- EdithWGrand sage
https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/12/01/la-crise-du-covid-19-expose-le-probleme-du-non-remplacement-des-enseignants_6061789_3224.html
Article dans Le Monde (abonnés), je vous colle le début, en accès libre
Le passage sur les CP avec 2 enseignants dont un est envoyé remplacer dans une classe dont l'enseignant est absent est je n'y avais pas pensé, et pourtant, c'était couru. On nous prend vraiment pour des pions (et les PE encore plus).
La crise du Covid-19 expose le problème du non-remplacement des enseignants
L’éducation nationale a annoncé le recrutement de 6 000 contractuels dans le premier degré, jusqu’aux vacances de février. Une solution qui ne satisfait pas la communauté éducative, confrontée à la multiplication des absences liées au Covid-19.
Par Violaine Morin Publié aujourd’hui à 13h00, mis à jour à 20h57
Temps deLecture 5 min.
Cela fait un mois que ça dure, et Fatou (qui n’a pas souhaité donner son nom) commence à perdre patience. Cette mère a un fils en situation de handicap, scolarisé en CE2 dans une classe « ULIS » (unités localisées pour l’inclusion scolaire) à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). En principe, son fils devrait être pris en charge dans une classe spécialisée. Mais l’enseignante de la classe, considérée comme personne vulnérable, ne reviendra pas avant le 15 décembre.
Le fils de Fatou a été alternativement pris en charge en UPE2A, la classe d’accueil pour les enfants allophones, et en CM1, « parce qu’il n’y a plus de place en CE2, vu que d’autres enseignantes de ce niveau sont personnes vulnérables ». D’autres enfants de la classe sont restés chez eux tout le mois de novembre, affirme-t-elle, car l’inclusion à 100 % était inenvisageable en raison de leur handicap.
La crise du Covid-19 met le système éducatif à rude épreuve à plus d’un titre : après les polémiques sur le respect des consignes sanitaires dans les classes et les cantines ainsi que le rôle de l’école dans la circulation du virus, la problématique du remplacement des enseignants absents a émergé dans les écoles et les salles des profs, cet automne, en particulier après que les critères définissant les « personnes vulnérables » ont été élargis, début novembre. Cela a augmenté le nombre d’enseignants absents.
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Le passage sur les CP avec 2 enseignants dont un est envoyé remplacer dans une classe dont l'enseignant est absent est je n'y avais pas pensé, et pourtant, c'était couru. On nous prend vraiment pour des pions (et les PE encore plus).
La crise du Covid-19 expose le problème du non-remplacement des enseignants
L’éducation nationale a annoncé le recrutement de 6 000 contractuels dans le premier degré, jusqu’aux vacances de février. Une solution qui ne satisfait pas la communauté éducative, confrontée à la multiplication des absences liées au Covid-19.
Par Violaine Morin Publié aujourd’hui à 13h00, mis à jour à 20h57
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Cela fait un mois que ça dure, et Fatou (qui n’a pas souhaité donner son nom) commence à perdre patience. Cette mère a un fils en situation de handicap, scolarisé en CE2 dans une classe « ULIS » (unités localisées pour l’inclusion scolaire) à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). En principe, son fils devrait être pris en charge dans une classe spécialisée. Mais l’enseignante de la classe, considérée comme personne vulnérable, ne reviendra pas avant le 15 décembre.
Le fils de Fatou a été alternativement pris en charge en UPE2A, la classe d’accueil pour les enfants allophones, et en CM1, « parce qu’il n’y a plus de place en CE2, vu que d’autres enseignantes de ce niveau sont personnes vulnérables ». D’autres enfants de la classe sont restés chez eux tout le mois de novembre, affirme-t-elle, car l’inclusion à 100 % était inenvisageable en raison de leur handicap.
La crise du Covid-19 met le système éducatif à rude épreuve à plus d’un titre : après les polémiques sur le respect des consignes sanitaires dans les classes et les cantines ainsi que le rôle de l’école dans la circulation du virus, la problématique du remplacement des enseignants absents a émergé dans les écoles et les salles des profs, cet automne, en particulier après que les critères définissant les « personnes vulnérables » ont été élargis, début novembre. Cela a augmenté le nombre d’enseignants absents.
- JacqGuide spirituel
micaschiste a écrit:Je dirais comme avant les vacances. Puis reprise à temps complet en présentiel...si tout va bien d'ici là.trompettemarine a écrit:Ce qui me semble bizarre, c'est que me protocole 2 est censé tenir jusqu'aux vacances et pas après (Mais, j'ai peut-être ma compris). L'EN a-t-elle annoncé véritablement quelque chose pour le 20 janvier ?
Entre le 4 et le 20, quel est le protocole ?
