- ProtonExpert
Autrefois les écoles normales formaient les instituteurs.
Selon wikipedia https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89cole_normale_primaire
J'étais un enfant à cette époque ... mais pourquoi ce M. Jospin a-t-il décidé de détruire quelque chose qui fonctionnait ?
Selon wikipedia https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89cole_normale_primaire
Après 1969, le concours de recrutement des écoles normales primaires est reporté après le baccalauréat avec une formation professionnelle portée de un à deux ans comme le prévoyait pour partie le plan Langevin-Wallon28 de 1947.
En 1990-1991, ces écoles normales primaires sont remplacées par les instituts universitaires de formation des maîtres (IUFM) à la suite de la loi Jospin en date du 10 juillet 1989.
J'étais un enfant à cette époque ... mais pourquoi ce M. Jospin a-t-il décidé de détruire quelque chose qui fonctionnait ?
- VerduretteModérateur
Et pourquoi n'a t-on jamais appliqué la seule part intéressante de cette réforme de Jospin qui consistait, dans le cadre d'un cycle, à mettre ensemble non des élèves de même âge mais des élèves de même niveau ?
En classe je ne fais que cela : maths, français, français, maths ... et je n'ai encore pas assez de temps. On peut transposer en maths le précieux conseil de Catherine Huby, celui que j'ai gravé en lettres d'or sur la cheminée de ma classe :
En classe je ne fais que cela : maths, français, français, maths ... et je n'ai encore pas assez de temps. On peut transposer en maths le précieux conseil de Catherine Huby, celui que j'ai gravé en lettres d'or sur la cheminée de ma classe :
Catherine Huby a écrit:
L'apprentissage du code doit commencer le 1er septembre de l'année pour être mené tambour battant de manière à n'avoir plus besoin que de quelques finitions après la mi-mars. (...) Il faut se le rappeler chaque fois qu'on interrompt l'étude du code pour la semaine du goût, la lecture de l'album de Noël, la préparation de la visite à la bibliothèque municipale, le rallye lecture de la circo, la séance de grammaire à l'aide d'un outil clé en main dans lequel chaque séance est parfaitement détaillée ou l'écriture inventée dans le cahier de l'écrivain...
Au CP l'étude du code est la base indispensable sur laquelle se greffent toutes les autres activités.
- CeladonDemi-dieu
Ah oui mais non, là en plus de comprendre que le nouveau prix se situe à 115 % par rapport au prix initial et qu'il faut donc diviser 322 par 1,15, tu veux leur faire faire cette opération ? Vraiment ?Manu7 a écrit:Petit exemple : "En 4ème, je donne un exo de base sur les %, après une augmentation de 15%, le nouveau prix est de 322 €. Retrouver le prix initial."
Nous avons corrigé ensemble et nous avons trouvé : 280 €.
Le lendemain, une élève très sérieuse, me dit que son frère lui a expliqué une autre méthode que la mienne et elle comprenait mieux, sauf que le résultat était différent : 273,70€.
J'avais un peu oublié l'exo et je dis que si le résultat n'est pas le même alors l'un des deux se trompe. Elle était surprise car son frère ne lui a pas dit que j'avais fait une erreur... Moi non plus, je n'ai pas dit que son frère se trompait... Cela peut arriver à tout le monde, mais tu ne parles pas de ton frère qui est en L3 et qui veut faire prof de math ? Si.
C'est un ancien élève et parmi mes meilleurs élèves... :pleurs:
- VerduretteModérateur
Mes souvenirs de maths au lycée sont lointains (bac D 1978), et il y a de nombreuses notions que je n'utilise plus depuis cette époque, mais j'ai souvent halluciné devant les méthodes qu'on faisait appliquer à mes filles, notamment pour la technique de la division, une véritable usine à gaz. J'ai eu une classe de CM1 CM2 il y a deux ans, je leur ai fait pratiquer la mienne qui était véritablement lumineuse pour peu qu'on connaisse ses tables de multiplication et c'est passé crème.
Cela dit, il y a un problème de fond qui pourrit autant la vie des professeurs de mathématiques que celle des professeurs de français : la mémorisation. Que ce soit conjugaison ou tables, (ou formules) ça entre par une oreille et ça sort par l'autre, et c'est une des raisons de la défaillance de l'apprentissage scolaire aujourd'hui. Nous tentons en permanence de construire sur du sable, rien d'étonnant à ce que cela ne tienne pas.
Est-ce la même chose, mutatis mutandis, à Singapour , en Corée ? Je pose une vraie question.
Cela dit, il y a un problème de fond qui pourrit autant la vie des professeurs de mathématiques que celle des professeurs de français : la mémorisation. Que ce soit conjugaison ou tables, (ou formules) ça entre par une oreille et ça sort par l'autre, et c'est une des raisons de la défaillance de l'apprentissage scolaire aujourd'hui. Nous tentons en permanence de construire sur du sable, rien d'étonnant à ce que cela ne tienne pas.
Est-ce la même chose, mutatis mutandis, à Singapour , en Corée ? Je pose une vraie question.
- RandoschtroumfNiveau 10
Manu7 a écrit:J'ai oublié ma solution en 3 mots : Travail, travail et travail. Et à la fin nos enfants nous remercierons !
Ce n'est hélas plus à la mode.
A mi-temps dans une classe de CE2, j'ai eu des plaintes de parents.. J'en demande trop aux élèves.
