- IlonaHabitué du forum
kaktus65 a écrit:La multiplication des cas dans le secondaire ne va pas du tout dans le sens de la baisse des contaminations actuelles. On verra bien d'ici une bonne semaine mais si la tendance remonte au niveau national, on saura d'où viennent une bonne partie de contaminations.
Les enseignants constituent le réservoir naturel du virus, l'Ifrap recommande un abattage massif prenant exemple sur le Danemark et ses visons.
- JacqGuide spirituel
BOU74 a écrit:+1000Jacq a écrit:Donc résumons :
- je ne peux pas manger à la cantine car les deux mètres sont impossibles à respecter (même avec les tables remplies à demi),
- je ne peux pas manger en salle des prof non plus (peut être aux toilettes mais je ne suis pas certain que la cuvette soit réellement saine),
- je ne peux pas manger dans ma salle de cours d'abord parce que c'est interdit, ensuite parce que souvent elles sont occupées entre 12 et 14h, et qu'en plus elles sont occupées toute la journée donc il n'est pas question que j'y enlève mon masque longuement d'autant plus qu'on ne peut pas les aérer,
- je ne peux pas manger dans les restaurants voisins puisqu'ils sont fermés,
- je ne peux pas manger un sandwich devant le lycée puisqu'il est interdit d'enlever son masque à moins de 50m de l'établissement (ce que respectent tous les élèves, d'ailleurs),
- je ne peux pas aller manger dans le parc voisin, seul endroit où j'aurais pu m'assoir à proximité puisqu'il est fermé à cause du COVID,
- je ne peux pas prendre ma voiture pour aller manger dedans quelque part où je pourrais me garer (c'est à dire, loin de mon lycée) puisque je n'ai pas le droit de circuler.
La solution est que je ne mange plus, seulement le soir (après tout, nos hauts responsables ne dormant plus depuis trois mois, je peux bien me priver de manger la journée), que je ne boive plus ! Ils ont déjà travaillé toute la journée avec un masque sur la poire ? en parlant en plus ? donc en asphyxiant quasiment toute la journée ? Donc je suis obligé de boire, je descend tout le temps de la flotte en cours parce que je n'arrive plus à parler, donc je dois relever un instant mon masque (ce que je fais en général à la porte du couloir). Eux sont peinards, seuls ou à deux dans leur bureau, et enlèvent leurs masques !
Les gens de cet acabit là me brisent les noix au plus haut point !
Qu'ils viennent faire cours !
Qu'ils viennent prendre des risques et après ils pourront ouvrir leur moule à dents !
ysabel a écrit:Jacq a écrit:Donc résumons : [...]
Tu décris parfaitement la situation.
Comme je ne décolère pas de ce message... un texte, un vrai, auquel je songe à cet instant en pensant à ces "gens-là".
Même si Rimbaud pensait aux bibliothécaires je crois, cela m'a toujours évoqué le pire de l'administration dans toute sa splendeur et son mépris.
https://poesie.webnet.fr/lesgrandsclassiques/poemes/arthur_rimbaud/les_assis
"- Oh ! ne les faites pas lever ! C'est le naufrage...
Ils surgissent, grondant comme des chats giflés,
Ouvrant lentement leurs omoplates, ô rage !
Tout leur pantalon bouffe à leurs reins boursouflés."
L'excellente interprétation en concert de Ferré (meilleure que la version studio.... ah le concert de Bobino...)
"Puis ils ont une main invisible qui tue :
Au retour, leur regard filtre ce venin noir
Qui charge l'oeil souffrant de la chienne battue,
Et vous suez, pris dans un atroce entonnoir."
Bon, mais je préfère Ferré à Bobino, mais tout de même :
"Quand l'austère sommeil a baissé leurs visières,
Ils rêvent sur leur bras de sièges fécondés,
De vrais petits amours de chaises en lisière
Par lesquelles de fiers bureaux seront bordés ;"
Qu'ils aillent nous remplacer, ou les personnels techniques et d'entretien, ou mieux les infirmières, les aides soignantes et les personnels des EHPAD (où mes élèves qui sont actuellement en EHPAD pendant que eux bouffent peinards planqués dans leurs rectorats) ! Je n'ai pour l'instant pas entendu parler de démissions massives parmi les cadres de l’Éducation nationale, que je sache... Ils devraient pourtant, à la lecture de ce "document", être au-delà des limites de la rupture, en burn-out, et donc démissionner en masse.
- RogerMartinBon génie
Ilona a écrit:kaktus65 a écrit:La multiplication des cas dans le secondaire ne va pas du tout dans le sens de la baisse des contaminations actuelles. On verra bien d'ici une bonne semaine mais si la tendance remonte au niveau national, on saura d'où viennent une bonne partie de contaminations.
Les enseignants constituent le réservoir naturel du virus, l'Ifrap recommande un abattage massif prenant exemple sur le Danemark et ses visons.
Mais qui va garder les gosses ???
_________________
Yo, salut ma bande ! disait toujours le Samouraï.
I User5899.
User 17706 s'est retiré à Helsingør.
Strange how paranoia can link up with reality now and then.
