plutôt dans l'utopie.

Et puis, vous connaissez ma position : selon moi, les catégories du défi ne sont pas là pour rendre la lecture limitée et pénible, mais pour stimuler les découvertes. Donc je suis favorable à l'interprétation la plus large de la catégorie que j'ai proposée. Un roman ou un essai sur l'écologie, une dystopie pure et dure, un récit jeunesse qui aborde les questions écologiques sous les couleurs de la fiction, tout est bon.

De mon côté, j'ai donc lu Art de Yasmina Reza, et ça a été une bonne surprise, finalement. Je me suis bien amusée. Ça m'a fait pensé aux Goût des autres, ce type qui s'énerve parce que son ami a acheté une fortune un tableau contemporain qui le laisse, lui, de marbre, et qui prend ça pour du snobisme. A partir de là, tout dérape, s'envenime. Je lisais en imaginant Bacri (j'avais sa voix et son air de Droopy dans la tête en lisant les répliques) dans le rôle et c'était savoureux. Bonne pioche, finalement.

Je suis d'accord avec toi, d('autant plus qu'on a écrit un livre et non pas un roman.

Pour le défi 22, un livre qui évoque la vie familiale, j'ai lu Le Rêve de la Grenouille d'Elise Fischer. C'est un livre qui appartenait à ma grand-mère (la maison de mes grands-parents a récemment été vidée pour être vendue, j'ai récupéré quelques livres). Bon, j'avoue m'être un peu ennuyée à suivre le quotidien d'une gamine d'une dizaine d'années dans un village de Lorraine. Ce qui m'a le plus intéressée c'est de voir comment on vivait dans les années 50 car c'est une époque pas si lointaine mais les modes de vie ont évolué si vite depuis que ça semble un autre monde ... La petite Lison, surnommée La Grenouille, découvre la vie malgré elle dans la promiscuité des adultes et elle rêve de partir rejoindre sa tante en Russie (même si après avoir vu un portrait de Kroutchev, elle a peur de le croiser dans la rue ). Intéressant du point de vue sociologique, moins du point de vue narratif.

Bonsoir à tous,
Pour le défi numéro 15, j'ai lu Pleine Lune d'Antonio Munoz Molina. Un roman noir : un inspecteur expérimenté recemment muté du Pays basque enquête sur le meurtre d'une enfant dans une ville d'Andalousie. Le roman se déroule en hiver, l'ambiance est froide et glauque... La narration se focalise tour à tour sur l'inspecteur, l'assassin, un vieux prêtre rouge qui a été le maître de l'inspecteur autrefois, l'institutrice de la fillette assassinée... J'ai mis du temps à entrer dans l'histoire mais je me suis finalement laissée entraînée par le style de l'auteur. Certaines pages sont d'une puissance remarquable. Bref, je vous  le recommande, malgré la pesanteur du sujet.

Dernières lectures :

12. Un livre évoquant le Grand Nord. Lumière d’été...
J’ai eu du mal, surtout au début,  et d’après ce que j’ai lu ici je ne suis pas la seule.
Les premières pages, avec ce texte entre crochets, et la narration à la première personne du pluriel, sont au premier abord intrigantes puis agaçantes, et finalement tous ces passages avec le même procédé sont lassants.
J’ai avancé lentement, si bien qu’il me manque une vue d’ensemble et qu’il faudrait peut-être une relecture pour mieux apprécier, mais ce ne sera pas pour tout de suite ; mon impression n'est pas donc totalement négative.

20. Merveille.
J’avais déjà Une petite légende dorée pour cet item, mais Mary Beard raconte le Parthénon  (nouvelle édition 2020) convient parfaitement. Je croyais savoir quelques petites choses, j’en ai appris plein ! Sur la réception au cours des siècles, les témoignages dans l’Antiquité, les transformations du monument, (cathédrale Notre-Dame d’Athènes, mosquée, aménagements intérieurs), et toujours avec les commentaires savoureux de Mary Beard.  Il était sur un présentoir à la bibliothèque, je pense que je vais l’acheter.

34. Seconds couteaux
J’ai choisi Gyp, qui est une femme comme son pseudo ne l’indique pas, et a eu un immense succès à la fin du XIXe s., et ensuite. Je croyais qu’elle avait écrit pour le théâtre, je me trompais, mais je l'ai gardée pour cet item. Le mariage de Chiffon est représentatif de la vie de  la  « bonne société » d’une petite ville de garnison, avec tous les codes de l’époque (pas de dîner quand on est en deuil, trois mois pour une tante, en mauve quand c’est par alliance etc.). L’héroïne aime les socialistes, mais pas les jésuites, Napoléon mais pas les légitimistes, elle parle de manière familière (elle dit « embêtant » !),  mais son vocabulaire n’est plus de notre temps : donc ce n’est pas tout à fait ce à quoi on pourrait s’attendre (mais l’intrigue est limpide).