Si, protocole/mesures maintenus (sauf avis contraire d'ici là, nous n'en sommes pas plus à compter les revirement) à la rentrée, parce que avant la rentrée ils ne pourront guère évaluer quoi que ce soit (sauf les hospitalisation, les réa, les cas +). Et puis matériellement, durant les vacances, il n'y aura aucune courroie de transmission dans l'administration (quand on voit le zouk que cela a été pour la rentrée de la Toussaint, pour l'hommage à Samuel Pathy, avec ordres et contre-ordres même durant le weekend pour les CDE).
Normalement l'organisation de la rentrée de janvier 2021 sera chez nous la même qu'avant les vacances, dans l'attente de précisions.
- Pontorson50Fidèle du forum
henriette a écrit:On est parti pour dire qu'on va faire ça. Mais entre le dire et le faire...
Et cela ne résout pas le problème pour les personnes âgées dépendantes maintenues à domicile, très vulnérables mais qui n'ont pas été évoquées dans ces annonces gouvernementales.
Parce que outre le problème du stockage à -80°, le vaccin est conditionné en flacon de 10 doses. Cela se prête à une vaccination en collectivité, mais guère à une vaccination à domicile par des médecins libéraux.
D'accord sur ces deux critiques, sur la deuxième je ne sais pas du tout si on ne prendra qu'une marque de vaccin ou pas d'ailleurs, tous ne sont pas à -80 et je pense que Pfizer va être gêné fortement sur ce point.
- DanskaProphète
EdithW a écrit:https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/12/01/la-crise-du-covid-19-expose-le-probleme-du-non-remplacement-des-enseignants_6061789_3224.html
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Le passage sur les CP avec 2 enseignants dont un est envoyé remplacer dans une classe dont l'enseignant est absent est je n'y avais pas pensé, et pourtant, c'était couru. On nous prend vraiment pour des pions (et les PE encore plus).
La crise du Covid-19 expose le problème du non-remplacement des enseignants
L’éducation nationale a annoncé le recrutement de 6 000 contractuels dans le premier degré, jusqu’aux vacances de février. Une solution qui ne satisfait pas la communauté éducative, confrontée à la multiplication des absences liées au Covid-19.
Par Violaine Morin Publié aujourd’hui à 13h00, mis à jour à 20h57
Temps deLecture 5 min.
Cela fait un mois que ça dure, et Fatou (qui n’a pas souhaité donner son nom) commence à perdre patience. Cette mère a un fils en situation de handicap, scolarisé en CE2 dans une classe « ULIS » (unités localisées pour l’inclusion scolaire) à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). En principe, son fils devrait être pris en charge dans une classe spécialisée. Mais l’enseignante de la classe, considérée comme personne vulnérable, ne reviendra pas avant le 15 décembre.
Le fils de Fatou a été alternativement pris en charge en UPE2A, la classe d’accueil pour les enfants allophones, et en CM1, « parce qu’il n’y a plus de place en CE2, vu que d’autres enseignantes de ce niveau sont personnes vulnérables ». D’autres enfants de la classe sont restés chez eux tout le mois de novembre, affirme-t-elle, car l’inclusion à 100 % était inenvisageable en raison de leur handicap.
La crise du Covid-19 met le système éducatif à rude épreuve à plus d’un titre : après les polémiques sur le respect des consignes sanitaires dans les classes et les cantines ainsi que le rôle de l’école dans la circulation du virus, la problématique du remplacement des enseignants absents a émergé dans les écoles et les salles des profs, cet automne, en particulier après que les critères définissant les « personnes vulnérables » ont été élargis, début novembre. Cela a augmenté le nombre d’enseignants absents.
Ça faisait longtemps qu'on n'avait pas vu dans la presse le bon vieil amalgame entre profs en télétravail et profs absents...
En gros, pour Le Monde, l'unique intérêt du prof est d'être présent physiquement pour garder les enfants. Difficile de le dire plus clairement.
- EdithWGrand sage
Jacq a écrit:micaschiste a écrit:Je dirais comme avant les vacances. Puis reprise à temps complet en présentiel...si tout va bien d'ici là.trompettemarine a écrit:Ce qui me semble bizarre, c'est que me protocole 2 est censé tenir jusqu'aux vacances et pas après (Mais, j'ai peut-être ma compris). L'EN a-t-elle annoncé véritablement quelque chose pour le 20 janvier ?
Entre le 4 et le 20, quel est le protocole ?
Si, protocole/mesures maintenus (sauf avis contraire d'ici là, nous n'en sommes pas plus à compter les revirement) à la rentrée, parce que avant la rentrée ils ne pourront guère évaluer quoi que ce soit (sauf les hospitalisation, les réa, les cas +). Et puis matériellement, durant les vacances, il n'y aura aucune courroie de transmission dans l'administration (quand on voit le zouk que cela a été pour la rentrée de la Toussaint, pour l'hommage à Samuel Pathy, avec ordres et contre-ordres même durant le weekend pour les CDE).