- JacqGuide spirituel
RogerMartin a écrit:Ilona a écrit:kaktus65 a écrit:La multiplication des cas dans le secondaire ne va pas du tout dans le sens de la baisse des contaminations actuelles. On verra bien d'ici une bonne semaine mais si la tendance remonte au niveau national, on saura d'où viennent une bonne partie de contaminations.
Les enseignants constituent le réservoir naturel du virus, l'Ifrap recommande un abattage massif prenant exemple sur le Danemark et ses visons.
Mais qui va garder les gosses ???
L'"école !
- RogerMartinBon génie
Ouf, on a eu chaud !
_________________
Yo, salut ma bande ! disait toujours le Samouraï.
I User5899.
User 17706 s'est retiré à Helsingør.
Strange how paranoia can link up with reality now and then.
- EdithWGrand sage
Jacq a écrit:BOU74 a écrit:+1000Jacq a écrit:Donc résumons :
- je ne peux pas manger à la cantine car les deux mètres sont impossibles à respecter (même avec les tables remplies à demi),
- je ne peux pas manger en salle des prof non plus (peut être aux toilettes mais je ne suis pas certain que la cuvette soit réellement saine),
- je ne peux pas manger dans ma salle de cours d'abord parce que c'est interdit, ensuite parce que souvent elles sont occupées entre 12 et 14h, et qu'en plus elles sont occupées toute la journée donc il n'est pas question que j'y enlève mon masque longuement d'autant plus qu'on ne peut pas les aérer,
- je ne peux pas manger dans les restaurants voisins puisqu'ils sont fermés,
- je ne peux pas manger un sandwich devant le lycée puisqu'il est interdit d'enlever son masque à moins de 50m de l'établissement (ce que respectent tous les élèves, d'ailleurs),
- je ne peux pas aller manger dans le parc voisin, seul endroit où j'aurais pu m'assoir à proximité puisqu'il est fermé à cause du COVID,
- je ne peux pas prendre ma voiture pour aller manger dedans quelque part où je pourrais me garer (c'est à dire, loin de mon lycée) puisque je n'ai pas le droit de circuler.
La solution est que je ne mange plus, seulement le soir (après tout, nos hauts responsables ne dormant plus depuis trois mois, je peux bien me priver de manger la journée), que je ne boive plus ! Ils ont déjà travaillé toute la journée avec un masque sur la poire ? en parlant en plus ? donc en asphyxiant quasiment toute la journée ? Donc je suis obligé de boire, je descend tout le temps de la flotte en cours parce que je n'arrive plus à parler, donc je dois relever un instant mon masque (ce que je fais en général à la porte du couloir). Eux sont peinards, seuls ou à deux dans leur bureau, et enlèvent leurs masques !
Les gens de cet acabit là me brisent les noix au plus haut point !
Qu'ils viennent faire cours !
Qu'ils viennent prendre des risques et après ils pourront ouvrir leur moule à dents !ysabel a écrit:Jacq a écrit:Donc résumons : [...]
Tu décris parfaitement la situation.
Comme je ne décolère pas de ce message... un texte, un vrai, auquel je songe à cet instant en pensant à ces "gens-là".
Même si Rimbaud pensait aux bibliothécaires je crois, cela m'a toujours évoqué le pire de l'administration dans toute sa splendeur et son mépris.
https://poesie.webnet.fr/lesgrandsclassiques/poemes/arthur_rimbaud/les_assis
"- Oh ! ne les faites pas lever ! C'est le naufrage...
Ils surgissent, grondant comme des chats giflés,
Ouvrant lentement leurs omoplates, ô rage !
Tout leur pantalon bouffe à leurs reins boursouflés."
L'excellente interprétation en concert de Ferré (meilleure que la version studio.... ah le concert de Bobino...)
"Puis ils ont une main invisible qui tue :
Au retour, leur regard filtre ce venin noir
Qui charge l'oeil souffrant de la chienne battue,
Et vous suez, pris dans un atroce entonnoir."
Bon, mais je préfère Ferré à Bobino, mais tout de même :
"Quand l'austère sommeil a baissé leurs visières,
Ils rêvent sur leur bras de sièges fécondés,
De vrais petits amours de chaises en lisière
Par lesquelles de fiers bureaux seront bordés ;"
Qu'ils aillent nous remplacer, ou les personnels techniques et d'entretien, ou mieux les infirmières, les aides soignantes et les personnels des EHPAD (où mes élèves qui sont actuellement en EHPAD pendant que eux bouffent peinards planqués dans leurs rectorats) ! Je n'ai pour l'instant pas entendu parler de démissions massives parmi les cadres de l’Éducation nationale, que je sache... Ils devraient pourtant, à la lecture de ce "document", être au-delà des limites de la rupture, en burn-out, et donc démissionner en masse.
Merci pour ce texte que je ne connaissais pas... Quand je pense que certains le voient au Panthéon, Dieu nous en préserve!
- VerduretteModérateur
La lettre de ce DASEN est parfaitement vomitive mais ne me surprend absolument pas, compte tenu des propos tenus (oralement, mais identiques) par celui de Saône et Loire.
Quant au recteur de Toulouse, il nous confirme que Vigivirus est parfaitement efficace. C'est rassurant.
Ou peut-être il nous prend pour des pommes. Comment peut-on oser certifier qu'une personne a été ou n'a pas été infectée dans un lieu précis ? Mais quelle prétention ...
