Certification complémentaire Latin

Bonjour,
Qui a déjà passé cette certification ? (Je suis concernée cette année).
Tous les avis sont les bienvenus.
Merci

Bonjour,

Pour vous faire un avis sur les attendus, vous pouvez consulter les rapports de jury des années antérieures. Par exemple ici, en ce qui concerne l'académie d'Orléans-Tours :

https://www.ac-orleans-tours.fr/rh/certifications/

Même si ce n'est pas la vôtre, les avis donnés peuvent orienter votre préparation et/ou vous rassurer : apparemment, le taux de réussite est bon, même si cela porte sur un petit nombre de postulants.

Merci pour votre réponse.
J'aurais souhaité avoir des témoignages de candidats aussi.
Merci, à bientôt.

Voltigeur a écrit:Bonjour,

Pour vous faire un avis sur les attendus, vous pouvez consulter les rapports de jury des années antérieures. Par exemple ici, en ce qui concerne l'académie d'Orléans-Tours :

https://www.ac-orleans-tours.fr/rh/certifications/

Même si ce n'est pas la vôtre, les avis donnés peuvent orienter votre préparation et/ou vous rassurer : apparemment, le taux de réussite est bon, même si cela porte sur un petit nombre de postulants.

Oui, oui, j'ai vu les âneries qui étaient écrites là-dedans, et ça m'a horrifié.

Bonjour,
De quelles âneries parles-tu ? As-tu passé cette certification ?
Merci d'avance pour ta réponse.

Non. Je suis agrégé de grammaire. J'ai été formateur pour cette certification, et donc j'ai regardé cela.
Les âneries : habituelles, où on entend qu'il faut être au fait des dogmes pédagogiques à la mode, au lieu de dire que l'essentiel, et au fond le tout, est la maîtrise du latin et du grec, ainsi que de leur littérature.

D'accord. Ton avis est intéressant.
Que me conseillerais-tu pour réussir ?
Merci

NLM76 a écrit:Non. Je suis agrégé de grammaire. J'ai été formateur pour cette certification, et donc j'ai regardé cela.
Les âneries : habituelles, où on entend qu'il faut être au fait des dogmes pédagogiques à la mode, au lieu de dire que l'essentiel, et au fond le tout, est la maîtrise du latin et du grec, ainsi que de leur littérature.

Il y a deux aspects à considérer dans ce fil : avoir la certification, et enseigner le latin. Dans le premier cas, on ne peut pas déconseiller à notre collègue de débiter les âneries en vogue , parfois conçues par les gens qu'elle aura en face d'elle. Et comme chacun sait, les ânes aiment être frottés. Mundus omnis comoediam exercet. Ensuite, pour enseigner le latin, il n'y a en effet qu'une solution valable

Pour réussir, je n'en sais rien. Etre bien avec les inspecteurs.
De toute façon la certification ne sert pas à grand-chose, sinon à marquer votre solidarité avec les professeurs de lettres classiques — ou, si vous étiez de mauvais escient, à essayer de les supplanter. Avec ou sans, tu peux éventuellement assurer des heures de latin ou de grec, les professeurs de lettres classiques étant prioritaires.
Pour te dire que tu n'es pas trop illégitime à enseigner le latin, tu montes ton niveau en latin : petit latin à haute dose, copie de textes latins à haute dose, apprentissage des exemples-types, connaissance de la grammaire, pratique de la version et du thème, lecture des grands classiques éventuellement en français.
Et si vraiment la pédagogie de l'enseignement du latin t'intéresse, tu suis les discussions chez Néoprofs; surtout, tu te coltines Quintilien.
C'est faire face soi-même à la difficulté d'apprendre le latin, de hausser son niveau pour essayer d'être capable de le lire apertō librō, voire d'écrire en latin, qui permet d'acquérir une solide réflexion pédagogique sur les moyens efficaces d'apprendre le latin.

Tiens j'en sors justement de Quintilien ( ce matin mais en hlp !)

@Lefteris : Non, je ne conseillerais pas aux collègues de débiter les âneries à la mode. Parce que ça salit. Ça salit celui qui les débite, et ça salit les professeurs de lettres classiques. Et qu'en revanche, ça ne donne absolument RIEN.
Donc, vous allez à la certif. en parlant honnêtement. On vous la donne, tant mieux ; on ne vous la donne pas, tant pis. Ou tant mieux.
D'ailleurs le mieux est de ne pas aller à la certif. À moins que ce soit l'occasion de tomber sur un formateur comme moi. Là, ça peut avoir un sens. Mais c'est peu probable. Je l'ai fait un an, et je n'ai pas été repris, malgré le plaisir qu'ont eu les collègues à travailler quelques heures avec moi. Cela dit, il faudrait que j'insiste à nouveau pour la faire, cette formation.

NLM76 a écrit:@Lefteris : Non, je ne conseillerais pas aux collègues de débiter les âneries à la mode. Parce que ça salit. Ça salit celui qui les débite, et ça salit les professeurs de lettres classiques. Et qu'en revanche, ça ne donne absolument RIEN.
Donc, vous allez à la certif. en parlant honnêtement. On vous la donne, tant mieux ; on ne vous la donne pas, tant pis. Ou tant mieux.
D'ailleurs le mieux est de ne pas aller à la certif. À moins que ce soit l'occasion de tomber sur un formateur comme moi. Là, ça peut avoir un sens. Mais c'est peu probable. Je l'ai fait un an, et je n'ai pas été repris, malgré le plaisir qu'ont eu les collègues à travailler quelques heures avec moi. Cela dit, il faudrait que j'insiste à nouveau pour la faire, cette formation.

Plusieurs stratégies : ou bien faire comme tu dis, et se dire "ce sera latin et pas âneries en vogue", si ça passe tant mieux, sinon tant pis. Ca se défend. Ou alors : "je veux enseigner le latin coûte que coûte, je débiterais les âneries pédagolesqques, et après cause toujours". La troisième voie, c'est d'y adhérer intimement.

Non, mais le truc, Lefteris, c'est que ce n'est pas parce que tu as la certification que tu enseigneras le latin !
Donc, non.
Et si tu veux enseigner le latin coûte que coûte, tu fais comme j'ai fait : tu passes le CAPES de lettres classiques.
Et si tu veux seulement monter ton niveau, tu prépares l'agrégation et tu t'y présentes. Si tu ne l'as pas, ce n'est pas grave : tu es content parce que tu t'es cultivé. Si tu l'as, tu es content parce que tu es plus friqué.