Pensez-vous, ma brave dame. Les élèves viennent de finir leur premier cahier du jour (17*22, 96 pages), ce qui est beaucoup, beaucoup plus que la collègue.
Comme j'ose en plus apprendre à tenir un cahier... Demander à ce que les numéros d'exercices soient correctement soulignés en rouge... Et même ne pas noter "très bien" quand il y a des erreurs... Imaginez le niveau de stress parental.
Sacrilège, j'ose même demander aux élèves d'expliquer ce qu'ils calculent en problème avant d'écrire une opération. Franchement, la réponse est évidente (on calcule des nombres, pas un prix total, un écart de taille, le nombre restant de carottes ou la distance parcourue! ).
A une époque, les parents espéraient que leur enfant soit dans.la classe bénéficiant d'un enseignement structuré et de bon niveau. Aujourd'hui, la demande semble être : pas trop d'exigence, du ludique, du jeu.
Du fait du confinement (gros impact sur l'autonomie et l'écriture), je vais pourtant un peu plus doucement que les années passées.
Alors, espérer que chacun fasse de son mieux, cela semble être de trop.
- IphigénieProphète
Peut-être qu'il faut chercher du côté du démantèlement de la FEN par l'extension des divergences d'intérêts: des bastions de l'esprit de corps et du syndicalisme, qui empêchaient les politiques d'agir dans le sens du vent et pour le bien de leur réélection...Proton a écrit:Autrefois les écoles normales formaient les instituteurs.
Selon wikipedia https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89cole_normale_primaire
Après 1969, le concours de recrutement des écoles normales primaires est reporté après le baccalauréat avec une formation professionnelle portée de un à deux ans comme le prévoyait pour partie le plan Langevin-Wallon28 de 1947.
En 1990-1991, ces écoles normales primaires sont remplacées par les instituts universitaires de formation des maîtres (IUFM) à la suite de la loi Jospin en date du 10 juillet 1989.
J'étais un enfant à cette époque ... mais pourquoi ce M. Jospin a-t-il décidé de détruire quelque chose qui fonctionnait ?
Cela dit, je ne suis pas sûre que les calculs en base soient le signe de l'excellence mathématique d'antan: je crois ( j'en suis même à peu près sûre) que c'est le signe du début des expérimentations pédagogiques des "maths modernes" en fait... surtout quand on l'introduisait avant que le système décimal ne soit assimilé.
- Lisak40Expert spécialisé
Verdurette a écrit:Mes souvenirs de maths au lycée sont lointains (bac D 1978), et il y a de nombreuses notions que je n'utilise plus depuis cette époque, mais j'ai souvent halluciné devant les méthodes qu'on faisait appliquer à mes filles, notamment pour la technique de la division, une véritable usine à gaz. J'ai eu une classe de CM1 CM2 il y a deux ans, je leur ai fait pratiquer la mienne qui était véritablement lumineuse pour peu qu'on connaisse ses tables de multiplication et c'est passé crème.
Cela dit, il y a un problème de fond qui pourrit autant la vie des professeurs de mathématiques que celle des professeurs de français : la mémorisation. Que ce soit conjugaison ou tables, (ou formules) ça entre par une oreille et ça sort par l'autre, et c'est une des raisons de la défaillance de l'apprentissage scolaire aujourd'hui. Nous tentons en permanence de construire sur du sable, rien d'étonnant à ce que cela ne tienne pas.
Est-ce la même chose, mutatis mutandis, à Singapour , en Corée ? Je pose une vraie question.
Ce problème concerne aussi les professeurs de langue (et je suppose plein d'autres matières) : la plupart de mes Tles ne connaît aucun ou presque des verbes irréguliers en anglais, même les plus fondamentaux (ils connaissent souvent be - was / were mais pas been par exemple, pas non plus go - went - gone : aller ou do - did - done : faire). Du coup ils ne savent pas écrire au passé ou me terminent tous les verbes en -ed- (ceux qui le savent, c'est à dire même pas tous), ni comprendre un texte au passé. Hier un tle en évaluation m'a demandé ce que voulait dire le mot "spoke" : je lui ai rappelé "speak - spoke -spoken par faiblesse (car la classe me faisait vivre un enfer même en évaluation), j'aurais pas dû... Le truc c'est comme ils ne connaissent pas non plus le futur, les autres formes du passé, pas non plus le conditionnel et ne maîtrisent pas vraiment le présent, cela donne des élèves qui veulent écrire des textes dignes de Proust (j'entends par là des phrases de 15 lignes car ils ne maîtrisent pas non plus la ponctuation), alors que leur connaissance langagière ne dépasse pas le niveau de Tchoupi... Donc quand j'entends certains collègues dire qu'avec Netflix l'anglais ça s'apprend naturellement, plus besoin de profs" (et c'est à la cantine où ils boivent comme moi de l'eau à priori ), je ris très jaune...
- Padre P. LucasNiveau 10
Quand, en 1998, Liliane Lurçat a écrit "La destruction de l'enseignement élémentaire", beaucoup n'y voyaient qu'exagération catastrophiste. Maintenant, c'est fait, mais peu s'en souviennent. Je cite Lurçat car le titre de son livre est évocateur, mais il y en a eu d'autres, avant et après.