J'aimerais comme Cicyle que ces braves gens viennent nous aider sur le terrain. Parce que les grands pontes des hôpitaux, eux, ils sont sur la brèche avec leur personnel.
Quant au recteur de Toulouse, il nous confirme que Vigivirus est parfaitement efficace. C'est rassurant.
Ou peut-être il nous prend pour des pommes. Comment peut-on oser certifier qu'une personne a été ou n'a pas été infectée dans un lieu précis ? Mais quelle prétention ...
J'aimerais comme Cicyle que ces braves gens viennent nous aider sur le terrain. Parce que les grands pontes des hôpitaux, eux, ils sont sur la brèche avec leur personnel.
- EdithWGrand sage
Verdurette a écrit:La lettre de ce DASEN est parfaitement vomitive mais ne me surprend absolument pas, compte tenu des propos tenus (oralement, mais identiques) par celui de Saône et Loire.
Quant au recteur de Toulouse, il nous confirme que Vigivirus est parfaitement efficace. C'est rassurant.
Ou peut-être il nous prend pour des pommes. Comment peut-on oser certifier qu'une personne a été ou n'a pas été infectée dans un lieu précis ? Mais quelle prétention ...
J'aimerais comme Cicyle que ces braves gens viennent nous aider sur le terrain. Parce que les grands pontes des hôpitaux, eux, ils sont sur la brèche avec leur personnel.
Il y en a aussi qui sont pas mal sur les plateaux (je dis ça, je dis rien...), ils ont peut-être besoin de peu de sommeil et passent 12h d'affilée à soigner leurs patients ou gérer leur service après leur passage à TF1, France Info ou Cnews. Mais à la place des soignants sur le terrain, je trouverais ça un chouïa exagéré, parfois.
Mais je suis pour l'immersion des ipéhères, recteurs et autres DG et adjoints des services dans les académies. Et pas dans des classe témoin comme celles des brochures (6 élèves bien coiffés à 2m les uns des autres derrière leur joli bureau individuel, couvert de jolies fournitures colorées), semaine 1 : en pleine campagne (on leur ferait prendre le car à 6h45 avec les élèves de 6è), puis la semaine suivante en lointaine banlieue (on leur ferait prendre le RER avec les élèves à 6h45), puis en centre ville (serrés au milieu de 39 élèves de seconde en cours de langue), puis encore une semaine de classe primaire de REP + avec trois PE absents à cause de la COVID et les élèves répartis dans les autres classes... On a pas de sous, mais on a des idées.
- Ajonc35Sage
Faut pas aller loin. Pas vu mon CDE en salle des profs depuis septembre. Je ne pense pas qu'il soit aller au self non plus. Et le CDE adjoint n'y vient qu'en tout début de journée quand il y a peu de monde et il parait qu'il fait partie de ceux qui chez moi sont en télétravail pour une partie de son temps. Nous, on est là tout le temps! "Faites comme je dis, mais pas comme moi".EdithW a écrit:Verdurette a écrit:La lettre de ce DASEN est parfaitement vomitive mais ne me surprend absolument pas, compte tenu des propos tenus (oralement, mais identiques) par celui de Saône et Loire.
Quant au recteur de Toulouse, il nous confirme que Vigivirus est parfaitement efficace. C'est rassurant.
Ou peut-être il nous prend pour des pommes. Comment peut-on oser certifier qu'une personne a été ou n'a pas été infectée dans un lieu précis ? Mais quelle prétention ...
J'aimerais comme Cicyle que ces braves gens viennent nous aider sur le terrain. Parce que les grands pontes des hôpitaux, eux, ils sont sur la brèche avec leur personnel.
Il y en a aussi qui sont pas mal sur les plateaux (je dis ça, je dis rien...), ils ont peut-être besoin de peu de sommeil et passent 12h d'affilée à soigner leurs patients ou gérer leur service après leur passage à TF1, France Info ou Cnews. Mais à la place des soignants sur le terrain, je trouverais ça un chouïa exagéré, parfois.
Mais je suis pour l'immersion des ipéhères, recteurs et autres DG et adjoints des services dans les académies. Et pas dans des classe témoin comme celles des brochures (6 élèves bien coiffés à 2m les uns des autres derrière leur joli bureau individuel, couvert de jolies fournitures colorées), semaine 1 : en pleine campagne (on leur ferait prendre le car à 6h45 avec les élèves de 6è), puis la semaine suivante en lointaine banlieue (on leur ferait prendre le RER avec les élèves à 6h45), puis en centre ville (serrés au milieu de 39 élèves de seconde en cours de langue), puis encore une semaine de classe primaire de REP + avec trois PE absents à cause de la COVID et les élèves répartis dans les autres classes... On a pas de sous, mais on a des idées.
- EdithWGrand sage
Ajonc35 a écrit:Faut pas aller loin. Pas vu mon CDE en salle des profs depuis septembre. Je ne pense pas qu'il soit aller au self non plus. Et le CDE adjoint n'y vient qu'en tout début de journée quand il y a peu de monde et il parait qu'il fait partie de ceux qui chez moi sont en télétravail pour une partie de son temps. Nous, on est là tout le temps! "Faites comme je dis, mais pas comme moi".EdithW a écrit:Verdurette a écrit:La lettre de ce DASEN est parfaitement vomitive mais ne me surprend absolument pas, compte tenu des propos tenus (oralement, mais identiques) par celui de Saône et Loire.