Pour le défi 3, le grand cycle littéraire, je ne sais pas si on a évoqué La chronique des Pasquier de Georges Duhamel. Je le signale, parce que j’ai pensé à un de ses livres pour C’est la guerre ; il est aussi un auteur phare du XXe s.

Lu pour le défi 1 (un roman d'un auteur canadien) ou pour le 18 (Œuvres d'art), je déciderai plus tard : Station eleven d’Emily St John Mandel (2013).
 

Oudemia a écrit: Pour le défi 3, le grand cycle littéraire, je ne sais pas si on a évoqué La chronique des Pasquier de Georges Duhamel. Je le signale, parce que j’ai pensé à un de ses livres pour C’est la guerre ; il est aussi un auteur phare du XXe s.

Je lis ton message en me sentant bien bête : je ne connais pas Georges Duhamel qui est un auteur-phare du XXe siècle. Je vais aller me renseigner.

J'ai lu hier soir Contes d'Afrique d'Henri Gougaud qui a publié des contes de tous les continents. La forme brève, qu'il s'agisse de nouvelles ou de contes, est vraiment un genre qui ne me convient vraiment pas. Je ne garde qu'une impression confuse de ce que je peux lire. Cependant Henri Gougaud est un excellent conteur, ces contes sont intéressants et variés. J'y ai découvert Farang, Fatimata et l'hippopotame de Gao qui apparaissent dans un bref exercice d'écriture du Terre des lettres de 6e que je donne à faire à mes élèves et j'ai coché deux pages qui pourront me servir de dictées pour mes 6e.

J'ai commencé Préférer l'hiver d'Aurélie Jeannin que je classerai dans le défi sur l'hiver mais il contient aussi un verbe à l'infinitif. C'était un titre parfait pour notre défi et c'est pour cette raison qu'il m'a attirée l’œil samedi.

Pauvre Duhamel, je crois qu'il est depuis longtemps au purgatoire...

Mon préféré, dans la Chronique des Pasquier, c'est Le Jardin des bêtes sauvages, le tome II, où le héros a quinze ans.

J'ai lu bien plus tard Les aventures de Salavin, dont le titre ne m'inspirait absolument pas. Le tome II (hasard), Deux hommes, débute d'une façon étourdissante sur laquelle j'aimerais avoir des avis universitaires (j'avais fait la prépa Capes avec une spécialiste de Duhamel, mais je n'avais pas encore lu ce livre...)

Pour le défi 22, un livre qui évoque la vie familiale : Le fils de Florian Zeller. Une pièce de théâtre sur le mal être d'un adolescent de 17 ans qui ne s'est pas remis du divorce de ses parents et qui va sombrer progressivement. La détresse du jeune, de ses parents et surtout leur impuissance, ne laissent pas indifférent...
Je me suis ensuite changé les idées avec le défi 40, une réécriture, sérieuse ou parodique : Cendrillon de Joël Pommerat. Encore une pièce de théâtre qui reprend avec beaucoup d'humour le conte célèbre. C'est original et ça détend, surtout après la lecture précédente.

Je viens de me souvenir que j'ai lu, jadis, plusieurs pièces de Françoise Sagan : Un château en Suède, Les violons parfois (titre avec un adverbe...), et elle en a écrit d'autres.

Bonjour à tous,
suite à ma découverte grâce à vous d'Epépé, j'ai cherché à en savoir plus et j'ai découvert ce très intéressant article sur cairn Epépé une géographie expérimentale ou comment créer de la réalité à partir de la fiction.
Pour le défi n°45 "Un livre dont le personnage est un dandy" (peut-être aussi pour "polar historique" ?), j'ai lu Oscar Wilde et les crimes du Vatican de Gyles Brandreth. Je ne connaissais pas du tout cette série dont cinq titres sont déjà parus. Je l'ai trouvé par hasard sur un présentoir de bibliothèque et ce fut une agréable découverte. Dans cette série, Oscar Wilde mène l'enquête, assisté du docteur Arthur Conan Doyle himself qui est en quelque sorte son docteur Watson. A Wilde l'observation, la réflexion, les bons mots et l'analyse de la situation, à Conan Doyle, la narration, les incompréhensions, la lenteur d'esprit et le carcan des habitudes. Dans ce tome, les deux amis mènent l'enquête au Vatican après que Conan Doyle a reçu, dans un courrier anonyme adressé à Sherlock Holmes, d'étranges reliques en provenance du Saint-Siège.