Anecdote : il a été question, au sein de la commission Villani, de réhabiliter l'acquisition des automatismes. J'ai alors cité Lurçat : "L'installation et la conservation des automatismes se fonde sur un enseignement méthodique, appuyé sur les exercices et la répétition. On ne doit pas l'interpréter comme une automatisation de la pensée, mais bien au contraire, comme la condition de son émancipation." Tous les membres présents ont approuvé. Quand j'ai nommé l'auteur, certains ont fait la mou, d'autres ont cherché sur leur smartphone pour savoir qui c'était. La réplique a été unanime : "Non, on ne peut pas la citer dans le rapport !"
Anecdote : il a été question, au sein de la commission Villani, de réhabiliter l'acquisition des automatismes. J'ai alors cité Lurçat : "L'installation et la conservation des automatismes se fonde sur un enseignement méthodique, appuyé sur les exercices et la répétition. On ne doit pas l'interpréter comme une automatisation de la pensée, mais bien au contraire, comme la condition de son émancipation." Tous les membres présents ont approuvé. Quand j'ai nommé l'auteur, certains ont fait la mou, d'autres ont cherché sur leur smartphone pour savoir qui c'était. La réplique a été unanime : "Non, on ne peut pas la citer dans le rapport !"
- joebar69Fidèle du forum
Attention, j'ai l'impression que les discutions, ici, tournent autour de la formation des enseignants (PE notamment) ... ce qui ravira notre ministre
Je n'ai pas l'impression que le problème soit là, mais comme l'a souligné @Manu7 : le travail, le travail, le travail (de nos élèves).
Qu'il y ait un besoin d'avoir des outils pédagogiques pour faire passer des notions "non-naturelles" pour certains collègues, je l'entends bien, mais ne nous trompons pas d'analyse. L'Institution, la société, ... (complétez les "..." par tout ce qui gravite autour de l'Ecole) a tout mis en œuvre pour réduire cette notion de travail (des élèves) nécessaire à une réelle assimilation des connaissances (réduction des heures disciplinaires, la semaine des 4 jours, plus de devoirs à la maison, plus de "pression" au passage (ou pas) en année sup, etc...) . Et, on peu dire que ça a pris ! (je pourrais ici épiloguer sur l'attitude de certains étudiant-e-s en M1/M2, par rapport à la notion de travail personnel à fournir en dehors des heures de cours ... Eux sont déjà passés aux 30h/semaine (tout compris)).
Les parents des gamins qui ont les moyens, trouvent des palliatifs à notre système éducatif déstructuré par les "donneurs d'ordres" (arrêtons de s’auto-flageller ), pour que leurs progénitures réussissent. Hélas, pour les autres le constat (TIMSS) était prévisible. C'est la ligne politique machin-libéral qui est en place dans notre nation depuis plus de 25 ans ...
Je n'ai pas l'impression que le problème soit là, mais comme l'a souligné @Manu7 : le travail, le travail, le travail (de nos élèves).
Qu'il y ait un besoin d'avoir des outils pédagogiques pour faire passer des notions "non-naturelles" pour certains collègues, je l'entends bien, mais ne nous trompons pas d'analyse. L'Institution, la société, ... (complétez les "..." par tout ce qui gravite autour de l'Ecole) a tout mis en œuvre pour réduire cette notion de travail (des élèves) nécessaire à une réelle assimilation des connaissances (réduction des heures disciplinaires, la semaine des 4 jours, plus de devoirs à la maison, plus de "pression" au passage (ou pas) en année sup, etc...) . Et, on peu dire que ça a pris ! (je pourrais ici épiloguer sur l'attitude de certains étudiant-e-s en M1/M2, par rapport à la notion de travail personnel à fournir en dehors des heures de cours ... Eux sont déjà passés aux 30h/semaine (tout compris)).
Les parents des gamins qui ont les moyens, trouvent des palliatifs à notre système éducatif déstructuré par les "donneurs d'ordres" (arrêtons de s’auto-flageller ), pour que leurs progénitures réussissent. Hélas, pour les autres le constat (TIMSS) était prévisible. C'est la ligne politique machin-libéral qui est en place dans notre nation depuis plus de 25 ans ...
- User12958Niveau 5
Je suis un ancien prof de Français, j'ai fait A2 Lettres/Langues et j'avais deux heures de Maths/semaines en 1ère et Term, donc bon, je ne suis clairement pas un matheux.
Mais j'interviens pour deux réflexions que je me fais en lisant ce fil :
- certains évoquent le soucis du niveau en maths des PE. Avant la refonte du Bac pour créer les séries S, L, ES, il y a avait les Bacs A, B, C, D, E, F, G. Et le Bac A1 c'était "Lettres et Mathématiques", et mes potes de A1 avaient 5h/semaine de maths, niveau plus que correct (euphémisme) exigé, et il me semble que "dans l'temps" on avait souvent des bacheliers A1 chez les instituteurs, des pas scientifiques, donc, mais qui avaient bien bûché sur les Maths quand même (on en parlait il y a quelques années avec ma collègue de Maths dans le lycée où j'enseignais). Les littéraires de ces dernières années qui ont passé un bac L et ont pris Spécialité Mathématiques avaient-ils le même niveau ? Je demande juste à ceux qui savent car je n'ai pas, en tant que non-compétent, de faculté d'appréciation sur ce point et je n'ai pas retrouvé de statistiques. J'ai en tout cas remarqué qu'au début des années 90 les bacheliers A étaient beaucoup (beaucoup, beaucoup,) plus nombreux en A1 qu'en A2 (dans ma classe de 1ère et Term : 4 fois plus de A1 que de A2), car A1 était plus généraliste dans nos esprits, et sans doute celui des parents.