Quant au recteur de Toulouse, il nous confirme que Vigivirus est parfaitement efficace. C'est rassurant.
Ou peut-être il nous prend pour des pommes. Comment peut-on oser certifier qu'une personne a été ou n'a pas été infectée dans un lieu précis ? Mais quelle prétention ...
J'aimerais comme Cicyle que ces braves gens viennent nous aider sur le terrain. Parce que les grands pontes des hôpitaux, eux, ils sont sur la brèche avec leur personnel.
Il y en a aussi qui sont pas mal sur les plateaux (je dis ça, je dis rien...), ils ont peut-être besoin de peu de sommeil et passent 12h d'affilée à soigner leurs patients ou gérer leur service après leur passage à TF1, France Info ou Cnews. Mais à la place des soignants sur le terrain, je trouverais ça un chouïa exagéré, parfois.
Mais je suis pour l'immersion des ipéhères, recteurs et autres DG et adjoints des services dans les académies. Et pas dans des classe témoin comme celles des brochures (6 élèves bien coiffés à 2m les uns des autres derrière leur joli bureau individuel, couvert de jolies fournitures colorées), semaine 1 : en pleine campagne (on leur ferait prendre le car à 6h45 avec les élèves de 6è), puis la semaine suivante en lointaine banlieue (on leur ferait prendre le RER avec les élèves à 6h45), puis en centre ville (serrés au milieu de 39 élèves de seconde en cours de langue), puis encore une semaine de classe primaire de REP + avec trois PE absents à cause de la COVID et les élèves répartis dans les autres classes... On a pas de sous, mais on a des idées.
Il y en a qui ne mettent jamais les pieds hors de leur bureau (quand ils sont dans l'établissement ) et d'autres, peut-être encore pires, qui sont constamment sur le dos des enseignants, j'en ai eu une qui écoutait les conversations et s'en mêlait, venait rappeler à l'ordre les profs qui étaient encore là 3 minutes avant la fin de la récré (elle tapotait sa montre en disant "plus que 3 minutes, il est temps"), etc. C'était vraiment TRES pénible, à choisir, je préfère celui qui n'est pas là du moment qu'il laisse ceux qui sont là prendre les décisions. Si ils sont absents mais ne délèguent pas non plus
- Pontorson50Fidèle du forum
Je dois soulager ma conscience : je mange - de bon appétit en plus - à la cantine de mon collège. Où il est vrai que nous sommes fort peu, 5 à la fois à peu près les deux jours où j'y déjeune (lundi et mardi), et donc "distanciés". Pire, je fais partie des rares collègues qui ont l'inconscience de consommer le repas produit par les soins de notre cuistot en passant par la chaîne du self au lieu d'amener leur propre pitance et de la micro-onder. Enfin j'y fais une brève sieste digestive avant de reprendre le boulot, ne remettant le masque qu'en quittant la salle des commensaux.
Dire que notre chef nous couvre...J'espère qu'aucun DASEN n'en saura rien.
Dire que notre chef nous couvre...J'espère qu'aucun DASEN n'en saura rien.
- Ajonc35Sage
Pontorson50 a écrit:Je dois soulager ma conscience : je mange - de bon appétit en plus - à la cantine de mon collège. Où il est vrai que nous sommes fort peu, 5 à la fois à peu près les deux jours où j'y déjeune (lundi et mardi), et donc "distanciés". Pire, je fais partie des rares collègues qui ont l'inconscience de consommer le repas produit par les soins de notre cuistot en passant par la chaîne du self au lieu d'amener leur propre pitance et de la micro-onder. Enfin j'y fais une brève sieste digestive avant de reprendre le boulot, ne remettant le masque qu'en quittant la salle des commensaux.
Dire que notre chef nous couvre...J'espère qu'aucun DASEN n'en saura rien.
- Miss MessyNiveau 7
Suite à mon "étonnement" hier quant aux propos du recteur de Toulouse sur la non-contamination dans les établissements de son académie, je viens d'écrire un mail au journaliste ayant rédigé l'article (sur actu Toulouse) pour lui demander d'approfondir lors de sa prochaine interview du Recteur et / ou d'enquêter. Sans doute un mail pour rien, comme lorsque nous contactons le CSA, mais on ne sait jamais. N'hésitez pas à faire de même.
- DicloniaExpert
Jacq a écrit:Donc résumons :
- je ne peux pas manger à la cantine car les deux mètres sont impossibles à respecter (même avec les tables remplies à demi),
- je ne peux pas manger en salle des prof non plus (peut être aux toilettes mais je ne suis pas certain que la cuvette soit réellement saine),
- je ne peux pas manger dans ma salle de cours d'abord parce que c'est interdit, ensuite parce que souvent elles sont occupées entre 12 et 14h, et qu'en plus elles sont occupées toute la journée donc il n'est pas question que j'y enlève mon masque longuement d'autant plus qu'on ne peut pas les aérer,
- je ne peux pas manger dans les restaurants voisins puisqu'ils sont fermés,
- je ne peux pas manger un sandwich devant le lycée puisqu'il est interdit d'enlever son masque à moins de 50m de l'établissement (ce que respectent tous les élèves, d'ailleurs),
- je ne peux pas aller manger dans le parc voisin, seul endroit où j'aurais pu m'assoir à proximité puisqu'il est fermé à cause du COVID,
- je ne peux pas prendre ma voiture pour aller manger dedans quelque part où je pourrais me garer (c'est à dire, loin de mon lycée) puisque je n'ai pas le droit de circuler.