Normalement l'organisation de la rentrée de janvier 2021 sera chez nous la même qu'avant les vacances, dans l'attente de précisions.
Yaka dansé pour faire swinguer le ministre?
- JacqGuide spirituel
EnglishTidsear a écrit:Nous restons en 1/2 groupe au moins jusqu'au 20 janvier. Et aimerions être prévenus avant le 19 si nous avons obligation de reprendre en classe entière.Simonella a écrit:Ceux parmi vous qui sont passés aux demi-groupes en lycée, gardez-vous cette structure jusqu'au 20 janvier? Chez nous, on parle de revenir aux classes normales...
Le 20 (discours supposé du président élu) est un mercredi. Si changement d'organisation il y a ce sera pour la semaine suivante.
- EdithWGrand sage
Danska a écrit:EdithW a écrit:https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/12/01/la-crise-du-covid-19-expose-le-probleme-du-non-remplacement-des-enseignants_6061789_3224.html
Article dans Le Monde (abonnés), je vous colle le début, en accès libre
Le passage sur les CP avec 2 enseignants dont un est envoyé remplacer dans une classe dont l'enseignant est absent est je n'y avais pas pensé, et pourtant, c'était couru. On nous prend vraiment pour des pions (et les PE encore plus).
La crise du Covid-19 expose le problème du non-remplacement des enseignants
L’éducation nationale a annoncé le recrutement de 6 000 contractuels dans le premier degré, jusqu’aux vacances de février. Une solution qui ne satisfait pas la communauté éducative, confrontée à la multiplication des absences liées au Covid-19.
Par Violaine Morin Publié aujourd’hui à 13h00, mis à jour à 20h57
Temps deLecture 5 min.
Cela fait un mois que ça dure, et Fatou (qui n’a pas souhaité donner son nom) commence à perdre patience. Cette mère a un fils en situation de handicap, scolarisé en CE2 dans une classe « ULIS » (unités localisées pour l’inclusion scolaire) à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). En principe, son fils devrait être pris en charge dans une classe spécialisée. Mais l’enseignante de la classe, considérée comme personne vulnérable, ne reviendra pas avant le 15 décembre.
Le fils de Fatou a été alternativement pris en charge en UPE2A, la classe d’accueil pour les enfants allophones, et en CM1, « parce qu’il n’y a plus de place en CE2, vu que d’autres enseignantes de ce niveau sont personnes vulnérables ». D’autres enfants de la classe sont restés chez eux tout le mois de novembre, affirme-t-elle, car l’inclusion à 100 % était inenvisageable en raison de leur handicap.
La crise du Covid-19 met le système éducatif à rude épreuve à plus d’un titre : après les polémiques sur le respect des consignes sanitaires dans les classes et les cantines ainsi que le rôle de l’école dans la circulation du virus, la problématique du remplacement des enseignants absents a émergé dans les écoles et les salles des profs, cet automne, en particulier après que les critères définissant les « personnes vulnérables » ont été élargis, début novembre. Cela a augmenté le nombre d’enseignants absents.
Ça faisait longtemps qu'on n'avait pas vu dans la presse le bon vieil amalgame entre profs en télétravail et profs absents...
En gros, pour Le Monde, l'unique intérêt du prof est d'être présent physiquement pour garder les enfants. Difficile de le dire plus clairement.
Le reste de l'article remet les choses en place...notamment en montrant que c'est très dur de surveiller deux classes en même temps (fréquent) mais je suis totalement d'accord sur le début!
L'article souligne bien aussi que le ministre a promis quelque chose qu'il ne peut pas tenir, ce que le grand public ne sait pas forcément.
Autant en mars avril, on a vu comment fonctionnaient les PE en distanciel, autant maintenant, j'aimerais bien savoir combien sont en télétravail (j'ai du mal à imaginer à quoi ça peut ressembler en primaire avec les élèves à l'école) et combien en ASA, pour comparer avec le secondaire, pas pour juger ou montrer du doigt bien sûr... il n'y a pas d'AED en primaire...
- lecteurNiveau 3
Chez nous ( Gros lycée ) on reprend les terminales à 100 % la dernière semaine !
Après quelques heures de cours à 33 dans une salle de 50/60 m ² et fenètres à 10 cm d'ouverture dans une région bien touchée, en irresponsable total je chercherai un moyen de rejoindre une location d'un appart de 3 pièces (1) , plus grand que cette salle, qui m'attend dans une lointaine station de ski suisse où on "s'entassera" en famille à 3 personnes ...
......Si on arrive à passer à travers les "mesures restrictives et dissuasives" ...