- concernant les automatismes, je répétais à mes élèves, surtout aux S, ce discours :
<< Bon, pour le moment vous ne faites pas de lien automatique entre le fait d'avoir repéré une figure de style, et son analyse - pourquoi l'auteur l'utilise-t-il ? quel est l'effet recherché ? - et vous avez l'impression que moi je ressens d'instinct les textes. En réalité, je mets en route un processus : je repère un fait stylistique, grammatical, langagier, peu importe ; je cherche dans ce que je sais, dans ma tête, dans mes leçons de Français, à quoi ça peut correspondre ; j'analyse l'utilisation du procédé ; j'en conclus quelque chose que je note dans mon commentaire. Sauf que chez moi, c'est un automatisme, le cerveau fonctionne plus vite, très vite, seulement c'est tout de même un enchaînement logique ! C'est pas magique, ça vient après de l'entraînement ! Vous, les 1ère S, quand vous voyez une identité remarquable dans une équation, aussitôt votre cerveau la développe. Eh bien : l'étude d'un texte suit le même schéma de réflexion. Et au début, vos identités remarquables, il fallait les détecter, puis se souvenir de la façon dont on développe, et noter les étapes. Maintenant, les bons en maths dans cette classe voient l'identité et notent le résultat très vite sans passer par les étapes intermédiaires. Et, en apparence, en vous regardant rédiger, j'ai l'impression que vous faites ça automatiquement, à l'instinct, de l'extérieur, pour moi, c'est magique. Mais en réalité, vous suivez les étapes mais extrèmement vite, dans votre tête. Moi, devant un texte littéraire, c'est pareil. Il n'y a rien de magique : c'est apprendre les leçons et répéter le processus d'analyse jusqu'à ce qu'il devienne un automatisme, mais un automatisme n'est pas un acte instinctif ou magique, c'est juste que vous allez tellement vite que ça devient un réflexe. >>
J'essayais ainsi de leur expliquer l'importance de la répétition dans l'apprentissage, et d'avoir des connaissances sur lesquelles appuyer sa réflexion, quelle que soit la matière. et surtout je disais ça pour les rassurer : là, tu rames sur un poème de Rimbaud, mais tu vas voir que si tu connais tes leçons et si tu t'en sers, ça va venir.
Je raconte tout ça... je sais pas pourquoi en fait... je pense parce que ça me semble tellement évident que je ne vois pas pourquoi on passe à côté de ces apprentissages, et il me semble vaguement que pourtant on passe à côté.
Mais j'interviens pour deux réflexions que je me fais en lisant ce fil :
- certains évoquent le soucis du niveau en maths des PE. Avant la refonte du Bac pour créer les séries S, L, ES, il y a avait les Bacs A, B, C, D, E, F, G. Et le Bac A1 c'était "Lettres et Mathématiques", et mes potes de A1 avaient 5h/semaine de maths, niveau plus que correct (euphémisme) exigé, et il me semble que "dans l'temps" on avait souvent des bacheliers A1 chez les instituteurs, des pas scientifiques, donc, mais qui avaient bien bûché sur les Maths quand même (on en parlait il y a quelques années avec ma collègue de Maths dans le lycée où j'enseignais). Les littéraires de ces dernières années qui ont passé un bac L et ont pris Spécialité Mathématiques avaient-ils le même niveau ? Je demande juste à ceux qui savent car je n'ai pas, en tant que non-compétent, de faculté d'appréciation sur ce point et je n'ai pas retrouvé de statistiques. J'ai en tout cas remarqué qu'au début des années 90 les bacheliers A étaient beaucoup (beaucoup, beaucoup,) plus nombreux en A1 qu'en A2 (dans ma classe de 1ère et Term : 4 fois plus de A1 que de A2), car A1 était plus généraliste dans nos esprits, et sans doute celui des parents.
- concernant les automatismes, je répétais à mes élèves, surtout aux S, ce discours :
<< Bon, pour le moment vous ne faites pas de lien automatique entre le fait d'avoir repéré une figure de style, et son analyse - pourquoi l'auteur l'utilise-t-il ? quel est l'effet recherché ? - et vous avez l'impression que moi je ressens d'instinct les textes. En réalité, je mets en route un processus : je repère un fait stylistique, grammatical, langagier, peu importe ; je cherche dans ce que je sais, dans ma tête, dans mes leçons de Français, à quoi ça peut correspondre ; j'analyse l'utilisation du procédé ; j'en conclus quelque chose que je note dans mon commentaire. Sauf que chez moi, c'est un automatisme, le cerveau fonctionne plus vite, très vite, seulement c'est tout de même un enchaînement logique ! C'est pas magique, ça vient après de l'entraînement ! Vous, les 1ère S, quand vous voyez une identité remarquable dans une équation, aussitôt votre cerveau la développe. Eh bien : l'étude d'un texte suit le même schéma de réflexion. Et au début, vos identités remarquables, il fallait les détecter, puis se souvenir de la façon dont on développe, et noter les étapes. Maintenant, les bons en maths dans cette classe voient l'identité et notent le résultat très vite sans passer par les étapes intermédiaires. Et, en apparence, en vous regardant rédiger, j'ai l'impression que vous faites ça automatiquement, à l'instinct, de l'extérieur, pour moi, c'est magique. Mais en réalité, vous suivez les étapes mais extrèmement vite, dans votre tête. Moi, devant un texte littéraire, c'est pareil. Il n'y a rien de magique : c'est apprendre les leçons et répéter le processus d'analyse jusqu'à ce qu'il devienne un automatisme, mais un automatisme n'est pas un acte instinctif ou magique, c'est juste que vous allez tellement vite que ça devient un réflexe. >>
J'essayais ainsi de leur expliquer l'importance de la répétition dans l'apprentissage, et d'avoir des connaissances sur lesquelles appuyer sa réflexion, quelle que soit la matière. et surtout je disais ça pour les rassurer : là, tu rames sur un poème de Rimbaud, mais tu vas voir que si tu connais tes leçons et si tu t'en sers, ça va venir.