La solution est que je ne mange plus, seulement le soir (après tout, nos hauts responsables ne dormant plus depuis trois mois, je peux bien me priver de manger la journée), que je ne boive plus ! Ils ont déjà travaillé toute la journée avec un masque sur la poire ? en parlant en plus ? donc en asphyxiant quasiment toute la journée ? Donc je suis obligé de boire, je descend tout le temps de la flotte en cours parce que je n'arrive plus à parler, donc je dois relever un instant mon masque (ce que je fais en général à la porte du couloir). Eux sont peinards, seuls ou à deux dans leur bureau, et enlèvent leurs masques !
Les gens de cet acabit là me brisent les noix au plus haut point !
Qu'ils viennent faire cours !
Qu'ils viennent prendre des risques et après ils pourront ouvrir leur moule à dents !
C'est ça...
- VerduretteModérateur
Quand on voit le peu d'efficacité de la grève classique je pencherais pour une grève du zèle où nous passerions tous les n premières minutes de chaque cours à remonter les dysfonctionnements, le tout étant de choisir intelligemment les destinataires pour rester irréprochables : Rectorat, Ministère de l'EN ou de la Santé, ARS ???
Ex
- Aujourd'hui il y a n élèves sans masque devant le collège, tant d'élèves à la cantine, le temps que je fasse laver les mains à tout le monde, nous avons commencé le cours avec 17 minutes de retard, il n'y a pas de gel, le ménage n'a pas été fait, la fenêtre ne s'ouvre pas, puis-je assurer mon cours dans le respect du protocole ?
- Je suis seule avec deux classes que je ne dois pas brasser, et je ne peux laisser aucun groupe sans surveillance, que me conseillez-vous ?
D'une pierre trois et même quatre coups : on a des écrits factuels et datés, ce qui est important si on vient nous "accuser" d'avoir favorisé la contamination, on lasse à coup sûr, bien plus qu'avec une grève, on ne perd pas de sous et on n'alimente pas le prof bashing. Mais ça nécessite un effort différent, sur le long terme, et il faut que beaucoup de monde joue le jeu, sinon ça finira comme les 4 de Melle, fusibles et boucs émissaires.
Ex
- Aujourd'hui il y a n élèves sans masque devant le collège, tant d'élèves à la cantine, le temps que je fasse laver les mains à tout le monde, nous avons commencé le cours avec 17 minutes de retard, il n'y a pas de gel, le ménage n'a pas été fait, la fenêtre ne s'ouvre pas, puis-je assurer mon cours dans le respect du protocole ?
- Je suis seule avec deux classes que je ne dois pas brasser, et je ne peux laisser aucun groupe sans surveillance, que me conseillez-vous ?
D'une pierre trois et même quatre coups : on a des écrits factuels et datés, ce qui est important si on vient nous "accuser" d'avoir favorisé la contamination, on lasse à coup sûr, bien plus qu'avec une grève, on ne perd pas de sous et on n'alimente pas le prof bashing. Mais ça nécessite un effort différent, sur le long terme, et il faut que beaucoup de monde joue le jeu, sinon ça finira comme les 4 de Melle, fusibles et boucs émissaires.
- ProtonExpert
Je ne comprends pas pour les parcs, pour ma part c'est ce que je fais pour déjeuner.
Pour la voiture, pourquoi pas le droit de circuler ?
La conclusion d'un article assez détaillé sur les enfants et les ados face au virus :
https://science.sciencemag.org/content/370/6514/286
Pour la voiture, pourquoi pas le droit de circuler ?
La conclusion d'un article assez détaillé sur les enfants et les ados face au virus :
The role of children in transmission of SARS-CoV-2 remains unclear; however, existing evidence points to educational settings playing only a limited role in transmission when mitigation measures are in place, in marked contrast to other respiratory viruses. In the event of seemingly inevitable future waves of COVID-19, there is likely to be further pressures to close schools. There is now an evidence base on which to make decisions, and school closures should be undertaken with trepidation given the indirect harms that they incur. Pandemic mitigation measures that affect children's wellbeing should only happen if evidence exists that they help because there is plenty of evidence that they do harm.
https://science.sciencemag.org/content/370/6514/286
- trompettemarineMonarque
Officiellement 20 cas de Covid d'élèves dans mon établissement.
Mais on ne compte qu'au jour j.
J'ai dit que tous les élèves ne se déclaraient pas.
Réponse : "si, si, ils sont très sérieux" .
Un collègue a donc proposé le 100% présentiel, ce que continuent à faire des lycées.
Nous sommes néanmoins passés au 50% (ouf !) , sauf les prépa, concurrence oblige (mais les effectifs de nos classes de prépa vont de 1 à 38 étudiants dans de très grandes salles). C'est une petite prépa de province qui voit certaines de ses sections fondre comme neige au soleil.