Les blessés au ski au fin fond du Haut Valais risqueraient de saturer dans les hopitaux français déja débordés sans ces mesures c'est bien connu ...et un téléphérique de station de ski c'est bien plus contaminant qu'un téléphérique urbain
((1) pour les éventuels soupçons de prix "inabordable" :loc 900 chf semaine de Noel + Forfait saison de ski multi stations déja pris depuis 6 mois 400 chf)
Après quelques heures de cours à 33 dans une salle de 50/60 m ² et fenètres à 10 cm d'ouverture dans une région bien touchée, en irresponsable total je chercherai un moyen de rejoindre une location d'un appart de 3 pièces (1) , plus grand que cette salle, qui m'attend dans une lointaine station de ski suisse où on "s'entassera" en famille à 3 personnes ...
......Si on arrive à passer à travers les "mesures restrictives et dissuasives" ...
Les blessés au ski au fin fond du Haut Valais risqueraient de saturer dans les hopitaux français déja débordés sans ces mesures c'est bien connu ...et un téléphérique de station de ski c'est bien plus contaminant qu'un téléphérique urbain
((1) pour les éventuels soupçons de prix "inabordable" :loc 900 chf semaine de Noel + Forfait saison de ski multi stations déja pris depuis 6 mois 400 chf)
- Night OwlNiveau 10
lecteur a écrit:Chez nous ( Gros lycée ) on reprend les terminales à 100 % la dernière semaine !
Après quelques heures de cours à 33 dans une salle de 50/60 m ² et fenètres à 10 cm d'ouverture dans une région bien touchée, en irresponsable total je chercherai un moyen de rejoindre une location d'un appart de 3 pièces (1) , plus grand que cette salle, qui m'attend dans une lointaine station de ski suisse où on "s'entassera" en famille à 3 personnes ...
)
Une simulation intéressante sur le site du Zeit Online
probability of becoming infected in this room through aerosols
- User20401Vénérable
Le fait est que dans le primaire, concrètement, le résultat est très voisin. Si un collègue envoie du travail à distance, la gestion de deux classes n'en est pas moins très compliquée. Puisqu'on ne peut pas faire travailler correctement 60 gamins, dans deux classes différentes (et je ne parle même pas d'une classe ULIS…). Donc sur le terrain, vulnérable = absent, qu'il télétravaille ou non (c'est un constat sur le terrain, et les collègues vulnérables font bien de faire valoir leur droit, mais ils devraient être en ASA et remplacés, systématiquement).Danska a écrit:EdithW a écrit:https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/12/01/la-crise-du-covid-19-expose-le-probleme-du-non-remplacement-des-enseignants_6061789_3224.html
Article dans Le Monde (abonnés), je vous colle le début, en accès libre
Le passage sur les CP avec 2 enseignants dont un est envoyé remplacer dans une classe dont l'enseignant est absent est je n'y avais pas pensé, et pourtant, c'était couru. On nous prend vraiment pour des pions (et les PE encore plus).
La crise du Covid-19 expose le problème du non-remplacement des enseignants
L’éducation nationale a annoncé le recrutement de 6 000 contractuels dans le premier degré, jusqu’aux vacances de février. Une solution qui ne satisfait pas la communauté éducative, confrontée à la multiplication des absences liées au Covid-19.
Par Violaine Morin Publié aujourd’hui à 13h00, mis à jour à 20h57
Temps deLecture 5 min.
Cela fait un mois que ça dure, et Fatou (qui n’a pas souhaité donner son nom) commence à perdre patience. Cette mère a un fils en situation de handicap, scolarisé en CE2 dans une classe « ULIS » (unités localisées pour l’inclusion scolaire) à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). En principe, son fils devrait être pris en charge dans une classe spécialisée. Mais l’enseignante de la classe, considérée comme personne vulnérable, ne reviendra pas avant le 15 décembre.
Le fils de Fatou a été alternativement pris en charge en UPE2A, la classe d’accueil pour les enfants allophones, et en CM1, « parce qu’il n’y a plus de place en CE2, vu que d’autres enseignantes de ce niveau sont personnes vulnérables ». D’autres enfants de la classe sont restés chez eux tout le mois de novembre, affirme-t-elle, car l’inclusion à 100 % était inenvisageable en raison de leur handicap.
La crise du Covid-19 met le système éducatif à rude épreuve à plus d’un titre : après les polémiques sur le respect des consignes sanitaires dans les classes et les cantines ainsi que le rôle de l’école dans la circulation du virus, la problématique du remplacement des enseignants absents a émergé dans les écoles et les salles des profs, cet automne, en particulier après que les critères définissant les « personnes vulnérables » ont été élargis, début novembre. Cela a augmenté le nombre d’enseignants absents.
Ça faisait longtemps qu'on n'avait pas vu dans la presse le bon vieil amalgame entre profs en télétravail et profs absents...
En gros, pour Le Monde, l'unique intérêt du prof est d'être présent physiquement pour garder les enfants. Difficile de le dire plus clairement.
Mais en effet, à part dans des écoles avec tout petits effectifs, je pense que la plupart des PE sont en ASA (enfin non, la plupart des PE que je connais ne font même pas valoir leur droit…).