Je raconte tout ça... je sais pas pourquoi en fait... je pense parce que ça me semble tellement évident que je ne vois pas pourquoi on passe à côté de ces apprentissages, et il me semble vaguement que pourtant on passe à côté.
- Clecle78Bon génie
C'est marrant Hugues, c'est exactement ce que je viens de seriner à mes élèves de hlp ce matin...
- BalthazaardVénérable
joebar69 a écrit:Attention, j'ai l'impression que les discutions, ici, tournent autour de la formation des enseignants (PE notamment) ... ce qui ravira notre ministre
Je n'ai pas l'impression que le problème soit là, mais comme l'a souligné @Manu7 : le travail, le travail, le travail (de nos élèves).
Qu'il y ait un besoin d'avoir des outils pédagogiques pour faire passer des notions "non-naturelles" pour certains collègues, je l'entends bien, mais ne nous trompons pas d'analyse. L'Institution, la société, ... (complétez les "..." par tout ce qui gravite autour de l'Ecole) a tout mis en œuvre pour réduire cette notion de travail (des élèves) nécessaire à une réelle assimilation des connaissances (réduction des heures disciplinaires, la semaine des 4 jours, plus de devoirs à la maison, plus de "pression" au passage (ou pas) en année sup, etc...) . Et, on peu dire que ça a pris ! (je pourrais ici épiloguer sur l'attitude de certains étudiant-e-s en M1/M2, par rapport à la notion de travail personnel à fournir en dehors des heures de cours ... Eux sont déjà passés aux 30h/semaine (tout compris)).
Les parents des gamins qui ont les moyens, trouvent des palliatifs à notre système éducatif déstructuré par les "donneurs d'ordres" (arrêtons de s’auto-flageller ), pour que leurs progénitures réussissent. Hélas, pour les autres le constat (TIMSS) était prévisible. C'est la ligne politique machin-libéral qui est en place dans notre nation depuis plus de 25 ans ...
Et comment...c'est le gros piège!! On est devant des gens qui n'apprennent plus rien, c'est la question majeure. En terminale j'ai des gens qui sortent une calculatrice pour faire 8*7....qui ignorent tous les termes de géométrie...qui ne savent plus calculer avec des fractions...
Certains citent les années 2000....en 2000 je me suis fait reprendre par un inspecteur parce que j'avais osé donner un exercice de calcul de fractions à des 4ème...
Si les élèves ne foutent rien pendant deux heures....ils ne foutront deux fois rien pendant quatre et trois fois rien pendant six.....
Mettez des cadors devant les élèves, payez-les 5000 euros par mois, si personne ne fait d'effort pour retenir quoi que ce soit la situation empirera....
Ce que veut le ministre, c'est ce qui se passe ici, parler de formation, la nouvelle tarte à la crème, pour imposer pour la n+1 ième fois du bourrage de crane "pédagogiste" qui n'amènera rien mais pourrira, si il le fallait, une fois de plus la vie de ceux qui le subiront en les culpabilisant.
- BalthazaardVénérable
Iphigénie a écrit:Peut-être qu'il faut chercher du côté du démantèlement de la FEN par l'extension des divergences d'intérêts: des bastions de l'esprit de corps et du syndicalisme, qui empêchaient les politiques d'agir dans le sens du vent et pour le bien de leur réélection...Proton a écrit:Autrefois les écoles normales formaient les instituteurs.
Selon wikipedia https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89cole_normale_primaire
Après 1969, le concours de recrutement des écoles normales primaires est reporté après le baccalauréat avec une formation professionnelle portée de un à deux ans comme le prévoyait pour partie le plan Langevin-Wallon28 de 1947.
En 1990-1991, ces écoles normales primaires sont remplacées par les instituts universitaires de formation des maîtres (IUFM) à la suite de la loi Jospin en date du 10 juillet 1989.
J'étais un enfant à cette époque ... mais pourquoi ce M. Jospin a-t-il décidé de détruire quelque chose qui fonctionnait ?
Cela dit, je ne suis pas sûre que les calculs en base soient le signe de l'excellence mathématique d'antan: je crois ( j'en suis même à peu près sûre) que c'est le signe du début des expérimentations pédagogiques des "maths modernes" en fait... surtout quand on l'introduisait avant que le système décimal ne soit assimilé.