Mais on ne compte qu'au jour j.
J'ai dit que tous les élèves ne se déclaraient pas.
Réponse : "si, si, ils sont très sérieux" .
Un collègue a donc proposé le 100% présentiel, ce que continuent à faire des lycées.
Nous sommes néanmoins passés au 50% (ouf !) , sauf les prépa, concurrence oblige (mais les effectifs de nos classes de prépa vont de 1 à 38 étudiants dans de très grandes salles). C'est une petite prépa de province qui voit certaines de ses sections fondre comme neige au soleil.
- User20401Vénérable
Pour une partie de ce que tu décris, c'est le RSST. Combien le remplissent ?Verdurette a écrit:Quand on voit le peu d'efficacité de la grève classique je pencherais pour une grève du zèle où nous passerions tous les n premières minutes de chaque cours à remonter les dysfonctionnements, le tout étant de choisir intelligemment les destinataires pour rester irréprochables : Rectorat, Ministère de l'EN ou de la Santé, ARS ???
Ex
- Aujourd'hui il y a n élèves sans masque devant le collège, tant d'élèves à la cantine, le temps que je fasse laver les mains à tout le monde, nous avons commencé le cours avec 17 minutes de retard, il n'y a pas de gel, le ménage n'a pas été fait, la fenêtre ne s'ouvre pas, puis-je assurer mon cours dans le respect du protocole ?
- Je suis seule avec deux classes que je ne dois pas brasser, et je ne peux laisser aucun groupe sans surveillance, que me conseillez-vous ?
D'une pierre trois et même quatre coups : on a des écrits factuels et datés, ce qui est important si on vient nous "accuser" d'avoir favorisé la contamination, on lasse à coup sûr, bien plus qu'avec une grève, on ne perd pas de sous et on n'alimente pas le prof bashing. Mais ça nécessite un effort différent, sur le long terme, et il faut que beaucoup de monde joue le jeu, sinon ça finira comme les 4 de Melle, fusibles et boucs émissaires.
- Flo44Érudit
Proton a écrit:Je ne comprends pas pour les parcs, pour ma part c'est ce que je fais pour déjeuner.
Tu mets quoi sur ton attestation? Parce que rien ne colle vraiment.
- InvitéInvité
Verdurette a écrit:Quand on voit le peu d'efficacité de la grève classique je pencherais pour une grève du zèle où nous passerions tous les n premières minutes de chaque cours à remonter les dysfonctionnements, le tout étant de choisir intelligemment les destinataires pour rester irréprochables : Rectorat, Ministère de l'EN ou de la Santé, ARS ???
Ex
- Aujourd'hui il y a n élèves sans masque devant le collège, tant d'élèves à la cantine, le temps que je fasse laver les mains à tout le monde, nous avons commencé le cours avec 17 minutes de retard, il n'y a pas de gel, le ménage n'a pas été fait, la fenêtre ne s'ouvre pas, puis-je assurer mon cours dans le respect du protocole ?
- Je suis seule avec deux classes que je ne dois pas brasser, et je ne peux laisser aucun groupe sans surveillance, que me conseillez-vous ?
D'une pierre trois et même quatre coups : on a des écrits factuels et datés, ce qui est important si on vient nous "accuser" d'avoir favorisé la contamination, on lasse à coup sûr, bien plus qu'avec une grève, on ne perd pas de sous et on n'alimente pas le prof bashing. Mais ça nécessite un effort différent, sur le long terme, et il faut que beaucoup de monde joue le jeu, sinon ça finira comme les 4 de Melle, fusibles et boucs émissaires.
Moi ca me parait une bonne idée. La hiérarchie pourrai par là recevoir des centaines de milliers de mails de choses factuelles à traiter.
- BoubouleDoyen
Verdurette a écrit:Quand on voit le peu d'efficacité de la grève classique je pencherais pour une grève du zèle où nous passerions tous les n premières minutes de chaque cours à remonter les dysfonctionnements, le tout étant de choisir intelligemment les destinataires pour rester irréprochables : Rectorat, Ministère de l'EN ou de la Santé, ARS ???
Ex
- Aujourd'hui il y a n élèves sans masque devant le collège, tant d'élèves à la cantine, le temps que je fasse laver les mains à tout le monde, nous avons commencé le cours avec 17 minutes de retard, il n'y a pas de gel, le ménage n'a pas été fait, la fenêtre ne s'ouvre pas, puis-je assurer mon cours dans le respect du protocole ?
- Je suis seule avec deux classes que je ne dois pas brasser, et je ne peux laisser aucun groupe sans surveillance, que me conseillez-vous ?
D'une pierre trois et même quatre coups : on a des écrits factuels et datés, ce qui est important si on vient nous "accuser" d'avoir favorisé la contamination, on lasse à coup sûr, bien plus qu'avec une grève, on ne perd pas de sous et on n'alimente pas le prof bashing. Mais ça nécessite un effort différent, sur le long terme, et il faut que beaucoup de monde joue le jeu, sinon ça finira comme les 4 de Melle, fusibles et boucs émissaires.
Arrête de proposer des actions alternatives à la grève, tu te fatigues pour rien.
trompettemarine a écrit:Officiellement 20 cas de Covid d'élèves dans mon établissement.