- ysabelDevin
Pontorson50 a écrit:Laotzi a écrit:Danska a écrit:Pontorson50 a écrit:Mais je suis certain en revanche que le taux de couverture vaccinale atteint fin janvier jouera dans le retour ou pas à la normale dans les lycées. Si on a du retard dans ce domaine, pas sûr qu'on rouvre dès le 20 janvier; si les vaccins cassent non la transmission mais les symptômes, pareil. Si les effets indésirables sont plus forts qu'en première approche, idem.
Eh bien je tiens le pari : je suis prête à parier que le taux de couverture vaccinale, qui sera très faible d'ici fin janvier (rappelons quand même que les vaccins n'ont même pas encore été approuvés dans l'UE), ne jouera en rien sur la décision de M. Macron. En revanche le nombre de contaminations quotidiennes et surtout le taux d'occupation en réa, oui : la seule chose qui pourrait venir retarder la ré-ouverture complète de tous les lycées, ce serait un gros rebond de l'épidémie après Noël et les fêtes en famille.
Mais je serais très heureuse de découvrir que j'ai tort et qu'une part non négligeable de la population sera effectivement vaccinée d'ici fin janvier, suffisamment pour commencer à avoir une influence sur la dynamique de l'épidémie !
Le président a annoncé aujourd'hui une campagne de vaccination grand public entre avril et juin ! Ca risque de faire un peu court pour avoir une influence sur la reprise en fonctionnement normal des lycées le 20 janvier Et a priori, les enseignants seront dans la troisième ou quatrième vague de vaccination (donc peut-être avant avril mais nettement après janvier).
Je ne me souviens pas avoir annoncé qu'on vaccinerait tout le monde en janvier, mais suffisamment de personnes vulnérables pour que les hôpitaux et le reste du pays puissent travailler en même temps.
Je suis même plus que jamais persuadé que c'est le "grand public" qui fera retarder la vaccination, et qu'en bon exécuteur testamentaire, le chef suit son opinion "grand public" qui n'a pas envie d'aller se faire vacciner mais préfère laisser les vulnérables en mode cobaye.
On est parti pour vacciner tous les EHPAD en janvier, c'est suffisant pour alléger la pression et retourner aux horaires normaux en lycée fin janvier, les EHPAD faisant près d'un tiers des décès Covid, sans parler des soignants EHPAD eux-mêmes en premier rideau vaccinal.
Peux-tu m'expliquer en quoi le fait que les très vieilles personnes seront vaccinées dans les EHPAD rendra moins problématique celui de me retrouver toute la journée avec 35 élèves dans 50m2 ?
_________________
« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- TivinouDoyen
D'autant que ces personnes meurent dans leurs EHPAD et n'encombrent pas les services de réanimation. Cela ne changera rien aux problèmes sanitaires dans les établissements scolaires.ysabel a écrit:Pontorson50 a écrit:Laotzi a écrit:Danska a écrit:
Eh bien je tiens le pari : je suis prête à parier que le taux de couverture vaccinale, qui sera très faible d'ici fin janvier (rappelons quand même que les vaccins n'ont même pas encore été approuvés dans l'UE), ne jouera en rien sur la décision de M. Macron. En revanche le nombre de contaminations quotidiennes et surtout le taux d'occupation en réa, oui : la seule chose qui pourrait venir retarder la ré-ouverture complète de tous les lycées, ce serait un gros rebond de l'épidémie après Noël et les fêtes en famille.
Mais je serais très heureuse de découvrir que j'ai tort et qu'une part non négligeable de la population sera effectivement vaccinée d'ici fin janvier, suffisamment pour commencer à avoir une influence sur la dynamique de l'épidémie !
Le président a annoncé aujourd'hui une campagne de vaccination grand public entre avril et juin ! Ca risque de faire un peu court pour avoir une influence sur la reprise en fonctionnement normal des lycées le 20 janvier Et a priori, les enseignants seront dans la troisième ou quatrième vague de vaccination (donc peut-être avant avril mais nettement après janvier).
Je ne me souviens pas avoir annoncé qu'on vaccinerait tout le monde en janvier, mais suffisamment de personnes vulnérables pour que les hôpitaux et le reste du pays puissent travailler en même temps.
Je suis même plus que jamais persuadé que c'est le "grand public" qui fera retarder la vaccination, et qu'en bon exécuteur testamentaire, le chef suit son opinion "grand public" qui n'a pas envie d'aller se faire vacciner mais préfère laisser les vulnérables en mode cobaye.
On est parti pour vacciner tous les EHPAD en janvier, c'est suffisant pour alléger la pression et retourner aux horaires normaux en lycée fin janvier, les EHPAD faisant près d'un tiers des décès Covid, sans parler des soignants EHPAD eux-mêmes en premier rideau vaccinal.