Y'en a marre de taper sur les soi-disant "maths modernes" , surtout (je ne sais si c'est ton cas, ton age n'apparait pas) si on n'était pas élève à cette époque. Les maths de ce temps avaient dès la 6ème une exigence de rigueur dont même les cpge d'aujourd'hui pourraient s'inspirer. Pour moi le gros b....que nous vivons aujourd’hui vient justement de la rancoeur de quelques *** qui ont menés au désastre que vivent les maths d'aujourd'hui
Quand on arrivait en terminale après avoir subi (d'après certains) les "maths modernes", on définissait un plan comme une variété linéaire affine de dimension 2, aujourd'hui on dit "vous voyez la feuille de papier"...ben c'est un plan...et on dit ça parce qu'on ne peut dire guère mieux, n'ayant pas les concepts nécessaires (ah oui...c'est l'ensemble des....c'est quoi au juste un "ensemble"?...laisse c'est des maths) étant absents.
Et le pire c'est que tout le monde ne comprend pas!!! en tous cas à mon avis pas plus qu'au bon temps dont je parle...
En tous cas un prof de maths comme moi avait l'impression de faire des maths, d'utiliser un langage précis, de pouvoir réutiliser un concept (par ex dans les équas diffs), pas de faire de la leçon de chose et d'empiler des connaissances sans liant les unes avec les autres...
OK on peut faire de la géométrie sans EV, en particulier avec les axiomes de Hilbert, mais alors bon courage, on regrettera vite les "maths modernes"
- pailleauquebecFidèle du forum
Je ne comprends pas, pourtant nos élèves ont de supers notes dans l'ensemble (et sans trop se fouler) !
C'est ça qui est difficile à faire je crois, reconnaître combien on s'est fourvoyé, qu'on ment à nos élèves, et changer.
Ne comptez pas sur moi pour le faire tout seul dans mon coin, pour l'instant je compose avec le système.
Mon rêve :
- 5h de français et de maths par semaine de la 6e à la 3e (dont une heure en demi classe).
- de bons manuels (un mix entre Singapour et nos manuels d'il y a 30 ans).
- une orientation précoce pour apprendre un métier en fin de 5e pour ceux qui ne suivent plus sur des enseignements théoriques.
- des redoublements pour tous ceux qui ne suivent pas.
- retour à la notation chiffrée sur 20, avec un objectif d'exigence (fini les moyennes de classe à 14 voire 15 en 6e)
Et dans 10 ans on est dans le top 5.
C'est ça qui est difficile à faire je crois, reconnaître combien on s'est fourvoyé, qu'on ment à nos élèves, et changer.
Ne comptez pas sur moi pour le faire tout seul dans mon coin, pour l'instant je compose avec le système.
Mon rêve :
- 5h de français et de maths par semaine de la 6e à la 3e (dont une heure en demi classe).
- de bons manuels (un mix entre Singapour et nos manuels d'il y a 30 ans).
- une orientation précoce pour apprendre un métier en fin de 5e pour ceux qui ne suivent plus sur des enseignements théoriques.
- des redoublements pour tous ceux qui ne suivent pas.
- retour à la notation chiffrée sur 20, avec un objectif d'exigence (fini les moyennes de classe à 14 voire 15 en 6e)
Et dans 10 ans on est dans le top 5.
- BalthazaardVénérable
pailleauquebec a écrit:Je ne comprends pas, pourtant nos élèves ont de supers notes dans l'ensemble (et sans trop se fouler) !
C'est ça qui est difficile à faire je crois, reconnaître combien on s'est fourvoyé, qu'on ment à nos élèves, et changer.
Ne comptez pas sur moi pour le faire tout seul dans mon coin, pour l'instant je compose avec le système.
Mon rêve :
- 5h de français et de maths par semaine de la 6e à la 3e (dont une heure en demi classe).
- de bons manuels (un mix entre Singapour et nos manuels d'il y a 30 ans).
- une orientation précoce pour apprendre un métier en fin de 5e pour ceux qui ne suivent plus sur des enseignements théoriques.
- des redoublements pour tous ceux qui ne suivent pas.
- retour à la notation chiffrée sur 20, avec un objectif d'exigence (fini les moyennes de classe à 14 voire 15 en 6e)
Et dans 10 ans on est dans le top 5.
Je ne sais pas si tu avais mis un ordre mais moi j'en mets un!!!!
Dans l'ordre et impérativement sans sauter d'étape parce que 1, 4, 5 sans 2 et 3 ça ne sert à rien...
- retour à la notation chiffrée sur 20, avec un objectif d'exigence (fini les moyennes de classe à 14 voire 15 en 6e)
- une orientation précoce pour apprendre un métier en fin de 5e pour ceux qui ne suivent plus sur des enseignements théoriques.
- des redoublements pour tous ceux qui ne suivent pas.
- 5h de français et de maths par semaine de la 6e à la 3e (dont une heure en demi classe).
- de bons manuels (un mix entre Singapour et nos manuels d'il y a 30 ans).
- joebar69Fidèle du forum
pailleauquebec a écrit: Et dans 10 ans on est dans le top 5.
Pas avec la société de consommation/loisirs/toutadispo que l'on a !!