Oh ! J'avais lu ce livre il y a longtemps, j'avais beaucoup aimé. (Il faut dire que je suis une vraie groupie d'Oscar Wilde. Il suffit que je voie son nom imprimé pour trouver le livre excellent...)

Je me demandais si je venais encore de découvrir une lecture grandement partagée mais qui m'était encore inconnue. Il semblerait que oui
As-tu aussi lu les autres de la série ? Rien que la couverture psychédélique attire le regard. Je verrai si j'en trouve d'autres à la médiathèque.

J'en avais lu deux, mais je ne sais plus lesquels. Enfin, si, il y avait les Crimes du Vatican : j'ai reconnu l'intrigue à ton résumé.
C'est sans prétention mais très sympathique.

J'ai terminé hier soir Préférer l'hiver d'Aurélie Jeannin qui ne m'a pas plu mais qui, j'en suis sûre, doit avoir son public. Deux femmes, une mère et sa fille, vivent après des drames, dans la forêt, loin du monde. Elles sont seules face à la nature, à l'hiver, à leur douleur et leur solitude. C'est simple, assez contemplatif, et finalement très ennuyeux à mes yeux. Mais j'imagine sans peine que d'autres trouveront le récit magnifique et poétique.

Dans un tout autre registre, je commence Mille Femmes blanches de Jim Fergus sur les Indiens d'Amérique, j'espère ne pas être déçue. J'ai encore en tête Dalva l'an dernier que je n'ai pas du tout du tout aimé et j'ai beaucoup reculé cette lecture qui me dit beaucoup.

C'est très différent, Mille Femmes blanches. C'est grand public, une narration facile d'accès, inspirée d'un épisode réel de l'Histoire américaine - et pas d'entremêlement avec les déboires burlesques d'un vieux professeur alcoolique. C'est plutôt sympathique. Enfin, tu nous diras ce que tu en penses.

Oui, Amaliah, Mille femmes blanches ça promet un bon moment de lecture, même si c'est loin d'être inoubliable.

De mon côté, j'ai lu La Maison du silence d'Orhan Pamuk, que j'ai classé dans le défi 33. Le personnage principal a plus de 60 ans.

C'est un livre turc qui a eu le prix Nobel de littérature dans les années 80. C'est un roman choral ou chaque chapitre est pris en charge par un narrateur différent. Un d'entre eux est une dame de 90 ans qui vit dans une petite ville depuis que son mari (mort, au moment où l'histoire commence) a été amené à quitter Istanbul pour ses opinions politiques. Tous les étés, ses petits enfants viennent passer quelques semaines chez elle. Chacun est muré dans ses préoccupations : l'aîné, chercheur en histoire, est alcoolique et songe à exploiter les archives locales pour revenir sur le devant de la scène universitaire, le benjamin rêve de quitter la Turquie qu'il méprise et de s'installer aux États-Unis pour y étudier. Quant à la vieille femme, elle vit dans l'amertume de ses souvenirs : un mari athée, méprisant la religion, obsédé par l'écriture d'une encyclopédie qu'il n'a jamais finie ; son alcoolisme et son infidélité les ont éloignés à jamais (si tant est qu'ils aient été proches). De plus, elle doit subir au quotidien l'outrage d'être servie par un des enfants illégitimes de son mari, un nain, qui est un des narrateurs de l'histoire. Le voisin et ami d'enfance des petits-enfants est enrôlé dans une bande fasciste et son crush pour une jeune fille qui achète un journal communiste va provoquer une succession de drames.

C'est un livre qui se déroule lentement mais qui finit par nous accrocher au fur et à mesure que les intérêts et pensées des personnages convergent. C'est un portrait réussi de la Turquie de ces années-là avec ses contradictions et ses hésitations entre différentes directions.

Dans un tout autre registre, j'ai lu Le Chant d'Achille de Madeline Miller pour 40. Une réécriture, sérieuse ou parodique. Alors ce n'est pas L'Iliade mais c'est un récit pas mal du tout sur la vie d'Achille racontée du point de vue de Patrocle. C'est assez solide du point de vue des références culturelles et, même si on connaît déjà l'histoire, on se laisse happer. Bon, y a un côté bluette avec l'histoire d'amour entre Patrocle et Achille, et les méchants sont vraiment très très méchants (bouh, Agamemnon !) mais j'ai bien aimé

14. Une pièce de théâtre écrite par une femme.
J'ai opté pour L'enfant maudit de J.K. Rowling, sans conviction et en effet, j'ai été un peu déçue. Tout passe trop vite, ça n'a pas la saveur de la saga d'origine.

Pour cet item je conseillerais plutôt les pièces de Lillian Hellman. Le film de Wyler La Rumeur, avec Audrey Hepburn est inspiré de sa pièce l'heure des enfants.