Peux-tu m'expliquer en quoi le fait que les très vieilles personnes seront vaccinées dans les EHPAD rendra moins problématique celui de me retrouver toute la journée avec 35 élèves dans 50m2 ?
- RogerMartinBon génie
Les personnes âgées à domicile tout court. Mes parents deviennent fous d'être exclus de tout. Ils sont très âgés, diabète, soucis cardiaques, etc. Je ne donne pas cher de leur peau s'ils attrapent le virus.henriette a écrit:On est parti pour dire qu'on va faire ça. Mais entre le dire et le faire...
Et cela ne résout pas le problème pour les personnes âgées dépendantes maintenues à domicile, très vulnérables mais qui n'ont pas été évoquées dans ces annonces gouvernementales.
Parce que outre le problème du stockage à -80°, le vaccin est conditionné en flacon de 10 doses. Cela se prête à une vaccination en collectivité, mais guère à une vaccination à domicile par des médecins libéraux.
Si tout rouvre, les institutions culturelles n'offriront presque plus rien à distance, ils seront encore plus isolés. Et si je dois retourner à la fac tous les jours et ma sœur à plein temps à son travail en présentiel, ce sera compliqué de continuer à les entrapercevoir : on rentre quand même dans leur appartement pour foncer sur le balcon...
_________________
Yo, salut ma bande ! disait toujours le Samouraï.
I User5899.
User 17706 s'est retiré à Helsingør.
Strange how paranoia can link up with reality now and then.
- Flo44Érudit
En attendant, les hospitalisations des 10-19 ans ne diminuent toujours pas. Les arrivants ont été contaminés après les vacances... donc pendant le confinement.
- TivinouDoyen
Il doit être très difficile de confiner VRAIMENT de grands ados (14-19 ans).Flo44 a écrit:En attendant, les hospitalisations des 10-19 ans ne diminuent toujours pas. Les arrivants ont été contaminés après les vacances... donc pendant le confinement.
Chez nous, les cas explosent mais selon l'ARS les élèves se sont contaminés en dehors du lycée.
- CathEnchanteur
Où trouvez vous ce chiffre ?
- henrietteMédiateur
Dans mon collège aussi les cas se multiplient. Donc les cas contacts aussi. On a une classe de 3e où il ne reste plus que 10 élèves sur 30.Tivinou a écrit:Il doit être très difficile de confiner VRAIMENT de grands ados (14-19 ans).Flo44 a écrit:En attendant, les hospitalisations des 10-19 ans ne diminuent toujours pas. Les arrivants ont été contaminés après les vacances... donc pendant le confinement.
Chez nous, les cas explosent mais selon l'ARS les élèves se sont contaminés en dehors du lycée.
_________________
"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- piescoModérateur
Dans mon lycée aucun cas signalé depuis la rentrée de novembre. Nous sommes passés aux groupes il y a trois semaines.
Avant la Toussaint les annonces de cas positifs arrivaient un jour sur deux.
Coïncidence ?
Avant la Toussaint les annonces de cas positifs arrivaient un jour sur deux.
Coïncidence ?
- MaellerpÉrudit
C'est fou quand même quand on lit ce fil les disparités entre établissements. J'avais quatre classes ce matin, une 3eme et trois 5emes. Un seul absent. On a des cas, mais pas tant que cela. Le port du masque est globalement bien respecté, mais je suis vraiment étonnée qu'il y en ait finalement si peu. On est en REP+, on a continué en classe entière, on a gardé nos salles ce sont les élèves qui circulent. On commençait à voir les cas se multiplier juste avant les vacances mais jamais plus de deux ou trois par classe lorsqu'il y en avait. Je ne sais pas s'il faut s'attendre à une explosion avant les vacances ou si notre gestion et la chasse aux masques mal portés nous préserveront, on va croiser les doigts. Mais nous sommes tous épuisés, et les élèves commencent à s'agiter davantage, les deux dernières semaines vont être éprouvantes.
- roxanneOracle
Nous tous ceux qui veulent ( élèves comme personnels) seront testés avant les vacances. On va bien voir. Et comme on est un très gros établissement , les résultats seront intéressants à analyser. Un peu curieux de le faire avant les vacances.
- Pontorson50Fidèle du forum
ysabel a écrit:Pontorson50 a écrit:Laotzi a écrit:Danska a écrit:
Eh bien je tiens le pari : je suis prête à parier que le taux de couverture vaccinale, qui sera très faible d'ici fin janvier (rappelons quand même que les vaccins n'ont même pas encore été approuvés dans l'UE), ne jouera en rien sur la décision de M. Macron. En revanche le nombre de contaminations quotidiennes et surtout le taux d'occupation en réa, oui : la seule chose qui pourrait venir retarder la ré-ouverture complète de tous les lycées, ce serait un gros rebond de l'épidémie après Noël et les fêtes en famille.