Mais on ne compte qu'au jour j.
J'ai dit que tous les élèves ne se déclaraient pas.
Réponse : "si, si, ils sont très sérieux" .
Un collègue a donc proposé le 100% présentiel, ce que continuent à faire des lycées.
Nous sommes néanmoins passés au 50% (ouf !) , sauf les prépa, concurrence oblige (mais les effectifs de nos classes de prépa vont de 1 à 38 étudiants dans de très grandes salles). C'est une petite prépa de province qui voit certaines de ses sections fondre comme neige au soleil.
C'est vraiment la concurrence ?
Parce que les collègues en prépa sciences avec qui j'ai échangés m'ont plutôt dit : "nous, on n'a pas de cas ou un de temps en temps via l'extérieur, alors tant qu'on peut on continue en 100% présentiel, ça demande moins d'énergie pour suivre tout le monde et on avance plus vite."
- trompettemarineMonarque
C'est l'argument avancé par notre Cde, avec le chiffre de 84 % de prépa en présentiel en France.
Attention, je ne cautionne pas.
Les collègues de prépa qui demandent le 50% doivent se compter sur les doigts d'une main.
Seuls des changements d'horaires ont été imposés : commencer à 7h30 pour la cantine par exemple.
Sinon, je ne vois pas pourquoi les étudiants ne seraient pas contaminés. Selon moi, mais ça n'engage que moi, ils ne disent rien ou sont asymptomatiques. Le seul moyen d'évaluer la situation à un temps t serait de tous les tester une journée... Mais on sait bien que cela ne se fera jamais.
Espérons qu'ils soient prudents à l'internat ou chez eux.
En revanche, les universités sont fermées, quels que soient les effectifs.
Attention, je ne cautionne pas.
Les collègues de prépa qui demandent le 50% doivent se compter sur les doigts d'une main.
Seuls des changements d'horaires ont été imposés : commencer à 7h30 pour la cantine par exemple.
Sinon, je ne vois pas pourquoi les étudiants ne seraient pas contaminés. Selon moi, mais ça n'engage que moi, ils ne disent rien ou sont asymptomatiques. Le seul moyen d'évaluer la situation à un temps t serait de tous les tester une journée... Mais on sait bien que cela ne se fera jamais.
Espérons qu'ils soient prudents à l'internat ou chez eux.
En revanche, les universités sont fermées, quels que soient les effectifs.
- henrietteMédiateur
C'est le parti que nous avons pris dans mon établissement : à compter de demain, fiche de signalement chaque fois qu'on constate un manquement au protocole : élève qui a son masque sous le nez, embouteillage dans un couloir à la remontée en classe, salle où soit on baisse les volets et les élèves peuvent voir le tableau sans reflets, soit on aère et on ne peut pas travailler, salle de 45m2 avec 30 élèves, 2 AVS et le prof et pas de vraies fenêtres, vasistas fermés à notre arrivée dans telle pièce, etc. et très bientôt température très basse dans la salle car il faut laisser tout ouvert (vendredi matin, 16° dans celle où j'étais, et il fait très doux pour la saison).Cicyle a écrit:Pour une partie de ce que tu décris, c'est le RSST. Combien le remplissent ?Verdurette a écrit:Quand on voit le peu d'efficacité de la grève classique je pencherais pour une grève du zèle où nous passerions tous les n premières minutes de chaque cours à remonter les dysfonctionnements, le tout étant de choisir intelligemment les destinataires pour rester irréprochables : Rectorat, Ministère de l'EN ou de la Santé, ARS ???
Ex
- Aujourd'hui il y a n élèves sans masque devant le collège, tant d'élèves à la cantine, le temps que je fasse laver les mains à tout le monde, nous avons commencé le cours avec 17 minutes de retard, il n'y a pas de gel, le ménage n'a pas été fait, la fenêtre ne s'ouvre pas, puis-je assurer mon cours dans le respect du protocole ?
- Je suis seule avec deux classes que je ne dois pas brasser, et je ne peux laisser aucun groupe sans surveillance, que me conseillez-vous ?
D'une pierre trois et même quatre coups : on a des écrits factuels et datés, ce qui est important si on vient nous "accuser" d'avoir favorisé la contamination, on lasse à coup sûr, bien plus qu'avec une grève, on ne perd pas de sous et on n'alimente pas le prof bashing. Mais ça nécessite un effort différent, sur le long terme, et il faut que beaucoup de monde joue le jeu, sinon ça finira comme les 4 de Melle, fusibles et boucs émissaires.