16. Un livre qui comporte un secret.
Je viens d'achever Une machine comme moi, de Ian McEwan, parfait pour cet item.
J'ai moins aimé qu'Expiation, mais c'était quand même agréable.
Tout part d'une petite déviation dans le passé : Alan Turing ne s'est pas suicidé. Le récit se situe dans une version uchronique de 1982 où tout ce qui a trait à l'informatique et à l'intelligence artificielle est bien plus avancé que ça ne l'était dans la réalité.
Il y a d'autres déviations, à débusquer dans le récit. Par exemple, l'issue de la guerre des Malouines n'a pas été la même.

Le héros s'achète un des rares modèles disponibles d'androïde à apparence humaine.
C'est une sorte de vulgarisation des questions qu'on se pose aujourd'hui autour de l'intelligence artificielle, de ses limites, de son potentiel impact sur la survie (et le sens de cette survie) de notre espèce.

Un peu léger si le sujet vous est déjà familier, intéressant je pense si ce n'est pas le cas.

Adren, j'avais lu le premier tome de la série sur Oscar Wilde (Le Meurtre aux chandelles, je crois), et j'avais bien aimé aussi, pour l'atmosphère et Oscar, évidemment !

De mon côté, pour le défi 44 (les années folles), j'ai lu Le Bal du comte d'Orgel de Radiguet. Je suis quasi certaine de l'avoir déjà lu mais je n'en avais gardé aucun souvenir !
Un triangle amoureux dans le Paris des années folles. François aime Mahaut, l'épouse d'Anne. Voilà vous savez tout de l'intrigue . J'ai trouvé ça ennuyeux au possible.

lulucastagnette a écrit:Adren, j'avais lu le premier tome de la série sur Oscar Wilde (Le Meurtre aux chandelles, je crois), et j'avais bien aimé aussi, pour l'atmosphère et Oscar, évidemment !

De mon côté, pour le défi 44 (les années folles), j'ai lu Le Bal du comte d'Orgel de Radiguet. Je suis quasi certaine de l'avoir déjà lu mais je n'en avais gardé aucun souvenir !
Un triangle amoureux dans le Paris des années folles. François aime Mahaut, l'épouse d'Anne. Voilà vous savez tout de l'intrigue . J'ai trouvé ça ennuyeux au possible.

En effet, ça doit être passionnant.  

Ca a l'air très sympa. J'étais tentée par relire Wilde pour ce défi, tu m'ouvres une perspective.

lulucastagnette a écrit:Adren, j'avais lu le premier tome de la série sur Oscar Wilde (Le Meurtre aux chandelles, je crois), et j'avais bien aimé aussi, pour l'atmosphère et Oscar, évidemment !

C'est celui-là, l'autre que j'avais lu. Oui, c'est un chouette moment de lecture.

Merci pour vos retours, j'ai donc redécouvert une piste déjà explorée
Pour le défi n°23 "la bibliothèque idéale de Télérama" j'ai lu Continuer de Laurent Mauvignier dont il a déjà été question ici et dont j'ai retenu la suggestion. Il convient évidemment aussi pour le verbe à l'infinitif, pour lequel j'ai aussi déjà noté une de vos suggestions.
Dans ce roman, Sibylle part traverser le Kirghizistan à cheval avec son fils pour lui éviter de devenir un délinquant. Les deux personnages ne se parlent presque pas tant ils sont l'un et l'autre renfermés sur leurs sentiments, la peur et la haine pour lui, l'incompréhension et la détermination pour elle. Il me semble que ce roman a été adapté au cinéma, dans le monde d'avant où le cinéma existait encore.

@Adren Oui, le roman a été adapté avec Virginie Efira dans le rôle de la mère. Je ne l'ai pas vu car l'histoire me paraissait déprimante (et qu'il est passé à la télé au moment où mon fils quittait la maison) et j'aimerais avoir ton avis sur le roman.

Le film m'a laissé un beau souvenir: Elfira très juste, des paysages splendides et des scènes du pays très réalistes, sans tomber jamais dans le folklorique. Je recommande.

Bonsoir ! J'ai quelques questions à vous poser sur certains des défis :

défi 18 œuvres d'arts : est-ce que ce sont forcément des œuvres picturales ou est-ce que des œuvres littéraires pourraient aller (un roman qui parle d'une œuvre littéraire) ?

défi 42 cultivons notre jardin : qu'y mettez-vous ?

défi 39 c'est la guerre ! Est-ce que pour vous toute l'action doit se dérouler durant une guerre ou est-ce qu'un récit dont plusieurs chapitres parlent d'une guerre convient même si le reste traite d'autres sujets ?