Mais je serais très heureuse de découvrir que j'ai tort et qu'une part non négligeable de la population sera effectivement vaccinée d'ici fin janvier, suffisamment pour commencer à avoir une influence sur la dynamique de l'épidémie !
Le président a annoncé aujourd'hui une campagne de vaccination grand public entre avril et juin ! Ca risque de faire un peu court pour avoir une influence sur la reprise en fonctionnement normal des lycées le 20 janvier Et a priori, les enseignants seront dans la troisième ou quatrième vague de vaccination (donc peut-être avant avril mais nettement après janvier).
Je ne me souviens pas avoir annoncé qu'on vaccinerait tout le monde en janvier, mais suffisamment de personnes vulnérables pour que les hôpitaux et le reste du pays puissent travailler en même temps.
Je suis même plus que jamais persuadé que c'est le "grand public" qui fera retarder la vaccination, et qu'en bon exécuteur testamentaire, le chef suit son opinion "grand public" qui n'a pas envie d'aller se faire vacciner mais préfère laisser les vulnérables en mode cobaye.
On est parti pour vacciner tous les EHPAD en janvier, c'est suffisant pour alléger la pression et retourner aux horaires normaux en lycée fin janvier, les EHPAD faisant près d'un tiers des décès Covid, sans parler des soignants EHPAD eux-mêmes en premier rideau vaccinal.
Peux-tu m'expliquer en quoi le fait que les très vieilles personnes seront vaccinées dans les EHPAD rendra moins problématique celui de me retrouver toute la journée avec 35 élèves dans 50m2 ?
Hélas très simplement : si tu vas en réa parce que tu es exposé plus sérieusement, mais qu'il y a de la place en réa parce que les personnes vulnérables des EHPAD y meurent de nouveau sans passer par la case réa, le gouvernement n'aura pas de scrupules à t'avoir fait courir le risque : ce n'est pas la mortalité du virus qui le fait procéder à des confinements mais la peur d'encombrer les services et de voir des médecins faire des choix cornéliens.
Il n'y a donc pas besoin de toute la France à l'abri du virus pour que les lycées reprennent normalement, très loin de là. Si un public représentant un tiers des décédés actuels est sorti du risque, cela suffit.
- Pontorson50Fidèle du forum
Pas toutes d'une part, et les personnels qui y sont contaminés fortement sont aussi de la première vague.Tivinou a écrit:D'autant que ces personnes meurent dans leurs EHPAD et n'encombrent pas les services de réanimation. Cela ne changera rien aux problèmes sanitaires dans les établissements scolaires.ysabel a écrit:Pontorson50 a écrit:Laotzi a écrit:
Le président a annoncé aujourd'hui une campagne de vaccination grand public entre avril et juin ! Ca risque de faire un peu court pour avoir une influence sur la reprise en fonctionnement normal des lycées le 20 janvier Et a priori, les enseignants seront dans la troisième ou quatrième vague de vaccination (donc peut-être avant avril mais nettement après janvier).
Je ne me souviens pas avoir annoncé qu'on vaccinerait tout le monde en janvier, mais suffisamment de personnes vulnérables pour que les hôpitaux et le reste du pays puissent travailler en même temps.
Je suis même plus que jamais persuadé que c'est le "grand public" qui fera retarder la vaccination, et qu'en bon exécuteur testamentaire, le chef suit son opinion "grand public" qui n'a pas envie d'aller se faire vacciner mais préfère laisser les vulnérables en mode cobaye.
On est parti pour vacciner tous les EHPAD en janvier, c'est suffisant pour alléger la pression et retourner aux horaires normaux en lycée fin janvier, les EHPAD faisant près d'un tiers des décès Covid, sans parler des soignants EHPAD eux-mêmes en premier rideau vaccinal.
Peux-tu m'expliquer en quoi le fait que les très vieilles personnes seront vaccinées dans les EHPAD rendra moins problématique celui de me retrouver toute la journée avec 35 élèves dans 50m2 ?
Là où je pense m'être trompé, c'est que je suis parti du planning de vaccination anglais, en oubliant que les Anglais commencent plus tôt parce qu'ils ont déjà homologué les vaccins : avoir quitté l'Europe leur gagne du temps.
- LaotziSage
Je ne comprends toujours pas le lien entre le fait de vacciner, au cours du mois de janvier, les résidents des EHPAD et le fait de reprendre à 100 % le 20 janvier dans les lycées. Même s'il y avait un lien de cause à effet entre la vaccination dans les EHPAD et la reprise en lycée, il faudrait attendre plusieurs semaines de plus pour que les effets de la vaccination se fassent vraiment sentir. Et les personnes très âgées sont minoritaires en réa (on ne place presque jamais de personnes de plus de 80 ans en réa) car les chances de survie sont très minces. Les réas sont occupées par des personnes plus jeunes, qui pour beaucoup ne doivent pas être en EHPAD.