Tout le monde est à bout de nerfs, et on va sans doute aussi contacter individuellement massivement la médecine du travail (ah ah ah-rires nerveux) pour épuisement et stress. Je vois régulièrement des collègues craquer et pleurer depuis la reprise il y a 15 jours.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- User20401Vénérable
Je pense qu'on devrait tous le faire. A titre personnel, je le fais. Mes collègues (pourtant à bout) n'osent pas.henriette a écrit:C'est le parti que nous avons pris dans mon établissement : à compter de demain, fiche de signalement chaque fois qu'on constate un manquement au protocole : élève qui a son masque sous le nez, embouteillage dans un couloir à la remontée en classe, salle où soit on baisse les volets et les élèves peuvent voir le tableau sans reflets, soit on aère et on ne peut pas travailler, salle de 45m2 avec 30 élèves, 2 AVS et le prof et pas de vraies fenêtres, vasistas fermés à notre arrivée dans telle pièce, etc. et très bientôt température très basse dans la salle car il faut laisser tout ouvert (vendredi matin, 16° dans celle où j'étais, et il fait très doux pour la saison).Cicyle a écrit:Pour une partie de ce que tu décris, c'est le RSST. Combien le remplissent ?Verdurette a écrit:Quand on voit le peu d'efficacité de la grève classique je pencherais pour une grève du zèle où nous passerions tous les n premières minutes de chaque cours à remonter les dysfonctionnements, le tout étant de choisir intelligemment les destinataires pour rester irréprochables : Rectorat, Ministère de l'EN ou de la Santé, ARS ???
Ex
- Aujourd'hui il y a n élèves sans masque devant le collège, tant d'élèves à la cantine, le temps que je fasse laver les mains à tout le monde, nous avons commencé le cours avec 17 minutes de retard, il n'y a pas de gel, le ménage n'a pas été fait, la fenêtre ne s'ouvre pas, puis-je assurer mon cours dans le respect du protocole ?
- Je suis seule avec deux classes que je ne dois pas brasser, et je ne peux laisser aucun groupe sans surveillance, que me conseillez-vous ?
D'une pierre trois et même quatre coups : on a des écrits factuels et datés, ce qui est important si on vient nous "accuser" d'avoir favorisé la contamination, on lasse à coup sûr, bien plus qu'avec une grève, on ne perd pas de sous et on n'alimente pas le prof bashing. Mais ça nécessite un effort différent, sur le long terme, et il faut que beaucoup de monde joue le jeu, sinon ça finira comme les 4 de Melle, fusibles et boucs émissaires.
Tout le monde est à bout de nerfs, et on va sans doute aussi contacter individuellement massivement la médecine du travail (ah ah ah-rires nerveux) pour épuisement et stress. Je vois régulièrement des collègues craquer et pleurer depuis la reprise il y a 15 jours.
Une fiche ne sert à rien. Mais si elles remontent massivement, nos supérieurs ne pourront plus prétendre que tout va pour le mieux.
- Monsieur_TeslaNiveau 10
henriette a écrit:C'est le parti que nous avons pris dans mon établissement : à compter de demain, fiche de signalement chaque fois qu'on constate un manquement au protocole : élève qui a son masque sous le nez, embouteillage dans un couloir à la remontée en classe, salle où soit on baisse les volets et les élèves peuvent voir le tableau sans reflets, soit on aère et on ne peut pas travailler, salle de 45m2 avec 30 élèves, 2 AVS et le prof et pas de vraies fenêtres, vasistas fermés à notre arrivée dans telle pièce, etc. et très bientôt température très basse dans la salle car il faut laisser tout ouvert (vendredi matin, 16° dans celle où j'étais, et il fait très doux pour la saison).Cicyle a écrit:Pour une partie de ce que tu décris, c'est le RSST. Combien le remplissent ?Verdurette a écrit:Quand on voit le peu d'efficacité de la grève classique je pencherais pour une grève du zèle où nous passerions tous les n premières minutes de chaque cours à remonter les dysfonctionnements, le tout étant de choisir intelligemment les destinataires pour rester irréprochables : Rectorat, Ministère de l'EN ou de la Santé, ARS ???
Ex
- Aujourd'hui il y a n élèves sans masque devant le collège, tant d'élèves à la cantine, le temps que je fasse laver les mains à tout le monde, nous avons commencé le cours avec 17 minutes de retard, il n'y a pas de gel, le ménage n'a pas été fait, la fenêtre ne s'ouvre pas, puis-je assurer mon cours dans le respect du protocole ?
- Je suis seule avec deux classes que je ne dois pas brasser, et je ne peux laisser aucun groupe sans surveillance, que me conseillez-vous ?
D'une pierre trois et même quatre coups : on a des écrits factuels et datés, ce qui est important si on vient nous "accuser" d'avoir favorisé la contamination, on lasse à coup sûr, bien plus qu'avec une grève, on ne perd pas de sous et on n'alimente pas le prof bashing. Mais ça nécessite un effort différent, sur le long terme, et il faut que beaucoup de monde joue le jeu, sinon ça finira comme les 4 de Melle, fusibles et boucs émissaires.
Tout le monde est à bout de nerfs, et on va sans doute aussi contacter individuellement massivement la médecine du travail (ah ah ah-rires nerveux) pour épuisement et stress. Je vois régulièrement des collègues craquer et pleurer depuis la reprise il y a 15 jours.
Suite à un "burn-out" en avril, j'ai vu la médecine du travail de mon académie la semaine dernière.
En gros le médecin m'a dit : "tout vas très bien madame la marquise"
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Ce que j'entends je l'oublie.
Ce que le lis je le retiens.
Ce que je fais, je le comprends !
Tchuang Tseu
- henrietteMédiateur
Si 25 ou 30 enseignants du même établissement font état d'épuisement quasi simultanément, difficile de prétendre que "tout va très bien", je pense.
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- Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Éducation Nationale
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