Petite anecdote : le fils d'une amie (élevant seule son gamin), gentil mais gros glandeur. de mémoire a toujours eu des résultats plus que médiocres, voire très faibles. Bilan : arrivé en fin de 3ème, sans année(s) de retard, n'a pas été foutu de décrocher son DNB ;
se retrouve en 2nde géné (car dossier scolaire trop pourri pour espérer une filière pro, filières pour lesquelles, par endroit, l'accès est digne d'une entrée en prépa) : moins de 06/20 de moyenne en fin d'année ==> Passage en STI2D. A "eu" son bac, après 2 tentatives (merci la covid). Il est cette année en 1ère année de BTS, fait une faute de français tous les 3 mots, ne sait pas appliquer une règle de proportionnalité, n'y connait que dalle en élec/info (c'est ma spécialité). Il finira par avoir son BTS a un moment ...
Par contre, au niveau réseaux sociaux, jeux vidéos, foot, télé-réalité, là il est champion du monde ! Pour lui c'est ça sa priorité dans la vie, et il sait bien que le "système" le casera quelque part ...
- BalthazaardVénérable
Les BTS....les ministères et les inspecteurs ont fini par avoir leur peau...j'en ai depuis 20 ans mais là c'est trop je pense que j’arrête, je ne peux plus rien faire, c'est devenu un bac pro en 3 ans étiré sur 5 et avec un diplôme donné comme certificat de présence...enseigner la TFD à des gens collés pendant 2 heures à leur portable avec un intra auriculaire et devoir menacer du coup de poing pour qu'ils l'enlèvent (et au moins j'ai l'air assez fou et inquiétant pour qu'ils se demandent jusqu’où j'irais, mes collègues féminines n'ont pas cette chance) et qui ne savent pas résoudre 3x=4 (x=4-3 x=3/4 et pour la majorité "je ne sais pas") c'est trop pour moi, je jette l'éponge.
- pailleauquebecFidèle du forum
joebar69 a écrit:pailleauquebec a écrit: Et dans 10 ans on est dans le top 5.
Pas avec la société de consommation/loisirs/toutadispo que l'on a !!
Petite anecdote : le fils d'une amie (élevant seule son gamin), gentil mais gros glandeur. de mémoire a toujours eu des résultats plus que médiocres, voire très faibles. Bilan : arrivé en fin de 3ème, sans année(s) de retard, n'a pas été foutu de décrocher son DNB ;
se retrouve en 2nde géné (car dossier scolaire trop pourri pour espérer une filière pro, filières pour lesquelles, par endroit, l'accès est digne d'une entrée en prépa) : moins de 06/20 de moyenne en fin d'année ==> Passage en STI2D. A "eu" son bac, après 2 tentatives (merci la covid). Il est cette année en 1ère année de BTS, fait une faute de français tous les 3 mots, ne sait pas appliquer une règle de proportionnalité, n'y connait que dalle en élec/info (c'est ma spécialité). Il finira par avoir son BTS a un moment ...
Par contre, au niveau réseaux sociaux, jeux vidéos, foot, télé-réalité, là il est champion du monde ! Pour lui c'est ça sa priorité dans la vie, et il sait bien que le "système" le casera quelque part ...
Je ne suis pas si sûr qu'il s'en sortira, on verra si il ne se prend pas le mur de la réalité à la sortie des études (chômage, impossibilité de se caser dans le monde du travail, petits boulots, dépression, angoisse,...). Pour moi c'est ce qui lui arrivera. RDV dans 5 ans pour la fin de son histoire. Ce n'est pas pour rien qu'il y a un tel niveau de chômage chez les jeunes, tant de jeunes désespérés, une montée des extrêmes chez les plus jeunes,...
- joebar69Fidèle du forum
Balthazaard a écrit:Les BTS....les ministères et les inspecteurs ont fini par avoir leur peau...j'en ai depuis 20 ans mais là c'est trop je pense que j’arrête, je ne peux plus rien faire, c'est devenu un bac pro en 3 ans étiré sur 5 et avec un diplôme donné comme certificat de présence...enseigner la TFD à des gens collés pendant 2 heures à leur portable avec un intra auriculaire et devoir menacer du coup de poing pour qu'ils l'enlèvent (et au moins j'ai l'air assez fou et inquiétant pour qu'ils se demandent jusqu’où j'irais, mes collègues féminines n'ont pas cette chance) et qui ne savent pas résoudre 3x=4 (x=4-3 x=3/4 et pour la majorité "je ne sais pas") c'est trop pour moi, je jette l'éponge.
J'ai vu aussi cette dérive en BTS, pendant plus de 20 ans. C'est aussi pour ça que j'ai déjà jeté l'éponge fin juin 2016 ...
- BalthazaardVénérable
joebar69 a écrit:pailleauquebec a écrit: Et dans 10 ans on est dans le top 5.
Pas avec la société de consommation/loisirs/toutadispo que l'on a !!
Petite anecdote : le fils d'une amie (élevant seule son gamin), gentil mais gros glandeur. de mémoire a toujours eu des résultats plus que médiocres, voire très faibles. Bilan : arrivé en fin de 3ème, sans année(s) de retard, n'a pas été foutu de décrocher son DNB ;
se retrouve en 2nde géné (car dossier scolaire trop pourri pour espérer une filière pro, filières pour lesquelles, par endroit, l'accès est digne d'une entrée en prépa) : moins de 06/20 de moyenne en fin d'année ==> Passage en STI2D. A "eu" son bac, après 2 tentatives (merci la covid). Il est cette année en 1ère année de BTS, fait une faute de français tous les 3 mots, ne sait pas appliquer une règle de proportionnalité, n'y connait que dalle en élec/info (c'est ma spécialité). Il finira par avoir son BTS a un moment ...