_________________
"Trouvez donc bon qu'au lieu de vous dire aussi, adieu comme autrefois, je vous dise, adieu comme à présent."
- lilith888Grand sage
Laotzi a écrit: Et les personnes très âgées sont minoritaires en réa (on ne place presque jamais de personnes de plus de 80 ans en réa) car les chances de survie sont très minces. Les réas sont occupées par des personnes plus jeunes, qui pour beaucoup ne doivent pas être en EHPAD.
Je sais qu'on va me dire que je parle de mon cas personnel mais mon grand-père (94 ans) a été "ressuscité" 4 fois en 3 semaines en réa ces deux derniers mois... Pour finir par mourir dans d'atroces souffrances et dans un état de délabrement que je ne souhaiterais pas pour mes animaux. La logique de la réa m'échappe donc totalement.
- DanskaProphète
Laotzi a écrit:Je ne comprends toujours pas le lien entre le fait de vacciner, au cours du mois de janvier, les résidents des EHPAD et le fait de reprendre à 100 % le 20 janvier dans les lycées. Même s'il y avait un lien de cause à effet entre la vaccination dans les EHPAD et la reprise en lycée, il faudrait attendre plusieurs semaines de plus pour que les effets de la vaccination se fassent vraiment sentir. Et les personnes très âgées sont minoritaires en réa (on ne place presque jamais de personnes de plus de 80 ans en réa) car les chances de survie sont très minces. Les réas sont occupées par des personnes plus jeunes, qui pour beaucoup ne doivent pas être en EHPAD.
La logique, si j'ai bien compris, c'est de dire qu'une fois les personnes en Epadh vaccinées l'épidémie ne touchera plus que des personnes qui n'iront pas encombrer les services hospitaliers, et que donc on pourra recommencer à vivre normalement en laissant le virus circuler.
Evidemment ce raisonnement part de quelques postulats audacieux, à savoir que seuls des résidents en Ehpad sont actuellement hospitalisés ou décédés, que le vaccin sera suffisamment déployé en janvier pour avoir eu le temps de vacciner pas loin d'un million de personnes, etc.
Je précise à toutes fins utiles que je ne souscris absolument pas à ce raisonnement, bien sûr.
- Pontorson50Fidèle du forum
Danska a écrit:Laotzi a écrit:Je ne comprends toujours pas le lien entre le fait de vacciner, au cours du mois de janvier, les résidents des EHPAD et le fait de reprendre à 100 % le 20 janvier dans les lycées. Même s'il y avait un lien de cause à effet entre la vaccination dans les EHPAD et la reprise en lycée, il faudrait attendre plusieurs semaines de plus pour que les effets de la vaccination se fassent vraiment sentir. Et les personnes très âgées sont minoritaires en réa (on ne place presque jamais de personnes de plus de 80 ans en réa) car les chances de survie sont très minces. Les réas sont occupées par des personnes plus jeunes, qui pour beaucoup ne doivent pas être en EHPAD.
La logique, si j'ai bien compris, c'est de dire qu'une fois les personnes en Epadh vaccinées l'épidémie ne touchera plus que des personnes qui n'iront pas encombrer les services hospitaliers, et que donc on pourra recommencer à vivre normalement en laissant le virus circuler.
Evidemment ce raisonnement part de quelques postulats audacieux, à savoir que seuls des résidents en Ehpad sont actuellement hospitalisés ou décédés, que le vaccin sera suffisamment déployé en janvier pour avoir eu le temps de vacciner pas loin d'un million de personnes, etc.
Je précise à toutes fins utiles que je ne souscris absolument pas à ce raisonnement, bien sûr.
Bon résumé de mes hypothèses...excepté le passage graissé. Cf ma réponse à Tivinou.
Mais là où tu marques des points, c'est sur le délai d'homologation européen plus long que l'homologation anglaise, déjà faite, et surtout, que seule la première vague de janvier est logistiquement assurée. Non pas que la logistique industrielle soit structurellement dépassée, mais :
https://www.lesechos.fr/industrie-services/pharmacie-sante/covid-une-dizaine-de-millions-de-doses-de-vaccin-en-france-au-premier-trimestre-1270120
La vraie inconnue, et la mauvaise surprise de cette première phase, c'est la disponibilité des vaccins AstraZeneca. Ils devaient assurer à la fois les gros volumes, des prix bas, et une logistique débarrassée des super-congélateurs, en livrant dès la mi-décembre. Las, une erreur de dosage lors des essais cliniques risque de décaler l'autorisation de mise sur le marché et donc les livraisons, peut-être en février. Il n'y aurait qu'une dizaine de millions de doses livrées au premier trimestre en comptant l'ensemble des vaccins disponibles.
Pour janvier je n'ai pas perdu, pour la suite en revanche, rien n'est fait. Espérons d'ailleurs que l'erreur de dosage des essais n'aura pas un impact que sur le calendrier des livraisons...
- Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Éducation Nationale
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