Par contre, au niveau réseaux sociaux, jeux vidéos, foot, télé-réalité, là il est champion du monde ! Pour lui c'est ça sa priorité dans la vie, et il sait bien que le "système" le casera quelque part ...
Quand tu fais de "l'orientation" (nouvelle matière) avec les élèves et que la moitié te dis qu'ils veulent être "influenceurs" , tu comprends que le message actuel est bien passé et tu finis par te demander si c'est eux ou toi qui n'ont rien compris à la vie....moi je n'ai plus assez de temps pour me le demander et je le vis très bien
J'ai vu la génération des avocats, policiers scientifiques, aujourd'hui influenceurs....au moins les deux premiers étaient de vrais métiers...quoique le 3ème...
- joebar69Fidèle du forum
@pailleauquebec : Je suis même pas sûr, du moins dans son secteur d'activités, qu'il soit impacté par un chômage de + ou - longue durée. La dépression ou angoisse, pour certains jeunes que je côtoie, c'est illusoire ... Vont nous réduire le tau de cancer de l'anus, ces ptits djeuns.
Un ancien étudiant (pas une flèche) que j'ai eu en BTS, il y a 8-10 ans, que je croise régulièrement à la gare, le matin, ne fait que des petits contrats en SSII et en est satisfait. Il doit avoir une petite trentaine d'années, pas de gamins, une copine occasionnelle, un pti studio en location à 350€.
Travail d'intérim - période de chômage - pti "bizness" ... et roule ma poule. "A suffisamment de temps libre pour "glander" devant les écrans" ... No comment.
Un ancien étudiant (pas une flèche) que j'ai eu en BTS, il y a 8-10 ans, que je croise régulièrement à la gare, le matin, ne fait que des petits contrats en SSII et en est satisfait. Il doit avoir une petite trentaine d'années, pas de gamins, une copine occasionnelle, un pti studio en location à 350€.
Travail d'intérim - période de chômage - pti "bizness" ... et roule ma poule. "A suffisamment de temps libre pour "glander" devant les écrans" ... No comment.
- pailleauquebecFidèle du forum
joebar69 a écrit:@pailleauquebec : Je suis même pas sûr, du moins dans son secteur d'activités, qu'il soit impacté par un chômage de + ou - longue durée. La dépression ou angoisse, pour certains jeunes que je côtoie, c'est illusoire ... Vont nous réduire le tau de cancer de l'anus, ces ptits djeuns.
Un ancien étudiant (pas une flèche) que j'ai eu en BTS, il y a 8-10 ans, que je croise régulièrement à la gare, le matin, ne fait que des petits contrats en SSII et en est satisfait. Il doit avoir une petite trentaine d'années, pas de gamins, une copine occasionnelle, un pti studio en location à 350€.
Travail d'intérim - période de chômage - pti "bizness" ... et roule ma poule. "A suffisamment de temps libre pour "glander" devant les écrans" ... No comment.
Il y a quand même 11% des jeunes qui ont fait une dépression au cours des 12 derniers mois, on est dans des sociétés très malades (120 millions de boites de psychotropes vendues par an en France).
Il y a aussi 22% de chômage chez les jeunes. Et les extrêmes font de gros scores chez les 18 - 34 ans.
Après, il y a toujours des contre-exemples.
- joebar69Fidèle du forum
@pailleauquebec : Pour les 11%, faudrait voir la part liée au confinement (de mars-avril), celle liée à l'emploi, à la sécurité, au harcèlement, etc ...
Je ne minimise pas ce résultat, je dis simplement que les causes sont multiples et pas forcément liées à la raison du sujet de ce topic.
Idem pour les 22%, les causes sont multi-factorielles (la crise liée à la covid doit en prendre une bonne part), mais pour en revenir au sujet de ce topic, je serais curieux de voir la part de la non-maîtrise d'une "culture scientifique" sur ce %
Je ne minimise pas ce résultat, je dis simplement que les causes sont multiples et pas forcément liées à la raison du sujet de ce topic.
Idem pour les 22%, les causes sont multi-factorielles (la crise liée à la covid doit en prendre une bonne part), mais pour en revenir au sujet de ce topic, je serais curieux de voir la part de la non-maîtrise d'une "culture scientifique" sur ce %
- pailleauquebecFidèle du forum
Les chiffres que je donne sont en année normale, hors COVID.
- NitaEmpereur
Mes chers collègues de maths (je ne vais pas faire de critique des maths modernes, que j'ai eu la malchance de subir au collège, et qui ont ruiné mon goût pour cette matière), si vos élèves sont aussi dramatiquement nuls en maths... c'est parce qu'ils sont cataclysmiquement mauvais en français.
Leur langue est tellement pauvre et approximative qu'ils ne peuvent plus penser.
Et leur paresse (parfaitement normale) est encouragée par un monde qui n'accorde une valeur à l'effort que dans le sport.
Leur langue est tellement pauvre et approximative qu'ils ne peuvent plus penser.
Et leur paresse (parfaitement normale) est encouragée par un monde qui n'accorde une valeur à l'effort que dans le sport.
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